Claudine Harboun psychanalyste

16/02/2019

06/04/2018

06/04/2018

12/07/2017

Colloque annuel du Collège des Humanités du 23 & 24 septembre 2017
PEUT-ON VIVRE ENSEMBLE ?
Salle Rabelais
27, Boulevard Sarrail, 34000 Montpellier, France

Inscriptions / règlement sur place
Ou sur le site http://www.le-college-des-humanites.fr/

12/07/2017

Colloque annuel du Collège des Humanités du 23 & 24 septembre 2017

PEUT-ON VIVRE ENSEMBLE ?

Salle Rabelais
27, Boulevard Sarrail, 34000 Montpellier, France

Inscriptions / règlement sur place
Ou sur le site
http://www.le-college-des-humanites.fr/evenement

Argument

"L’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives, une bonne somme d’agressivité. L’homme est tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagement, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. Homo homini lupus."
Freud, Malaise dans la civilisation

« Le vivre ensemble », substantif des temps modernes, fleurit sur toutes les lèvres prétendument autorisées, souvent pour soutenir une argumentation défaillante, parfois pour pointer un idéal à atteindre, toujours pour témoigner d’une impuissance. Mais la formule ne manque pas de charme d’autant plus qu’elle est vide. Elle est l’expression laïque du clérical « amour du prochain » lequel s’égare et s’enlise dans le « comme toi-même » ! Car encore faut-il s’être amendé de la haine de soi !

Les armées comme les églises, parviennent, peu ou prou, à faire « vivre ensemble » à partir d’un idéal partagé, patriotique ou religieux. C’est, alors, une identification individuelle à une finalité collective. Mais on peut parfaitement participer au combat ou à l’office sans pour autant apprécier le compagnon de chambrée ou le prêtre célébrant. Et pourtant, nous vivons ensemble ! Ensemble nous formons un groupe, mais les groupes sont divers et nombreux et ils s’opposent plus souvent qu’ils ne s’unissent ! Vivons-nous ensemble ou à côté les uns des autres ?

Comme le disait le Docteur Lacan, la fraternité, c’est être « isolé ensemble ». Nous ne sommes frères qu’au titre d’être tous les enfants du logos. De ce logos chacun a pris sa part, singulière, qui le rend à nul autre semblable…

Ségrégation et discrimination doivent être soigneusement distinguées. La ségrégation (étymologiquement, ce qui est extrait du troupeau) sépare, ce qui suppose l’Autre reconnu depuis, par et pour sa radicale altérité. La discrimination porte, non sur l’Autre comme séparé, comme différent, mais sur un trait de cet Autre dans lequel je ne me reconnais pas et auquel je veux imposer ma modalité de jouissance. À défaut d’y parvenir autant l’éliminer !! C’est dans le refus de la ségrégation que la discrimination prend sa source.

Ce qui peut nous unir, c’est la différence. La dénier expose au pire.

"Laisser cet Autre à son mode jouissance, c’est ce qui ne se pourrait qu’à ne pas lui imposer le nôtre, à ne pas le tenir pour un sous-développé. S’y ajoutant la précarité de notre monde, qui désormais ne se situe que du plus-de-j***r, qui même ne s’énonce plus autrement, comment espérer que se poursuive l’humanitairerie de commande dont s’habillaient nos exactions ? Dieu, à en reprendre de la force, finirait-il par ex-sister, ça ne présage rien de meilleur qu’un retour de son passé funeste."
Lacan, Télévision

Marc Lévy et le comité d'organisation.

Association des psychanalystes d'orientation lacanienne, vise à interroger le malaise de notre civilisation, à en déchiffrer les impasses, à la faveur d'un dialogue avec les représentants d'autres disciplines, discours et spécialités, tous animés d'un souci éthique à l'endroit du sujet, de sa singul...

19/02/2017

23/10/2016

Colloque POURQUOI LA PSYCHANALYSE ?
26 novembre 2016.
Faculté de droit, Rue de l"école Mage, Montpellier.
Organisé par l'Association de la Cause Freudienne, Voie Domitienne.

OUVERT À TOUS

04/09/2016

Et si nos vies n'etaient qu'énigme ?

Programme :
http://www.le-college-des-humanites.fr/new/index.php?option=com_content&view=article&id=34&catid=2&Itemid=178

SAMEDI MATIN
9h30 : Ouverture Marc LÉVY, psychanalyste à Montpellier, membre de l’ECF et de l’AMP, président de l’association du collège des Humanités

9h45 : Introduction Augustin MENARD, Psychanalyste à Nîmes, membre de l’ECF et de l’AMP

10h : Séquence « Technophiles, technoprophètes, technophobes » Jean-Michel BESNIER, Professeur de philosophie, Paris 4, docteur en sciences politiques.
Jacques BORIE, Psychanalyste à Lyon, membre de l’ECF et de l’AMP.
Marc LACHIÈZE-REY, Astrophysicien, directeur de recherche au CNRS, Paris 7.
Jean-Paul LAUMONT, Roboticien, directeur de recherche au CNRS-LAAS de Toulouse

11h20-11h40 : Pause

11h45 – 12h45 : Conversation entre les 4 conférenciers et échange avec la salle.

SAMEDI APRÈS-MIDI
15h : séquence « Le langage nous vient toujours de l'Autre »
Benjamin PIWOWARSKI, Informaticien, chercheur à l’université Pierre et Marie Curie.
Esthela SOLANO, Psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP.
Ninian Van BLYENBURGH, Anthropologue & didacticien, chargé de cours à l’Université de Genève.
Catherine VIDAL, Neurobiologiste à Paris, Directrice de recherche à l’Institut Pasteur.

16h20-16h40 : Pause

16h45- 17h45 : Conversation entre les 4 conférenciers et échange avec la salle.

DIMANCHE MATIN
9h30 : Projection vidéo

10h : séquence « Un vieux rêve… l'éternité ! »
Valérie ARRAULT, Professeur en Arts et sciences de l’Art, univ. Paul Valery, Montpellier 3.
Jean-Daniel CAUSSE, Professeur au dépt de Psychanalyse, univ. Paul Valéry, Montpellier 3.
Patrick LÉVY, Écrivain, spécialiste des religions.

11h-11h20 : Pause

11h20-12h20 : Conversation entre les 3 conférenciers et échange avec la salle.

Conclusion et fin des travaux : Marc LÉVY


http://www.le-college-des-humanites.fr/new/

27/05/2016

COLLOQUE « L’ÉPREUVE DE L’ALTÉRITE »
8 et 9 juin 2016

Université Paul-Valéry Montpellier 3
Site Saint Charles
Salle des colloques1
MONTPELLIER

http://colloque-d3-ed58.upv.univ-montp3.fr/files/2016/05/Programme-FINALWEB.pdf

L’Université - Accessibilité - Offre de formation - Mini-sites - Annuaire - Intranet - ENT - Vidéothèque -

05/11/2015

Association Lacanienne Internationale — Languedoc - Roussillon
Journée d’Études
L’enfant dans la capture d’écran…
Le Corum – Salon du Belvédère
Montpellier le 21 novembre 2015
de 9h00 à 17h00
www.ecolepsychanalytique-lr.com

22/06/2015

Le désir et ses embrouilles
26 et 27 septembre 2015
Salle Rabelais Montpellier
http://www.xn--le-college-des-humanits-wcc.fr/

30/05/2015

ELENA

Une vie de couple en Russie, elle une femme soumise et modeste, lui riche.
Ils se sont rencontrés 10 ans plus tôt à l’hôpital. A l’époque, Elena était l’infirmière de Vladimir. Aujourd’hui rien n’a changé, bien qu'il l'ait épousée elle se considère toujours comme son infirmière, elle n'existe que pour prendre soin de lui. Au-delà d'une étude sociétale,c’est surtout l’histoire d’une femme invisible qui n'a d'amour que maternel. Andreï Zviaguintsev la montre, à pied, en bus, en train, effectuant des kilomètres pour essayer de lier ses deux univers clivés : celui de femme et de mère.
On va suivre la vie plus ou moins banale du couple, la rythmique montre bien la situation des deux personnages... Leurs journées se suivent et se ressemblent, ce qui se ressent dans le rythme du film qui est vraiment lent, comme si les personnages vivaient dans un temps immobile, sans aucun désir, retirés du monde. (aucun des personnages n'a d'activités professionnelles et on ne connaît rien de leurs activités sociales)
Pour lui, une fille marginale, fantasque et "hédoniste", qui n'a besoin de rien car son père « l'a pourrie, gâtée »... Pour elle, un fils en couple avec deux enfants qu'elle entretient en versant une grande partie de sa pension chaque mois.
Le mari en assez de répondre aux requêtes de sa femmes qui lui demande sans arrêt de l’argent pour la famille de son fils lequel se révèle être assisté. C'est une querelle récurrente dans le couple : il aimerait que son épouse rende son fils autonome alors qu'il est incapable d'en faire de même avec sa fille.
Nous apprenons que le fils est au chômage, qu’il vit dans une cité à proximité d’une centrale nucléaire, qu'il est père de deux enfants. Nous le voyons fumer cigarette sur cigarette, boire bière sur bière en passant d'une pièce à une autre sans jamais sortir de son appartement, pour tromper une déprime conjuguée à un ennui sidéral ; et surtout il réclame de l’argent à sa maman remariée à un homme riche, très riche.
Mais Elena a aussi un petit fils au destin tout tracé. Sous la pression de son fils qui joue sur les sentiments de sa mère, elle essaie de sauver son petit fils de l’armée et d’un destin pourtant inéluctable. On ne sauve pas les gens d’eux-mêmes.
Une vraie radiographie d’une société exempte de tous repères excepté ceux de la mère. Et c’est bien la mère qu'est Elena qui va pousser cette femme Elena à l’impensable : supprimer son homme. Quelle sublime preuve d'amour que celui de cette mère ! Qui aime bien, emprisonne bien. Cette famille sans avenir s'enferme dans un huis-clos qui n'est rien d'autre que la cage dorée de l'appartement de Vladimir !

Un long métrage russe à découvrir de Andreï Zviaguintsev, (déjà "Lion d'Or" en 2003, pour "Le Retour"), mais aussi et surtout pour la prestation de l'actrice assurant le rôle-titre Nadezhda Markina.

09/05/2015

de Michel Folco raconte avec humour, l'histoire peu commune des Pibrac, une famille fictive de bourreaux dans l'Aveyron, entre la fin du XVIIème et le début du XXème siècle. Le roman est solidement documenté aussi bien en ce qui concerne les exécutions que tout ce qui entoure la vie de bourreaux et de leurs contemporains.
est une incroyable et savoureuse rencontre avec des personnages fascinants que l'on ne s'attendrait pas a trouver si attendrissants: les exécuteurs des basses et des hautes œuvres, (on ne dit pas bourreaux ! ). Car là est le paradoxe : nous nous attendrissons pour les Pibrac, nous découvrons leur vie.
Une riche écriture et un bon sens de l'humour… noir, qui fait passer quelques passages cruels, voire glauques de façon truculente. Ce roman est impertinent à souhait, dramatiquement drôle et un peu décalé. Je n' ai pas pu le lâcher avant la fin ! Super passionnant ! Un vrai thriller...

24/04/2015

Loin de la cohue des plages du littoral héraultais, sur l'étang de Thau un charmant village, Bouzigues. Il est possible de se baigner, de déguster des huîtres... mais aussi de s'y promener : les berges de l'étang abritent une incroyable diversité d'oiseaux.
Deux ethnologues ont montré que le village de Bouzigues se répartit en deux groupes sociaux, d'un côté les viticulteurs, et de l'autre les « gens de l'étang » (pêcheurs, exploitants de parcs à huîtres ou à moules) : les viticulteurs occupent le haut du village alors que les pêcheurs occupent le bas ; le jeu de boules des viticulteurs est sur la place de l'église, alors que celui des pêcheurs est sur le port ! (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouzigues)

17/04/2015

Les réseaux sociaux développent-ils le narcissisme ?

L'homme est un être sociable. Quand une personne va sur un réseau social comme Facebook ou Google+, elle trouve une satisfaction à se sentir relier à d'autres personnes connectées en même temps, à échanger et partager des informations. Elle ne se trouve pas seule et se satisfait psychologiquement en observant autrui. Il y a bien du narcissisme mais aussi de l'empathie. En langage courant, l'empathie est souvent traduite par l'expression « se mettre à la place de » l'autre.

Les réseaux sociaux sont une espèce de miroir « choisi » de la vie de ses utilisateurs. Nous pouvons y mettre ce que nous voulons et afficher ce qui nous permet de « bien paraître ». Avec la crise actuelle de notre société ,sur le plan économique et sur le plan des valeurs, nous avons besoin de gratifications, de cadeaux et de récompenses.

C'est notre propre utilisation qui rend l'utilisation d'un outil bonne ou mauvaise, les réseaux sociaux dépendent de la manière dont on s'en sert. Je pense qu'une communauté peut avoir, à mon sens, une vraie cohésion en lignes si ses membres se rencontrent ponctuellement dans la réalité, leur groupe fait du sens même s'il est dématérialisé sur la toile.

Pour aller plus loin :

http://www.24matins.fr/facebook-une-etude-sociologique-analyse-les-tendances-narcissiques-de-ses-utilisateurs-12191

http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/high-tech/article/dix-ans-de-facebook-les-reseaux-sociaux-nous-ont-ils-changes-317199

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/facebook-est-dangereux-parce-qu-il-developpe-le-narcissisme_1127416.html

http://www.huffingtonpost.fr/joelle-menrath/selfies-narcissisme-adolescents_b_4382349.html

Photo 1 Narcisse, Huile sur toile - 110 x 92 cm Michelangelo Merisi da Caravaggio dit Le Caravage, peinte vers 1597-1599, et conservée à la Galerie nationale d'art ancien de Rome.

Photo 2 Michelangelo Caravaggio 065 ; http://www.jefherzog.com/pages/Facebook-8751526.html

09/04/2015

Le programme 2015 du festival de Radio France et Montpellier est en ligne. http://www.festivalradiofrancemontpellier.com/
Les concerts de jazz se déroulent au Domaine d'O !
Ces concerts sont tous gratuits, ce qui est un vrai cadeau pour nous montpelliérains !
Ces concerts sont d'une qualité exceptionnelle et surtout ils sont produits dans un cadre magique : l'amphithéatre en plein air pour les concerts de 22h ; et les jardins sous la pinède du Domaine d'O pour les avant-concerts à 20h30 par les élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier Agglomération.
Photos de Luc Jennepin, Festival de Radio France et Montpellier

04/04/2015

Freud avait émis l'hypothèse qu'au temps de la horde humaine primitive, les frères s'étaient concertés pour tuer le père et le manger lors d'un repas totémique. A peine leur forfait accompli, les frères furent saisis par la culpabilité et ne purent réaliser le pourquoi de ce qu'ils avaient perpétré, à savoir j***r de toutes les femmes du père. Cette culpabilité et ce renoncement seraient à l'origine de la culture.
Le roman de Roy Lewis