26/06/2025
Aidants : quel droit au répit et quelles aides ?
De nombreuses personnes aident chaque jour un enfant ou un adulte en situation de handicap sans se reconnaître aidant, avec pour conséquence un non recours à leurs droits. Mon Parcours Handicap revient sur le droit au répit et deux aides essentielles pour les aidants : le congé de proche aidant et l’AJPA (Allocation Journalière du Proche Aidant).
Êtes-vous aidant ?
Vous êtes aidant si :
- Vous accompagnez régulièrement un proche en situation de handicap, malade ou en perte d'autonomie
- Votre aide est non professionnelle et non rémunérée
- Vous l'aidez dans les actes du quotidien : repas, toilette, déplacements, démarches administratives, soutien moral...
À noter :
Quel que soit votre lien avec la personne aidée (parent, conjoint, enfant, ami...), vous pouvez bénéficier de solutions de répit.
Qu'est-ce que le droit au répit pour un aidant ?
Le droit au répit permet aux aidants de bénéficier de temps de repos ou de soutien, en confiant temporairement leur proche à des professionnels qualifiés ou en participant à des séjours adaptés.
Défini par la loi du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV), il vise à prévenir l'épuisement physique, mental et émotionnel des aidants.
Les solutions de répit incluent :
- Accueil de jour ou de nuit : accueil en structure médico-sociale adaptée
- Hébergement temporaire : séjour limité en établissement (IME, FAM, Ehpad...)
- Relai à domicile : baluchonnagefrance.com, répit à domicile, aide de nuit
- Accueil en famille d'accueil ou maison de répit
Que ce soit pour quelques heures, quelques jours ou une période plus longue, ces solutions permettent de répondre à votre besoin de souffler tout en assurant un accompagnement professionnel à votre proche.