Institution Jean Paul II

Institution Jean Paul II Établissement scolaire.- L’Institution Jean Paul II de Ouanaminthe est une œuvre des Missionnair

L’Institution Jean Paul II de Ouanaminthe est une œuvre des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée dans la paroisse Notre Dame de L’assomption – Ouanaminthe - diocèse de Fort-Liberté. Le nom du très charismatique et très vénéré pape Jean Paul II a été retenu comme patron de l’Institution en vertu de son grand amour pour les jeunes qui l’affectionnent comme leur père dans la foi et de son engage

ment inconditionnel aux côtés de ces derniers qu’il aimait comme une mère aime ses enfants. À l’exemple du Christ, il les a aimés le premier. « Il les regarda et il les aima ». Celui-ci, au cours de son pontificat, a su mettre en relief son efficacité politique et pastorale, son ouverture œcuménique et son sens du rapprochement entre les religions. L’Institution Jean Paul II, qui porte le nom d’un pape humaniste, se donne pour objectif, d’ouvrir la voie des opportunités aux enfants, aux jeunes (filles et garçons) des couches démunis, défavorisés et marginalisés de Ouanaminthe et de ses environs. Elle se veut une Institution disciplinée qui leur garantira une éducation de qualité, qui veillera à leur formation physique, intellectuelle, morale, sociale et civique, leur permettant de gagner honnêtement et dignement leur vie. Ainsi, ils pourront être utiles à eux-mêmes, à leur pays et au monde entier ; une Institution qui formera le cœur et l’esprit aux valeurs humaines et chrétiennes ; une Institution de référence qui dispensera des cours dans des salles bien airées avec des professeurs dûment formés pour aider les jeunes a acquérir des connaissances nécessaires à la vie. L’Institution Jean Paul II veut préparer les jeunes pour un développement intégral. Elle veut les aider à vivre dans leur milieu en exerçant sur eux-mêmes une maîtrise pratique autant qu’intellectuelle, c’est-à-dire les aider à être des citoyens libres et éclairés, des hommes et des femmes matures, honnêtes, intègres, inventifs, productifs, respectueux, tolérants et responsables. Elle aura pour vocation d’aider les jeunes à vivre le présent, à espérer avec conviction et détermination un lendemain meilleur. Tout ceci se résume donc dans sa devise : « La quête de l’excellence pour un développement humain intégral » (selon la vision du Pape Benoît XVI dans son encyclique Caritas in veritate).

« Debout avec Marie, espérer contre toute espérance »20e anniversaire de la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours de ...
29/06/2025

« Debout avec Marie, espérer contre toute espérance »
20e anniversaire de la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours de D’Osmond

D’Osmond – Le 28 juin 2025, la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours d’Osmond a célébré ses vingt années d’existence dans une ferveur spirituelle empreinte de grâce et d’espérance. La messe solennelle, présidée par Son Excellence Mgr Quesnel Alphonse, ssm, entouré de 25 prêtres venus de divers horizons, a été un moment de contemplation profonde du mystère de Dieu et de la présence maternelle de Marie.
Cette fête mariale, célébrée au lendemain de la Solennité du Sacré-Cœur, s’inscrit dans la dynamique d’une Révélation unique : celle d’un Dieu qui aime jusqu’au bout, qui donne son Fils unique pour sauver le monde (cf. Jn 3,16). Le Cœur transpercé du Christ nous révèle la profondeur insondable de cet amour, un amour qui sauve, qui rachète, qui espère encore lorsque tout semble perdu.
Or, à côté de ce Cœur brûlant d’amour, se tient une Mère. Notre-Dame du Perpétuel Secours. Celle que l’icône byzantine nous présente tenant l’Enfant Jésus dans ses bras, entourée des anges portant les instruments de la Passion. Celle qui regarde non pas le ciel, mais l’homme, le croyant, le peuple en détresse. Celle qui, au pied de la Croix, reste debout (cf. Jn 19,25) – posture de foi, de force et de dignité.
Dans son homélie, Mgr Alphonse a rappelé que Marie n’était ni une femme inconsolable ni une pleureuse désemparée, mais un roc d’espérance, debout dans l’épreuve. Il a invité les fidèles à méditer ce mystère de la Mère debout : « L’espérance ne déçoit point » (Rm 5,5). Oui, debout malgré la douleur. Debout malgré la violence. Debout malgré le chaos.
Comment ne pas faire le lien avec Haïti, ce pays aujourd’hui accablé mais encore habité par des semences de vie ? À Mirebalais, à Saut-d’Eau, dans tant d’endroits oubliés ou ensanglantés, le peuple haitien vacille. Mais il n’est pas tombé. Comme Marie, il est invité à rester debout. À ne pas céder à la résignation ni à l’apathie. À puiser sa force non dans les slogans, mais dans la foi vivante, active, incarnée.
Mgr Alphonse a également rendu hommage aux anciens curés de la paroisse – P. Eldin Philibert, P. Enorce Burnot, P. Pérad Monestime, sj, et P. Brière Délice, sj – artisans de l’enracinement de cette communauté dans la foi, dans la prière et dans le service. Leur dévouement est mémoire vivante, mais il appelle surtout à un avenir actif, où chacun devient bâtisseur de lumière.
Dans un pays traversé par une crise existentielle, où les repères s’effritent, où les jeunes sont souvent livrés à eux-mêmes, où les politiciens se servent au lieu de servir, le chrétien est appelé à témoigner. Mais quel témoignage peut-il offrir s’il ne vit pas les vertus théologales – la foi, l’espérance et la charité ?
« Croire, espérer, aimer », a insisté l’évêque. Trois verbes à conjuguer à tous les temps de la vie. Trois piliers pour une existence chrétienne authentique, crédible et féconde. Trois portes d’entrée pour bâtir une nouvelle Haïti, non pas de slogans, mais de justice, de respect et de dignité.
Sainte Thérèse d’Avila nous rappelle que « tout passe, Dieu seul demeure ». Lorsque Dieu est au centre, nous avons tout. Avec Dieu, rien ne peut vraiment nous anéantir. Car même dans la nuit, il est la lumière. Même dans la tempête, il est l’ancre.
Marie du Perpétuel Secours, en cette fête, nous invite à marcher main dans la main, avec confiance, détermination et force. Elle nous enseigne que ce qu’il reste à faire est plus important que ce qui a déjà été accompli. Elle nous appelle à la conversion, à la paix, à la charité – ces forces invisibles mais indispensables au relèvement de notre peuple.
Que cette célébration ne soit pas un souvenir figé, mais un envoi missionnaire. Mettons la main à la pâte. Engageons-nous ensemble, dans l’unité et l’amour. Et que l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours nous obtienne la grâce de rester debout, fidèles à notre foi, témoins vivants de l’Évangile, artisans d’un avenir réconcilié.

Sous le regard du Cœur transpercé : une Haïti appelée à la conversion, à la justice et à l’amourCap-Haïtien – 2025 – Cet...
28/06/2025

Sous le regard du Cœur transpercé : une Haïti appelée à la conversion, à la justice et à l’amour
Cap-Haïtien – 2025 – Cette année jubilaire marque une grâce exceptionnelle pour la paroisse du Sacré-Cœur du Cap-Haïtien qui a célébré avec ferveur les 350 ans des apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque. Présidée par Son Excellence Mgr Launay Saturné, archevêque métropolitain du Cap-Haïtien, cette célébration fut bien plus qu’un acte liturgique : ce fut un cri prophétique, un appel vibrant à la conversion des cœurs, à la justice sociale, à la tendresse évangélique et à l’espérance pour une Haïti en quête de lumière.
Le Cœur transpercé, source d’un amour sans mesure
Dans une homélie d’une profondeur théologique et spirituelle, Mgr Saturné a conduit les fidèles à contempler le mystère insondable du Cœur transpercé du Christ (cf. Jn 19, 34). De ce flanc ouvert jaillissent l’eau qui purifie et le sang qui rachète : signe d’un amour radical, désarmant, offert à une humanité souvent indifférente.
« Le Cœur de Dieu s’est ouvert une fois pour toutes. Il bat pour chacun de nous. Mais trop souvent, nous aimons davantage les ténèbres que la lumière… », a-t-il confié avec gravité.
Cette blessure du Christ, loin d’être une faiblesse, est le trône de la miséricorde. Elle nous révèle un Dieu vulnérable par amour, qui continue de souffrir aujourd’hui dans les corps brisés, les enfants déplacés, les jeunes livrés aux gangs, les familles rongées par la pauvreté et l’injustice.
Une Haïti convoquée à la vérité et à la fraternité
Dans un pays marqué par tant de blessures, cette solennité fut vécue comme un sursaut spirituel. L’archevêque a dénoncé « la religiosité sans foi », les sacrements reçus sans conversion, la prière sans miséricorde, et a invité les baptisés à une foi adulte, engagée, incarnée.
« Le Cœur de Jésus saigne encore, non seulement à cause de nos péchés personnels, mais aussi à cause de notre indifférence collective. »
Face à cela, il appelle à devenir disciples missionnaires, à sortir de soi pour aller vers les autres, à être les mains du Christ pour les pauvres, ses pieds pour les errants, sa voix pour les sans-voix. L’Évangile du Cœur de Jésus, c’est l’Évangile du plus :
Plus d’amour. Plus de vérité. Plus de justice. Plus de miséricorde. Plus d’engagement.
Rejeter l’indifférence, bâtir une nation réconciliée
L’appel de cette fête ne fut pas sentimental, mais radicalement évangélique : il exige des choix concrets. Dire non à la corruption, non à l’impunité, non au fatalisme. Dire oui à la vie, à la vérité, à la dignité humaine. Oui à une Haïti réconciliée avec son histoire, son âme et son avenir.
Mgr Saturné a ainsi invité à prendre Jésus pour modèle : le Bon Pasteur qui donne sa vie, qui ne fuit pas le danger, qui console, qui guérit et qui appelle chacun par son nom.
Une prière commune, un engagement renouvelé
Dans une atmosphère de recueillement et d’unité, l’assemblée a proclamé le Psaume 23 :
« Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien… »
Et dans le silence habité de l’église, les mots de Jésus ont résonné comme une promesse et une mission :
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et je vous donnerai le repos. »
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Une pentecôte d’amour pour une Haïti nouvelle
Cette fête du Sacré-Cœur ne fut pas une simple commémoration. Elle fut une pentecôte d’amour, une convocation au courage évangélique, une semence d’espérance dans la terre aride de notre société.
Car de ce Cœur transpercé mais glorieux jaillit une force nouvelle. C’est là, au creux de cette blessure divine, que peut renaître une Haïti debout, réconciliée, solidaire, fraternelle.

19/06/2025
Fort-Liberté, 14 juin 2025 – À la veille des vacances d’été, l’Institution Jean Paul II a une fois de plus prouvé que l’...
15/06/2025

Fort-Liberté, 14 juin 2025 – À la veille des vacances d’été, l’Institution Jean Paul II a une fois de plus prouvé que l’éducation ne se limite pas aux murs de la salle de classe. Ce samedi-là, les enfants du premier et du deuxième cycle fondamental ont vécu une journée de bonheur pur, encadrés avec dévouement par leurs enseignants et l’ensemble du staff de l’établissement, lors d’une sortie exceptionnelle à Bayara Beach.

Dès les premières heures du matin, l’excitation était palpable. Rires, chants, sacs bien garnis, casquettes vissées sur la tête : tout annonçait une escapade mémorable. Arrivés à la plage, les enfants ont été accueillis dans un cadre paradisiaque et sécurisé, propice à la détente, aux jeux, et surtout à la joie partagée.

Au programme : baignade, jeux collectifs, pique-nique en plein air, moments de fraternité… Chaque minute a été vécue comme un cadeau. Les enseignants, présents à chaque instant, ont su allier rigueur et tendresse pour faire de cette journée un modèle de réussite éducative en plein air.

À l’heure du retour, le cœur encore rempli d’émotions, un refrain revenait sur toutes les lèvres :
« C’était trop court ! »

Un cri du cœur qui en dit long. Car au-delà du plaisir, cette sortie a nourri des souvenirs d’enfance heureux, soudé des liens, et ravivé le rêve d’une école qui éduque aussi par l’émerveillement et le partage.

L’équipe de l’IJP II remercie les parents pour leur confiance, les enseignants pour leur engagement, et les enfants… pour leur joie contagieuse. Cette journée n’était pas qu’un simple moment de détente ; elle était un acte éducatif fort, un souffle d’espérance dans un contexte national qui en a tant besoin.

Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine… avec une seule consigne : faire durer le bonheur un peu plus longtemps.

Dans un éclat de rires et une explosion de joie, les enfants de PAMI Kindergarten de l’Institution Jean Paul II ont vécu...
14/06/2025

Dans un éclat de rires et une explosion de joie, les enfants de PAMI Kindergarten de l’Institution Jean Paul II ont vécu, ce 13 juin, une journée de détente inoubliable au Parc V***r de Dilaire. Orchestrée avec soin par l’ensemble de l’équipe pédagogique et encadrée avec passion par M. Delmyr Germenson, responsable des activités parascolaires, cette sortie restera gravée comme un hymne vibrant à l’enfance, à la découverte et au bonheur partagé.
Dès l’aube, l’enthousiasme était palpable. En route vers le parc, les enfants, tout sourire, entonnaient des comptines avec une énergie communicative. À leur arrivée, c’est un véritable havre de paix qui les attendait : un espace verdoyant, baigné de lumière, sécurisé et prêt à accueillir leurs éclats de rire.
Le programme, pensé avec attention, a su conjuguer détente et épanouissement : jeux collectifs, animations ludiques… et surtout la piscine ! Dans une ambiance bienveillante, les enfants ont profité des joies de l’eau, Encadrés avec rigueur et tendresse par un personnel dévoué, ils ont découvert la fraîcheur, les éclaboussures, les jeux aquatiques – un monde nouveau, vécu dans la sécurité et la joie.
Au-delà du simple loisir, cette journée fut une véritable leçon de vie. Une pédagogie du cœur, où chaque instant a contribué à renforcer les liens entre enfants, éducateurs et encadreurs. Loin des murs de la classe, l’éducation s’est révélée dans sa dimension la plus humaine : celle qui cultive la confiance, la solidarité, la liberté et la joie de vivre.
« Un enfant qui rit est un enfant qui grandit », confiait un éducateur, le regard attendri par tant d’innocence et de bonheur.
Ce n’était pas qu’une sortie, c’était un acte éducatif fort. Une célébration de l’enfance, un espace de liberté où les rires ont remplacé les leçons, mais où l’apprentissage était partout : dans l’écoute de l’autre, dans le respect des règles, dans le plaisir de partager.
« Voir nos enfants si heureux, si libres, si vivants… c’est une récompense inestimable pour nous, éducateurs », témoignait avec émotion une membre du staff.
À travers cette expérience, l’Institution Jean Paul II réaffirme sa vision de l’éducation : former des enfants épanouis, équilibrés, ouverts au monde, en nourrissant autant l’esprit que le cœur.
Oui, ce vendredi 13 juin 2025 restera dans les mémoires comme un souffle de bonheur, une fête de l’enfance, un geste d’amour posé sur le chemin de la vie.

Une Première Édition Inoubliable :Les mamans du Premier et du Deuxième Cycle fêtées avec amour et élégance à l’Instituti...
13/06/2025

Une Première Édition Inoubliable :
Les mamans du Premier et du Deuxième Cycle fêtées avec amour et élégance à l’Institution Jean Paul II
Le dernier dimanche du mois de mai, Haïti a célébré ses mères. À cette occasion nationale empreinte de tendresse et de reconnaissance, l’Institution Jean Paul II a vécu une journée exceptionnelle grâce à une belle initiative du staff du premier et du deuxième cycle fondamental.
Avec passion, créativité et sens du détail, les éducateurs ont imaginé un moment de partage et de fraternité pour honorer les mamans de leurs élèves. Une première qui a su toucher les cœurs et qui promet de devenir une tradition.
Quand les mères se rencontrent, se parlent et s’unissent…
Dans une ambiance joyeuse et bienveillante, les mamans ont pris place autour de tables joliment dressées. Elles ont échangé, ri, partagé un repas, et surtout appris à mieux se connaître. Car au-delà de la fête, cette rencontre a semé les graines d’une solidarité nouvelle entre femmes, entre mères, entre piliers silencieux de nos familles.
Des enfants rayonnants, des hommages bouleversants
Les plus beaux mots sont souvent ceux dits avec le cœur. Ce sont les enfants eux-mêmes qui ont été les véritables artisans de cette célébration :
Par leurs chants tendres et joyeux,
Par des poèmes récités avec émotion,
Par des gestes simples mais remplis d’amour,
ils ont su rendre hommage à leurs mamans comme seuls les enfants savent le faire.
La fanfare de l’Institution Jean Paul II a également marqué les esprits. Ses notes, pleines de vigueur et d’élégance, ont résonné comme un hymne à la gratitude et à l’amour maternel.
Une première édition réussie… et une promesse pour demain
Ce moment restera gravé dans les mémoires. Non seulement pour son contenu riche, mais surtout pour la chaleur humaine qu’il a générée. Le staff éducatif a démontré que l’école n’est pas seulement un lieu de savoir, mais aussi un espace de vie, de liens, et de reconnaissance mutuelle.
La Direction de l’Institution Jean Paul II adresse ses sincères félicitations aux organisateurs, et exprime toute sa gratitude aux mamans pour leur confiance, leur présence et leur rayonnement.
Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’année prochaine…
Encore plus beau, encore plus fort.
Parce qu’honorer les mères, c’est bâtir un monde plus humain.
Et qu’une maman célébrée, c’est une famille qui s’élève.
Bonne fête à toutes les mamans !

"De l’école à la vie : choisir sa voie, construire son avenir"Le 30 mai 2025, à l’Auditorium Saint Eugène de l’Instituti...
13/06/2025

"De l’école à la vie : choisir sa voie, construire son avenir"
Le 30 mai 2025, à l’Auditorium Saint Eugène de l’Institution Jean Paul II, les élèves du Nouveau Secondaire IV de Ouanaminthe ont été marqués par une conférence exceptionnelle de l’économiste Joseph Harold Pierre. À la veille de leurs examens d’État, ils ont reçu une parole lucide, exigeante et porteuse d’espérance.

« Le temps haïtien n’est pas synchronisé au temps global », a déclaré le conférencier. Dans un pays soumis à d’innombrables contraintes, les jeunes haïtiens n’ont pas le luxe de suivre les modèles des autres. Ils doivent être créatifs, inventifs, innovants. Refuser les illusions, assumer leur réalité, croire en leurs capacités : tel est le chemin vers la réussite.

Le professeur a poussé les jeunes à une introspection fondamentale :

Pourquoi veux-tu aller à l’université ? Que veux-tu faire de ta vie ? Quelle contribution veux-tu apporter à Haïti ?

Il a ensuite dressé une carte des secteurs d’avenir : informatique, administration, marketing digital, robotique, technologie, communication numérique, sciences de la vie et de la terre, nutrition, etc. Il a mis en garde contre les filières saturées et souligné l’importance des compétences pratiques, de l’esprit scientifique et d’un solide bagage en mathématiques.

Au-delà des formations, c’est un état d’esprit qu’il a prôné : l’esprit entrepreneurial.
Créer son entreprise, apprendre à gérer les risques, accepter l’échec comme étape vers la réussite. Même si 97 % des start-ups échouent avant cinq ans, c’est aussi dans ces expériences que naissent les bâtisseurs du futur.

Il a insisté sur la puissance du réseautage intelligent :

Entourez-vous de ceux qui réussissent. Apprenez leurs secrets. Soignez la qualité de votre entourage. Rêvez grand, mais entourez-vous bien.

Il a aussi livré cette phrase-choc :

« Ne cherchez pas un emploi. Cherchez l’argent. Créez la valeur. Osez votre vision. »

Enfin, il a appelé les jeunes à croire en eux-mêmes, à éviter les conflits stériles, à s’armer de discipline, de courage et de sens du sacrifice, car :

« Rien de bon, rien de grand, rien de durable ne se construit sans effort. »

En chœur, dans un élan de conviction, les jeunes ont proclamé :

« Nous sommes des héros. Nous aurons de l’argent. Nous allons changer Ouanaminthe. Nous allons changer Haïti. »

Un appel à se lever pour transformer Haïti
Ce moment d’intensité restera gravé dans les cœurs. Il a planté une semence de volonté, de responsabilité et d’espoir. Reste à la faire germer dans les choix à venir, les combats à mener et les rêves à poursuivre.

Car Haïti n’a pas besoin de diplômés passifs. Elle a besoin de bâtisseurs.
De femmes et d’hommes debout, formés, informés, entreprenants.
Ne courez pas après un emploi : créez-le.
Ne cherchez pas la sécurité : incarnez la vision.

Vous avez franchi une étape. Vous êtes désormais les artisans de l’avenir.
Et si vous croyez en vous, en votre valeur, et en la puissance de vos idées,
Haïti changera. Parce que vous vous serez levés.

Le mois de mai, dans sa beauté fleurie, nous ramène chaque année à Marie, la toute belle, la toute pure, la Mère de l’Ég...
12/06/2025

Le mois de mai, dans sa beauté fleurie, nous ramène chaque année à Marie, la toute belle, la toute pure, la Mère de l’Église et notre Mère. Il est le mois où l’Église exulte, où la nature chante, et où nos cœurs, à l’école de Marie, s’ouvrent à la grâce. À Ouanaminthe, dans notre paroisse Notre-Dame de l’Assomption, ce mois est devenu aussi le mois des communions, le mois où des cœurs d’enfants battent plus fort à l’approche d’un mystère ineffable : recevoir Jésus-Hostie pour la toute première fois.

Quelle grâce ! Quelle lumière dans ces regards ! Quelle espérance dans ces petites mains jointes !

Car le sacrement de l’Eucharistie n’est pas un simple rite, une tradition qu’on accomplit une fois dans sa vie. Il est rencontre. Transformation. Alliance. Il est le pain de la route pour ceux qui veulent suivre Jésus de plus près. Il est Dieu qui se fait proche, Dieu qui entre dans notre chair, Dieu qui s’invite dans le cœur des petits pour y faire sa demeure.

En recevant pour la première fois le Corps du Christ, ces enfants sont introduits dans l’intimité du mystère pascal : ils deviennent non seulement des amis de Jésus, mais des tabernacles vivants, des flammes allumées pour éclairer un monde en quête de sens.

Leur vie ne sera plus jamais la même. Car la Communion véritable change tout :
– Elle nourrit l’âme et élève l’intelligence.
– Elle éveille le désir de pureté, de bonté, de vérité.
– Elle fait grandir dans la foi, la charité et le pardon.
– Elle unit à l’Église, peuple de Dieu en marche, et fortifie contre le mal.

Oui, nous pouvons espérer !
L’Église espère en eux, car ils sont les saints de demain, les artisans du Royaume.
La société espère en eux, car ils sont appelés à devenir des hommes et des femmes de paix, de justice, des bâtisseurs d’un monde plus humain.
Et nous, adultes, éducateurs, catéchistes, parents, nous avons le devoir sacré de continuer de les accompagner, de les guider, de leur montrer, par l’exemple, que Dieu n’est pas un souvenir du passé, mais un Vivant qui marche à nos côtés.

Chers enfants,
Jésus s’est donné à vous. Ne l’oubliez jamais.
Gardez votre âme belle.
Cherchez toujours la lumière.
Soyez différents dans un monde souvent indifférent.
Aimez comme Jésus, priez comme Marie, avancez comme des témoins.

Et que Marie, votre douce Mère, vous garde sous son manteau d’amour, pour que chaque Communion devienne une vie offerte, une semence de sainteté dans notre Église et notre pays.

« Vous recevrez une force… et vous serez mes témoins » (Ac 1,8)Le samedi 7 juin 2025, à la veille de la grande solennité...
12/06/2025

« Vous recevrez une force… et vous serez mes témoins » (Ac 1,8)

Le samedi 7 juin 2025, à la veille de la grande solennité de la Pentecôte, l’Esprit Saint a soufflé avec puissance sur la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, à travers la célébration du sacrement de la confirmation conféré par Son Excellence Mgr Quesnel Alphonse, ssm, à 154 jeunes âgés de 14 ans et plus, issus des écoles et des postes catéchétiques.

Dans une homélie profondément habitée par la Parole, l’Évêque a rappelé que le sacrement de confirmation est le sacrement de la croissance spirituelle, celui qui nous établit adultes dans la foi, prêts à témoigner du Christ dans le monde. Loin d’être une simple étape rituelle, cette onction est un feu, un appel, une mission. « Vous recevrez une force… et vous serez mes témoins », disait Jésus avant de monter vers le Père. Cette parole demeure actuelle.

Mgr Quesnel a invité les jeunes à s’ouvrir aux sept dons du Saint-Esprit : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu. Ces dons sont les trésors du Ciel confiés à ceux qui veulent aimer, servir, et bâtir un monde nouveau. Il les a exhortés à aller proclamer au monde que tout passe, rien ne demeure, sauf l’amour de Dieu qui est éternel. À l’heure où tant de choses s’effondrent, chercher l’essentiel, aimer et se laisser aimer, voilà le chemin.

Le changement apporté par la confirmation est intérieur et visible. Il se manifeste par la fidélité à la prière, le désir de vivre en vérité, la volonté de servir, et le courage de témoigner. On doit sentir, on doit voir, on doit reconnaître que ces jeunes ont été marqués d’un sceau nouveau : celui de l’Esprit.

À tous ces confirmés, nous redisons : vous êtes désormais des disciples-missionnaires. Allez dans vos maisons, vos écoles, vos rues, vos groupes… pour dire que Jésus est Seigneur, que son amour sauve, et que son Esprit vous habite.

Que l’Esprit Saint vous fortifie.
Que Marie, Notre-Dame de l’Assomption, vous accompagne.
Que le feu de la Pentecôte vous garde en marche.

Une flamme d’espérance allumée dans le Nord et le Nord-EstCe dernier dimanche de mai, mois des fleurs, mois de Marie, di...
25/05/2025

Une flamme d’espérance allumée dans le Nord et le Nord-Est

Ce dernier dimanche de mai, mois des fleurs, mois de Marie, dimanche aussi consacré aux mères, a marqué la conclusion lumineuse de la visite du Révérend Père Jolicoeur Dominique, OMI, Supérieur provincial des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée en Haïti, dans le district du Nord et du Nord-Est. Il l’a achevée dans la prière et la foi, en célébrant l’Eucharistie du sixième dimanche de Pâques au cœur de la paroisse Saint-Hénélè de Carice.

Dans une atmosphère chargée de ferveur, le Père Provincial a tenu à rendre un vibrant hommage aux mères haïtiennes : ces femmes fortes, silencieuses et courageuses, qui portent sur leurs épaules l’avenir de la nation. Il les a félicitées avec tendresse et gratitude pour les sacrifices quotidiens qu’elles consentent afin d’élever, nourrir et instruire leurs enfants, souvent au prix de leur propre confort.

Avec conviction, il a exhorté les enfants à ne pas attendre le glas funèbre pour honorer leurs mères. « Honorez-les maintenant, pendant qu’elles sont là, vivantes et aimantes. Rendez-leur hommage en devenant ce que Dieu attend de vous : des hommes et des femmes utiles à vous-mêmes, à votre communauté et au monde. »

À ses frères Oblats, œuvrant parfois dans des zones reculées, enclavées, éprouvées par la misère et la violence, il a lancé un appel vibrant à la persévérance missionnaire : « Portez haut la flamme oblate ! Vous êtes des hommes d’espérance. Même éloignés, même oubliés, vous êtes la présence visible du Christ ressuscité. Par votre prédication et votre témoignage, faites-le connaître, aimez-le, faites-le aimer ! »

Par cette visite, le Père Provincial a ravivé dans les cœurs le feu de la mission, la joie de la fraternité et l’élan de l’Évangile. Oui, malgré les ténèbres qui couvrent Haïti, l’espérance ne meurt pas. Elle vit dans chaque geste de foi, dans chaque mot d’amour, dans chaque flamme oblate qui brille au milieu de la nuit.

Adresse

Ouanaminthe

Heures d'ouverture

Lundi 07:00 - 14:00
Mardi 07:00 - 14:00
Mercredi 07:00 - 14:00
Jeudi 07:00 - 14:00
Vendredi 07:00 - 14:00
Dimanche 08:00 - 12:00

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