Orlane Gaunard "EMVS Thérapie" Psychothérapie & Développement Relationnel

Orlane Gaunard "EMVS Thérapie" Psychothérapie & Développement Relationnel Thérapeute Humaniste - Développement de Soi & Psychothérapie-Psychopraticienne titulaire/agréée FF2P

Thérapeute en relation d'aide et développement personnel
PNL Thérapeutique - Hypnopraticienne

"Chaque fois que l’on pose un acte de tendresse, d'affection, d'amour, de bienveillance, on modifie l'avenir de l'humani...
10/09/2025

"Chaque fois que l’on pose un acte de tendresse, d'affection, d'amour, de bienveillance, on modifie l'avenir de l'humanité dans le bon sens."

Christophe André

Nos métiers de psy joliment mis en mots😊
12/08/2025

Nos métiers de psy joliment mis en mots😊

𝘈𝘶 𝘳𝘦𝘯𝘥𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘢̂𝘮𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦́𝘦𝘴…un psy n’est jamais trop loin

Souvent, on n’arrive plus à penser ce qu’on ressent, ou on est souvent submergé, On a l’impression de vivre en surface, Ou simplement parce qu’on veut se rencontrer enfin.
Consulter, c’est commencer à se déplier, se redéfinir, se re-raconter autrement.
C’est reconstruire son histoire subjective, retranscrire le sens, passer du principe de plaisir (éviter la souffrance) au principe de réalité (accepter de vivre pleinement avec soi).
"On entre chez le psychologue comme on pousse une porte intérieure qu’on avait toujours tenue fermée."
On ne le fait jamais à vide. Même lorsqu’on entend souvent des propos comme "je ne sais pas pourquoi je suis là", quelque chose de l’ordre du "trop-plein", du "non-dit" ou du "presque-dit" cherche à se symboliser.
Le travail psychologique débute souvent dans le flou, dans ce brouillard affectif, cognitif, parfois somatique, où la plainte initiale est seulement la pointe émergée de conflits psychiques plus profonds.
Être psychologue clinicien, c’est exercer un métier de présence. Une présence silencieuse parfois, mais profondément impliquée. C’est donner de soi dans chaque écoute, sans forcément pouvoir mesurer ce qui est donné ,ni ce qui est reçu. Ce n’est pas un service avec numéro de ticket, ni une prestation avec échéance. C’est un engagement, un accueil de l’autre dans ce qu’il a de plus vulnérable, de plus déconcertant, parfois même de plus dérangeant. C’est accepter d’entrer dans un récit sans savoir à l’avance combien de chapitres il comptera. Car non, un suivi psychologique ne se programme pas sur Google Calendar.

Parfois, on me demande : « Combien de séances faudra-t-il ? » Et dans un monde où tout s’achète par pack 10 cours de yoga, 12 séances de kiné, 3 nettoyages dentaires répondre « ça dépend » peut paraître suspect. Mais oui, ça dépend. Du sujet, de son histoire, de ses résistances, de ses ressources internes, de son environnement, de son transfert, du contre-transfert, de ce qu’il ne dit pas, de ce qu’il dira un jour ou jamais.

Un suivi psychothérapeutique ne se quantifie pas à l’avance parce qu’il s’inscrit dans la temporalité psychique, et non dans celle du monde extérieur. Le patient n’est pas une équation avec une solution en X séances. Il est une énigme vivante, mouvante, parfois muette, souvent fracturée, et c’est dans le fil de nos rencontres que quelque chose peut advenir. Peut-être pas une "guérison", mais un déplacement. Une reprise du mouvement interne. Une possibilité d’être autrement.
Pour se faire, instaurer un cadre, en thérapie, n’est pas une simple formalité. C’est une nécessité clinique, un contenant psychique. C’est grâce à lui que le patient peut déposer en confiance, revenir à la même heure, au même lieu, retrouver le même regard, entendre la même voix. Ce n’est pas un rituel vide, c’est une structure vivante qui protège, qui sécurise. Et pourtant, maintenir ce cadre n’est pas si simple : c’est là que commence notre discipline. Car il faut pouvoir être présent, et stable, même quand tout vacille. Il faut pouvoir écouter, sans se laisser emporter. Être là, et ne pas "s’y perdre". Être soi, sans occuper toute la scène.

Ce métier , qu’on pratique assis sur une chaise, est en réalité un travail d’une intensité émotionnelle immense. C’est un engagement du corps, du cœur, et de la pensée. Ce n’est pas un simple échange verbal. Ce sont des heures passées à contenir l’indicible, à traverser des silences lourds, à décrypter les gestes minuscules, à accueillir les projections, les attaques, les silences hostiles et les confidences les plus brutes. Parfois, en sortant d’une séance, on n’a pas juste "travaillé" : on a traversé une tempête.

Et ce travail est souvent invisible. Il ne laisse pas de traces tangibles. Pas de livrables. Pas de chiffres. Mais il y a les effets, discrets, souterrains, profonds. Quand un patient commence à dire "je" au lieu de "on", quand il se permet une colère, une tristesse, une joie qu’il s’interdisait. Quand il regarde vers lui-même, non plus comme un ennemi à abattre, mais comme un être en chemin. Là, quelque chose s’est déplacé. Il n’y a pas de diplôme pour ça, pas de médaille. Mais ce sont des victoires silencieuses.

Oui, nous devons aussi apprendre à dire non, à poser des limites, à ne pas répondre à chaque message envoyé à 2h du matin. Parce que nous aussi, nous avons besoin de nous réguler, de nous reposer, de nous penser. Parce que donner sans mesure, c’est parfois s’effondrer en silence.

Être psychologue, ce n’est pas avoir réponse à tout. C’est accepter de ne pas savoir. C’est marcher avec l’autre dans la pénombre, sans torche mais avec présence. C’est dire parfois : « Je ne sais pas, mais je suis là. On va chercher ensemble. »

Et si vous pensez qu’écouter est facile, essayez donc d’écouter quelqu’un pendant 45 minutes sans jamais penser à votre liste de courses, à votre ex, à votre mal de dos ou à la dernière série Netflix que vous avez regardée. L’écoute vraie est un acte exigeant, un acte éthique. Un effort constant de se rendre disponible, sans envahir.

Alors non, ce métier n’est pas magique. Il ne suffit pas de quelques tests, de trois séances et d’une interprétation rapide. C’est un art délicat, ancré dans une clinique rigoureuse, soutenu par des théories — parfois divergentes — mais toutes tendues vers le même enjeu : faire advenir du sens là où il n’y en avait plus. Réanimer une histoire là où elle semblait figée. Et parfois, très humblement, simplement accompagner.

En somme, être psychologue clinicien, c’est accepter de travailler avec l’imprévisible, l’incertain, le non-maîtrisable. Et pourtant, continuer. Parce qu’au fond, on sait qu’il y a dans cette rencontre humaine — cadrée, asymétrique, mais profondément vivante — une puissance de transformation infinie.

Et ça, même avec tout l’humour du monde, ça ne rentre pas dans un devis

25/07/2025
Et si l’été était propice à les activer sans tarder ☀️😉!
08/07/2025

Et si l’été était propice à les activer sans tarder ☀️😉!

Que cette journée soit douce pour toutes💛🏵️💖
25/05/2025

Que cette journée soit douce pour toutes💛🏵️💖

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapieNous sommes les enfants de ceux qui ont fait du m...
02/05/2025

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.

Source : Le monde littéraire

🙏👏👏👏Un témoignage lucide, bouleversant et très courageux, où chacun d’entre nous peut y comprendre soi et/ou les autres…...
16/04/2025

🙏👏👏👏Un témoignage lucide, bouleversant et très courageux, où chacun d’entre nous peut y comprendre soi et/ou les autres…cette parole libérée est essentielle pour tellement de personnes qui portent cette honte face à la réalité de cette souffrance …Je vous invite à lire ce petit livre sans aucune retenue et sans aucun préjugé 😉

08/03/2025

Ce dessin est l’œuvre d’Anja Rozen, une écolière slovène de 13 ans. Parmi 600 000 enfants à travers le monde, elle a été choisie pour créer une œuvre d’art représentant la paix.

Elle est la lauréate du concours international Plakat Miru.

"Mon dessin représente la terre qui nous lie et nous unit."

"Les êtres humains sont tissés ensemble. Si l’un renonce, les autres vacillent. Nous sommes tous connectés à notre planète et les uns aux autres, mais, hélas, nous en sommes à peine conscients. Nous sommes entrelacés. D’autres tissent, à mes côtés, le fil de ma propre histoire, et je tisse la leur," confie la jeune artiste.

Si seulement nous pouvions tous le comprendre !
Le monde littéraire

💭Fragments de réflexion😌Accompagner quelqu’un vers le changement, c’est apprendre à danser avec le chaos.C’est se confro...
10/02/2025

💭Fragments de réflexion😌Accompagner quelqu’un vers le changement, c’est apprendre à danser avec le chaos.
C’est se confronter à la complexité humaine, à cette toile serrée de désirs contradictoires, de peurs et d’espoirs…

Quand une personne pousse la porte de la Thérapie, elle le fait souvent avec l’élan de changer.
Mais ce qu’elle veut changer, elle même ne le sait pas toujours …
C’est là que réside le paradoxe : un désir profond de transformation, confronté à la sécurité du connu. La peur de perdre ce que l’on est, alors même que l’on rêve d’être autrement.

Ma position de Psy Humaniste, ce n’est pas provoquer le changement par la force. C’est dénouer, avec patience et bienveillance, les fils enchevêtrés des constructions mentales.
C’est cheminer pas à pas, avec la personne. Lui apprendre à reconnaître ses paradoxes, à dialoguer avec eux, à les transformer en alliés.

💛 Chaque année qui se termine est une étape et non une fin, chaque nouvelle année offre la perspective symbolique de se ...
31/12/2024

💛 Chaque année qui se termine est une étape et non une fin, chaque nouvelle année offre la perspective symbolique de se réajuster, de se réaligner avec nos souhaits et nos aspirations les plus profondes 🌟
Alors, je souhaite à tous une belle année 2025 avec beaucoup de joie à créer et à venir 💚☺️

Jolie métaphore 😌…
14/11/2024

Jolie métaphore 😌…

Voici un texte très fort sur l'adolescence ❤️Maman,PapaCe conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’...
22/10/2024

Voici un texte très fort sur l'adolescence ❤️
Maman,Papa
Ce conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas l’expliquer parce que je n’ai pas le vocabulaire pour le faire et parce que, de toute façon, ce que je dirais n’aurait pas de sens. Mais j’ai besoin de ce combat. Désespérément.
J’ai besoin de te détester pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives au fait que je te haïsse et que tu me haïsses.
J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations. Peu importe. J’ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j’ai besoin que tu t’opposes à moi en retour.
J’ai désespérément besoin que tu tiennes l’autre extrémité de la corde. Que tu t’y accroches fermement pendant que je tire de mon côté, que je tente de trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens.
Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus.
En ce moment, je cherche mes limites et, parfois je ne peux les trouver qu’en te poussant à bout. Repousser les limites me permet de les découvrir. Alors je me sens exister, et pendant une minute je peux respirer.
Je sais que tu te rappelles l’enfant doux que j’étais. Je le sais, parce que cet enfant me manque aussi et, parfois, cette nostalgie est ce qu’il y a de plus pénible pour moi.
J’ai besoin de ce combat et de constater que, peu importe combien terribles ou exagérés sont mes sentiments, ils ne nous détruiront ni toi ,ni moi. Je veux que tu m’aimes même quand je donne le pire de moi-même, même quand il semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que tu t’aimes toi et que tu m’aimes moi, pour nous deux.
Je sais que ça craint de ne pas être aimé et d’être étiqueté comme étant le méchant. Je ressens la même chose à l’intérieur mais j’ai besoin que tu le tolères et que tu obtiennes de l’aide d’autres adultes. Parce que, moi, je ne peux pas t’aider pour le moment. Si tu veux te réunir avec tes amis adultes et former un « groupe de soutien pour survivre à la fureur de votre adolescent », c’est ok pour moi. Ou parler de moi derrière mon dos, je m’en fiche. Seulement ne m’abandonne pas. N’abandonne pas ce combat. J’en ai besoin.
C’est ce conflit qui va m’apprendre que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signifient pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter moi-même, quand bien même cela pourrait décevoir les autres.
Et ce conflit particulier prendra fin. Comme tout orage, il se calmera. Et je vais l’oublier, et tu l’oublieras. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu t’accroches de nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore, pendant des années.
Je sais qu’il n’y a rien de satisfaisant pour toi dans ce rôle. Je sais que je ne te remercierai jamais probablement pour ça, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait, pour tout cela, je vais probablement te critiquer. Il semblera que rien de ce que tu ne fais ne soit jamais assez. Et pourtant, je m’appuie entièrement sur ta capacité à rester dans ce conflit. Peu importe à quel point je m’oppose, peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je m’enferme dans le silence.
S’il te plaît, accroche-toi à l’autre extrémité de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important que quelqu’un puisse faire pour moi en ce moment.
Avec amour, ton adolescent

Source/Letting Go: A Parents' Guide to Understanding the College Years" de Karen Levin Coburn et Madge Lawrence Treeger

Maxime Dhinaut Ostéopathe et Praticien en Energétique Chinoise , FB

Adresse

Cabinet De Psychothérapie Et D’aide Relationnelle 49 Avenue Vanier
Troyes
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