
29/09/2025
𝑻𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒊𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒍𝒆́𝒆𝒔… 𝒆𝒕 𝒎𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒍𝒂̀ 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓, 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒔𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒐𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 𝒖𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒓 𝒍’𝒉𝒊𝒗𝒆𝒓 𝒔𝒆𝒓𝒆𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕.
Vingt jours marqués par la difficulté à me mouvoir, après une chute dans mon atelier qui a occasionné une fissure de l'os cuboïde. Chaque geste m'a rappelé la fragilité de la vie et l’importance de l’essentiel. Aujourd’hui, la douleur s’efface peu à peu même si je boîte encore… mais je goûte déjà la gratitude de pouvoir me remettre en marche.
Je sais que la vie parle à travers nos épreuves. Celle-ci n’a pas pris de détour et m’a enseigné une leçon simple et nécessaire : RALENTIR.
Ralentir pour mieux écouter, ralentir pour mieux sentir, ralentir pour se connecter à soi…
L’automne s’installe peu à peu : les jours se font plus courts, les matins sont plus froids, l’air s’épaissit… et dans cette saison ralentie, les virus avancent à pas discrets.
On les perçoit comme des intrus invisibles. Pourtant, ils ne sont que des passants de la saison, révélant ce qui, en nous, demande à être écouté.
Il ne s’agit pas de les craindre, ni de chercher à les éradiquer à tout prix, mais d’apprendre à reconnaître leur langage, à sentir ce qu’ils révèlent de notre corps, et à répondre avec douceur et discernement.
Un virus n’est pas un prédateur autonome, mais un hôte qui cherche une demeure fragile et qui s’invite lorsque nos tissus manquent de vigueur et quand nos forces vitales vacillent…
À l’image des champignons qui jaillissent dans la forêt après la pluie, les virus se manifestent dès que le terrain leur ouvre un chemin. Quand la fatigue s’installe, que le sommeil se délite, que le stress épuise les nerfs comme une corde trop tendue, que la digestion se brouille, que l’intestin perd son éclat protecteur, que les minéraux se raréfient dans les profondeurs… alors une brèche s’ouvre, et les virus s’y glissent pour prendre place.
Ils ne sont pas la cause unique, mais la conséquence d’un terrain qui appelle au réajustement.
Un rhume qui traîne, une toux qui s’incruste, une grippe qui s’allonge, murmurent une vérité plus intime : notre corps demande davantage que de simples armes contre le virus. Il réclame un soutien profond, un soin du feu intérieur, une restauration de ses réserves vitales (soutien mitochondrial, rééquilibrage intestinal, drainage doux du foie et des reins, apaisement neuro-hormonal, etc.).
L’immunité n’est donc pas un bouclier figé mais une danse fine entre les glandes, le système nerveux, l’intestin et nos réserves profondes.
Quand certains piliers vacillent, les virus se frayent un chemin :
✅𝐀𝐟𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞 𝐯𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞 : 𝐟𝐚𝐭𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘈𝘴𝘵𝘳𝘢𝘨𝘢𝘭𝘦 + 𝘚𝘪𝘳𝘰𝘱 𝘊𝘦𝘯𝘵𝘦𝘯𝘢𝘪𝘳𝘦), 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐢𝐥 (𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘚𝘰𝘮𝘮𝘦𝘪𝘭 + 𝘴𝘪𝘳𝘰𝘱 𝘈𝘯𝘹𝘪𝘰𝘤𝘢𝘭𝘮), 𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞́ (𝘤𝘧. 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘴𝘶𝘳𝘳𝘦́𝘯𝘢𝘭𝘪𝘦𝘯).
✅𝐃𝐞́𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞 𝐡𝐨𝐫𝐦𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐞𝐭 𝐧𝐞𝐫𝐯𝐞𝐮𝐱 : 𝐬𝐮𝐫𝐫𝐞́𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐩𝐮𝐢𝐬𝐞́𝐞𝐬 (𝘴𝘪𝘳𝘰𝘱 𝘚𝘵𝘰𝘱 𝘧𝘢𝘵𝘪𝘨𝘶𝘦 & 𝘪𝘯𝘧𝘭𝘢𝘮𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘱𝘭𝘦́ 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘚𝘶𝘳𝘳𝘦́𝘯𝘰𝘍𝘰𝘳𝘤𝘦), 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐧𝐞𝐫𝐯𝐞𝐮𝐱 𝐟𝐫𝐚𝐠𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞́ (𝘛𝘦𝘪𝘯𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘉𝘶𝘳𝘯-𝘰𝘶𝘵 + 𝘴𝘪𝘳𝘰𝘱 𝘈𝘯𝘹𝘪𝘰𝘤𝘢𝘭𝘮).
✅𝐈𝐧𝐭𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐟𝐥𝐨𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞́𝐞 : près de 80 % de l’immunité s’organise dans l’intestin, via les tissus lymphoïdes ! C’est là que se construit le dialogue permanent entre le monde extérieur et nos défenses internes. Lorsque la flore est équilibrée et la muqueuse intacte, le système immunitaire sait réagir avec discernement, ni trop fort ni trop faible. Prendre soin de ses intestins, c’est donc soutenir la régulation fine de l’immunité, renforcer la barrière de premier contact et offrir à l’ensemble de l’organisme une base stable de protection. Dès le mois de septembre effectuer une cure intestinale (𝘈𝘳𝘨𝘪𝘭𝘦 + 𝘨𝘦́𝘭𝘶𝘭𝘦𝘴 𝘊𝘢𝘯𝘥𝘪𝘥𝘢 𝘢𝘭𝘣𝘪𝘤𝘢𝘯𝘴 + 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘪𝘰𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴)
✅𝐂𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐢𝐜𝐫𝐨𝐧𝐮𝐭𝐫𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 : 𝐯𝐢𝐭𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐃, 𝐳𝐢𝐧𝐜, 𝐟𝐞𝐫, 𝐦𝐚𝐠𝐧𝐞́𝐬𝐢𝐮𝐦, 𝐯𝐢𝐭𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐁.
Si ce travail de fond n’a pas été mené et que les virus trouvent place, les plantes deviennent alors de précieuses alliées.
Chaque trouble a sa compagne végétale. Chacune porte une mémoire particulière : l’amertume qui nettoie, le parfum qui dégage, la chaleur qui ranime, la douceur qui répare.
Elles ne combattent pas à notre place : elles ouvrent les chemins de guérison que le corps connaît déjà.
Voici celles qui peuvent vous soutenir quand l’hiver vous éprouve :
✔️𝙁𝙞𝙚̀𝙫𝙧𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙣𝙨𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙜𝙧𝙞𝙥𝙥𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙛𝙤𝙣𝙙𝙚𝙨 :
o 𝗘𝘂𝗽𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗲𝗿𝗳𝗼𝗹𝗶𝗲́𝗲 : accompagne les fièvres cassantes, soulage les douleurs osseuses.
o 𝗦𝗮𝘂𝗴𝗲 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗻𝗮𝗹𝗲 : antiseptique, régule les sueurs, restaure la vitalité nerveuse.
o 𝗦𝘂𝗿𝗲𝗮𝘂 𝗻𝗼𝗶𝗿 : antiviral, fluidifiant.
o 𝗧𝗵𝘆𝗺 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻 : antiseptique respiratoire.
o 𝗢𝗿𝗶𝗴𝗮𝗻 : antiviral puissant, qui perce la lourdeur des infections persistantes et réveille les défenses endormies.
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✔️𝙏𝙤𝙪𝙭, 𝙗𝙧𝙤𝙣𝙘𝙝𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙢𝙗𝙧𝙚́𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙫𝙖𝙡𝙚𝙨𝙘𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙞𝙧𝙖𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 :
o 𝗛𝘆𝘀𝗼𝗽𝗲 : adoucissante, expectorante.
o 𝗥𝗲́𝗴𝗹𝗶𝘀𝘀𝗲 : modulatrice immunitaire, protège les muqueuses + tonique surrénalien (hors hypertension)
o 𝗣𝘂𝗹𝗺𝗼𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 : répare et cicatrise les bronches
o 𝗦𝗮𝗽𝗶𝗻 𝗯𝗮𝘂𝗺𝗶𝗲𝗿 : antiseptique respiratoire, ouvre la respiration.
o 𝗚𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗔𝘂𝗻𝗲́𝗲 : expectorante et réchauffante, fortifie les poumons affaiblis, aide à dissiper les encombrements bronchiques.
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✔️𝘾𝙤𝙫𝙞𝙙 𝙚𝙩 𝙨𝙪𝙞𝙩𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙨𝙩-𝙫𝙞𝙧𝙖𝙡𝙚𝙨 :
o 𝗔𝗿𝘁𝗲𝗺𝗶𝘀𝗶𝗮 𝗮𝗻𝗻𝘂𝗮 : équilibre immunitaire, protectrice du foie, anti-inflammatoire.
o 𝗔𝘀𝘁𝗿𝗮𝗴𝗮𝗹𝗲 : soutien immunitaire de fond.
o 𝗠𝗲́𝗹𝗶𝘀𝘀𝗲 : apaise le système nerveux et l’inflammation.
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✔️𝙏𝙤𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙧𝙞𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙝𝙞𝙫𝙚𝙧 :
o 𝗦𝗮𝗿𝗿𝗶𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗻𝘁𝗮𝗴𝗻𝗲𝘀 : flamme sèche et chaude, antiseptique vigoureux, tonique vital.
o 𝗥𝗼𝗺𝗮𝗿𝗶𝗻 : tonique du foie et de la circulation, combat la fatigue hivernale.
o 𝗘́𝗹𝗲𝘂𝘁𝗵𝗲́𝗿𝗼𝗰𝗼𝗾𝘂𝗲 : fortifie l’endurance immunitaire et nerveuse.
o 𝗔𝘀𝗵𝘄𝗮𝗴𝗮𝗻𝗱𝗵𝗮 : adaptogène doux, restaure l’énergie sans exciter.
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Une infection est comme un passage d’orage. Lorsque le ciel redevient clair, il reste parfois une lourdeur dans l’air, une inertie dans les branches. Il en est ainsi pour le corps : après l’éclair, il demande encore repos et lenteur.
En sus des plantes, sommeil, respiration ample, reminéralisation douce, alimentation légère, sont essentiels afin de rendre au corps son ressort. Sans cette attention, la fatigue post-virale peut s’installer comme une brume persistante.
Renforcer l’immunité ne signifie pas dresser des murs plus hauts, mais nourrir les racines. C’est accepter le rythme des saisons, chercher la lumière du matin, bouger sans excès mais avec régularité. C’est choisir les couleurs des fruits et légumes d’hiver, les fibres qui nourrissent la flore invisible de l’intestin et les gestes simples qui réchauffent.
Si vous traversez l’hiver, respirez les mêmes airs, touchez les mêmes poignées de porte que tant d’autres, et que vous ne tombez pas systématiquement malade, c’est que votre corps sait déjà guérir.
Alors, pourquoi chercher la bataille, quand il s’agit simplement d’entretenir la maison ?
Les virus hivernaux nous rappellent que la santé n’est pas l’absence d’épreuve, mais la capacité à retrouver l’équilibre après la tempête.
Et c’est là que les plantes se tiennent, fidèles et discrètes. Elles ne remplacent pas vos défenses, elles les soutiennent. Elles réveillent en vous ce que la nature a déposé de plus précieux : un élan de vie qui ne demande qu’à circuler.
Prenez bien soin de vous...
🍂Affectueusement🍂
Sabine