01/02/2025
« Sabbat d’Imbolc » ou « Chandeleur » - 1er au 2 février. 🐑🕯
Lors de la nuit du 1er au 2 février, on célèbre « Imbolc ». Imbolc est un des sabbats majeurs de la tradition païenne. C’est la deuxième des quatre grandes fêtes religieuses de l’année celtique protohistorique, qui vient après « Samhain » (connu sous le nom d’Halloween). Il fait partie du cycle des fêtes de la « Lumière Croissante », qui sont célébrées tout au long de la période sombre (de Yule à Beltaine). Sur la Roue de l’Année du calendrier païen, Imbolc correspond à la fête chrétienne de la « Chandeleur », qui en est sa réminiscence.
Imbolc est une fête essentiellement « féminine » et « maternelle ». Elle symbolise principalement la « fécondité » et la « lustration ». Il existe plusieurs hypothèses quant à l’étymologie du terme Imbolc. Il signifierait « lustration » (purification) ou « dans le ventre » (fécondité), et ferait également référence au « lait de brebis » (agnelage). A l’origine, cette fête coïncidait avec la Pleine Lune de février (calendrier lunaire), et avait lieu durant la nuit. De nos jours, elle est célébrée entre le 1er et le 2 février (calendrier grégorien).
Imbolc est une fête lustrale, un temps de purification où l’élément de «l’Eau » prédomine. Le Feu y trouve aussi son importance car il symbolise le retour du « Soleil » et de la « Lumière ». Ce Sabbat marque le rétablissement de la « Déesse-Mère » (la Terre), quarante jours après qu’elle eut donné naissance au « Dieu Soleil » à Yule. On y célèbre le réveil de Mère-Nature (la Terre), après la renaissance de son fils le Soleil lors du Solstice d’hiver. La « Grande Déesse » (la Terre) annonce son retour avec les prémices du printemps, et nous présente cet enfant nouveau-né. Elle rayonne à nouveau, grâce à son fils (le Soleil) vivifiant. Depuis son retour, le « Dieu Soleil » grandit et sa chaleur commence à fertiliser la terre et à faire germer les premières graines.
Cette fête est aussi appelée « Chandeleur », « Chandelours », « Candlemas », « Oimelc », « Ambivollos », « Brigantia », « Jour de Brigit », « Lá Fhéile Bríde », « Lupercalia », « Groundhog Day », « Fête de Pan », « Fête de la Lumière Croissante », « Fête des Perce-neiges », ou encore « Purification de la Vierge ».
Dans la tradition celtique, on fêtait « Imbolc », « Brigantia » (Irlandais) ou « Ambivollos » (Gaulois), rite en l’honneur de la Déesse « Brigit », la fille de « Dagda » (Dieu Druide). Chez les Gaulois, elle porte le nom de « Brigindu ». Pour les Irlandais, il s’agit de « Brighid ». Brigit est un des noms de la Déesse-Mère (la Terre) chez les peuples celtes, particulièrement les îles Britanniques et l’Irlande. Brigit est une triple Déesse, représentant la Déesse « Vierge », la Déesse de la « Fécondité » et la Déesse « Mère ». Elle est à la fois la jeune fille (enchantement), la femme (maturité) et l’aïeule (sagesse), qui change d’aspect aux fils des saisons. C’est la Déesse de la « maternité » et du « foyer ». Elle est associée à la « fertilité », à la « mère nourricière » (lait), à la « médecine » (sage-femme et guérisseuse), à la « poésie » et aux « arts », dont ceux de la « forge ». Elle règne également sur « la guerre », « la magie » et « la divination ». Elle est la patronne des Druides, des Bardes (poètes), des Vates (devins) et des Forgerons. L’Eau (maternité) et le Feu (Soleil) sont deux éléments purificateurs qui lui sont également associés. Elle est censée protéger les troupeaux et favoriser la fécondité. Brigit est donc considérée comme la personnification de la Déesse-Mère (la Terre), qui a vu renaître son enfant « Ruadan » (le Soleil). Elle fût ensuite christianisée en « Sainte Brigitte » (une religieuse). Aussi connue sous le nom de « Sainte Brigitte d’Irlande », « Sainte Bride », « Sainte Brigide » ou « Saint Brigitte de Kilare ». Elle est aussi parfois appelée « Marie de Gaëls » (en référence à la Vierge Marie). « Sainte Brigide », Patronne de l’Irlande, est encore célébrée le 1er février dans toute l’Irlande contemporaine.
Chez les Romains, on fêtait les « Lupercales » (fête des Loups). Ces festivités honoraient « Lupercus » ou « Faunus », le Dieu de « la fécondité et des troupeaux ». Ce Dieu avait pour rôle de rendre fertile les troupeaux, et de les défendre contre les Loups, d’où le nom de « Lupercus », provenant du latin « lupus » qui signifie Loup. C’est aussi un « Dieu prophétique » lié aux oracles, d’où son qualificatif de « Fatuus », qui signifie « le Devin ». Ces fêtes étaient célébrées aux environs du 15 février (calendrier romain). Elles furent ensuite abolies par l’Église Catholique et remplacées par « la Saint-Valentin ». En 496, c’est le « Pape Gélase 1er » qui interdit cette fête païenne. Il choisit « Valentin de Terni » comme « Saint Patron des Amoureux », et décréta que le 14 février, lui serait désormais consacré.
Chez les Grecs, on célébrait « Lukéia » (fête des loups). C’est le « Dieu Pan » qui y était honoré. Vénéré en Arcadie, c’est une divinité également liée à la Nature, « le protecteur des bergers et des troupeaux ». Il était représenté comme une créature chimérique, mi-homme mi-bouc. Le bouc étant réputé être l’animal qui symbolise la « luxure », la « force sexuelle » et de ce fait, la « fécondité ».
Chez les chrétiens, cette fête est associée à la « Chandeleur » (fête des chandelles). Elle correspond à la « Présentation du Christ au Temple » et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière d’Israël », ainsi qu’à la « Purification de la Vierge Marie », autrement dit ses relevailles. Cette fête d’origine latine et païenne, qui sous l’influence chrétienne est devenue la « Chandeleur », tire son nom de l’expression « la festa candelarum », qui signifie « la chandelle » (symbole des torches et des chandelles païennes). Dans les Églises, des cierges y sont bénis, afin de rappeler que « Jésus » est la « Lumière du Monde » (le Soleil). Elle est célébrée le 2 février, soit quarante jours après la « naissance du Christ ». Il s’agit de la dernière fête du cycle de Noël. C’est pour cette raison, qu'il est de tradition de ne ranger la crèche que le jour de la Chandeleur (d'autres préfèrent le faire aux Rois Mages). Dans le but de convertir un maximum de païens au christianisme, l’église catholique a transformé le culte de Brigit en celui de Sainte-Brigitte. Elle fût considérée comme la sage-femme de Marie lors de la naissance de Jésus.
Pour les Américains, il s’agit de « Groundhog Day », qui signifie « Jour de la Marmotte ». Cet événement est célébré le même jour que la Chandeleur. Vers le 2 février, les animaux sortent de leur tanière, afin de voir le temps qu’il fait. Selon la tradition Américaine, ce jour-là, on doit observer l’entrée du terrier d’une Marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l’hiver finira bientôt. En revanche, si elle voit son ombre parce que le temps est clair et lumineux, elle sera effrayée et se réfugiera à nouveau dans son trou, annonçant que l’hiver continuera pendant six semaines supplémentaires. En réalité, cette tradition liée au réveil des animaux en hibernation (à la Chandeleur), n’est pas d’origine Américaine mais Européenne. Il s’agit d’un culte païen trouvant sa source dès l’Antiquité. Les peuples Germains, Scandinaves et Celtes, célébraient la sortie de l’hibernation des animaux, particulièrement celle de l’Ours, vers la fin janvier ou au début du mois de février. Il s’agissait du moment où l’Ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. En France, ce culte porte le nom de « Chandelours » (association de Chandeleur et du culte de l’Ours). Dans les Pyrénées, il s’agit de l’Ours, dans le Limousin du Loup, en Lorraine de la Loutre et en Irlande du Hérisson.
Imbolc est un Sabbat qui a lieu à mi-chemin entre le Solstice d’hiver et l’Équinoxe de printemps. Il est annonciateur de l’arrivée du printemps, des premiers signes actifs du « retour du Soleil » et du « réveil de la Nature », bien que la saison hivernale soit encore bien présente. Cette fête symbolise « l’espoir de retour de la chaleur » et celui de « la fonte des glaces », c’est-à-dire la renaissance de la vie après l’hiver. Depuis la fête de Yule (Solstice d’hiver), la lumière du Soleil s’accroît et la nature se réveille tout doucement. C’est une période où la terre redevient fertile.
Avec l’allongement des jours (depuis le Solstice d’hiver), les arbres, les plantes et les fleurs commencent à renaître. Les premières fleurs font leur apparition, tandis que la neige va commencer à disparaître. Le perce-neige est une des premières fleurs à faire son grand retour, même au travers de la neige. Elle représente la « croissance » et la « renaissance » souterraine à Imbolc. Ce Sabbat correspond également à la période de l’agnelage (la naissance des agneaux), soit le moment où les brebis commencent à allaiter leurs petits. Le Lait symbolise « la fin de la période hivernale », et le retour prochain des bêtes aux verts pâturages. Quant aux oiseaux, ils se mettent déjà à chanter, se préparant eux aussi au retour du printemps. Ils commencent à s’accoupler et à faire leurs nids. Cependant, si l’on est en marche vers les beaux jours, l’hiver est loin d’avoir dit son dernier mot.
Comme lors de chaque fête païenne, il existe des traditions qui sont parfois encore perpétuées à notre époque. A Imbolc, il était de coutume de se préparer à l’arrivée du printemps. Début février, signalait la reprise des travaux aux champs. Les Paysans vérifiaient que leurs charrues et autres outils soient en bon état. Les champs étaient labourés avant les premières semailles.
Lors de cette fête, les torches de feu et les chandelles étaient à l’honneur. On allumait de gigantesques feux de joies. Des processions de flambeaux étaient organisés dans les champs. On portait également des couronnes ornées de chandelles et de fleurs. Dans les foyers, des bougies étaient allumées pour représenter le Soleil. Le Feu appelant à la générosité de la Déesse, on espérait ainsi « un avenir prospère », « une abondance des récoltes » et « la richesse du foyer ». Raison pour laquelle, cette fête est encore aujourd’hui associée aux chandelles.
On y organisait également des banquets ou de grands festins. Il est de coutume de confectionner des pancakes (salé ou sucré), des cookies ou des biscuits d’Imbolc (en forme de Lune). Tous les mets à base de laitages (lait, crème, yaourt, fromage, ect) étaient également de circonstances. Chez les celtes, un pain d’orge rond et doré (Soleil), appelé « Bannock de Brigit », était déposé sur le bord d’une fenêtre en offrande à la Déesse.
Imbolc était aussi une fête lustrale qui imposait un rituel de purification. Les Druides et autres convies présents lors de la cérémonie, se lavaient les mains, les pieds et la tête dans l’eau, dans le but de « se laver des souillures de l’hiver ». Il était aussi de coutume de versait un peu de lait sur la terre, en offrande à la Déesse Mère, afin de la purifier. On espérait ainsi la promesse de très bonnes récoltes à venir.
En Irlande et dans d’autres pays Celtes, il était de tradition d’accrocher un morceau de tissu à l’extérieur de sa maison, afin qu’ils reçoivent la bénédiction de la Déesse Brigit. Appelé « Brat Bride » (manteau de Brigit), « Ribin Bride » (ruban de Brigit) ou encore « Bratog Bride » (morceau de tissu), cette étoffe était traditionnellement accrochée à un arbre du jardin ou à la poignée de la porte d’entrée. On pouvait également la laisser sur le rebord de la fenêtre ou sur la pas de la porte. La légende dit que, lors de la nuit d’Imbolc, la Déesse Brigit traversait le pays et bénissait les vêtements laissés dehors, afin de leurs conférer ses pouvoirs de guérison. Une fois béni, le « Brat Bride » possédait des pouvoirs curatifs durant les douze prochains mois. Le « Brat Bride » permettait notamment d’éviter les migraines et de guérir les maux de gorge. Il soigné la stérilité et facilitait l’accouchement. Il avait la vertu de protéger de la magie et du mauvais œil. Il était également utilisé pour soigner le bétail et faciliter le vêlage. La légende raconte aussi que, si on laissait ce vêtement durant sept années de suite, il acquérait alors toute sa puissance de guérison.
Lors d’Imbloc, Il tradition voulait qu’on y fabrique des « Brigid’s Crosse » (Croix de Sainte Brigitte). Il s’agissait de tresser une croix spécifique, constituée généralement de brindilles de joncs, parfois de paille. Cette tradition voulait qu’on la conserve dans son foyer, afin de protéger son habitation contre les incendies, les maléfices et les mauvais esprits. Placée sur l’étable, elle était censée protéger les animaux, et garantissait notamment que les vaches donnent beaucoup de lait (symbole de la maternité). Une autre coutume consistait à ce que les jeunes filles non mariées fabriquent des « Biddy » ou « Breedhoge », qui étaient des poupées de maïs faites à l’effigie de Brigit. Cette poupée était portée en procession par les jeunes filles vêtues de blanc, afin de représenter Brigit sous son aspect de jeune fille. Déesse du « Feu et de l’Eau, de la flamme et des puits », Brigit récompensait aussi les offrandes de pièces de monnaie, qui étaient jetées dans un puits sacré, une rivière, ou encore un lac (puits à souhait). Il est dit également que la nuit d’Imbolc, la Déesse Brigit viendrait bénir les habitants dans leur sommeil. Grande inspiratrice de la « voyance », elle permettrait aussi d’obtenir des prophéties dans les rêves. Il s’agissait donc un moment propice à la divination, le meilleur de l’année dans la tradition cartomancienne.
A la Chandeleur (catholique), la coutume veut qu’on fasse des crêpes en hommage au Christ. Cette coutume fait référence aux galettes qu’on cuisaient lors des premières fêtes païennes d’Imbolc, et qui étaient censées représenter le Soleil par leur forme ronde et leur couleur dorée. Il est aussi de coutume de faire sauter la première crêpe de la main droite, en tenant une pièce d’or dans sa main gauche, afin de connaitre la « prospérité » tout au long de l’année. Autrefois, la tradition voulait que la première crêpe confectionnée ne soit pas mangée, mais posée sur le dessus d’une armoire, puis conservée jusqu’à l’année suivante. Certains faisaient sauter cette crêpe directement au-dessus de cette armoire, dans le but de protéger leur foyer et s’assurer d’avoir assez d'argent au cours l’année. Les jeunes femmes, qui étaient mariées depuis peu, avaient pour rituel de tremper leur alliance dans la pâte à crêpe, afin de s’assurer le « bonheur parfait ». D’autres croyants, signaient d’une croix la pâte à crêpe (Christ ou Sainte Brigitte). Dans certaines régions, il était aussi de coutume de faire manger des crêpes aux poules, le jour de la Chandeleur, afin qu’elles soient de « bonnes pondeuses ».
Depuis quelques années, la culture païenne est en pleine essor en Europe. Basée sur le respect de la nature et le fil des saisons, ces croyances anciennes séduisent de plus en plus d’adeptes. Si comme moi, vous souhaitez rendre hommage à cette fête en célébrant son Sabbat, voici un résumé des quelques rites et pratiques dédiés à Imbolc :
☘️ Se balader dans la nature, dans la forêt et y découvrir les premiers signes du printemps.
☘️ Cueillir les premières fleurs de l’année (perce-neige, primevères, violettes, jonquilles, ect) et en faire un bouquet.
☘️ Prendre un bain des premiers rayons du Soleil (si la météo est clémente ce jour-là)
☘️ Allumer des bougies blanches (pureté), à la nuit tombée, sur tous les rebords de fenêtres de sa maison et les laisser brûler pendant 24h (1 au 2 février). Vous pouvez également allumer des chandelles dans votre demeure durant quelques heures, pour honorer le retour du Soleil. Faire un feu dans votre jardin, si vous en avez un (faites attention aux risques d’incendie).
☘️ Décorer sa maison au couleurs de saison de la Déesse (blanc et vert), ou bien faire un autel, orné de rubans blancs et verts, ainsi que de végétaux (notamment le trèfle, symbole de Birgit) et de chandelles.
☘️ Confectionner une couronne de « Fleurs » fraîchement cueillies et/ou de « Lumière » ornée de bougies.
☘️ Récolter de la neige dans un récipient où amasser l’eau des rosés, pour en faire de « l’Eau Lustrale » qui sera utilisée lors de vos rituels de purification (vous pouvez en préparer pour toute l’année).
☘️ Prendre un bain en y ajoutant du gros sel pour se purifier (et éventuellement, de l’Eau Lustrale fraîchement récupérée).
☘️ Confectionner des crêpes, des cookies ou des biscuits de la Lune d’Imbolc, ou bien encore des « boxty » (pancakes de pommes de terre Irlandais).
☘️ Préparer des boissons à base de lait, en y ajoutant du miel, de la cannelle, de la lavande, ect.
☘️ Déposer de la nourriture en offrande à la Déesse sur le rebord de sa fenêtre (biscuits ou crêpes).
☘️ Verser du lait dans son jardin pour favoriser ses futures semences.
☘️ Mettre de la nourriture aux oiseaux sauvages, comme offrande, dans son jardin ou au bord d’une fenêtre (graines ou bloc de sel).
☘️ Vérifier le bon état et nettoyer ses outils de jardin.
☘️ Préparer la terre et planter des graines de saison (cœur-de-marie, renoncule, jacinthe, ect).
☘️ Faire le ménage de printemps, ainsi que le tri dans ses vêtements, ect. Puis, en faire don aux œuvres de charités.
☘️ Fabriquer un balai de branches et le placer à l’entrée de sa demeure pour symboliser le nettoyage (physique et spirituel).
☘️ Écrire un poème (offrande) ou faire une invocation (pour ceux qui pratique la magie) à la Grande Déesse.
☘️ Ecouter de la musique celtique.
☘️ Fabriquer une croix de Brigit pour protéger la maison et ses habitants (du feu et des mauvais esprits). La croix de Birgit est fabriquée avec de la paille de blé, d’herbe, des roseaux ou des joncs, qui sont ensuite noués avec de la ficelle. Vous pouvez en fabriquer plusieurs et les offrir à votre coven.
☘️ Façonner une figure féminine à partir d’un petit f***t de paille, qui symbolise Brigit.
☘️ Accrocher un manteau, il peut s’agir également d’une étoffe ou d’un ruban blanc, sur sa porte d’entrée ou sur un arbre dans son jardin, afin que Brigit le bénisse durant la nuit pour le rendre « magique ». Le conserver ensuite chez soi pour « être en sécurité et au chaud sous le manteau de Brigit ». Cette étoffe aurait aussi la vertu d’octroyer des « couches faciles » et des « bébés en bonne santé » aux femmes, mais également aux animaux. Elle soignerait aussi d’autres maux, lorsqu’on la porte sur soi (guérisseuse).
☘️ Jeter des pièces de monnaie dans un puits, une rivière ou encore un lac, en offrande à Brigit pour qu’elle réalise vos souhaits.
☘️ Tirer les cartes. Imbolc étant un des « meilleurs jour de l’année » (si ce n’est le meilleur) pour obtenir des prédictions.
Il existe un tas de rituels, de coutumes et de traditions pour fêter Imbolc, le mieux étant certainement de créer vos propres rites en l’honneur de la Déesse Mère, en écoutant simplement ce que vous dit votre cœur.
Bon Sabbat d’Imbolc, et n’oubliez pas de faire des crêpes ! 😉🥞
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