15/11/2025
Dès que je décide d’arrêter de fumer, l'angoisse monte… et je fume encore plus !
Tu te reconnais là-dedans ? C'est une expérience très fréquente chez les fumeurs, et il y a des raisons physiques, psychologiques, et même neurologiques derrière cette réaction.
La dépendance physique et neurologique : Quand tu fumes, la ni****ne se fixe sur des récepteurs dans ton cerveau, provoquant une libération immédiate de dopamine, l'hormone du plaisir. C'est ce petit "boost" qui te fait sentir bien sur le moment. Mais dès que le taux de ni****ne baisse, ces récepteurs se "plaignent", et ton cerveau entre en état de manque. Le résultat ? Une sensation de stress, de nervosité, voire d'angoisse, qui te pousse à fumer encore une fois pour retrouver ce sentiment de soulagement. Étude à l’appui : Selon une étude publiée dans The New England Journal of Medicine, la dépendance à la ni****ne est aussi puissante que celle à des substances comme la cocaïne ou l’héroïne. C’est pourquoi arrêter de fumer peut déclencher des symptômes d’anxiété.
D'un point de vue psychologique : La cigarette devient souvent un moyen de gestion du stress, même si c'est en fait un cercle vicieux. Tu penses que fumer te calme, mais la ni****ne amplifie en réalité l’anxiété à long terme. En fait, c'est une illusion : la sensation de détente vient uniquement du soulagement temporaire de la dépendance. Un exemple courant ? Quand tu es stressé(e) au travail ou dans une situation sociale, tu vas sortir fumer pour "relâcher la pression". Mais ce n'est pas ton stress que tu allèges, c'est juste le manque de ni****ne que tu combles.
Pourquoi cette angoisse quand tu envisages d’arrêter ? C’est simple : ton cerveau a associé la cigarette au soulagement du stress. Donc, à l'idée d’arrêter, il anticipe le manque et déclenche des signaux d'alarme (angoisse, nervosité). L'idée de ne plus avoir ce "réconfort" te pousse à augmenter ta consommation pour éviter l'inconfort du sevrage. Explication scientifique : Selon une recherche du British Medical Journal, les fumeurs qui arrêtent voient leurs niveaux de stress diminuer à long terme, mais dans l’immédiat, leur anxiété augmente en raison des réactions physiques liées à l'absence de ni****ne.
Alors, comment gérer cette angoisse ?
Reprogrammer ton cerveau pour ne plus associer la cigarette à la détente. Cela peut se faire via des techniques comme la méditation, la respiration consciente, ou encore la PNL (programmation neuro-linguistique).
Remplacer la cigarette par des habitudes saines : Chaque fois que tu ressens le besoin de fumer, essaie d’adopter une autre routine, comme marcher, boire un verre d’eau, ou faire quelques étirements.
Apprendre à accepter l'inconfort temporaire : L’angoisse que tu ressens est normale, mais elle est aussi passagère. Des études montrent que les symptômes du sevrage sont souvent plus intenses dans les premiers jours, mais diminuent significativement après 2 semaines.
Bonne nouvelle : Plus tu t'éloignes du tabac, plus ton cerveau se "réhabitue" à fonctionner sans ni****ne, et moins tu ressentiras cette angoisse. La clé est de rester concentré(e) sur ton objectif et d’accepter que cette phase inconfortable fait partie du processus.
Si tu veux en savoir plus sur la manière de transformer l'arrêt du tabac en une expérience positive et libératrice, partage ton expérience en commentaire ! Je suis là pour t’accompagner dans ce parcours.
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