02/01/2025
Un besoin de partir.
J’ai soixante ans, et je plie bagage. Pourquoi ? Parce que j’en ai besoin. Parce que la France, cette terre que j’aime mais que je ne supporte plus, est devenue trop étroite. Trop normative, trop régulée, trop… tout. J’étouffe. Alors je pars. Je tourne la page, je m’expatrie, je change de décor. Destination : le Cambodge.
Pourquoi là-bas ? Parce que l’Asie me fascine depuis toujours. Depuis les premières lignes de Kipling, de Conrad, de Pierre Loti ou de Somerset Maugham. Ces récits d’aventure, de jungles moites, de rivières boueuses et de temples oubliés. Des terres brûlées par le soleil et ensanglantées par l’histoire. Le Cambodge, avec ses cicatrices et sa beauté brute, reste une terre d’aventure. Une terre où l’on peut encore se perdre – ou se retrouver.
Mais ce n’est pas qu’un voyage extérieur. C’est aussi un voyage intérieur. Une démarche spirituelle. Je veux apaiser mes ombres, celles que je traîne depuis trop longtemps. Cette part sombre, celle que Jung appelle l’ombre, je la connais bien. Elle vit en moi, et parfois, je la sens bouger. Elle fait onduler sa queue comme un dragon assoupi. Je ne veux pas l’écraser, non. Mais je veux apprendre à vivre avec elle, à la regarder sans peur, à l’intégrer.
Mon aventure en mots et en images.
�Sur cette page, je vais écrire. Parce que c’est ce que j’aime faire. Et parce qu’écrire, c’est aussi une manière de comprendre ce que je vis. Ma part lumineuse s’exprimera dans des carnets de voyage : des récits nourris par l’amour du beau, de la nature, des arts. Par une faim insatiable de découverte, d’inédit, d’aventure. Elle avance avec foi, confiante en la vie et en ce qu’elle propose, peu importe les obstacles.
Et puis il y a ma part d’ombre. Celle qui doute, râle, critique. Celle qui observe tout avec l’œil d’un détective cynique sorti d’un roman noir. Elle commentera, enquêtera, s’agacera des élans naïfs de ma part lumineuse, qu’elle ne comprend pas. La lumière, elle s’en fout. Elle grogne dans l’ombre et prend des notes. Mais ce qui est drôle, c’est que la part lumineuse l’ignore. Ou alors, elle sourit en coin et continue son chemin.
Sur Instagram, je partagerai des images. Rien de calculé, juste des instants saisis. Des fragments de Cambodge : une ruelle poussiéreuse, un temple écrasé de soleil, un visage croisé au marché, un détail absurde. Un reportage de l’instant, brut, sans filtre.
L’hypnose à distance, un voyage en soi.
�Je continue d’accompagner. Depuis 2009, je travaille sur les blocages générés par les peurs : ces peurs féroces qui vous empêchent d’avancer, qui vous figent alors que tout ce que vous voulez, c’est bouger. Mon outil, c’est l’hypnose. Et la visioconférence s’y prête parfaitement.
Vous doutez ? Je comprends. Mais pensez-y : on a tous grandi devant des écrans. On connaît leur capacité à capter notre attention, à nous fasciner. L’hypnose, c’est ça : une technique de communication qui stimule l’imaginaire. Avec un casque-micro, l’expérience devient encore plus immersive. Pas besoin de vous déplacer, et l’efficacité est la même qu’en cabinet. Je ne vais pas vous mentir : il manque la chaleur humaine d’un contact physique. Mais ce manque, je le comble en partie par mes récits, par mes images, en partageant ce que je vis.
Pourquoi me suivre ?
�D’abord, parce que si vous cherchez un hypnothérapeute, c’est une bonne idée de savoir à qui vous avez affaire. Ici, je me présente sans fard, avec mes forces et mes failles.�Ensuite, parce que j’aime écrire. Parce que mes récits, qu’ils soient lumineux ou sombres, peuvent résonner en vous, faire écho.�Et enfin, parce que je suis humain. Comme vous. Je ne suis pas parfait, loin de là. Mais je suis en mouvement. En recherche. Toujours sur le chemin de devenir quelqu’un de meilleur.
Un besoin de liberté.
�Voilà où j’en suis. À soixante ans, je pars chercher cette liberté que je ne trouve plus ici. Je pars mettre à l’épreuve toutes mes parts : lumière, ombre, et tout ce qu’il y a entre les deux. Je pars me dépasser, découvrir, témoigner.
Une nouvelle page s’écrit. Pas lisse. Mais vraie.