27/08/2025
Réponse au Monde : Le Maroc avance, la France s’enlise
Au lieu de s’ériger en donneurs de leçons au Maroc et de s’acharner sur sa monarchie, certains journalistes français devraient se souvenir que la monarchie marocaine, sous la dynastie alaouite, a prouvé depuis des siècles sa légitimité, sa résilience et sa capacité à conduire le peuple marocain vers la dignité et la souveraineté. Ces journalistes devraient d’abord se pencher sur les problèmes internes de la France qui ploie sous ses propres contradictions.
- crise sociale chronique avec des grèves à répétition,
- montée des extrémismes et divisions communautaires,
- perte d’influence diplomatique en Afrique et dans le monde,
- chômage des jeunes et fractures territoriales,
- crise identitaire profonde qui mine la cohésion nationale.
Et surtout, quand on vient d’un pays qui a bâti une partie de sa richesse en vampirisant le sang des peuples colonisés, on devrait faire preuve de plus de retenue avant de s’ériger en donneur de leçons.
Le Maroc, lui, avance avec confiance, porté par la continuité de sa monarchie alaouite, garante de stabilité et de progrès.
Le roi Mohammed V le libérateur et le protecteur: figure universelle du courage et de la dignité, père de l’indépendance et de la dignité
En 1943, alors même que le Maroc était sous protectorat, il a présidé la Conférence d’Anfa à Casablanca aux côtés de Roosevelt, Churchill et De Gaulle, montrant déjà que le Maroc pesait dans l’équation géopolitique mondiale.
Lorsque Hi**er a demandé que les juifs marocains soient livrés, Mohammed V a refusé catégoriquement, affirmant qu’ils étaient des citoyens marocains protégés comme tous les autres.
En 1955, lorsque la France coloniale croyait pouvoir briser la volonté d’un peuple après l’avoir exilé, il est revenu triomphalement porté par l’élan de son peuple et a conduit le Maroc à l’indépendance.
Sous son règne, le Maroc a retrouvé son indépendance et a posé les bases d’un État moderne, enraciné dans l’unité et la souveraineté.
Le roi Hassan II : le stratège et l’architecte de l’unité
Il a consolidé l’unité nationale malgré les turbulences de la guerre froide.
Il a lancé en 1975 la Marche Verte, un acte pacifique historique qui a permis de récupérer le Sahara marocain.
Il a assuré au Maroc une stabilité précieuse dans une région traversée par des crises.
Il a consolidé la place du Maroc sur la scène internationale, malgré les vents contraires.
Grâce à lui, la question du Sahara est devenue une cause nationale sacrée et universellement reconnue comme telle par le peuple marocain.
Le roi Mohammed VI : le bâtisseur d’un Maroc moderne et influent et le diplomate accompli, avisé et habile
Depuis 1999, Mohammed VI a porté le Maroc à un niveau que peu imaginaient, il l’a propulsé sur la scène mondiale :
Infrastructures : autoroutes, TGV, port Tanger Med, centrales solaires, électrification rurale.
Réformes sociales : la Moudawana (2004), reconnaissance de l’amazigh comme langue officielle (2011).
Développement humain : initiatives royales contre la pauvreté, programmes de logements sociaux.
Leadership international : retour de force dans l’Union africaine, médiations diplomatiques, alliances stratégiques avec les États-Unis, l’Espagne, les pays du Golfe.
Malgré les défis liés à sa santé, le roi Mohammed VI a démontré courage et détermination, incarnant l’unité et la continuité pour son peuple, qui lui l’aime et lui souhaite un prompt rétablissement.
Et surtout, sous son règne, la diplomatie marocaine a remporté une victoire historique : la reconnaissance par les plus grandes puissances de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, y compris par la France récemment.
Et pendant que certains journalistes français s’acharnent à caricaturer notre réalité, ils oublient — volontairement — d’admettre une évidence : si le Roi Mohammed VI était tel qu’ils le décrivent, comment expliquerait-on que la France elle-même ait dû reconnaître, contrainte et forcée, la marocanité du Sahara ?
Au fond, ce procès médiatique révèle davantage l’embarras de la France que la réalité du Maroc. Un embarras d’autant plus criant que la politique française, aussi bien interne qu’externe, semble chaque jour davantage dépourvue d’éthique. À l’international, les principes sont brandis comme des étendards, mais vite piétinés lorsqu’ils ne servent plus les intérêts immédiats. À l’interne, la République qui se dit « universelle » peine à protéger ses propres citoyens et se déchire sur des débats identitaires sans fin. Elle n’a même pas su assumer ni contenir l’enfant illégitime issu de son aventure coloniale : l’Algérie, qui continue de lui échapper et de l’exposer à ses propres failles diplomatiques.
La monarchie alaouite est l’âme du Maroc : elle a résisté à l’exil, aux complots, aux tentatives de domination coloniale. Elle a protégé ses citoyens, consolidé l’unité et conduit le pays vers l’avenir.
La monarchie alaouite n’a jamais cessé de triompher des complots, des crises et des ingérences.
Elle reste le ciment de l’unité nationale, la gardienne de l’islam modéré, et le moteur de la modernité marocaine.
Alors une question s’impose :
N’est-il pas honteux de venir d’un pays dont l’histoire est marquée par le pillage colonial, et d’oser juger un royaume qui, lui, n’a cessé de se tenir debout et de triompher ?
Quand la France sombre dans ses crises internes, n’est-ce pas paradoxal que ses journalistes s’érigent en juges d’un Maroc qui, lui, avance, s’impose et triomphe
Le Maroc n’a pas de leçons à recevoir. Il est debout, fort, uni, et son roi demeure le symbole de sa souveraineté et de son avenir.
Si le Maroc avance avec une telle force, c’est grâce à la continuité historique de sa monarchie, depuis Mohammed V le libérateur, Hassan II le stratège, jusqu’à Mohammed VI le bâtisseur et le diplomate.
À ceux qui critiquent depuis leurs rédactions parisiennes, une seule question s’impose :
Qu’ont-ils accompli, eux, pour leur propre pays en crise, quand le Maroc, sous l’égide de ses rois, a su imposer sa souveraineté, son unité et son avenir ?