Guillaume Pina - Impakt Kinésiologie

22/11/2025

Chaque kinésiologue utilise le test musculaire d’après sa propre méthode. Une dérive courante consiste à utiliser cet outil comme un oracle qui répond par “oui” ou “non” à des questions.
Cette sur-simplification n’a aucun fondement, n'a rien à voir avec un test normé et n’est pas pratiqué à l’Institut. Le test musculaire y est considéré pour ce qu’il est : un indicateur physiologique qui réagit à du stress.

21/11/2025

Si les enseignants en kinésiologie, et plus largement, les praticiens qui utilisent le test musculaire, pouvaient acquérir quelques bases solides de physiologie…

Comprendre ce qui se passe réellement dans le muscle, dans le système nerveux, dans le corps tout entier, changerait profondément la façon de pratiquer.
Les gestes ne seraient plus de simples automatismes répétés sans réflexion, ni des procédures quasi magiques apprises par mimétisme, mais des actes conscients, précis, ancrés dans le réel fonctionnement du corps humain.

Remettre un peu de conscience dans ces gestes – qui deviennent trop souvent mécaniques, ou restent enveloppés de mystère pendant la formation – permettrait non seulement de gagner en fiabilité et en cohérence, mais aussi de redonner au test musculaire toute sa dignité d’outil clinique, plutôt que de le réduire à un rituel ésotérique.

18/11/2025

L’autre jour, un collègue ostéopathe m’a interpelé en me disant que l’un de ses clients, que j’avais moi-même accompagné, lui avait confié que mes séances étaient “un peu bizarres”. Intrigué, je lui ai demandé si ce client avait obtenu des résultats. Sa réponse fut immédiate : “Oui, des résultats surprenants malgrès les techniques bizarres, plus aucune douleurs de façon quasi instantanée. Je t’avoue que je ne l’ai pas vu pendant 1 an et que tu as réglé ses troubles chroniques alors qu’il venait tous les 15 jours pour le même problème.”

Alors j’ai simplement répondu : “Que ce soit bizarre ou pas, peu importe. Ce qui compte, c’est le résultat.”

Cette anecdote illustre un phénomène très courant dans nos métiers : la tendance de certains à juger une méthode selon son apparence plutôt que selon son efficacité. Beaucoup de personnes veulent comprendre, rationaliser, contrôler chaque étape, comme si la compréhension intellectuelle était une condition nécessaire au changement. Pourtant, le corps, le cerveau, lui, n’a pas besoin de “comprendre” pour corriger, libérer, ou rétablir un équilibre.

Lorsque quelqu’un vient consulter, il apporte souvent avec lui tout un cadre d’idées reçues sur ce que doit être une séance : un protocole classique, des gestes familiers, un discours convenu. Dès que l’on s’éloigne de ce cadre, le mental s’agite : “C’est bizarre”, “Ce n’est pas habituel”, “Je ne comprends pas ce qu’il fait”.

Mais si ce “bizarre” donne des résultats tangibles, libère une douleur, restaure un mouvement ou élimine un problème chronique, alors ce n’est plus du bizarre : c’est de l’efficacité sous une autre forme.

Travailler avec le corps, c’est souvent accepter que le changement peut passer par des voies surprenantes — inhabituelles pour celui qui observe, naturelles pour celui qui pratique avec précision et expérience. Ce n’est pas le spectacle du geste qui compte, mais la justesse, la pertinence de la réponse corporelle, et la qualité du résultat.

L’efficacité ne se cache pas toujours derrière ce qui paraît “normal”

Guillaume

Voulez-vous vraiment régler vos problèmes et être heureux, ou rester campé sur l’idée d’avoir raison ? Si les solutions que vous avez déjà essayées fonctionnaient, vous ne seriez pas dans mon cabinet aujourd’hui, ni confronté aux difficultés qui persistent. C’est un constat que bea...

17/11/2025

Et si nos émotions n’étaient pas la cause, mais la conséquence de ce que vit notre corps ?
Avant même de « ressentir », le système nerveux réagit, ajuste, informe – et ce sont ces signaux physiologiques que le cerveau traduit ensuite en émotions.
Comprendre cette logique change tout dans la manière d’aborder la santé, le bien-être et l’équilibre intérieur.
Découvrez pourquoi le corps précède toujours les émotions.
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Le corps avant les émotions : une réalité scientifique Dans le discours thérapeutique moderne, on entend souvent dire que les émotions seraient à l’origine de nos tensions corporelles. Pourtant, la recherche en neurophysiologie démontre une hiérarchie inverse : ce n’est pas la pensée é...

17/11/2025

15/11/2025

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12/11/2025

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11/11/2025

Je vais vous poser une question centrale dans cet article de blog et l’explorer sous différents angles, parfois inconfortables:

-Voulez-vous absolument avoir raison, ou préférez-vous résoudre vos problèmes et vivre heureux ?-

Bonne lecture

Voulez-vous vraiment régler vos problèmes et être heureux, ou rester campé sur l’idée d’avoir raison ? Si les solutions que vous avez déjà essayées fonctionnaient, vous ne seriez pas dans mon cabinet aujourd’hui, ni confronté aux difficultés qui persistent. C’est un constat que bea...

10/11/2025

Effet piezzo électrique

09/11/2025

Il y a une différence entre une expérience pure et une expérience façonnée par le filtre du mental et de la croyance.
Le blog, nouvel article

Avant même que la pensée ne formule l’expérience, le corps l’a déjà vécue. C’est lui qui reçoit, filtre et module la réalité avant toute élaboration mentale. Chaque vibration, chaque parfum, chaque variation de température traverse nos sens et inscrit une empreinte physiologique qui...

09/11/2025

When your bio teacher uses Luffy’s body to explain human anatomy 🧬💪🏽

08/11/2025

L’humain adore comprendre. Il cherche à disséquer la réalité, à la nommer, à lui donner une forme manipulable. Mais cette manie de conceptualiser s’arrête toujours là où commence l’illimité. Car le limité ne peut pas percevoir ni atteindre l’illimité ; il ne peut qu’en projeter des figures, des images mentales, des modèles simplifiés et incomplets.

Considérer le changement comme un processus, comme une série d’étapes à comprendre, à mesurer ou à provoquer, ralentit son essence même. Le changement réel n’est pas un mécanisme, il n’obéit à aucune méthode. Il advient au moment où la conscience cesse de vouloir le gérer. Chaque fois qu’on cherche à “faire” évoluer quelque chose, on reconduit la structure qui bloque l’évolution.

C’est la conceptualisation qui entrave la transformation. Nommer, décrire, catégoriser une interaction quelconque revient à figer sa fluidité. Plus on veut saisir ce qui circule, plus on l’empêche de circuler. On limite sa vitesse, son intensité, son potentiel, sa profondeur d’expression. Le vivant, lui, ne s’explique pas : il se manifeste.

La vie n’est pas une technique ni un protocole. Le changement non plus. Du moment qu’ils deviennent objets de méthode, ils se dissolvent dans la mécanique mentale et perdent leur substance vivante. Ceux qui font du changement un protocole, une discipline, ou un outil thérapeutique, s’enferment dans le paradoxe de vouloir libérer par le contrôle.

Un problème ne se résout jamais à travers le même niveau de conscience qui l’a engendré. Ainsi, aucun système de pensée, aussi raffiné soit-il, ne peut résoudre une impasse qu’il a lui-même créée. La seule voie de sortie consiste à quitter ce niveau, à cesser de jouer le jeu du mental, à renoncer à vouloir comprendre pour enfin percevoir.

Le véritable changement est un basculement de réalité, non une amélioration de la précédente. Il n’a pas de méthode, pas de direction, pas de garantie. Il se produit quand le limité se tait assez pour que l’illimité prenne place.

Guillaume
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