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Mais à quoi vont ressembler les vacances, avec les petits !?Si le dernier nous réveille encore chaque nuit et ne peut pa...
24/06/2024

Mais à quoi vont ressembler les vacances, avec les petits !?

Si le dernier nous réveille encore chaque nuit et ne peut pas s’endormir seul …
Si l’ainée ne peut pas s’occuper seule plus de 5 minutes et ne veut plus faire la sieste …

Comment faire pour profiter de NOS vacances ?
Alors que nous n’avons pas les mêmes besoins que nos enfants !

Souvenez-vous : AN-TI-CI-PA-TION (cf. post du 19/12/23)

1) Je prends le temps d’identifier les besoins et attentes de chacun - enfants, conjoint, beau-père, enfants de la compagne - et les miens, en termes de rythme, repos, activités, repas, sorties, heures de coucher, soirées…

2) Je prévois une organisation qui permette à chacun de s’y retrouver suffisamment (je peux dédier chaque jour une activité plus spécifique à l’un ou l’autre, qui sait que son tour viendra).

Plus je tiens compte des besoins de chacun, plus je facilite les vacances de tous.

Et bonne nouvelle, il vous reste quelques semaines pour mettre en place de nouvelles habitudes, pour partir en vacances avec de bonnes bases, ne plus craindre les crises, les réveils, etc…

Et à circonstance particulière, on adapte sans revenir en arrière.
Exemple : si c’est le moment pour ne plus récupérer mon enfant dans notre lit au premier cauchemar, je peux m’en occuper maintenant même si nous dormons au même endroit pendant les vacances…

Mordre, jeter, taper… et si c’était permis ?Ou crier, casser, déchirer, écraser, faire du bruit, pincer, cracher, frappe...
17/05/2024

Mordre, jeter, taper… et si c’était permis ?

Ou crier, casser, déchirer, écraser, faire du bruit, pincer, cracher, frapper des pieds, se rouler par terre… ?

Ces questions ont peut-être surpris quelques parents hier à la soirée organisée par leur crèche, et pourtant …

Je sais désormais qu’il n’y a rien de « mauvais » dans tous ces gestes et que les enfants font ce qu’ils peuvent pour se débarrasser des tensions issues des efforts de la journée, des frustrations ou des injustices vécues !

Ils ont bien besoin cependant de connaitre les limites - fixées par les adultes - dans l’expression de leurs émotions.
Et ça, c’est chaque parent, chaque professionnel de l’enfance, chaque grand-parent qui décide ce qui est OK.

Et vous avez pu constater que ce sont des limites claires, et des modes d’expression suffisants, qui vont grandement vous faciliter la vie, et la gestion des émotions de vos petits.

Alors observez les tendances du moment, et proposez des alternatives :
- votre fils énervé fait le maximum de bruit en claquant les portes (et ce n’est pas ok pour les portes) : procurez lui une demie-frite en mousse (de piscine) qu’il aura le droit de frapper à 2 mains sur un fauteuil dédié ;
- votre fille en colère vous hurle dans les oreilles : donnez-lui un lieu dans la maison où elle a le droit de crier, ou un coussin, et munissez-vous de boules quies si besoin.
-
C’est en extérieur que l’on trouve le plus d’occasions naturelles (casser des bâtons, lancer des balles, écraser les feuilles) mais en tout lieu on a intérêt à chercher des alternatives : c’est ainsi qu’en travaillant avec l’équipe d’une crèche, un problème de morsures répétées avait été solutionné en proposant des pommes au mordeur…le temps que cela lui passe.

Et de votre côté,
- avez-vous trouvé votre moyen de vous défouler ?
- vos enfants auraient-ils besoin de plus de possibilités pour sortir la pression cumulée dans la journée ?

- Concentre-toi un peu ! – Oh ça va, c’est les vacances !Comment se concentrer ?Comment se reposer ?Les 2 sujets me semb...
12/04/2024

- Concentre-toi un peu ! – Oh ça va, c’est les vacances !

Comment se concentrer ?
Comment se reposer ?
Les 2 sujets me semblent aussi importants, car l’un de va pas sans l’autre !
Selon notre âge, l’heure de la journée, notre forme, notre intérêt pour la tâche sur laquelle nous concentrer nous avons chacun des capacités variables, et on retrouve des endurants comme des sprinters.
Que faire si votre enfant ne semble être ni l’un ni l’autre ?!

Lui ordonner de se concentrer davantage sera inutile voire contre-productif.
Et oui, malgré les apparences, s’il savait comment s’y prendre, il s’y mettrait sans doute bien volontiers !
Cherchez donc avec lui ce qui va faciliter sa concentration :
- Bouger avant de se poser
- Bouger ou manipuler quelque chose pendant l’exercice de concentration (bien sûr c’est compatible, c’est même aidant !)
- Eviter ce qui distrait (ce qu’il a sous ses yeux ou autour de lui, à voir, à entendre…)
- Pouvoir écrire, ou parler à voix haute, chanter …
Tout cela peut fonctionner s’il y a assez de « disponibilité » dans son cerveau.

La saturation, pour vous-même, ça vous parle ?
Quand vous n’arrivez plus à vous concentrer : c’est l’hémisphère gauche de votre cerveau qui a été trop sollicité (analyse, raisonnement, perceptions temporelles…).
Alors pour le repos (des méninges), c’est par là que ça se passe : laisser tranquille le cerveau gauche (stimulé par exemple par les jeux vidéo) et utiliser davantage son cerveau droit (créativité, perceptions visuelles,…).

Moi ce qui me repose le plus, c’est le puzzle ; aucune réflexion, juste de l’attention visuelle. Et cette fois je n’ai pas attendu les vacances pour en sortir un !

Et chez vous, comment on se repose ? …

Jeunes parents ou futurs parents lyonnais, si vous n'avez pas décidé encore quand passer au   : venez dimanche ! oui, là...
18/03/2024

Jeunes parents ou futurs parents lyonnais, si vous n'avez pas décidé encore quand passer au : venez dimanche ! oui, là le 24 mars à : j'interviendrai pour la conférence de 16h30, et je pourrai échanger avec vous avant ou après, sur le stand de !

Faire confiance, ça donne des forces !L’avez-vous déjà expérimenté ? Et de quel côté ?!Oui je dis souvent ça aux parents...
12/03/2024

Faire confiance, ça donne des forces !

L’avez-vous déjà expérimenté ? Et de quel côté ?!

Oui je dis souvent ça aux parents : « faites confiance dans les capacités de votre enfant, et dites-le lui » !
> Ça donne des forces à l’enfant - qui sent que son parent croit en lui - pour faire un nouvel effort (à sa hauteur, et dont il sera fier ensuite) ;
> Ça donne aussi des forces au parent, pour laisser l’enfant gérer une situation par lui-même, sans se laisser tenter d’intervenir à nouveau…

C’est aussi le moteur pour renforcer la CONFIANCE EN SOI de l’enfant :
« Mon parent sait que je vais y arriver, il me laisse faire jusqu’au bout, me félicite quand j’y arrive ou m’encourage quand ce n’est pas encore le cas, alors je me débrouille, puis je suis trop content une fois que j’y arrive, je me sens plus fort ! »

Illustrations :
- J’ai accompagné une maman venue au sujet des multiples réveils nocturnes de ses jumeaux de 8 mois (depuis leur naissance), jusqu’à ce qu’elle soit assurée et me confirme que ses enfants n’avaient pas besoin d’elle pendant la nuit et étaient en sécurité (niveau santé, affectif…). Elle a pu alors annoncer à ses jumeaux qu’elle n’interviendrait plus la nuit et qu’ils étaient capables de passer la nuit seuls… et a retrouvé des nuits complètes sans réveils à partir de la quatrième nuit.

- Ce week-end, je me suis laissée embarquer dans une randonnée en raquettes avec nuit en refuge, grosse chute de neige dans la nuit, et temps tournant à l’orage au retour : ce qui m’a évité d’avoir peur, c’est d’avoir identifié que les amis organisateurs connaissaient la montagne et ses dangers, et savaient ce que nous pouvions faire selon les conditions météo. Je leur ai fait confiance : cela m’a aidé, et j’ai même adoré (jamais je n’avais imaginé que je ferais un truc pareil !).

Et quand ils nous ont dit vers 14h « on ne fait pas la pause déjeuner car l’orage peut évoluer, c’est plus sûr de faire la dernière heure de descente maintenant », et bien je n’ai pas eu envie de négocier !!!

Et si c’était ça la saine et juste autorité …

Quelle belle invitation ! Aujourd'hui c'est pour les parents et professionnels de la crèche Saperlipopette, ... chance !
15/02/2024

Quelle belle invitation ! Aujourd'hui c'est pour les parents et professionnels de la crèche Saperlipopette, ... chance !

Besoin de comprendre, besoin de savoir ?Pensez-vous parfois ‘épargner’ votre enfant en ne répondant pas à ses questions ...
13/02/2024

Besoin de comprendre, besoin de savoir ?

Pensez-vous parfois ‘épargner’ votre enfant en ne répondant pas à ses questions gênantes ?

Gardez-vous, pour vous, des épisodes difficiles de votre histoire familiale, en pensant que l’enfant n’a pas besoin de savoir, ne peut pas comprendre ?
Cela nous arrive à tous, et parfois juste car nous n’avons pas pensé à raconter (sans vouloir cacher), ou, pas imaginé comment l’enfant a été ou est impacté.
Et pourtant…

J’ai récemment découvert le film « Anatomie d’une chute », drame français de Justine Triet (2023).
Je trouve qu’il illustre très finement la nécessité pour l’enfant de comprendre ce qui se passe autour de lui, et cela pour s’en sortir, pour aller mieux : c’est bien ce que l’on souhaite pour nos enfants !

Ce film met notamment en scène le procès de la mère d’un garçon de 11 ans qui a retrouvé son père mort au pied de leur chalet.
Des adultes veulent à un moment éviter de l’exposer au procès, de peur qu’il soit heurté mais l’enfant répond « je suis heurté déjà ».
Devant ce besoin de comprendre le drame, il lui est aussi proposé ceci : « si tu ne peux pas comprendre comment ça s’est passé, tu peux chercher à comprendre pourquoi (et décider ce à quoi tu crois) »…
Dans la mesure où cet enfant est au cœur du drame, il est bien montré qu’il souffre davantage tant qu’il n’a pas d’explication, ne trouve aucun sens. Et dans le film c’est d’ailleurs lui qui finit par faire un rapprochement, en remettant en scène malgré lui un bout de l’histoire (qui met son chien guide en danger)…
Et oui, les enfants sont « programmés » pour comprendre, et c’est pour ça qu’ils « grattent parfois où ça fait mal ». Quelque chose n’est pas clair dans le comportement de leur parent ? Ils s'agitent, questionnent à leur façon, et comprendre ce qui se passe leur évite de prendre en charge le problème et d’imaginer qu’ils sont responsables…

Je ne vous en dis pas plus : je vous recommande de voir ce film ! Ou de relire mon post du 23 novembre (ci-dessous ou : https://lnkd.in/dsJTf3fR)


’unechute

Sortir du cadre ? ou pas…Votre créativité est sollicitée, voire nécessaire ?Dans votre vie professionnelle, en tant qu’a...
15/01/2024

Sortir du cadre ? ou pas…

Votre créativité est sollicitée, voire nécessaire ?
Dans votre vie professionnelle, en tant qu’artiste, en tant que manager ?

Dans ce cas, on vous encourage souvent à sortir du cadre, à oser.
Facile ou difficile ? Ca dépend de notre degré de liberté et de sécurité…

Liberté, sécurité ? Ce sont précisément 2 besoins fondamentaux de l’enfant et toute notre mission éducative et parentale est orientée pour y répondre !

Et oui, quand on se sent en SECURITE, et qu’on a la marge de LIBERTE nécessaire, on expérimente, on se lance, on apprend, on se développe, on s’EPANOUIT.

Comment apporter ça aux enfants ?

Par un cadre solide, comme les murs d’une maison qui les protègent et laissent un espace d’exploration adapté à l’intérieur.

Pas toujours facile en tant que parents, de savoir ou poser les murs.
Encore moins évident parfois de les garder fixes, de décider d’une porte de sortie ou non. Alors souvenez-vous, la fermeté des limites contribue aussi au sentiment de sécurité (émotionnelle, affective,…) de l’enfant.

Illustrations :

Quand la règle fixée à mon enfant est de ne traverser la route qu’au piéton vert, s’il tente une sortir du cadre (car l’émotion prend le dessus en voyant le ballon partir), il m'appartient de lui faire respecter la limite non négociable, physiquement, en l’attrapant fermement pour le stopper.

Et quand la règle est de ne pas se lever de table sans autorisation ? L’espace de liberté peut être plus grand et souple – je n’attache pas physiquement mon enfant à sa chaise - alors je prévois, j’annonce et j’applique les conséquences pour mon enfant si je le laisse expérimenter une sortie de cadre…de manière à l’encourager à respecter la limite les fois suivantes ; et là, appel à VOTRE CREATIVITE !

Et vous, c’est quoi la limite que vous avez du mal à fixer ou à tenir avec vos enfants ? [J’accompagne plein de parents tous créatifs, je peux bien partager quelques idées]

MA bonne résolution : TU arrêtes de crier !C’est tentant n’est-ce pas ?Tellement tentant que ça nous arrive à tous de do...
08/01/2024

MA bonne résolution : TU arrêtes de crier !

C’est tentant n’est-ce pas ?
Tellement tentant que ça nous arrive à tous de donner ainsi des ordres…dans l’espoir (ou le désespoir) que cela fonctionne.
Avec certains enfants, ou passé un certain âge, ça ne fonctionne pas ou plus.

Pourquoi ?
Parce que le «TU tue » (d’où l’image du tutu, choisie en moyen mnémotechnique ;)
- Un enfant qui reçoit UN ORDRE est privé de sa liberté (d’action, de décision) et si c’est contraignant pour lui, il va être tenté de résister (la contrainte entraine la résistance)
- Quand je donne un ordre, j’affirme quelque chose ; si l’enfant ne s’exécute pas, c’est comme si ma parole est nulle, niée, désavouée ce qui n’est pas souhaité dans ma position de parent qui a besoin d’être solide.

Alors quoi ?
- Quand j’attends quelque chose de mon enfant (qu’il est en capacité de faire au moment dit), je lui fais UNE DEMANDE ou je lui donne UNE INFORMATION.
S’il ne répond pas à ma demande, celle-ci reste valable (et on verra ensuite les conséquences pour l’enfant, ce qu’on lui laisse expérimenter pour qu’il trouve sa motivation d’y répondre la fois suivante).
Quand il reçoit l’information, il a la LIBERTE de décider ce qu’il en fait, et ça c’est un vrai moteur.

Illustration 1 : au lieu de « Tu restes à table ! » : « je te demande de rester assis » et comme je n’attache pas mon enfant à sa chaise, je le préviens des conséquences s’il prend la liberté de se lever…

Illustration 2 : une maman répétait toute la journée « arrêtes de crier » à son enfant qui ne savait pas parler (sans hurler) ; nous avons cherché comment faire passer cette habitude à l’enfant. Il a été informé qu’elle porterait un casque anti bruit pour se protéger de ses cris et qu’elle ne pourrait pas comprendre son enfant tant qu’il crie…un rappel visuel qui lui a donné envie de baisser le ton rapidement !

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