01/12/2021
Bopha, comme une lumière magnifique qui illumine un cauchemar éveillé.
La puissance des guerriers de lumière!
Ca va trop vite pour mon petit coeur.
Mon précédent poste concernant ma mise à la porte de la part de mon directeur a été relayé des centaines et des centaines de fois.
Vous êtes formidable! Certains ont contacté la presse, Hannouna, les élus, c’est allé jusqu’au gouvernement, aux defenseurs des droits, aux associations, des avocats.
Cette vague d’amour se transforme en un tsunami.
Hey les amis, moi je suis juste une nana plutôt sympa dans sa petite bourgade Orléanaise. Qui essaye de concilier son cancer avec son travail parce que j’ai des charges à payer.
Il n’existe pas d’amnistie pour son crédit ou son loyer.
Le cancer est une maladie qui rend pauvre, sachez le.
Je vis au jour le jour, affrontant avec bravoure et dignité les épreuves de la vie.
J’aime fédérer le peuple autour d’actions solidaires.
Cette fois ci, on parle d’un enjeu sociétal, le cancer au travail.
Pour ce combat, j’étais prête depuis longtemps.
Plus de mille personnes apprennent chaque jour qu’elles ont un cancer et plus de la moitié continue de travailler.
Au delà du cancer c’est aussi l’intégration des maladies chroniques.
Il est temps d’apprendre à travailler avec les malades! Et de FAVORISER LE MAINTIEN DANS L'EMPLOI DES MALADES DU CANCER.
Nous devons apprendre à construire ensemble des politiques RH et des pratiques managériales innovantes en faveur du maintien dans l’emploi des personnes qui trébuchent un jour dans la maladie.
C’est moi, c’est vous, un proche, un collègue, c’est nous!
Je ne serais le symbole d’une société malade.
Je me suis relevée de mon fauteuil roulant et j’ai l’espoir d’un monde meilleur. D’humanité, de fraternité, d’égalité.
Ceci est ma chronique d’une cancerheureuse au travail bientôt au pôle emploi🤦🏽♀️