Armand Shneor - Psychologue Clinicien

Armand Shneor - Psychologue Clinicien Traitement du trouble de la personnalité: borderline, bipolaire. Dépression, adulte et enfant. Elaboration de test. Auteur

Causes et prévalence du TDAH : une perspective scientifiqueLes recherches convergent pour affirmer que le TDAH est une c...
17/09/2025

Causes et prévalence du TDAH : une perspective scientifique

Les recherches convergent pour affirmer que le TDAH est une condition multifactorielle. L’héritabilité est très élevée, estimée entre 75 % et 90 % (Faraone & Larsson, 2019), ce qui souligne le poids majeur des facteurs génétiques.

À côté de cette base biologique, les facteurs environnementaux jouent un rôle modulant : exposition prénatale au tabac (Knopik et al., 2016), à l’alcool (Mattson et al., 2019), au stress maternel (Van Batenburg-Eddes & Van den Bergh, 2013), naissance prématurée (Sucksdorff et al., 2015), ou encore pollution atmosphérique (Chen et al., 2019). Ces éléments n’expliquent pas seuls l’émergence du trouble, mais influencent son intensité, ses comorbidités et parfois sa chronicité.

TDAH : influence des gènes et de l’environnement. Focus sur Europe, Canada, Israël, avec impact de l’alcool et des stupéfiants prénataux.

04/09/2025

A ceux qui souhaitent participer à la Conférence du 11/09/25

Nous proposons une liste d'évaluations et de tests psychopathologiques pour mieux comprendre et soutenir votre bien-être...
03/09/2025

Nous proposons une liste d'évaluations et de tests psychopathologiques pour mieux comprendre et soutenir votre bien-être mental.

Les personnes souhaitant évaluer la présence d'un TDAH pour enfant, adolescent ou adulte peuvent nous contacter.

Évaluations psychologiques et TDAH pour enfants, adolescents et adultes. Bilans scolaires, diagnostics cliniques et comptes rendus multilingues.

10/08/2025

De quelle façon nos premières années sculptent-elles notre manière d’oser, ou de nous risquer à certaines décisions de vie ?
Deux personnes peuvent affronter un risque de la même façon… et pourtant, leurs cerveaux peuvent emprunter des routes neuronales très différentes pour y parvenir.
C’est ce qu’a mis en évidence une étude de l’Université Cornell, en comparant deux groupes d'individus dont les trajectoires de l’enfance sont contrastées :

des individus ayant grandi dans un environnement riche socialement – entourés, soutenus, intégrés – mais avec peu de moyens financiers ;

d’autres issus de milieu économiquement aisé, mais disposant d’un réseau social plus restreint.

Ces conditions initiales ne se contentent pas de modeler le confort matériel ou affectif : elles façonnent en profondeur la manière dont le cerveau apprend à appréhender l’incertitude… et donc à prendre des risques.

Pour le corroborer, 43 étudiants ont participé à un jeu consistant à gonfler un ballon virtuel : chaque pression augmentait le gain potentiel, mais aussi le risque que le ballon explose et que tout soit perdu.
Durant ll'expérience, leur activité cérébrale a été observée grâce à une IRM fonctionnelle, complétée par des questionnaires sur leurs ressources sociales et financières, passées et présentes.

Les résultats révèlent que :

Les participants prudents présentaient une forte activation du gyrus supramarginal, impliqué dans l’empathie et la régulation de l’impulsivité.

Les individus socialement riches sollicitaient davantage leurs réseaux visuo-attentionnels, surtout lorsque leur soutien social actuel était faible.

Ceux bénéficiant d’un soutien social solide déployaient moins d’effort cognitif pour atteindre de bonnes performances, signe d’une efficience neuronale accrue.

En somme, le cerveau des individus s’adapte chacun à sa façon aux conditions de l’enfance en développant des stratégies différentes pour atteindre un objectif.
Il n’existe pas une unique “bonne” manière de composer avec le risque.
Ces observations nous invitent à contempler l’histoire d’une vie — et tout autant l’histoire de sa propre vie — sous des pans divers
qu’il s’agisse d’éducation, de trajectoire personnelle ou de choix intimes, cette analyse des perspectives, devient une clé précieuse pour apprivoiser l’incertitude et affûter l’art de décider.

07/08/2025

Une étude novatrice et retentissante, fondée sur les données combinées de scans cérébraux avancés par IRM, de données cognitives et génétiques issues de la UK Biobank, transforme profondément la manière dont nous pourrions concevoir la dépression. Elle révèle que des personnes partageant des symptômes tels que la tristesse, l’asthénie ou perte de motivation (qui va avec l’asthénie)—peuvent en réalité être portées par des configurations cérébrales radicalement différentes. Si bien que la dépression, ne serait plus vue comme un trouble, mais comme une structure de voies cérébrales complexe conduisant à des luttes similaires. Cela sous entend que dans la mesure où la dépression est issue de voies cérébrales variées, alors deux personnes souffrant des mêmes symptômes (fatigue, tristesse, anhédonie) peuvent nécessiter des traitements radicalement différents. Ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent où l'antidépresseur était systématiquement prescrit pour une dépression. Cela remet en question l’usage systématique de l'antidépresseur standard ou d’un protocole thérapeutique unique. L’idée que la dépression est due à un simple déséquilibre de sérotonine ou de dopamine est de plus en plus considérée comme réductrice. La variabilité des profils IRM suggère une complexité multidimensionnelle impliquant neuroinflammation, connectivité fonctionnelle, et plasticité synaptique. Et si je me permette une dernière approche, si plusieurs voies mènent à un état similaire, alors la dépression ne peut être considérée comme une entité homogène. Cela exige une approche plus phénoménologique : comment est vécue la dépression dans sa singularité. Comme le disait Heidegger : « Ce n’est pas tant le symptôme qui compte que le monde dans lequel il prend sens. »

On n'aurait pu penser qu'il s'agit d'un commentaire du ''Traité des vertus'' de Jankelevitch, peut être d'un clin d'oeil...
06/08/2025

On n'aurait pu penser qu'il s'agit d'un commentaire du ''Traité des vertus'' de Jankelevitch, peut être d'un clin d'oeil éventuel, mais assurément, pourrait-on dire, de l’histoire d’une carence essentielle – celle de ce qui n’a pas eu lieu, mais qui aurait dû advenir pour soutenir le développement psychique, affectif et neurologique de l’enfant.
Distinctement d’un traumatisme explicite — abus physiques, violences verbales, agressions sexuelles, catastrophes — qui porte la mémoire d’une blessure causée par un acte, un événement marquant introduisant une rupture identifiable dans le cours biographique du sujet, la négligence prématurée se distingue par son absence de traces visibles. Elle ne se constitue pas comme la mémoire d’un événement, mais comme le souvenir d’une absence, un trauma d’omission, insidieux, diffus, larvé. Ce n’est pas l’irruption violente d’un surcroit dans l’histoire du sujet, mais l’empreinte silencieuse d’un manque chronique de résonance.
Il ne s’agit donc pas d’un choc ponctuel, mais d’un climat relationnel carencé, d’une atmosphère affective tissé de non-réponse, de désaccordage émotionnel, d’inconsistance du lien. Ce qui aurait dû se réaliser — l’atténuement, le regard miroir, le toucher sécurisant, la présence régulatrice — ne s’est pas, ou si peu, manifesté. Or, ce presque rien n’est pas rien pour le psychisme en construction. Il oblitère d’un sceau invisible mais indélébile : des trous de vécu que l’enfant ne peut ni nommer ni penser, mais que l’adulte continue d’éprouver sous forme de vide intérieur, de désaffiliation existentielle, ou de troubles identitaires et relationnels.
La négligence ne constitue pas une non-expérience, mais bien une expérience du non, de l’indifférence structurante, dont la violence réside dans le fait qu’elle dépossède le sujet de sa valeur d’être-aimé, l’empêchant de se vivre comme digne d’attention, d’affection, de protection. Elle entrave ainsi la formation d’un soi cohérent, intégré, continûment éprouvé dans la sécurité d’un lien fiable. Lire la suite

La négligence précoce est l’histoire d’une carence essentielle – celle de ce qui n’a pas eu lieu, mais qui aurait dû advenir pour soutenir le développement psychique, affectif et neurologique de l’enfant.

Ce n’est pas tant le monde qui va trop vite, mais notre esprit qui s’efforce d’accomplir toujours davantage en un laps d...
05/08/2025

Ce n’est pas tant le monde qui va trop vite, mais notre esprit qui s’efforce d’accomplir toujours davantage en un laps de temps toujours plus restreint. Cette affirmation met en lumière l’un des paradoxes fondamentaux de notre époque : ce sentiment permanent d'urgence découle moins d'une accélération objective du temps que d'une pression interne incessante visant à optimiser chaque instant. Notre esprit contemporain est ainsi entraîné dans une quête perpétuelle d’efficacité et de performance, accentuant une course épuisante contre soi-même.
Les sociétés occidentales actuelles sont indéniablement traversées par ce vertige compétitif, omniprésent dans toutes les dimensions de notre existence : professionnelle, familiale, sociale, physique, intellectuelle, voire existentielle. Nous vivons constamment sous l’effet d’injonctions multiples, souvent implicites mais puissamment normatives : réussir sa carrière, maintenir une apparence irréprochable, adopter une parentalité exemplaire, être réactif et performant socialement, rester informé en continu, entre autres.
Ce phénomène n’est pourtant pas limité au monde occidental. La Chine et l’Inde, bien qu’extérieures à cette sphère géopolitique et culturelle, sont, elles aussi happées par ce tourbillon de la performance. La Chine, notamment, s’inscrit dans une logique de conquête économique mondiale, intégrant les codes d’une compétition féroce à grande échelle. L’Inde, quant à elle, voit émerger une classe moyenne urbaine soumise à des injonctions similaires, notamment en matière d’éducation, de réussite sociale et de croissance technologique. Ainsi, bien que ces pays ne relèvent pas du paradigme occidental stricto sensu, ils participent activement à cette dynamique globale d’accélération et d’optimisation, parfois avec une intensité encore plus marquée.
Cette pression constante provoque une surcharge cognitive sans précédent, désignée en psychologie sous le terme de charge mentale. Initialement circonscrite au domaine domestique et invisible, cette surcharge mentale est désormais un enjeu majeur de santé publique. L'individu moderne se retrouve enfermé dans une boucle sans fin de rappels internes, d’obligations anticipées et de scénarios hypothétiques, mobilisant continuellement des ressources cognitives considérables, entraînant ainsi fatigue et épuisement chroniques. Lire la suite en cliquant ci dessous

Ce n’est pas tant le monde qui va trop vite, mais notre esprit qui s’efforce d’accomplir toujours davantage en un laps de temps toujours plus restreint

Dans les grands centres urbains du Canada — Montréal, Toronto, Québec — un phénomène silencieux mais massif gagne du ter...
30/07/2025

Dans les grands centres urbains du Canada — Montréal, Toronto, Québec — un phénomène silencieux mais massif gagne du terrain : un sentiment de vide intérieur, souvent difficile à nommer, s’infiltre dans la vie quotidienne de nombreuses personnes pourtant perçues comme "réussies". Elles occupent des emplois stables, participent à des activités sociales, élèvent des enfants, voyagent, accumulent des accomplissements professionnels, et affichent une vie conforme aux normes de réussite contemporaine.
Et pourtant, sous cette apparente plénitude se cache une expérience intime d’extériorité à soi : impression de fonctionner en pilote automatique, de vivre sans être vraiment habité, de cocher toutes les cases mais sans éprouver de satisfaction profonde. Leurs journées sont pleines, mais leur vie semble creuse. Ce ressenti n’est ni marginal, ni anodin : il s’agit d’un malaise existentiel transversal, qui traverse les classes sociales et les générations, bien qu’il soit plus fréquent chez les 30–55 ans, en particulier chez les femmes actives ou les cadres.
Ce paradoxe traduit une dissonance croissante entre le rythme de la société et les besoins internes du psychisme humain. Le sujet vit dans des environnements surstimulés, hyperconnectés, densément sollicitants, où la performance, la réactivité et l’image sociale dominent. Mais le cerveau émotionnel — ancré dans des mécanismes évolutifs lents, incarnés, fondés sur la cohérence, la relation sincère et la temporalité intérieure — ne parvient plus à s’y adapter harmonieusement. Il décroche. Il ne reconnaît plus, derrière l’effervescence apparente, ce qui fonde l’authenticité d’une existence vécue de l’intérieur.
Ainsi, même dotés d’une vie objectivement "pleine", beaucoup ressentent une pauvreté affective, une atonie existentielle, voire une sorte d’engourdissement émotionnel. Ce n’est pas l’absence d’événements ou d’activités qui engendre ce vide, mais plutôt l’absence de résonance subjective, d’alignement entre ce que l’on vit et ce que l’on éprouve. En d’autres termes, nous sommes nombreux à vivre à côté de nous-mêmes. cliquez sur l'image pour lire la suite

Pourquoi tant d’individus se sentent-ils vides malgré une vie comblée ? Une exploration neuropsychologique et existentielle du mal-être contemporain.

Formation : Offrir des outils intellectuels, émotionnels et pratiques pour comprendre, éprouver et (ré)inventer le sens ...
27/07/2025

Formation : Offrir des outils intellectuels, émotionnels et pratiques pour comprendre, éprouver et (ré)inventer le sens de sa vie, à la lumière de la psychologie contemporaine des neurosciences et de la sagesse philosophique Apports théoriques, exercices introspectifs, approches philosophiques et psychothérapeutiques, échanges en groupe, pratiques de pleine conscience et d’écriture.

Pour en savoir plus cliquez sur ce lien : https://armandshneor.info/trouver-un-sens-a-sa-vie-une-exploration-psychologique-existentielle-et-pratique/

Address

Netanya

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Armand Shneor - Psychologue Clinicien posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Practice

Send a message to Armand Shneor - Psychologue Clinicien:

Share

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram