25/08/2025
Vendredi nous laisseront le parking du funérarium à disposition des personnes souhaitant assister à la cérémonie au crématorium car vous serez extrêmement nombreux à dire au revoir à notre cher Philippe. ✨
[ suite à la disparition de Philippe Combe ]
Tu es parti un samedi soir Philippe. Et dans le beau ciel d’été corrézien, l’étoile du SCT a soudainement pâli…
Nous sommes tous orphelins, orphelins de toi.
Joueurs d’hier et d’aujourd’hui, bénévoles, membres du Comité directeur et supporteur.rice.s du SCT, nous savons tous déjà au plus profond de nous qu’un pilier a cédé, qu’un transformateur d’essais a disparu, qu’un magicien du dimanche en ovalie s’est évanoui.
Nous pouvions arriver à n’importe quelle heure, avant, pendant ou après la mi-temps, le visage de Philippe nous renseignait : son expression affichait l’ambiance, la tension collective, une menace sur la victoire, elle nous disait quelque chose du score.
Philippe n’était pas assis à la tribune officielle… oh non ! Philippe était sagement positionné en face du tableau des scores, côté club-house, un pied posé sur la première traverse de la barrière.
Diriger un club sportif tel que le SCT, c’était d’abord pour lui porter fièrement les couleurs d’une ville, de sa ville. C’était faire travailler ensemble des personnalités aux contours politiques variés, aux stratégies divergentes. C’était aussi chercher des mécènes, convaincre des sceptiques. Philippe écoutait, observait, repérait, mêlait, démêlait, décodait. Il ouvrait, il talonnait, il passait, parfois en attaque, souvent en défense. Bref, il arbitrait inlassablement, sans maillot noir et sans sifflet.
Philippe excellait dans l’esquive heureuse et, d’un regard doux et facétieux, vous faisait comprendre qu’il n’y avait pas de recette miracle, qu’il fallait donc se débrouiller !
Il était ce qu’on appelle un dirigeant, un expert du rugby exigeant, reconnu par ses pairs jusqu’au niveau national.
Ce qui l’avait conduit sous les grands sapins du stade Alexandre Cueille, c’était la passion pour ce sport bien sûr, mais aussi l’énergie du bâtisseur. Philippe était un architecte du rugby. Nous lui devons beaucoup. Nous lui devons un retour inespéré en fédérale 1 et aussi un maintien dans cette catégorie prestigieuse pour une ville de notre taille. Nous lui devons d’avoir conduit, en lien étroit avec la Ville, la restructuration complète du site de Cueille. Chacun de nous sait à quel point sa disponibilité, sa bienveillance, sa patience, son aptitude au dialogue ont produit des miracles. Chacun de nous connait aussi sa capacité infinie de travail, son engagement obstiné, son état d’esprit humble, intègre, altruiste et généreux.
Philippe, tu vas manquer à beaucoup d’entre nous, et d’abord à ta famille que je salue du fond du cœur aujourd’hui. Les farcidures n’auront plus le même goût sans toi en chef de table.
Le maire de Tulle, l’adjoint au maire et les élu.e.s en charge des sports, mais aussi l’ensemble de l’équipe municipale te rendent aujourd’hui un hommage sincère, attristé et ému. Nous te remercions infiniment. Je souhaite à tous les responsables de collectivités un Président de club comme toi.
Le SCT va se battre pour gagner cette saison. Par-delà ton absence, ton humanité inoubliable les guidera.
Tu étais quelqu'un de bien cher Philippe. Tu laisses en chacun de nous de belles traces dont nous saurons cultiver le souvenir.
Salut l’ami !
Bernard Combes
📸Agnès Gaudin - La Montagne