Cabinet de psychologie - Laure Camborieux

Cabinet de psychologie - Laure Camborieux Je suis psychologue clinicienne et psychothérapeute en Thérapie Cognitive, Comportementale et E... Je réalise les bilans complémentaires à l'adoption.

Psychologue et psychothérapeute cognitivo-comportementale, j'interviens auprès d'un public adulte souffrant de trouble anxieux (phobies, trouble panique, agoraphobie, phobie sociale, TOC, etc) et dépressif. Infertilité : j'accompagne les couples infertiles confrontés aux traitements médicaux et/ou envisageant l'adoption. Les axes de travail portent sur la gestion du stress liée à l'infertilité et aux traitements médicaux, les difficultés de communication au sein du couple, dans le milieu familial ou professionnel, les réflexions face aux transitions telles que l'adoption. J'accompagne les couples lors d'épisodes douloureux tels que les fausse couche ou deuil périnatal. Adultes surdoués : j'accompagne les adultes surdoués, à travers la réalisation des bilans psychologiques et des thérapies adaptées : thérapie des troubles anxieux, émotionnels, de la communication.

Un pharmacien peut-il aider une maman en dépression du post-partum ?Estelle BOUET m’a posé cette question pour le magazi...
09/09/2025

Un pharmacien peut-il aider une maman en dépression du post-partum ?
Estelle BOUET m’a posé cette question pour le magazine Porphyre.

C’est hyper pertinent parce qu’habituellement, quand on parle de dépression du post-partum, on égrène immanquablement les critères diagnostiques :

➡️Une profonde tristesse, fluctuante au début puis de plus en plus constante.
OU
➡️Une disparition progressive des émotions, un sentiment de vide croissant, absence de plaisir et d’énergie

qui dure plus de 15 jours,

ET
➡️Une fatigue constante qui ne cède pas au repos, mais qui, au contraire, empire avec le repos
➡️L’absence de plaisir au contact du bébé
➡️Des troubles du sommeil et de l’appétit

➡️Des croyances négatives spécifiques :
“je ne sais pas m’occuper du bébé”
“je ne suis pas une bonne mère”

➡️De la culpabilité, de la honte et des regrets.
➡️Phobie d’impulsion : la conviction terrifiante qu’on va faire du mal au bébé

Mais sincèrement, derrière son comptoir de pharmacie, est ce qu’un.e pharmacien.ne peut évaluer tous ces signes abstraits ? Sans être spécialiste et sans vraiment avoir le temps ?

Non évidemment, mais vous pouvez aider, alerter, conseiller !

Si vous recevez une maman :
➡️Qui semble ralentie, avec un visage plutôt inexpressif, au-delà de la simple fatigue. Ses gestes sont plutôt lents, elle vous semble “lourde”
➡️Qui paraît plutôt négligée, elle ne prend plus soin d’elle
➡️Qui n’exprime pas d’émotion, elle semble vide et ne rien ressentir,
➡️Qui n’échange pas ou peu avec son bébé, elle ne lui sourit pas, ne répond pas à ses vocalises, ne le prend pas dans les bras, ou alors maladroitement
➡️Qui semble vouloir fuir le contact, elle ne discute pas avec vous, va répondre par monosyllabes, et part plutôt rapidement,

C’est un bébé qui peut :
➡️Être amorphe ou au contraire très agité
➡️Qui présente des difficultés de sommeil, ou d’alimentation : sa maman viendra chercher des médicaments pour ça.

Ou vous voyez le papa venir à la place de la maman, elle ne vient pas ou peu.

Dites vous que peut-être cette famille traverse une difficulté importante.

La dépression du post-partum augmente le risque de su***de de la mère et elle impacte rapidement et durablement le développement psychomoteur de l’enfant.

Accompagner une jeune maman, c’est l'affaire de tous, et chacun à notre niveau, on peut agir.

Pour aller plus loin, retrouvez davantage d’informations et de détails dans le magazine Porphyre de Septembre.

Je vous mets en premier commentaire le lien d'inscription au Journal d’une GynécoPsychologue, où j’aborde les sujets en lien avec la santé mentale des femmes.

Inscris toi !

“𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑠 𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑙𝑢𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑎 𝑣𝑜𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑗’𝑒𝑛 𝑎𝑖 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑚𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 850 𝑘𝑚”C’est ce que j...
29/08/2025

“𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑠 𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑙𝑢𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑎 𝑣𝑜𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑗’𝑒𝑛 𝑎𝑖 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑚𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 850 𝑘𝑚”
C’est ce que j’ai ironiquement répondu à une copine - épuisée - qui me disait qu’elle ne pouvait pas se payer le luxe de se reposer.

Elle a de très bonnes raisons pour ne pas se reposer, j’entends ça.
Je le comprends.
J'en suis désolée et je compatis.

Mais…ça ne marche pas comme ça.

Ton corps n’est pas une machine.

Il est un fidèle compagnon qui te permet de te réaliser, de travailler, d’être présent pour tes proches… bref de vivre.

Il va faire son maximum pour t’amener le plus loin possible, il va repousser toutes les limites.

Jusqu’au moment où il ne pourra plus.

Black out.

Panne générale.

Point mort.

Alors, traite-le avec bienveillance. Fais preuve de douceur pour lui, pour toi.

Accorde-lui le repos dont il a besoin, permet lui de refaire le plein.

Il t’amènera au bout du monde.

***
Le nouveau numéro du Journal d’une Gynécopsychologue est consacré à la gestion du stress (en juillet, j’avais parlé de l’impact du stress). Si tu veux la recevoir, il est encore temps, je l’envoie ce week-end.
Inscris-toi, le lien est en commentaire.

“Comment s’est passée ta ménopause ? “Si tu m’avais posé cette question il y a 6 mois, je t’aurais répondu : “Nickel, qu...
29/08/2025

“Comment s’est passée ta ménopause ? “
Si tu m’avais posé cette question il y a 6 mois, je t’aurais répondu : “Nickel, quelques bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, mais rien de compliqué”

Bref, je t’aurais dit que ma ménopause se passait bien, comme 79 % des femmes ; je ne connaissais rien à la ménopause, comme les femmes à qui j’en parle.

En vrai :
😪 j’ai pris beaucoup de poids, notamment la graisse abdominale, la dernière année,
😪j’avais des sautes d’humeur et une irritabilité importante, genre Hulk qui se réveille sans crier gare. Par moments, je ne me reconnaissais plus et ça durait depuis 3-4 ans,
😪sécheresse vaginale, perte de libido, infections urinaires, douleurs lors des rapports : de quoi se transformer en nonne. Pas facile pour le couple !
😪perte de force dans les bras : en y réfléchissant, ça fait bien 2 ou 3 ans que je vivais ça, mais je pensais que je ne faisais pas assez d’activité physique
😪une fatigue récurrente, des troubles de la concentration et de la mémoire qui ont gravement affecté mon activité professionnelle,

Bilan de ma méconnaissance : un re**rd conséquent à la prise en charge :
➡️un re**rd à l’instauration du Traitement Hormonal de la Ménopause, qui me change la vie aujourd’hui,
➡️des années perdues pour mettre en place l’activité physique et le rééquilibrage alimentaire nécessaires,
➡️galère aujourd’hui pour mettre ça en place, mais en s’y tenant : ça marche !
➡️une perte de chance dans mon activité professionnelle : arrêt d’un CDI à cause de la fatigue, diminution de moitié de mon activité : je croyais que c’était un choix, mais pas vraiment : j’étais épuisée,
➡️mon couple a été fragilisé, il a tenu bon, mais ça n’était pas cool du tout !

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Parce que tu traverses peut-être la même chose et que tu as besoin de quelques informations.

Tu fais peut-être partie de ces femmes qui pensent vivre super bien la ménopause : je te souhaite que ce soit le cas, sincèrement.

Mais tu fais peut-être aussi partie de ces femmes qui ne font pas le lien entre ce qu’elles vivent et la ménopause.

Alors comment savoir ? Si tu observes des changements importants pour toi, que tu ne comprends pas, c’est peut-être la ménopause.
➡️discutes en avec ton médecin : pose lui des questions, fais avec lui les bilans médicaux nécessaires,
➡️informes toi : il existe actuellement des livres (Michel Mouly, Anna Roy), des pages ici Peggy Pères, Angélique Capelle Voisin, Nathalie DESTIN et bien d’autres… qui en parlent avec justesse,

➡️parles en autour de toi : tes copines traversent peut être la même chose, elles sont là pour te soutenir.

Ne reste pas seule face à des changements qui peuvent être effrayants, il y a des solutions !

27/08/2025

Je sais que ce n'est pas charitable, mais en voyant les rayons fournitures scolaires, j'ai pensé "ouf, j'en ai fini avec ça".

Ca, c'est:
😵 trouver le cahier 143 pages moitié petits carreaux, moitié grand carreau, couverture aubergine, sans spirale mais reliure Bradel,
🤬 remplir 15 fois le même document : Nom, Prénom, profession des parents...le même que tu remplis à chaque rentrée, mot pour mot,
😫 les inscriptions de chacun de tes bambins qui au Club de Macramé, qui au Club de Pipeau Oriental...sans oublier ta propre inscription à ton cours de Yoga Argentin,

Bref, tu as l'image, non ?

C'est la rentrée !

Maintenant, tu as le choix.

Rentrée Zen ou Rentrée stress ?

Si tu optes pour la rentrée Zen, inscris-toi (oui, je sais, une inscription de plus) au groupe de méditation que je t'offre chaque mercredi matin.
Le lien est en commentaire !

“Je ne mettrais jamais les pieds dans une salle de sport”. Ca, c’était avant que je prenne conscience des dégâts de la m...
23/08/2025

“Je ne mettrais jamais les pieds dans une salle de sport”.
Ca, c’était avant que je prenne conscience des dégâts de la ménopause en train de s’installer.

C’était il y a 6 mois.
Je répétais ça en boucle à mon entourage très sportif.

Et puis un article m’a fait comprendre que ma prise de poids, et notamment la graisse abdominale, ce n’était ni normal, ni une fatalité.

C’est une des conséquences de la ménopause.

Ce n’est pas qu’une question esthétique, ça ne m’a jamais trop préoccupé.

Ce n'est pas qu’une question de confort, mais cela devenait très gênant.

C’était aussi et surtout une question de santé.

L'effondrement des oestrogènes à la ménopause, c’est certes les bouffées de chaleur.

Mais c’est surtout à terme un risque accru de maladies cardiovasculaires, d'ostéoporose, de diabète.
J'en passe et des meilleures, enfin plutôt des pas drôles.

Bon, la ménopause, on y passera toutes.
Ce qui va changer, c’est la façon dont on va l’aborder.

Quand j’ai lu les posts de Peggy Pères Peres : sur l’alimentation, l’activité physique, toutes les préconisations utiles pour mieux vivre sa ménopause, ça a fait tilt.

OK, j’ai passé les dernières années à dire que je n’irai jamais dans une salle de sport… mais la donne a changé.

Depuis 3 mois : 3 séances de muscu par semaine et rééquilibrage alimentaire avec une diététicienne.

Bilan de mi-parcours (parce que je ne vais pas m'arrêter là) :
✔je retrouve de la force dans les bras et dans le dos (ce que je mesure le mieux pour le moment), plus de tonus et de confiance,
✔je commence à avoir envie d’aller de moi-même à la salle,
✔moins 6 kg, plus de légèreté, moins de coups de fatigue, et un moral en hausse,

Pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que si on me l’avait prédit, je n’y aurais pas cru.

En commençant la muscu, je répétais en boucle : “ça ne marchera pas pour moi”

Ben, j'avais tort !

Tu t’y reconnais ? Tu as besoin d’un coup de pouce pour t’y mettre ?
Ou tu as un témoignage similaire à partager, pour soutenir les copines ?

C’était quand, la dernière fois où tu as ressenti le flow ?Moi, c’était ce matin, en m’occupant de mes framboisiers.Désh...
15/08/2025

C’était quand, la dernière fois où tu as ressenti le flow ?

Moi, c’était ce matin, en m’occupant de mes framboisiers.

Désherber, tuteurer, tailler, admirer la future récolte.
Travailler tranquillement en plein air, réaliser des gestes simples et concrets.

J’ai passé plus de deux heures absorbée par cette simple tâche : prendre soin de mes plantations.

Légère, concentrée, je n’ai pas vu le temps passer. Pas de question, pas de doute, pas d’hésitation.

Un geste après l’autre, une étape après l’autre. Juste connectée à mon carré de jardin.
Sereine, satisfaite de chaque moment.

Même si je n’ai pas fini - je continuerai demain - je suis heureuse de ce temps que je me suis offert.

J’ai ressenti un grand bonheur à ces actions simples qui ont profondément du sens pour moi : en lien avec la nature, contribuer à nourrir sainement ma famille.

Ainsi qu’une grande fierté à partager le résultat avec eux (même si cela ne les intéresse pas spécialement 😋) : partager ma réussite est aussi source de joie.

J’avais réuni tous les ingrédients du flow, d'après Mihály Csíkszentmihályi et Jeanne Nakamura :
➡️une action réalisée en pleine conscience,
➡️en lien avec mes valeurs et satisfaisante en elle-même,
➡️facilement réalisable et donc amenant rapidement du succès, avec un fort sentiment de contrôle

L'écrire me fait retrouver toutes ces émotions et prolonger ce moment de grâce.

As-tu déjà vécu cet état ? Je te le souhaite tellement c’est jouissif.
Viens le partager avec nous 😉

Toi aussi, tu as attendu 3 mois pour annoncer ta grossesse ?3 mois sous silence, 3 mois en suspens… Pourquoi, alors qu’o...
12/06/2025

Toi aussi, tu as attendu 3 mois pour annoncer ta grossesse ?
3 mois sous silence, 3 mois en suspens…

Pourquoi, alors qu’on vit une fatigue intense, des nausées, des vomissements et autres inconforts de début de grossesse, doit-on cacher nos symptômes ?

Je dois parfois batailler avec mes patientes pour qu'elles se reposent !

Elles ont peu conscience des bouleversements que leur corps subit, tant on en parle peu.
Elles veulent continuer comme avant.
Après tout, la grossesse “ce n’est pas une maladie”.

Si on les écoutait, on devrait leur permettre de ralentir, de se poser.

On devrait gérer leur inconfort, leurs inquiétudes, leurs peurs, et ça, on ne sait pas, ou on ne veut pas le faire.

Tant qu'elles se taisent, elles peuvent garder le silence après une fausse-couche : on ne sera pas pris en flagrant délit de maladresse, d'indifférence, voire d'insensibilité.

Ne pas leur donner la parole, ne pas les autoriser “à se plaindre”, c’est faire l'économie du soutien, de la bienveillance qu’on devrait leur offrir.

Les femmes que j’accompagne me disent souvent : “je ne veux pas en parler à mes parents, je ne saurai pas gérer leur tristesse et leur déception”

Double peine donc pour ces femmes, qui traversent une difficulté et se préoccupent du bien-être des autres.

À la clé pour elles : isolement, sentiment de solitude, des efforts pour faire bonne figure. C’est beaucoup pour une seule personne dans ces circonstances.

Et si nous apprenions, nous, à soutenir et accompagner ces femmes, et si nous les autorisions à exprimer leurs doutes, leurs inquiétudes, leurs peurs ?
Ça changerait tout !

09/06/2025
Et pour les femmes qui ne peuvent pas bénéficier d’un Traitement Hormonal de la Ménopause, on fait quoi ? On les laisse ...
07/06/2025

Et pour les femmes qui ne peuvent pas bénéficier d’un Traitement Hormonal de la Ménopause, on fait quoi ? On les laisse en roue libre ? Ou on leur propose autre chose ? Celles qui me connaissent savent que la réponse est contenue dans la question.

Le THM est aujourd’hui le traitement de première ligne pour les conséquences physiques et psychologiques de la ménopause. Mais :
➡️il ne convient à toutes les femmes, certaines en sont exclues,
➡️il peut avoir des effets indésirables (nausées, maux de têtes)
➡️tous les effets de la ménopause ne sont pas améliorés par le THM.

Double peine pour les femmes ayant vécu un cancer du sein : elles présentent une fréquence, une intensité, une durée et une détresse liées au Syndrome VasoMoteur supérieure à celles rapportées par les femmes en ménopause naturelle.

Plus impactées, elles ne peuvent pas bénéficier d’un THM.

Et si la psychologie leur venait venait en aide ?

La Thérapie Cognitive Comportementale et Emotionnelle (TCCE) et les approches basées sur la méditation de pleine conscience (Mindfulness Based Interventions, MBI) :
✔️ réduisent la pénibilité des bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, les fameux Symptomes VasoMoteurs (SVM)
✔️réduisent l’irritabilité, les difficultés de concentration, les douleurs articulaires

aussi bien pour les femmes ménopausées naturellement que pour celles ayant vécu un cancer du sein. (𝑇ℎ𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑛𝑒𝑠𝑠 𝑜𝑓 𝑝𝑠𝑦𝑐ℎ𝑜𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛-𝑝ℎ𝑦𝑠𝑖𝑜𝑙𝑜𝑔𝑖𝑐𝑎𝑙 𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡𝑜𝑚𝑠 𝑜𝑓 𝑚𝑒𝑛𝑜𝑝𝑎𝑢𝑠𝑒: 𝐴 𝑠𝑦𝑠𝑡𝑒𝑚𝑎𝑡𝑖𝑐 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑤 𝑎𝑛𝑑 𝑚𝑒𝑡𝑎-𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑖𝑠. 𝐴𝑖𝑚𝑒𝑒 𝑆𝑝𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟 𝑒𝑡 𝑎𝑙. 𝐽𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙 𝑜𝑓 𝐴𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝐷𝑖𝑠𝑜𝑟𝑑𝑒𝑟𝑠 𝑉𝑜𝑙 352, 1 𝑀𝑎𝑦 2024, 𝑃𝑎𝑔𝑒𝑠 460-472)

“𝐋𝐚 𝐓𝐂𝐂 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐡𝐞́𝐫𝐚𝐩𝐢𝐞 𝐛𝐫𝐞̀𝐯𝐞 (𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐢𝐱 𝐬𝐞́𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬) 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐡𝐞́𝐨𝐫𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞𝐬 ; 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐜𝐜𝐞𝐩𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐢𝐭 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐕𝐌, 𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞.” (𝐶𝑜𝑔𝑛𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑏𝑒ℎ𝑎𝑣𝑖𝑜𝑟𝑎𝑙 𝑡ℎ𝑒𝑟𝑎𝑝𝑦 𝑓𝑜𝑟 𝑚𝑒𝑛𝑜𝑝𝑎𝑢𝑠𝑎𝑙 𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡𝑜𝑚𝑠, 𝑀. 𝑆. 𝐻𝑢𝑛𝑡𝑒𝑟 Climacteric, 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 24, 2021 𝑃𝑎𝑔𝑒𝑠 51-5)

Parce que toutes les femmes méritent une belle qualité de vie à la ménopause, les approches psychologiques doivent être explorées et proposées.

Tu veux savoir comment la psychologie peut t’aider dans cette transition ?

Abonne-toi au Journal d’une Gynécopsychologue, ce sujet est abordé dans le prochain numéro.
Le lien d’inscription est en commentaire.

La ménopause ou chronique d’une dépression annoncée.Je suis psychologue et instructrice en méditation.Je suis aux premiè...
13/05/2025

La ménopause ou chronique d’une dépression annoncée.
Je suis psychologue et instructrice en méditation.
Je suis aux premières loges pour observer ce qui se passe en moi, tant au plan physique que mental.

Ma périménopause a débuté il y a 5 ans, par des accès de tristesse intense, sporadiques, mais très impressionnants.
Je me mettais à pleurer sans raison, au milieu d’un concert, avec des amis, n’importe quand.

Je commençais à douter de moi.

Puis, parfois, quelques accès de colère, là aussi intenses et très disproportionnés.
Rares et imprévisibles, de quoi franchement se poser des questions sur ma santé mentale.

Puis le brouillard mental : difficulté de concentration, oublis, perte des mots, moins 50 de QI en quelques mois.

Je passe sur les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, la prise de poids, de quoi alimenter de nombreuses ruminations, une perte de confiance en moi, et de la honte.

Où je veux en venir ?
Tous ces petits désagréments, apparemment sans lien entre eux, créent beaucoup de confusion et de doute.

Ils peuvent commencer à alimenter un mental pessimiste et mettre en branle des interprétations toutes plus négatives les unes que les autres :
🔹des pensées automatiques négatives : catastrophisme, pessimisme, dévalorisation,
🔹suivies d’émotions désagréables : tristesse, honte, culpabilité,
🔹se traduisant par des comportements inadaptés : ruminations, scroll infini, isolement, grignotage…pour tenter d’échapper aux pensées et émotions désagréables,
🔹mais qui en vrai aggravent les premiers signes

Bref, ils risquent d’enclencher le cercle vicieux de la dépression que je connais bien en tant que thérapeute, et qui touche 30 % des femmes.

Ce n’est pas une fatalité !
Quand on connaît les mécanismes de la dépression :
➡️des pensées automatiques négatives : catastrophisme, pessimisme, dévalorisation,
➡️suivies d’émotions désagréables : tristesse, honte, culpabilité,
➡️se traduisant par des comportements inadaptés : ruminations, scroll infini, isolement, grignotage…pour tenter d’échapper aux pensées et émotions désagréables,
➡️mais qui en vrai aggravent les premiers signes

on peut éviter cette spirale infernale.
Je parlerai des pistes pour éviter ça dans un prochain post.

Est-ce que ça te parle à toi aussi ?

Viens témoigner ici ou en DM pour briser le tabou.

Chez les Barruyas de Nouvelle Guinée, les femmes ménopausées accèdent à de nouveaux rôles politiques : elles peuvent par...
29/04/2025

Chez les Barruyas de Nouvelle Guinée, les femmes ménopausées accèdent à de nouveaux rôles politiques : elles peuvent par exemple participer à la gestion des conflits.

Dans la société Gouro de Côte d’Ivoire, elles acquièrent des droits dévolus aux hommes, en termes de pouvoir et en matière religieuse.

Chez les Samo du Burkina Faso, elles sont jugées dangereuses - des sorcières - et ne peuvent plus avoir de relations sexuelles.

Pour les femmes Mayas au Mexique, comme d’ailleurs à Terre Neuve ou au Japon, la ménopause est un non événement.
Il n'existe même pas de mot pour en parler, ces femmes ne savent pas de quoi on parle quand on l'évoque avec elles.

En Occident, la ménopause est vue comme une“défaillance” du corps féminin.
Son “vieillissement”.
La perte de possibilités d’un corps diminué et pathologique.

La ménopause est donc autant un fait social qu’un fait physiologique et médical : des représentations sociales et individuelles y sont rattachées, et vont colorer le vécu de cette transition de vie.

En France, 45,5 % des femmes ont une vision négative de la ménopause : bouffées de chaleur, prise de poids, sautes d’humeur, … que des clichés qui ne facilitent pas l'acceptation de cette transition.

Cette attention quasi exclusive portée au corps et aux symptômes est à double tranchant :
➡️Mieux préparées à cette transition, les femmes peuvent prendre leur santé en main et préparer un reste à vivre en bonne santé. Bien souvent, les enfants sont grands, la situation professionnelle est assise, on a enfin le temps (Note pour les jeunes générations : n’attendez pas, autorisez vous ce temps dès maintenant)

➡️Mais un discours péjoratif et anxiogène comporte de grands risques de rendre cette ménopause stressante et mal acceptée, avec à la clé, l’augmentation des symptômes à cause du stress, et le développement d’un trouble anxiodépressif.

Ne faire de la ménopause qu’un fait médical ou qu’un fait social est réducteur.
Trop réducteur.

La considérer comme une situation biopsychosociale, c’est prendre en compte toutes les dimensions de cette étape de vie.

Il est grand temps de développer un discours équilibré sur la ménopause, sans méconnaître l’impact psychologique.

Changeons enfin de regard !

Qu’en pensez-vous ? Dites-moi tout en commentaire

Photo de Bob Brewer sur Unsplash

En 2024, une chaîne de magasins d'alimentation britannique a été accusée de “menobusiness” : elle vendait 5 euros une ta...
15/04/2025

En 2024, une chaîne de magasins d'alimentation britannique a été accusée de “menobusiness” : elle vendait 5 euros une tablette de chocolat qui contenait de supposées “amandes spéciales ménopause”. Leur argument ? Un produit qui réduirait les symptômes de la ménopause et « améliorait le moral », grâce à la présence de vitamine B6, qui « contribue à la régulation de l’activité hormonale ».
Or, la B6 est naturellement présente dans les amandes…

Dans la même veine, le régime sans gluten qui passe aussi l’aspirateur, le complément alimentaire qui fait revenir l’être aimé … tout et n’importe quoi. Surtout des solutions miracles, faciles et sans efforts.

Dans mon activité professionnelle, c’est uniquement “Fondé sur des preuves scientifiques”. Non négociable.
Tu as peut-être lu cette phrase dans mes publications ou dans celles des personnes que je suis. C’est fondamental.

La médecine fondée sur les faits [...] se définit comme « l'utilisation consciencieuse, explicite et judicieuse des meilleures données disponibles pour la prise de décisions concernant les soins à prodiguer à chaque patient, [...] une pratique d'intégration de chaque expertise clinique aux meilleures données cliniques externes issues de recherches systématiques ».

Cette exigence implique que ce que je propose dans mes prises en charge (psychothérapies, la méditation de pleine conscience et de compassion (psychothérapies, méditation de pleine conscience et de compassion) a été évalué par la science, a fait ses preuves et est constamment étudié.

C’est vrai aussi pour les approches que je soutiens et les gens que je “like” : nous partageons cette exigence éthique d’un accompagnement au mieux dans l’état actuel de la science.

Pourquoi ?
💚 Parce que la santé est précieuse et parfois fragile
💚Parce que les personnes qui nous font confiance investissent leur énergie, leur temps, leur argent pour aller mieux. Nous leur devons le meilleur.
❌ Parce qu’il arrive que des “thérapeutes” parfois autoproclamés, croient dur comme fer à leur proposition, qui malheureusement n’apporte rien, mais qui coûtent une blinde et font perdre un temps précieux à leurs clients.
❌Parce que trop de margoulins profitent de la détresse des gens pour vendre des solutions miracles, au mieux inefficaces, au pire nuisibles.

Comment je fais pour vérifier mes informations ?
✔️ je lis des articles dans des journaux “à comité de lecture” : les articles sont soumis à l’examen critique de chercheurs du même domaine avant d’être publiés,
✔️je croise les sources en lisant plusieurs articles ou livres sur le même thème
✔️j’échange avec des professionnels des domaines concernés et je me forme

Tu n’as pas le temps de mettre en œuvre cette démarche mais tu la trouves importante ?
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