04/08/2025
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💞 Tu ne peux pas Vivre sur cette terre en te dissociant de ton corps... Soit à son écoute...
Actes pour lui, actes pour Vous pour votre mieux Être...💞
💞Ton corps te parle, et la plupart du temps, on ne l’écoute pas vraiment. Il ne commence pas par crier. D’abord, il murmure. Il envoie de petites tensions, ces gênes légères que tu mets souvent de côté. Mais chaque sensation, même discrète, trace en toi une carte invisible, et cette carte te montre exactement où l’énergie a cessé de circuler librement. Ce n’est pas une panne, ce n’est pas un défaut, c’est une intelligence qui te pousse à ouvrir les yeux.
Prends la gorge, par exemple. C’est le passage du souffle, de la parole, l’endroit où ton monde intérieur rencontre le monde extérieur. Quand tu retiens ce que tu ressens, quand tu t’empêches de dire ce qui brûle en toi par peur de déranger ou de ne pas être compris, l’énergie se bloque. La gorge chauffe, s’irrite, parfois même la toux arrive, juste pour forcer un passage. Et ce n’est pas un hasard. Chaque mot que tu gardes pour toi reste suspendu comme une note qu’on n’a jamais jouée. Et alors, la gorge sature, jusqu’au moment où ton corps finit par dire: "Écoute-moi."
Le ventre, c’est la même chose. Il ne digère pas seulement ce que tu manges, il digère aussi ce que tu vis. Quand un conflit reste en suspens, quand une parole te blesse, quand une situation laisse un goût amer, tout ça reste là, compact. Et ton ventre, fidèle messager, se noue, se crispe, ralentit. Ce n’est pas juste une gêne physique. C’est une alerte, ce que tu refuses de regarder cherche à être reconnu. Et quand tu prends enfin le temps d’y mettre de la conscience, quand tu laisses remonter ce qui doit être vu, la chaleur revient, la circulation se relance, et ton corps soupire presque de soulagement: "Enfin, tu m’écoutes."
Et puis il y a tes épaules, celles qui portent tout ce qu’on ne t’a jamais réellement demandé de porter. Tu crois devoir tenir pour les autres, rester fort, ne jamais flancher. Alors l’énergie se fige. Tes trapèzes deviennent comme une armure, mais cette armure t’enferme. Et le jour où tu acceptes de relâcher, de laisser tomber ce poids qui n’a jamais été le tien, alors tout change. Le corps respire à nouveau.
Et je veux que tu comprennes quelque chose d’important, si tu suis un traitement médical, ça ne t’empêche pas d’écouter ton corps. La médication peut même t’aider à trouver cet espace où tu peux enfin observer ce qui se passe en profondeur. Il n’y a pas de contradiction. L’un apaise la matière, l’autre éclaire ce qui se joue derrière.
Chaque inconfort, est une invitation. Ton corps ne cherche pas à te punir, il veut simplement te réaligner. Quand tu l’entends dire: "Regarde ici. Tu m’as oublié", tu peux faire trois choses toutes simples, observer sans vouloir fuir ce que tu ressens, écouter sans te juger, et ajuster, juste un pas après l’autre. Parfois, c’est dire ce qui reste coincé dans ta gorge. Parfois, c’est poser un sac que tu n’avais pas à porter. Parfois, c’est simplement respirer jusqu’à ce que la chaleur revienne.
Et tu sais quoi? Ce n’est pas spectaculaire. C’est progressif. Une tension se libère. Puis une autre. Ta voix s’ouvre. Ton sommeil devient plus paisible. Ton ventre retrouve sa souplesse. Et, petit à petit, tu redeviens celui qui accorde son propre instrument. Et là… tout résonne différemment.
Souviens-toi, rien dans ton corps n’arrive par hasard. Chaque signe a un sens. Écoute-les. C’est comme ça que la vraie guérison commence, pas en luttant contre ton corps, mais en apprenant à l’entendre.
Acquario Waterman
Lien de la version audio sur Youtube : https://youtu.be/w3yE37u2QxM