30/12/2020
🟩Soutien à Mme Myriam CHOLLET
Directrice Générale du GIP-RASPEG
Mme Myriam CHOLLET est depuis une dizaine d’années mise à disposition du GIP- RASPEG (Groupement d’Intérêt Public des Réseaux et Actions de Santé Publique de la Guadeloupe) par la Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Guadeloupe (CGSS). Ce GIP est géré par un Conseil d’Administration présidé par le Directeur Général du CHU de la Guadeloupe. Son renouvellement a été réalisé par le Conseil d’Administration, la CGSS et l’ARS depuis 10 ans.
Cette structure joue un rôle essentiel et important dans notre territoire pour tout ce qui concerne la coordination en santé, les missions de prévention et de santé publique en général.
Aujourd’hui, le Directeur de la CGSS a décidé de mettre fin à sa mise à disposition et demande son retour à la CGSS, sur un poste qui ne tient ni compte de son statut d’agent de direction ni de son niveau de rémunération. Elle serait rétrogradée et son salaire serait de fait diminué de 30 à 40 % comme l’a précisé son avocat.
Depuis plusieurs mois, Mme Myriam CHOLLET aurait été victime de chantage et de harcèlement de la part du Directeur Général de la CGSS Mr Jean VERON, l’ayant régulièrement convoquée pour des menaces de rétrogradations, mais aussi de la part de la Directrice Générale de l’ARS Mme Valérie DENUX qui prive le GIP-RASPEG de ses moyens financiers afin de pousser à la faute la Directrice Générale. Avec l’intégralité du personnel, Mme Myriam CHOLLET a su déjouer tous les pièges et a réussi à travailler dans la rigueur et la transparence aux vues des différents dossiers validés par le Conseil d’Administration lors des différentes Assemblées Générales mais surtout par le Comptable Public. En effet, de nombreuses manœuvres ont été commises pour déstabiliser à la fois la structure et sa Directrice.
Puisque ces initiatives machiavéliques ont été sans effet, un audit a été commandité par l’ARS auprès de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP). Le rapport confirme que la structure est très bien gérée tant sur le plan administratif que financier et managérial, sauf qu’il est fait état de la durée de la mise à disposition de la Directrice Générale. Cette dernière précisant qu’elle souhaite rester à ce poste et le fait savoir.
Des manœuvres sournoises répétées sont mises en place par Mme Valérie DENUX, Directrice Générale de l’ARS et Mr Jean VERON, Directeur Général de la CGSS ce qui fait réagir l’ensemble du personnel de la structure qui constitue un comité de soutien avec l’aide de quelques usagers émus par la violence de certains faits et la bassesse des pressions exercées sur cette Directrice qui, dans un premier temps n’a pas souhaité réagir puis a décidé d’une marche symbolique de la souffrance, l’injustice et le désespoir.
Le rapport d’audit examiné par un Cabinet d’Avocats spécialisé démontre qu’il n’y a pas de contre-indication au renouvellement de mise à disposition de Mme Myriam CHOLLET, conformément aux conventions successives, aux Arrêtés Préfectoraux et au droit en vigueur. Compte tenu de la qualité des éléments mentionnés dans le rapport d’experts, Mme Myriam CHOLLET a le droit de demander son renouvellement et de l’obtenir si les membres du Conseil d’Administration l’acceptent. Il s’agit maintenant de la décision de Mr Gérard COTELLON, Président du Conseil d’Administration de proposer une réunion urgente du CA avec comme seul point à l’ordre du jour, l’examen de la demande de renouvellement de mise à disposition de la Directrice Générale argumenté par le rapport d’audit et l’expertise juridique récente.
La volonté de ce Gouvernement est de faire de la situation des femmes une grande cause de ce quinquennat y compris au niveau professionnel. En l’espèce, Myriam CHOLLET, une femme compétente, diplômée, titulaire d’un Doctorat et de 3 Masters, à qui on ne peut rien reprocher ne peut en aucun cas faire l’objet de telles mesures injustes, iniques, inacceptables, tendancieuses, inquiétantes, inqualifiables et immorales.
La Guadeloupe et les Guadeloupéens ont besoin du respect de la Justice, de la Dignité et de l’Égalité. Pourquoi vouloir éjecter une Guadeloupéenne qui bénéficie du droit en vigueur dans un pays des Droits de l’Homme semble-t-il ?