La Porte des Possibles" - Sophrologue Psychopraticienne - Relaxologue

20/08/2025

« Le perfectionnisme est un redoutable ennemi de la vie psychique. Il est responsable de la quasi-totalité des burn-out et d’un bon nombre de dépressions. Il nous pousse à la honte et à l’autodénigrement, nous enjoint de courir sans cesse après des buts imaginaires, et ses injonctions intériorisées nous parlent en un constant dialogue intérieur, sapant notre confiance en soi et élargissant notre faille narcissique…

Aux yeux de notre perfectionniste intérieur comme du perfectionniste extérieur mis en place par les exigences d’une société basée sur la compétition, tous nos efforts ne seront jamais « assez ». Dans son analyse du modèle de la vulnérabilité comme une libération du courage d’être et d’oser qui se vit au sein même de nos limitations, Brené Brown, chercheuse en travail social, se livre à une critique en règle de ce parasite psychique de première catégorie ! Tout d’abord, et contrairement à ce que l’on s’imagine, le perfectionnisme « diffère de la recherche de l’excellence. Le perfectionnisme n’a rien à voir avec la croissance et l’épanouissement harmonieux.

Le perfectionnisme est un mouvement défensif. Il fait croire qu’en agissant parfaitement et en ayant l’air parfait, on peut minimiser ou éviter la souffrance du reproche, du jugement et de la honte ».

Autre croyance à réviser : « Le perfectionnisme n’a rien à voir avec le fait de devenir meilleur. L’essence du perfectionnisme est de tenter d’obtenir l’approbation d’autrui. La plupart des perfectionnistes ont grandi en étant loués pour leurs comportements et leurs accomplissements (diplômes, manières, obéissance aux règles, apparence, performances sportives).

Quelque part en chemin, ils ont adopté ce dangereux et débilitant système de croyances : “Je suis ce que j’accomplis et la manière dont je l’accomplis. Faire plaisir. Accomplir. Parfaire.” » En réalité et à l’inverse de ce que l’on nous raconte, « le perfectionnisme n’est pas la clé du succès. Au contraire, les recherches montrent que le perfectionnisme freine l’accomplissement. Le perfectionnisme est corrélé avec la dépression, l’anxiété, la toxicomanie, la paralysie affective et les occasions manquées ».

En définitive, le perfectionnisme apparaît comme étant une forme subtile de la honte. S’il constitue un piège redouté, c’est parce qu’il représente « un système de croyances addictif et autodestructeur qui alimente principalement cette pensée : “Si j’ai l’air parfait et que je fais tout parfaitement, je peux éviter ou atténuer les sentiments douloureux de honte, de jugement et de reproche”.

Le perfectionnisme est autodestructeur tout simplement parce que la perfection n’existe pas. C’est un but inaccessible. » Bref : s’il nous faut renoncer à notre inféodation à ce système de pensée asservissant, c’est parce que le perfectionnisme est une arnaque ! La seule manière de se libérer de ce chantage perpétuel consiste à sortir volontairement du cercle en renonçant à être parfait, pour n’en devenir que plus complet… »

Issu du livre « découvrir et accueillir sa part d’ombre »
Christophe THUILLIER

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17/08/2025

La goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est rarement la plus grosse.

C’est souvent la plus discrète.
La plus sournoise.
Celle que personne ne voit.
Celle qui arrive après des centaines d’autres,
acceptées, tolérées, refoulées.

Elle arrive un jour comme un rien.
Une phrase en trop.
Un oubli qui pique.
Un silence mal placé.
Une micro-trahison de plus.
Un sourire de façade.

Et là…
Vous sentez que ça y est.
Ça déborde.

Mais ce n’est pas elle, la goutte, le vrai problème.
C’est le vase.
Ce vase qu’on a laissé se remplir pendant des mois,
des années parfois,
au nom de l’amour, du compromis, de la paix, du pardon,
ou pire : au nom de l’espoir que ça change.

Ce vase, c’est nous.
Notre seuil de tolérance.
Notre capacité à nous trahir.
Notre refus de mettre une limite claire.
Notre besoin d’être aimé, quitte à être écrasé.

Alors cette goutte-là,
ce n’est pas une ennemie.

C’est une alliée.

Elle vous libère.
Elle montre que c’est terminé.
Que l’illusion ne tient plus.
Que le mensonge ne passe plus.
Que votre système d’alerte s’est enfin réveillé.

Alors ne maudissez pas la goutte.
Remerciez-la.
Elle est le signal.
Le dernier.
Le bon.
Celui qui dit :
Maintenant, tu te choisis.

Rafael Arieli

13/08/2025

Apprenez à prendre du recul pour préserver vos relations et votre bien-être.👉 https://l.psychologies.com/XEU

07/08/2025

29/07/2025

25/07/2025

Quels sont les 3 besoins essentiels pour une vie heureuse ? 🤔✨

15/07/2025

Comment gérer la colère ? Avec présence, tendresse et conscience.

La colère… cette émotion brûlante, parfois explosive, souvent déroutante. On la redoute, on la juge, on tente de l’étouffer… ou on s’y abandonne, regrettant ensuite d’avoir parlé ou agi sous son emprise. Mais et si, au lieu de la rejeter ou de l'alimenter, on apprenait simplement à l’écouter ?

Dans mon livre C’est quoi le bonheur pour vous ? En chemin vers soi, j’explore cette idée que le bonheur ne se trouve pas dans le déni de nos émotions dites "négatives", mais bien dans la capacité à les accueillir pleinement, sans jugement. La colère en fait partie. Elle est une boussole intérieure qui nous signale que quelque chose ne va pas, que nos besoins sont ignorés, nos limites franchies. Refuser de la voir, c’est refuser d’entendre une partie de soi.

Mais il ne s’agit pas non plus de s’y identifier. C’est là que tout commence : entraîner son cerveau à observer et à décrire ce qui se passe dans le corps et l’esprit, sans jugement.

Plutôt que de dire « je suis en colère », nous pouvons doucement apprendre à dire :

« Je ressens de la colère. »

C’est une nuance précieuse. Une nuance qui change tout. En la nommant ainsi, nous créons une distance intérieure, un espace de respiration entre ce que nous ressentons et ce que nous sommes. Nous redevenons les témoins de notre monde intérieur, au lieu d’en être les otages.

Cette approche, je la décris plus en profondeur dans C’est quoi le bonheur pour vous ? En quête de sens. Car chercher du sens, c’est aussi apprendre à mieux se connaître, à apprivoiser son monde émotionnel, à reconnaître les parts blessées en soi sans les rejeter. La colère est souvent une douleur qui n’a pas été entendue. En l’écoutant avec bienveillance, elle cesse de crier.

Concrètement, cela peut ressembler à cela :

« Mon cœur bat plus vite. Ma gorge se serre. Je sens une montée de tension dans mes épaules. »

En mettant des mots sur ces sensations, on désactive la réactivité, on évite l’escalade mentale et émotionnelle. Et on fait place à une réponse plus juste, plus douce. On n’alimente plus les ruminations. On laisse la colère passer, comme un nuage sombre dans le ciel de notre conscience.

Et cette manière d’être – douce, attentive, présente – nous transforme en profondeur. Nous devenons moins réactifs, plus ancrés, plus justes. Pas pour être "parfaits", mais pour être pleinement humains, et pleinement vivants.
Gérer la colère, ce n’est pas la contrôler. C’est l’écouter sans s’y noyer, l’accueillir sans s’y attacher. C’est un acte d’amour envers soi-même, envers l’autre aussi. C’est une invitation à la paix intérieure.

Car au fond, derrière la colère, il y a souvent un appel à l’amour, un besoin d’être reconnu, compris, respecté. Et en apprenant à répondre à ces appels avec conscience, nous nous rapprochons de ce que j’appelle, dans mes livres et dans ma vie, une forme de paix intérieure : celle qui naît de la connaissance de soi, de la tendresse pour nos blessures, et de la capacité à faire de nos émotions non pas des ennemis, mais des alliées.