Mélissa Vidal - Psychologue, enseignante en Méditation de Pleine Conscience

Mélissa Vidal - Psychologue, enseignante en Méditation de Pleine Conscience Page dédiée à la psychologie et à la méditation de pleine conscience. Consultations au sein de mon cabinet à Toulouse ou en visio.

Consultations sur RDV le mardi, jeudi, vendredi et samedi matin
Psychothérapie EMDR, ACT, psychologie positive
Groupe et ateliers de méditation de pleine conscience

❤️‍🩹 Nous racontons  souvent que l’amour parental est immédiat. Qu’il vient d’un seul coup, comme une évidence. Dans la ...
23/11/2025

❤️‍🩹 Nous racontons souvent que l’amour parental est immédiat. Qu’il vient d’un seul coup, comme une évidence. Dans la réalité, certains chemins affectifs sont plus lents et plus tourmentés. L’histoire personnelle peut prendre de la place, les blessures anciennes peuvent brouiller l’accès au sentiment, et parfois, le cœur met du temps à rejoindre la relation.

Ce n’est pas un manque d’amour, il s’agit plutôt d’une difficulté à le (res(sentir. Et cela peut se travailler, s’apaiser, se réparer, avec du soutien, de la sécurité, et beaucoup de douceur envers soi-même.

J’ai été interrogée sur ce sujet par cette semaine, parce que ces sujets existent, même lorsqu’ils restent silencieux.

Si ces mots résonnent pour vous, rappelez-vous qu’il existe des espaces pour retisser le lien, même quand tout semble éloigné voire même figé.

À celles et ceux qui doutent, se sentent coupables et épuisés, à celles et ceux qui font de leur mieux avec ce qu’ils/elles ont… vous n’êtes pas seuls.

Et si ce message peut offrir un peu d’air à quelqu’un, vous pouvez le partager .

Pour lire l’article dans son intégralité : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-11-21/je-n-aime-pas-mon-enfant-comment-les-parents-peuvent-faire-face-a-ce-tabou-ultime-et-reparer-le-lien-f18a2054-1e0a-43b8-86b3-63f8495151ea

—————-
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

Avec la mort, ne pas aimer son enfant est sans doute le tabou des tabous. Une affirmation que la société est loin d’être prête à accepter. Pourtant, cette situation cache...

🥃 J’ai écrit dans ma dernière lettre sur le thème si délicat des addictions. Un sujet sensible, actuel, mais qui, finale...
21/11/2025

🥃 J’ai écrit dans ma dernière lettre sur le thème si délicat des addictions. Un sujet sensible, actuel, mais qui, finalement a toujours existé., Parce qu’il y a des jours où nous consommons plus que nous respirons. Des jours où l’on cherche dans un carré de chocolat, dans les écrans ou une envie soudaine… quelque chose que nous ne savons pas nommer.
Parce qu’en réalité, je crois que nous cherchons un peu de paix. Un petit refuge où reposer ces tremblements.

La consommation nous dit que cela ne va pas et qu’il est trop difficile d’aller explorer ce qui fait douleur.
Nos besoins les plus profonds ne s’expriment jamais directement. Ils prennent des chemins détournés: une fringale, un achat impulsif, une envie de disparaître un moment dans un jeu ou un verre de vin. Derrière chaque élan trop rapide, il y a un espace vide qui demande à être aidé.

Alors, peut-être que la question n’est pas :
« Pourquoi je fais ça ? » mais plutôt : « Qu’est-ce que j’essaie d’apaiser en moi ? »

Quand nous nous écoutons vraiment, nous réalisons que l’on ne cherche pas à remplir un vide, mais à trouver un peu d’air. Je crois aussi que nos dépendances sont les témoins du monde dans lequel nous vivons où l’urgence et l’étouffement règnent en maîtres.

La guérison commence souvent dans ce moment où l’on cesse de se juger pour commencer à s’écouter vraiment dans le silence et enfin comprendre. Ce moment où l’on cesse de mettre la focale sur le comportement et écouter pleinement le problème de fond.

Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous sujet à une dépendance en particulier ?

————-
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

🍃Quand deux parents se séparent, l’enfant ne comprend pas tout, mais il ressent tout. Ce qui l’ébranle le plus, ce n’est...
19/11/2025

🍃Quand deux parents se séparent, l’enfant ne comprend pas tout, mais il ressent tout. Ce qui l’ébranle le plus, ce n’est pas la séparation, mais les silences lourds, les tensions qui traînent, les changements sans explications.

Les enfants réagissent souvent en se réorganisant eux-mêmes : ils deviennent gardiens de paix, petits funambules entre deux mondes, ou joyeux à l’excès.
Ce ne sont pas des forces, ce sont des façons de tenir le coup. Car ce qui les protège, se loge surtout dans des mots simples et sécurisants, des routines qui reviennent,des transitions annoncées, et la certitude qu’ils n’ont rien à choisir ni réparer.

Les enfants peuvent vivre entre deux maisons si le lien reste stable, prévisible, vivant. La sécurité n’est pas dans les murs, elle est dans la continuité des adultes.

Prendre soin d’eux, offrir un cadre clair, un espace où sentir, dire, traverser est possible. Avec cela, même les grands changements deviennent des terrains praticables.

À celles et ceux qui avancent sur des chemins nouveaux avec la peur au ventre et le courage dans les poches.

Aux enfants qui grandissent entre deux maisons mais qui, malgré tout, gardent le cœur entier.

Puissions-nous leur offrir ce qui ne déménage pas : la présence, la vérité, la sécurité et l’amour qui ne change pas d’adresse.

————-
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

🫂 Nous parlons souvent d’amour comme d’un feu: intense, brûlant, irrésistible. Mais la tendresse, elle, n’a rien à voir ...
11/11/2025

🫂 Nous parlons souvent d’amour comme d’un feu: intense, brûlant, irrésistible. Mais la tendresse, elle, n’a rien à voir avec la flamme. Elle est la braise. Ce qui reste quand tout s’apaise. La tendresse, c’est ce qui se glisse entre deux mots quand nous n’avons plus besoin de parler. Ce qui se dépose sur une main, sur une épaule, sur un silence. Elle est le geste qui ne veut rien prouver, le regard qui ne cherche pas à convaincre.

Et pourtant, pour beaucoup, la douceur a été un terrain miné. Parce qu’elle évoque la vulnérabilité, la dépendance, le risque d’être blessé. Quand le corps a manqué de sécurité, il se méfie de ce qui s’approche lentement. Et nous privilégions le contrôle et la distance en se disant que c’est plus sûr.

Mais à force de se protéger, nous nous empêchons aussi d’être touchés. Et c’est peut-être là que commence la vraie réconciliation : quand nous réapprenons à nous laisser approcher, sans peur.
Quand nous découvrons qu’être tendre n’est pas être faible. Et avoir suffisamment confiance pour ne pas se défendre. La tendresse, c’est le langage du corps quand il n’a plus besoin de lutter. La preuve tranquille que l’apaisement est possible.

À celles et ceux qui ont grandi dans la vigilance,
et qui réapprennent à faire confiance. A celles et ceux qui n’attendent plus que nous les comprenions, mais qui osent à nouveau se laisser approcher. À celles et ceux qui savent qu’il n’y a rien de plus fort, que d’être doux dans un monde dur.

—————
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

🐱 🐶 Il suffit parfois qu’il soit là. Allongé, tranquille, le souffle régulier. Et quelque chose en soi se dénoue. Vous n...
09/11/2025

🐱 🐶 Il suffit parfois qu’il soit là. Allongé, tranquille, le souffle régulier. Et quelque chose en soi se dénoue. Vous ne savez pas pourquoi, mais le monde se calme.
Peut-être parce qu’il n’attend rien. Peut-être parce qu’il aime simplement.

Ce n’est pas un hasard si votre animal vous apaise. Par sa présence tranquille, c’est votre corps qui, l’espace d’un instant, retrouve la sécurité qu’il a trop souvent perdue. Les animaux ont ce pouvoir d’ancrage,
de régulation silencieuse. Leur présence parle directement à votre système nerveux, comme un « tout va bien » ressenti plutôt qu’entendu.

Parce que l’attachement, ce n’est pas qu’une histoire d’humains. C’est une danse de présence, un langage du corps avant celui des mots. Votre animal ne vous aime pas pour ce que vous faites, mais pour ce que vous faites. Et c’est exactement cela qui est bouleversant quand on a appris à se méfier de l’amour.

Chez beaucoup de mes patientes et patients, le lien avec un animal est le premier amour sécure. Celui qui répare doucement l’enfance, qui rappelle que nous pouvons être aimé sans devoir mériter.

Aujourd’hui, les animaux sont aussi devenus des co-thérapeutes dans ma pratique. De ceux, qui sont de compagnie et qui s’invitent dans les consultations, à ceux que nous croisons durant les séances de walking et qui proposent naturellement un moment de jeu ou de contemplation partagé.

Alors non, ce n’est pas « juste »un chien, « juste » un chat. Car il s’agit parfois de la première preuve que la tendresse existe vraiment.

À celles et ceux qui ont trouvé refuge dans une présence animale, et qui se sentent parfois « trop attachés »: ne vous en excusez pas. Nous n’aimons jamais trop. Vous avez simplement trouvé une forme d’amour qui ne trahit pas.
À celles et ceux qui ont peur de perdre leur animal, parce qu’ils savent tout ce qu’il incarne: vous n’êtes pas « bêtes ». Vous êtes vivants. Parce qu’il n’y a pas d’échelle dans l’amour. Et votre cœur, en aimant ainsi, a déjà trouvé un lieu de guérison.

—————
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

📱 Je crois que nous sommes fatigués. Il y a cette saturation que j’(a)perçois en ouvrant les réseaux sociaux. Comme si n...
07/11/2025

📱 Je crois que nous sommes fatigués. Il y a cette saturation que j’(a)perçois en ouvrant les réseaux sociaux. Comme si nous nous jetions chaque jour dans une spirale de consommation. Trop d’images, trop d’avis, trop de conseils. Trop de voix qui s’élèvent, d’idées à avaler, de vérités toutes faites à digérer. Et plus beaucoup d’espace pour simplement être. Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais à force d’être traversés par tout ce bruit, nous finissons par nous y dissoudre un peu. Nous voulions comprendre, apprendre, nous ouvrir et nous nous sommes perdus dans le flot. Le sens s’est éparpillé quelque part entre deux contenus. Je vois des personnes, des collègues, s’excuser de ne pas publier assez, de ne pas « avoir le temps ». Mais… De quel temps parle t-on exactement ?
Il y a un flot incessant. Le cerveau n’est pas fait pour être traversé par autant d’émotions, autant de rapidité. La seule conséquence que cela entraîne est un état de sidération, d’anesthésie. Une déconnexion totale avec l’ci et maintenant.Je me demande quand le présent est devenu si difficile à supporter que nous préférons nous en échapper plutôt que l’habiter.Je ne crois pas que nous manquions d’inspiration. Je crois que nous manquons de silence. Et parfois, je me demande combien, moi aussi, je participe à ce vacarme. Avec mes mots, mes partages, mes tentatives de mettre du sens et de ralentir dans le flux. Je me demande si j’ouvre un peu d’espace, ou si j’ajoute, malgré moi, une vague de plus à la marée. Ce n’est pas une question coupable, c’est une question humaine. Parce que je crois à la puissance du silence Le cerveau a besoin de vide. Le cœur, de lenteur.

Alors parfois, il serait important de juste poser le téléphone, regarder dehors, et se rappeler que le monde existe et se déroule devant nos yeux. Bien sûr, je continue d’écrire, avec cohérence et, je l’espère un peu de justesse. En essayant de ne pas parler plus fort, mais plus consciemment.

À toutes celles et ceux qui se sentent saturés mais qui consomment par habitude, je vous souhaite du silence et des moments qui n’existent que pour eux mêmes.

—————
Melissa | La Psy qui sort du cadre

🌙 Nous passons environ un tiers de notre vie à dormir.Trente années, soit plus de 200 000 heures si l’on vit jusqu’à 90 ...
04/11/2025

🌙 Nous passons environ un tiers de notre vie à dormir.
Trente années, soit plus de 200 000 heures si l’on vit jusqu’à 90 ans.
Trente années à fermer les yeux, à se retirer du vacarme du monde, à confier son corps au silence.

Et pourtant, ce n’est pas du temps perdu. C’est un temps secret, invisible, où la vie travaille sans nous.
Pendant que nous rêvons, le cerveau trie, range, répare. Les rêves et les cauchemars ont aussi cette fonction de réparation. Le cœur ralentit, les muscles se délient, le passé se dépose dans un tiroir du présent.

Le sommeil n’est pas une fuite. Mais une conversation muette entre ce que nous avons vécu et ce que nous pouvons encore devenir.

Bien sûr, il y a des nuits agitées, des cauchemars qui nous réveillent en sueur, des insomnies où la pensée s’entête. Mais même ces nuits-là comptent. Elles témoignent du mouvement intérieur, de cette part de nous qui cherche l’apaisement, même dans l’obscurité.

Dormir est l’expression d’une confiance. Celle que la terre continuera de tourner pendant que nous lâchons prise. De ne plus rien maîtriser, et de se laisser bercer par le rythme du vivant.

Parce que nous avons toutes et tous une histoire intime avec le sommeil. Depuis la naissance,, il est un fil qui se tisse et qui raconte notre histoire.

À toutes celles et ceux qui ferment les yeux avec mille pensées en bataille, que la nuit vous apprenne la tendresse que nous oublions parfois de nous offrir le jour. À celles et ceux que le sommeil fuit,que la peur du silence étreint, puissiez-vous trouver refuge dans une respiration lente, un instant de confiance envers la nuit. À toutes celles et ceux que la nuit bouscule, réveille, secoue, rappelez-vous :même quand vous dormez mal,
votre corps, lui, veille sur vous. Il répare, il apaise, il recommence. Et à celles et ceux qui s’abandonnent enfin au sommeil, que vos rêves soient des territoires paisibles, où l’on se réconcilie avec soi-même, en silence, sans effort, sous la garde bienveillante de la nuit.

———————
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

✨ Il y a dans la fragilité une beauté que nous oublions trop souvent. Comme si trembler un peu voulait dire échouer à êt...
28/10/2025

✨ Il y a dans la fragilité une beauté que nous oublions trop souvent. Comme si trembler un peu voulait dire échouer à être fort. Mais la vérité, c’est que la fragilité n’est pas une défaite. Elle est le lieu même de la grâce. C’est là que nous apprenons à aimer sans armure. Là que la lumière entre, par la fêlure du cœur et le silence des certitudes. Nous passons nos vies à vouloir être solides, à faire semblant, mais c’est dans le vacillement que nous devenons humains. Il n’y a rien de honteux à avoir besoin d’aide, à ne pas savoir, à vaciller. Car c’est bien souvent à cet endroit précis , celui que nous redoutons, celui que nous cachons, que commence la guérison. La grâce, c’est cela : ce moment où, au lieu de se battre contre soi, nous nous inclinons doucement devant ce qui est. Je parle de cette fragilité dans ma dernière lettre sur les soins palliatifs. Parce qu’être face à l’immense vulnérabilité de l’instant, nous pousse, que nous le voulions ou non, à tomber le masque. Alors, ne vous hâtez pas de réparer. Laissez-vous traverser, même si cela tremble un peu. Parce qu’à cet endroit précis, entre la peine et la tendresse, quelque chose de grand s’invite : la grâce d’être vivant.

—————
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

🧍‍♂️ Nous avons souvent oublié que les hommes ont un monde intérieur. Un monde avec des tempêtes, des peurs rentrées, de...
23/10/2025

🧍‍♂️ Nous avons souvent oublié que les hommes ont un monde intérieur. Un monde avec des tempêtes, des peurs rentrées, des joies qu’ils n’osent pas dire,
et cette fatigue particulière de ceux qui ont toujours voulu être forts.

Ils ont appris à se tenir droits, à ne pas pleurer, à taire ce qui tremble. Certains ont intégré que la vulnérabilité était une faiblesse, que la douceur appartenait aux autres.

Et à force de “tiens bon”, certains ont oublié comment respirer. Sous leurs silences, il y a souvent des blessures anciennes, des colères qui cachent la peur,
des larmes qui ne savent plus sortir.

Certains se sont enfermés dans la dureté, jusqu’à devenir dangereux, coupants, inaccessibles.
Cela n’excuse rien. Mais cela rappelle que la violence, elle aussi, a parfois commencé dans la peur.

Nous sommes tous des enfants, au départ. Certains ont appris trop tôt qu’il fallait se défendre pour exister. D’autres ont compris que pour être aimés, il fallait se taire.Et parfois, ces enfants-là ne savent plus grandir autrement.

Pourtant, il y a aussi des hommes qui essaient de désapprendre la peur, d’aimer sans se cacher derrière la force, d’écouter plutôt que dominer.

Des hommes qui déposent les armes,
et qui, dans le silence, apprennent à se tenir autrement : présents, ouverts, vivants.

À ceux qui essaient, maladroitement parfois, de mettre des mots sur leurs silences. Parce qu’ils souffrent de solitude, d’anxiété, de dépression sous couvert d’une énorme fatigue devenue intenable. À ceux qui ont compris que nous pouvons être forts et fragiles à la fois. À ceux qui s’ouvrent, relâchent et vivent leurs émotions. À ceux qui avancent à tâtons vers la lumière, même quand tout en eux voudrait reculer. À ceux qui réapprennent la douceur.

À ceux qui, un jour, ont simplement osé dire :
J’ai besoin d’aide.

Ces hommes restent encore minoritaires en thérapie, et pourtant ils ont toute leur place. Accompagnons nos garçons, pour que ces futurs adultes prennent soin d’eux et des autres.

————-
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

🧍🏻‍♀️🧍🏽Notre corps parle avant les mots. Il exprime la chaleur d’une joue, la lenteur d’un souffle, la lumière d’un rega...
21/10/2025

🧍🏻‍♀️🧍🏽Notre corps parle avant les mots. Il exprime la chaleur d’une joue, la lenteur d’un souffle, la lumière d’un regard apaisé.

Quand il dit oui, ce n’est pas une pensée, ni même une décision:,c’est un élan. Quelque chose en nous s’ouvre, un espace, une respiration, un accord secret entre l’intérieur et le monde.

Ce « oui » corps, c’est celui d’un cœur qui cesse de se défendre. La nuque qui se détend, un ventre qui ne se serre plus, des épaules qui tombent enfin.

Derrière cette ouverture se cache tout un orchestre invisible, celui de notre système nerveux autonome, ce grand régulateur du vivant. Quand il perçoit de la sécurité, un regard bienveillant, une voix douce, une respiration tranquille, il active l’état de la connexion, de la présence, de la curiosité.
Ce n’est pas une posture zen, ni une injonction au calme mais une physiologie de la confiance. Le corps se sent en terrain sûr, il n’a plus besoin de se défendre.

Le « oui » du corps est le contraire de la soumission :
ce n’est pas dire oui à tout, mais à soi, à ce qui nourrit, apaise et fait grandir.

Dire oui avec le corps pour réaccorder à la simplicité, le goût d’un café chaud, la lumière du matin sur la peau,
le souffle qui va et vient sans que nous y pensions.

Notre mental veut comprendre. Notre corps, lui, sait. Parfois, il suffirait de l’écouter, un peu comme quand nous écoutons un ami ou une amie que nous aimons, avec douceur, sans chercher à tout interpréter.

Aujourd’hui, essayons simplement de le remarquer : quand mon corps dit « oui », à quoi cela ressemble-t-il ? À quel moment respire-t-il un peu plus fort, ou plus librement ? C’est peut-être là que commence la confiance, dans ce minuscule battement de vie
qu’aucune pensée ne peut traduire.

—————
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

❤️‍🩹  Hier,  a écrit sur la notion de transmission à nos enfants.  Sur ce que nous faisons, disons et ce que l’enfant en...
16/10/2025

❤️‍🩹 Hier, a écrit sur la notion de transmission à nos enfants. Sur ce que nous faisons, disons et ce que l’enfant en retient.

Aimer un enfant, je crois que c’est surtout accepter d’être ébranlé. Chaque sourire réveille une joie neuve, chaque peur réactive une trace ancienne.

La parentalité n’efface pas nos blessures : elle les met, au contraire, en lumière. Elle rouvre doucement ce qui, en nous, n’avait pas encore été vu. Elle fait remonter des émotions anciennes, celles qu’on croyait avoir rangées avec l’enfance.

Parfois, nous nous surprenons à réagir très vivement, à vouloir tout contrôler, jusqu’à se sentir totalement dépassés. Loin d’être une faiblesse, c’est la mémoire de l’enfant que nous avons été, qui exprime encore sa peur, son besoin d’être aimé, entendu, reconnu.

Sur le plan psychique, devenir parent réactive notre attachement d’origine, notre manière d’aimer, de nous apaiser, de faire confiance. Le regard de notre enfant réveille en nous le souvenir du regard que nous avons reçu, ou de celui qui a manqué.

C’est une expérience d’une intensité immense,
parfois déstabilisante, souvent réparatrice.
Parce que, dans cette relation nouvelle, quelque chose peut enfin se rejouer autrement. L’amour, cette fois, peut circuler sans condition.

Être parent, c’est grandir à nouveau. Apprendre à aimer au-delà des peurs, à s’adoucir sans se renier, à reconnaître ses limites tout en restant présent.

Et si nous osions voir dans ces fragilités non pas un échec, mais un passage ? Un mouvement de la vie qui nous façonne, nous arrondit, nous humanise.

À toutes celles et ceux qui ont crié, qui se sont parfois muré dans le silence ou l’absence. À toutes celles et ceux qui portent la culpabilité comme un fardeau. Celui de ne pas avoir été assez ou trop. Personne n’élève un enfant avec un cœur intact. Mais avec un cœur vivant,
qui apprend chaque jour à aimer un peu mieux. Aucun enfant n’attend la perfection, parce que tout se joue dans la réparation. Et il n’est jamais trop t**d pour réparer.

————-
Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

Adresse

Cabinet De Psychologie Et De Méditation Pleine Conscience, 37 Rue De Caumont 31500 Toulouse
Toulouse
31000

Heures d'ouverture

Mardi 09:30 - 19:00
Jeudi 10:00 - 14:00
Vendredi 09:30 - 19:00
Samedi 09:30 - 13:00

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Mélissa Vidal - Psychologue, enseignante en Méditation de Pleine Conscience publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram