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Calendrier scolaire 2025-2026
22/08/2025

Calendrier scolaire 2025-2026

Facilités horaires à la rentrée scolaire pour les agents publicsLa circulaire Fonction Publique du 07 août 2008 sur les ...
22/08/2025

Facilités horaires à la rentrée scolaire pour les agents publics
La circulaire Fonction Publique du 07 août 2008 sur les facilités horaires à la rentrée scolaire, s’applique pour l’ensemble des agents publics.

Attention : Ces facilités d’horaires n’ont pas la nature d’autorisation d’absence mais celle d’un simple aménagement d’horaire, accordé ponctuellement à l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, soit le lundi 1er septembre 2025 pour la métropole (le 2 septembre pour la Corse), pour la Martinique, pour la Guadeloupe et pour la Guyane. La rentrée à la Réunion est déjà effective (19 août 2025), et Mayotte le 25 août 2025. (voir plus bas le calendrier scolaire 2025-2026 complet)

Ces facilités horaires concernent les parents d’enfants inscrits en école pré-élémentaire, élémentaire ou entrant en sixième.

Cette circulaire est pérenne et donc valable pour les années à venir.

Comme il est noté à la fin de cette circulaire : il « appartient (aux chefs de services) d’informer de cette décision (les) services et les établissements relevant de (leur) autorité ou de (leur) tutelle. »
Source: site CFDT UFETAM

Recrutement des apprentis en fonction publique...un léger recul.Après plusieurs années de progression, le nombre de recr...
22/08/2025

Recrutement des apprentis en fonction publique...un léger recul.
Après plusieurs années de progression, le nombre de recrutements d’apprentis dans la fonction publique connaît un léger recul en 2024. Une tendance à surveiller. C’est ce que révèle la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), dans sa publication des « Stats Rapides » de juillet 2025, intitulées » Les recrutements d’apprentis dans la fonction publique n’augmentent plus en 2024 « .

En 2024, 24 140 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés dans la fonction publique, soit 2,2 % de moins qu’en 2023. Ce ralentissement contraste avec la dynamique positive des années précédentes, notamment après les mesures incitatives lancées en 2021 pour favoriser l’apprentissage dans le secteur public.

Le recul touche principalement la fonction publique de l’État (-3,4 %) et la fonction publique hospitalière (-7,1 %). La fonction publique territoriale (FPT), bien qu’en légère baisse (-0,6 %), reste le premier employeur d’apprentis avec 56 % des contrats signés, contre 35 % pour la FPE et 9 % pour la FPH.

Des profils jeunes, diplômés, et souvent féminins
L’apprenti·e type dans la fonction publique en 2024 a 22 ans, est souvent une femme (57 % des cas), et prépare un diplôme de niveau bac+3 ou plus. Ce dernier critère est particulièrement marqué dans la FPE (76 % des apprentis), beaucoup moins dans la FPT (42 %).

Un apprenti sur deux était encore scolarisé avant son contrat, et un sur cinq en apprentissage. À noter aussi : 9 % des nouveaux apprentis ont moins de 18 ans, une proportion bien inférieure à celle du secteur privé.

Zoom par versant : des contrastes marqués
Fonction publique d’État : Ce sont les ministères qui freinent le plus, avec 510 contrats de moins qu’en 2023 (-8,6 %). Les établissements publics à caractère administratif (EPA), eux, progressent légèrement (+7,5 %).

Fonction publique territoriale : Les communes et les intercommunalités renforcent leurs recrutements, tandis que les départements reculent nettement (-13,7 %).

Fonction publique hospitalière : Recul généralisé, mais une part plus élevée d’apprentis âgés de plus de 25 ans et une forte féminisation des recrutements (67 % de femmes).

L’inclusion progresse lentement
En 2024, 5 % des apprentis recrutés sont en situation de handicap, un chiffre stable par rapport à 2023. Cette part est plus élevée dans la FPT (7 %), et plus faible dans la FPE (3 %). Elle reste équivalente à la part d’agents en situation de handicap dans l’ensemble de la fonction publique.

Pourquoi ce recul ?
La baisse globale des recrutements d’apprentis s’explique par :

la fin de l’effet des plans de relance post-Covid,

un essoufflement des dynamiques dans certains ministères,

et un probable recentrage budgétaire.

Si l’apprentissage reste un outil essentiel pour l’insertion professionnelle des jeunes et la diversification des recrutements, ce léger repli pose question sur les priorités actuelles du secteur public en matière de formation et d’ouverture à la jeunesse.

À suivre de près…
Rappelons que les chiffres 2024 sont provisoires et pourront être ajustés dans les mois à venir. Mais la tendance actuelle appelle déjà à la vigilance, notamment du côté des organisations syndicales, qui ont un rôle clé à jouer pour défendre et promouvoir l’alternance comme levier d’avenir dans la fonction publique.
Source: site CFDT UFETAM

Pauvreté.....Alerte: un niveau inédit depuis trente ans!En 2023, 15,4 % de la population française vivait en dessous du ...
08/08/2025

Pauvreté.....Alerte: un niveau inédit depuis trente ans!
En 2023, 15,4 % de la population française vivait en dessous du seuil de pauvreté – un niveau inédit depuis trente ans. Dans le même temps, les inégalités ont continué de croître et le fossé de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres.

C’est un record dont on se passerait bien. Selon l’Insee, l’institut de la statistique, 15,4 % de la population française – soit 9,8 millions de personnes – vivait sous le seuil de pauvreté en 2023, c’est-à-dire avec moins de 1 288 euros par mois pour une personne vivant seule1. Un niveau inédit depuis 1996, date à laquelle l’organisme a créé cet indicateur. Ce taux se révèle d’autant plus alarmant qu’il ne tient pas compte des personnes pauvres vivant en communauté (Ehpad, casernes, gendarmeries, foyers de travailleurs, cités universitaires, établissements pénitentiaires, communautés religieuses, etc.), des personnes sans abri, des ménages d’étudiants et de la population vivant en outre-mer, précise l’organisme.

Selon l’Insee, la pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (36,1 %) et les personnes inactives (37,3 %), dont les étudiants. D’après Chantal Richard, chargée du dossier à la CFDT, ces chiffres sont une des conséquences de la réforme de l’assurance chômage voulue par le gouvernement en 2023 : « Nous savions qu’en diminuant le montant et la durée de l’allocation d’assurance chômage, la réforme allait augmenter le nombre de personnes pauvres. À l’époque, la CFDT avait alerté à ce propos. Malheureusement, les chiffres sont là pour le confirmer. »

Avoir un travail ne protège pas de la pauvreté
Et contrairement à ce que laisse entendre le gouvernement, « avoir un travail ne suffit pas aujourd’hui à sortir de la pauvreté. Il faut permettre aux gens d’accéder à un travail de qualité, qui leur offre la possibilité de vivre dignement ; améliorer l’accès au logement, à la santé… », poursuit la secrétaire confédérale. En effet, si on décortique les chiffres fournis par l’Insee, 6,6 % des salariés vivent en dessous du seuil de pauvreté en 2023, et 19,2 % des travailleurs indépendants. En outre, les inégalités continuent de se creuser. En 2023, les 20 % de personnes les plus aisées perçoivent une part de la somme des niveaux de vie 4,53 fois plus élevée que les 20 % de personnes les plus modestes.

« C’est un échec politique », affirmait la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, le 9 juillet, sur le réseau social LinkedIn. « En 2018, le président de la République promettait d’éradiquer la pauvreté. En 2025, le bilan est très décevant. Les dispositifs d’urgence du “quoi qu’il en coûte” ont temporairement limité les dégâts, mais rien n’a été pérennisé. Le retrait brutal de ces aides a laissé les plus précaires sans filet. »

Parallèlement, l’essor du temps partiel contraint, la multiplication des micro-emplois mal rémunérés et les réformes sociales injustes (assurance chômage, RSA…) « fragilisent toujours plus ceux qui vivent déjà avec peu », estime la secrétaire générale de la CFDT, selon qui la société civile, les associations et les syndicats doivent être pleinement associés à la conception et à la mise en œuvre des politiques publiques. « C’est en co-construisant que nous pourrons répondre durablement à l’urgence sociale […]. La pauvreté n’est pas une fatalité. Elle est le produit de nos choix politiques. »

SOURCE: site CFDT UFETAM

Loi handicap: 20 ans après...des promesses encore non tenues!Le 11 février 2005, la France adoptait une loi censée marqu...
08/08/2025

Loi handicap: 20 ans après...des promesses encore non tenues!
Le 11 février 2005, la France adoptait une loi censée marquer un tournant historique pour les droits des personnes handicapées. Vingt ans plus t**d, un rapport parlementaire d’évaluation tire un constat amer : l’ambition initiale s’est essoufflée, les résultats sont en demi-teinte, et les promesses non tenues restent nombreuses.

Une loi en décalage avec le droit international
La France n’a toujours pas aligné son droit avec la Convention internationale des droits des personnes handicapées (CIDPH). Résultat : des lacunes majeures en matière d’accessibilité, d’autonomie de vie et d’inclusion scolaire ou professionnelle. Le rapport appelle à une refonte complète du cadre législatif, à commencer par l’adoption de la définition onusienne du handicap, plus inclusive et réaliste.

Compensation : la PCH en grande souffrance
La Prestation de Compensation du Handicap (PCH), censée couvrir les besoins liés au handicap, est critiquée pour sa complexité, ses barrières d’accès (notamment l’âge limite de 60 ans) et son inefficacité. Le rapport propose une réforme en profondeur : une prestation unique, plus souple, basée sur un projet de vie global.

MDPH : des inégalités territoriales flagrantes
Les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), censées être des guichets uniques, sont engorgées, inégalement dotées, et trop souvent inaccessibles. Le délai moyen de traitement dépasse parfois les 10 mois ! Deux pistes sont proposées : recentrer les missions des MDPH ou les décharger des dossiers simples pour se concentrer sur les cas complexes.

École inclusive : des progrès, mais beaucoup trop lents
Si le nombre d’enfants en situation de handicap scolarisés a fortement augmenté, la qualité de l’inclusion reste insuffisante. AESH sous-formés et précaires, manque de coordination avec le médico-social, bâtiments inaccessibles, enseignants démunis… Le rapport plaide pour une école réellement inclusive, avec une accessibilité universelle, des formations renforcées et des moyens à la hauteur.

Emploi : encore trop de discriminations
Le chômage des personnes handicapées reste deux fois plus élevé que la moyenne. Les obligations d’emploi sont peu contraignantes, les aides trop complexes à obtenir, et les passerelles entre le secteur protégé (Esat) et le milieu ordinaire quasi inexistantes. Le rapport appelle à une meilleure reconnaissance des droits, un accès renforcé à l’emploi accompagné, et la fin des freins à la mobilité professionnelle.

Accessibilité : une priorité oubliée
Malgré les obligations légales, 75 % des établissements recevant du public restent inaccessibles. Le logement accessible est une denrée rare, la voirie trop peu adaptée, et les services numériques largement non conformes. Le rapport propose des contrôles renforcés, une révision du droit dérogatoire, et des moyens accrus pour la mise en conformité.

Représentation et participation : encore à construire
La participation des personnes handicapées à la vie citoyenne et aux politiques publiques reste marginale. Le rapport propose de renforcer leur pouvoir décisionnel, notamment en excluant les gestionnaires d’établissements médico-sociaux des instances représentatives, et en finançant mieux les associations militantes.

Ce que la CFDT défend
La CFDT UFETAM rappelle que l’inclusion n’est pas un supplément d’âme, mais un impératif de justice sociale. Cela suppose des politiques publiques cohérentes, des moyens financiers conséquents, et une volonté politique constante. Nous soutenons pleinement les recommandations visant à :

Garantir un droit à la compensation effectif et sans condition d’âge ;
Mettre fin aux inégalités territoriales en matière d’accès aux droits ;
Donner à l’école inclusive les moyens de ses ambitions ;
Lutter contre les discriminations dans l’emploi et faciliter l’accès au travail en milieu ordinaire ;
Assurer une accessibilité universelle dans le bâti, les transports et le numérique ;
Promouvoir la participation pleine et entière des personnes handicapées aux décisions les concernant.
Pour aller plus loin
Le rapport complet est disponible ICI. Il comporte 86 recommandations pour faire (enfin) de l’égalité des droits une réalité pour les personnes en situation de handicap. La b***e est désormais dans le camp du gouvernement.
SOURCE: site CFDT UFETAM

L'âge de départ pour une retraite progressive est abaissé à 60 ans à compter du 1er septembre 2025.L'âge de départ pour ...
08/08/2025

L'âge de départ pour une retraite progressive est abaissé à 60 ans à compter du 1er septembre 2025.
L'âge de départ pour une retraite progressive est abaissé à 60 ans à compter du 1er septembre 2025.L'abaissement de l'âge d'ouverture du droit à la retraite progressive à 60 ans a été actée par deux décrets publiés le 23 juillet 2025.

Cela concerne l'ensemble des salariés du secteur privé mais aussi les agents de la fonction publique.

Ainsi, à partir du 1er septembre 2025, les conditions à réunir pour demander sa retraite progressive seront :

Justifier d'une durée d'assurance de 150 trimestres au minimum tous régimes confondus ;
Avoir atteint l'âge de 60 ans ;
Exercer son activité à titre exclusif :
À temps partiel entre 50% et 90% (temps partiel de droit ou sur autorisation),
Sur un ou plusieurs emplois à temps non-complet auprès de plusieurs employeurs. La durée de travail ne doit pas excéder 90% d'un temps complet. La condition d'exercice à temps partiel ne peut être opposée aux agents à temps non-complet.
Pour rappel s'agissant du temps partiel sur autorisation, l'employeur peut le refuser pour nécessité de service, ce qui implique que l'agent ne peut bénéficier de la retraite progressive.

Les textes de référence :

Décret n° 2025-681 du 15 juillet 2025 fixant l'âge d'ouverture du droit à la retraite progressive à soixante ans, pour les assurés relevant du régime général, des régimes spéciaux et notamment de la fonction publique de l'État
Décret n° 2025-680 du 15 juillet 2025 fixant l'âge d'ouverture du droit à la retraite progressive à soixante ans pour les assurés du régime de retraites des agents des collectivités locales et pour les ouvriers des établissements industriels de l'État

SOURCE: site CFDT UFETAM

PETITION et NOUVELLE PLATEFORME: budget BAYROU ça suffit!Après avoir initié une pétition “budget : les sacrifices pour l...
01/08/2025

PETITION et NOUVELLE PLATEFORME: budget BAYROU ça suffit!
Après avoir initié une pétition “budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! “ qui a déjà rassemblé + de 200 000 signatures en 2 jours, l’intersyndicale lance une plateforme https://stopbudgetbayrou.fr/ qui décode les différentes mesures annoncées par le 1er ministre.Le budget présenté par François Bayrou le 15 juillet est d’une brutalité sans précédent. Après le mouvement social inédit contre la réforme des retraites, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures injustes et inefficaces !



Suppressions de jours fériés
coupes dans les services publics,
réforme de l’assurance chômage,
gel des salaires
gel des prestations sociales,
désindexation des pensions de retraites,
doublement des franchises médicales,
remise en cause de la 5ème semaine de congés payés…
Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité-es, les malades.

Les syndicats dénoncent un « musée des horreurs » budgétaire et exigent un projet respectueux pour le Pays, porteur d’espoir et de justice. Signez la pétition pour demander l’abandon immédiat de ces mesures.

Relayez et signez la pétition: site https://www.cfdt54interco.fr/

SOURCE : SITE UFETAM CFDT

Progression EGALITE HOMME FEMME dans la fonction publiqueSi l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dan...
01/08/2025

Progression EGALITE HOMME FEMME dans la fonction publique

Si l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique a progressé ces dix dernières années, les marges d’amélioration sont encore élevées. Aussi, la CFDT Fonctions publiques se satisfait-elle de voir apparaître dans l’accord de méthode transmis par la DGAFP aux organisations syndicales une ambition, à savoir la réduction des inégalités, et une trajectoire, atteindre l’égalité réelle en matière de rémunérations selon le principe « travail égal, salaire égal ». La feuille de route, bien que provisoire, l’énonce clairement : « La négociation aura pour objet de définir des mesures concrètes et évaluables pour repérer, corriger et éliminer les inégalités professionnelles. »

Aujourd’hui encore, à travail égal, salaires inégaux
Dans l’hospitalière, la territoriale ou la fonction publique d’État, les enjeux restent de taille puisque à compétences égales, on observe encore des différences de salaire allant jusqu’à 10,4 %. Et si les femmes constituent la majorité des effectifs (63 %), elles deviennent minoritaires à mesure que les salaires s’élèvent : elles sont 49 % parmi les 10 % les mieux rémunérés, et seulement 39 % parmi le 1 % le mieux payé. « Il existe donc toujours un plafond de verre pour les femmes dans la fonction publique », constate Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques.

Les organisations syndicales ont jusqu’au 8 septembre prochain pour décider de signer ou non ce projet d’accord. Elles s’engageront ensuite dans un cycle de multilatérales, à raison d’une réunion par mois, pour aboutir à un éventuel projet d’accord d’ici à la fin du premier trimestre 2026…

SOURCE: site UFETAM CFDT

44 milliards d’économies : la Fonction publique en première ligne du plan!Ce mardi 15 juillet, le Premier ministre Franç...
18/07/2025

44 milliards d’économies : la Fonction publique en première ligne du plan!

Ce mardi 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a levé le voile sur un plan d’économies inédit par son ampleur : près de 40 milliards d’euros annoncés, déjà réévalués à 44 milliards, avec pour objectif de ramener le déficit public à 4,6 % du PIB. Mais derrière ces chiffres froids, ce sont bien les femmes et les hommes du service public, et in fine tous les usagers, qui vont payer le prix fort.

Car ce plan s’attaque directement aux piliers de notre modèle républicain : les services publics et celles et ceux qui les font vivre au quotidien. Concrètement, il prévoit :

la suppression de 3 000 postes ;
le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite ;
la fermeture ou la fusion d’agences et d’opérateurs publics, représentant 1 000 à 1 500 suppressions d’emplois supplémentaires ;
un gel des rémunérations des agents publics ;
et, comme pour l’ensemble des salariés, la suppression de deux jours de congés.
Un cocktail explosif, qui risque d’aggraver les conditions de travail déjà dégradées dans de nombreux services et de détériorer encore la qualité du service rendu aux citoyens.

Pour le think tank Le Sens du service public, le constat est sans appel : « Nous assistons à un choix politique assumé : réduire la qualité des services publics pour réaliser des économies, sans jamais s’attaquer aux véritables leviers de justice fiscale. »
Ces fermetures et fusions, présentées comme des mesures de rationalisation, se font « sans apporter de garanties sur la continuité de leurs missions de service public». Et Le Sens du Service Public d’ajouter : “Les milliards d’économies s’additionnent, les fonctionnaires seront moins nombreux, les agences fermeront, les normes seront allégées, mais on ne sait jamais au détriment de quels objectifs et de quelles politiques publiques.”

Pour la CFDT Fonction publique, ces annonces sonnent comme un « plan social qui ne dit pas son nom ». Mylène Jacquot, secrétaire générale, le rappelle avec force : « C’est le retour du rabot et ses corollaires : la dégradation des conditions de travail et le risque de dégradation de la qualité du service rendu aux usagers. »

La CFDT réaffirme son exigence d’un rendez-vous salarial dès septembre pour défendre le pouvoir d’achat des agents, ainsi que « d’un dialogue social réel et approfondi » concernant le sort réservé aux opérateurs publics et aux missions qu’ils assurent.

Car oui, revoir les missions et adapter l’action publique est légitime et même nécessaire. Mais cela ne peut se faire ni contre ni sans les femmes et les hommes qui incarnent au quotidien le service public. Ce sont eux, aujourd’hui, qui font tenir l’école, l’hôpital, la sécurité, l’écologie, la justice et tant d’autres politiques essentielles à la cohésion sociale et à l’avenir du pays.

En s’attaquant d’abord et presque exclusivement aux services publics, le gouvernement fait le choix de fragiliser ce qui fonde notre pacte républicain, sans jamais toucher aux grandes niches fiscales, aux profits record ni à l’évasion fiscale massive.

Une fois encore, les agents publics servent de variable d’ajustement budgétaire… et ce sont aussi les citoyens, tous les citoyens, qui finiront par en faire les frais.

SOURCE: site CFDT-UFETAM

Elections professionnelles dans la fonction publique ...LA DATE EST FIXEE.Les élections professionnelles dans la fonctio...
18/07/2025

Elections professionnelles dans la fonction publique ...LA DATE EST FIXEE.
Les élections professionnelles dans la fonction publique auront lieu le 10 décembre 2026. Ces élections professionnelles constituent un moment démocratique essentiel pour les agents de la fonction publique française. Elles permettent d’élire les représentants du personnel au sein des différentes instances de dialogue social des fonctions publiques de l’État, territoriale et hospitalière. Prévues pour décembre 2026, ces élections marquent une rupture significative avec les pratiques antérieures, en raison de la généralisation du vote électronique.

Par arrêté en date du 2 juillet 2025, le Premier ministre a fixé la date du prochain renouvellement général des instances de dialogue social, dans les trois versants de la fonction publique, au 10 décembre 2026. Comme en 2022, le vote électronique sera la règle dans la fonction publique d’État, et il se tiendra du 3 au 10 décembre 2026. Dans la territoriale et l’hospitalière, le vote électronique n’est pas obligatoire, mais possible : dans ce cas, il devra se terminer le 10 décembre, sur une période de 3 à 8 jours.

Qui sont les électeurs ?
5,7 millions d’agents publics seront appelés à voter
2,54 millions dans la fonction publique d’État (FPE)
1,21 million dans la fonction publique hospitalière (FPH)
1,94 million dans la fonction publique territoriale (FPT)
Ou, vu d’une autre façon :

3,80 millions de fonctionnaires (stagiaires et titulaires) ;
1,15 million de contractuels ;
0,30 million de militaires ;
0,45 million d’autres catégories et statuts
Un enjeu important : la participation
La participation est en baisse depuis plusieurs scrutins : 43,7 % en 2022 contre 49,8 % en 2018. Cette tendance inquiète car elle questionne la légitimité des syndicats et l’avenir du dialogue social.

La réforme de 2019, qui a réduit les compétences des commissions administratives paritaires (CAP), est pointée du doigt par les syndicats comme un des facteurs de cette désaffection.

Un défi technique : le vote électronique
Après avoir été expérimenté en 2014 et 2018, le vote électronique est devenu la norme en 2022, mais il a généré de très nombreux dysfonctionnements :

problèmes d’inscription sur les listes électorales (agents actifs absents, retraités ou même décédés inscrits)
critiques fortes des syndicats qui estiment que cela a contribué à faire baisser la participation
Dans les Directions Départementales Interministérielles (DDI), le vote électronique a même été abandonné et on est revenu au vote à l’urne classique suite à ces problèmes.
Un enjeu politique
En 2022, la CGT est restée premier syndicat de la fonction publique (21,3%), devant Force ouvrière (18,9%) qui a devancé de très peu la CFDT (18,8%).
Une des priorités de la CFDT est de garantir des élections justes, transparentes et accessibles à tous, renforçant ainsi la démocratie au sein de la fonction publique.
SOURCE: site CFDT UFETAM

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CFDT INTERCO 54/2, Alllée Pelletier Doisy/BP 340 Cedex
Villers-lès-Nancy
54602

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