03/12/2025
Diabète et bien-être : pourquoi l’OMS entretient la confusion pendant que la pandémie s’aggrave.
En l’espace de 50 ans, le diabète est passé du statut de maladie rare à celui de nouvelle norme mondiale. Une croissance fulgurante que la génétique ne peut en aucun cas expliquer : nos gènes n’ont pas muté en deux générations.
Une pandémie métabolique hors de contrôle. En 1980, le monde comptait 108 millions de personnes atteintes de diabète. En 2022, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce chiffre avait dépassé 800 millions. Et si rien ne change, les projections pour 2050 dépassent désormais 1,3 milliard de diabétiques. Face à cette situation, l’OMS propose aux diabétiques de savourer le bien-être … en attendant que des complications les poussent dans l’infirmité et la mort.
En l’espace de 50 ans, le diabète est passé du statut de maladie rare à celui de nouvelle norme mondiale. Une croissance fulgurante que la génétique ne peut en aucun cas expliquer : nos gènes n’ont pas muté en deux générations.
Cette explosion résulte plutôt d’un bouleversement profond de nos modes de vie :
• Une alimentation ultra-transformée et dénaturée ;
• La sédentarité ;
• Le stress chronique ;
• Le manque de sommeil ;
• Et l’exposition quotidienne à un cocktail de toxines métaboliques.
Autrement dit, le diabète de type 2 n’est pas une fatalité, mais la conséquence directe d’un environnement qui dérègle notre métabolisme.
L’OMS : sentinelle de santé publique ou complice ?
L’OMS se veut le chef d’orchestre mondial de la prévention sanitaire. Pourtant, malgré des décennies de campagnes et de rapports, le diabète continue de se propager.
Pourquoi ? Parce que ses recommandations, souvent dictées par des compromis politiques ou économiques, s’attaquent aux symptômes sans traiter les causes. Pendant des décennies, l’OMS a fait la promotion du fameux régime “pauvre en graisses” et “riche en glucides complexes”, présenté comme équilibré. Or, ce modèle alimentaire, combiné à la montée en flèche des produits industriels, a provoqué une hyperstimulation permanente de l’insuline.
Résultat : explosion des cas de résistance à l’insuline, le cœur même du diabète de type 2.
L’OMS parle de prévention, mais elle tolère la présence massive d’aliments ultra-transformés dans les politiques nutritionnelles. Elle encourage à “faire de l’exercice”, sans expliquer comment le mouvement agit sur la mitochondrie et la glycémie. Et elle continue d’employer le mot “chronique” comme s’il était synonyme d’“incurable”. En réalité, l’OMS a entretenu la normalisation du diabète plutôt que son inversion.
Cinquante ans d’évolution : de la rareté à la banalisation. Dans les années 1970, le diabète concernait une minorité, surtout dans les pays riches.
À partir des années 1990, avec la mondialisation alimentaire et la promotion des produits “light” pauvres en graisses mais riches en sucres, la situation a explosé. Puis, dans les années 2000-2020, l’industrialisation massive de l’alimentation, la publicité omniprésente et la sédentarité numérique ont achevé de dérégler notre métabolisme collectif.
Aujourd’hui, dans de nombreux pays, un adulte sur dix est diabétique – et la moitié l’ignore encore. Malgré tout, le discours officiel reste inchangé :“Mangez équilibré, bougez un peu et surveillez votre glycémie.” Mais cette stratégie a échoué, parce qu’elle ne remet pas en question le modèle alimentaire dominant, ni la logique industrielle qui l’alimente.
Thème 2025 : “Diabète et bien-être” — une incohérence majeure.
Pour la Journée mondiale du diabète 2025, l’OMS et la Fédération internationale du diabète ont choisi le thème : « Diabète et bien-être », avec un focus sur le milieu du travail. L’intention semble louable : améliorer la qualité de vie, réduire la stigmatisation, favoriser un meilleur équilibre psychologique pour les personnes vivant avec le diabète.
Mais sur le plan scientifique et logique, c’est un non-sens. Comment parler de bien-être alors que le corps est en déséquilibre métabolique ? Comment évoquer le bonheur et la performance quand les cellules suffoquent sous l’excès de glucose, le stress oxydant et l’inflammation ?
Cette confusion sémantique est révélatrice :
• Pour les institutions, le bien-être signifie “vivre mieux avec la maladie”.
• Pour le grand public, il signifie “retrouver la santé et l’énergie.”
• Le message devient alors flou : on ne cherche plus à inverser le diabète, mais à l’accepter.
• C’est le glissement discret de la guérison vers la gestion.
• Le vrai bien-être commence quand la santé revient.
Le bien-être n’est pas une émotion, ni un slogan. C’est un état fonctionnel, le résultat d’un organisme qui fonctionne harmonieusement. Tant que la glycémie fluctue, que l’inflammation couve et que les mitochondries peinent à produire de l’énergie, le bien-être est physiologiquement impossible. Rechercher le bien-être sans restaurer la santé, c’est comme tenter de repeindre un mur humide sans réparer la fuite.
Alors, comment le retrouver ? En s’attaquant aux causes métaboliques :
1. Restaurer la sensibilité à l’insuline
Réduire drastiquement les sucres ajoutés, les farines raffinées et les huiles industrielles.
Favoriser les aliments réels : fibres, protéines de qualité, bons gras (huile d’olive, oméga-3).
Pratiquer la supplémentation personnalisée et, pour certains, le jeûne intermittent.
2. Réintroduire le mouvement dans la vie quotidienne.
Marcher 20 à 30 minutes après les repas.
Stimuler la masse musculaire : plus de muscle = plus de captation du glucose.
Bouger régulièrement, tous les jours et à longueur de journée
3. Apaiser le stress et restaurer le sommeil
Le cortisol chronique entretient la résistance à l’insuline. Le sommeil profond régule les hormones de l’appétit et favorise la réparation cellulaire. Apprendre à respirer, à se déconnecter, à ralentir.
4. Soigner le microbiote et les mitochondries
Une flore intestinale appauvrie altère la régulation du sucre et de l’énergie. Les polyphénols, les fibres et les probiotiques naturels restaurent l’équilibre intestinal. Et chaque mitochondrie rétablie, c’est une cellule qui recommence à vivre.
Une médecine du bien-être ou de la conscience ?
La médecine fonctionnelle ne sépare pas la santé du bien-être.
Elle sait que le bien-être véritable émerge d’un corps sain, pas d’une adaptation psychologique à la maladie. On peut se sentir “en paix” tout en étant malade, mais on ne peut pas parler de bien-être authentique tant que le corps lutte pour maintenir l’équilibre. Tant que les cellules résistent à l’insuline, le bien-être n’est qu’une illusion métabolique.
Ce que nous appelons bien-être à , c’est la liberté métabolique : un corps qui produit son énergie sans douleur, un esprit clair, un cœur apaisé.
Conclusion : remettre les mots dans le bon ordre
Le bien-être n’est pas la destination du malade ; c’est la récompense du corps guéri.
L’OMS aurait pu choisir un thème plus courageux : “Inverser le diabète pour retrouver le bien-être.” Car parler de bien-être sans restaurer la santé, c’est nier la réalité biologique. Le vrai défi de notre époque n’est pas de “vivre avec le diabète”, mais d’apprendre à vivre sans. Et cela commence par une décision simple : comprendre les causes, agir sur les piliers de la santé, et reprendre le contrôle de son métabolisme.
– la médecine autrement
Le bien-être suit le rétablissement de la santé
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