15/07/2025
« Dysfonctions et Syndrome sacro-iliaque»
Une mutualisation d’actions synergiques - pour une thérapie fonctionnelle en harmonieuse avec les différentes tâches afférentes à l’appareil locomoteur ou musculo-squelettique
On assiste fréquemment à des dysfonctions autour de plaintes organiques comme fonctionnelles animant des zones charnières ou Jonctions de l’Appareil Locomoteur.
Renforcer au mieux dépistage précoce et suivi de ces troubles, en majeure partie mécaniques (suite à des efforts physiques de surmenage) et fonctionnels, évoluant insidieusement vers des pathologies chroniques ou de situations complexes nécessitant une prise en charge coordonnée et ciblée. La lombalgie est un symptôme extrêmement fréquent dans la population générale. 7 à 10 % de la population lombalgique présentent des douleurs persistant plus de 6 mois. Bon nombre de Jours de souffrance des consultants, persistent, malgré les efforts investis par le corps soignant. Les Rapports anatomo-cliniques peuvent être sources de controverse. Le plus souvent micro-traumatiques (58 %) +++ On peut souligner le caractère spontané fréquemment retrouvé (35 %) de ces lombo-fessalgies basses.
Parmi les causes de douleurs dans le bas du dos, on peut trouver la sacro-iliite, qui consiste en une Inflammation de l'articulation sacro-iliaque (ASI). L'inconfort sensitivo-moteur provoqué par cette pathologie peut être invalidant, imposant des postures antalgiques inhibitrices des ressources locomotrices, induisant fréquemment de l’absentéisme. Son diagnostic et son traitement, sont donc très importants.
D’autres registres pathologiques plaintifs fonctionnels non négligeables et mimétiques peuvent induire des similitudes cliniques et expressives: les (DIM) Dérangements Interarticulaires / et ou Intervertébraux Mineurs.
Aussi, des dysfonctions dynamiques, ne s’exprimant que lors de certaines conditions réunies, de surmenage et de stress physique, dont celles des charnières axiales rachidiennes, aussi des attitudes asymétriques fonctionnelles du Bassin.
L’ARTICULATION SACRO-ILIAQUE: ASI est située à la base de la colonne vertébrale, où le sacrum (l’os triangulaire à la base de la colonne vertébrale) se connecte aux os iliaques (les gros os plats de la hanche) de la colonne vertébrale. Cette articulation est cruciale pour la stabilité du bassin ainsi que pour la transmission de la force entre le haut et le bas du corps. L’ASI: une charnière solide reliant le tronc aux hanches. Lors de la marche, de la course ou des mouvements de torsion, l’ASI joue un rôle essentiel en absorbant les chocs et en permettant une certaine mobilité du bassin.
Mais, lorsque l’ASI est soumise à un stress excessif, à des déséquilibres musculaires et à d’autres excès, elle peut devenir douloureuse et limiter la mobilité. Ces douleurs sont courantes et peuvent être provoquées par divers facteurs.
Différents types de douleurs peuvent être provoqués par l’ASI, selon la manière dont elle est affectée. Les types de plaintes couramment associés à l’ASI peuvent intégrer ou associer: - Une Douleur locale: souvent localisée dans la région basse du dos, près des fesses, et peut irradier vers la hanche, l’aine ou la cuisse. Elle peut être ressentie d’un côté ou des deux côtés. - Une Douleur sourde ou lancinante: qui peut être continue ou intermittente. - Une Douleur aiguë: dans certains cas, l’ASI peut s’enflammer brusquement, provoquant une douleur aiguë et intense, pouvant être déclenchée par un mouvement spécifique ou un traumatisme. - Une Douleur irradiée: vers d’autres parties du corps, ce qui peut entraîner des douleurs à la hanche, à la cuisse, voire jusqu’au genou. Cela peut parfois être confondu avec d’autres affections, comme la sciatique. - Une Douleur à la palpation: de la région pelvienne, y compris de l’ASI elle-même, est souvent un signe caractéristique du syndrome sacro-iliaque. -Lors de certaines activités: Les douleurs de l’ASI peuvent être exacerbées par certains mouvements, tels que se pencher en avant, se lever après avoir été assis pendant un certain temps, ou tourner le corps. CAS CLINIQUES 1/- Y, âgé de30 ans, occupant un poste de travail manuel avec port de charges depuis 2014. Il présente depuis 4 ans des douleurs fessières à l’effort. Une diminution relative des douleurs est notée sous traitement médical prescrit par son médecin après bilan sanguin et radiographies. Cette amélioration avec diminution des douleurs s’est estompée avec le temps. Ses souffrances ont repris, et devenues par la suite presque permanentes, ne répondant plus aux traitements usuels depuis 1 an. Surajoutée à cela, la pénibilité du travail physique et surcharges articulaires, ce qui a imposé l’arrêt du travail en Septembre 2024. La seule plainte retrouvée à la consultation médicale en septembre, est une douleur localisée le long des ASI surtout à gauche. Les récents examens biologiques et radiographiques sont dans les normes.
Devant ce parcours de soins depuis 4 ans, sans amélioration notable et le caractère douloureux à l’effort. Une séance consentie de médecine manuelle s’en est suivie, avec des manœuvres adéquates de réajustement des ASI et des coxo-fémorales, suivie d’une infiltration des deux ASI sous repérage échographique. Avec 10 mois de recul, ce jeune de 31 ans, exprime une amélioration actuelle de 80%. Il a retrouvé depuis 8 mois un autre travail moins stressant physiquement, aussi des activités de la vie journalière (AVJ) ordinaires sans pénibilité physique (douleurs matinales au réveil, aux changements de positions, etc).
2ème Cas: X, 31 ans, mariée, 3 enfants de 2 à 12 ans (3 grossesses, césarisées), infirmière libérale. Elle présente depuis 4 ans des douleurs des ASI à l’effort. Après les examens médical, biologique et radiographique, X est mise sous traitement adéquat au long cours. L’amélioration s’est amoindrie avec les années. Les douleurs se sont accentuées, et devenues permanentes. Depuis plusieurs mois, ses douleurs ne répondent plus aux différents traitements prescrits. En mai 2025, à la consultation, on note une douleur chronique permanente et élective à la palpation des ASI, plus prononcée à droite, une contracture musculaire, raideur lombaire et fessalgies. Une séance de manipulation médicale et de réajustement des dérangements articulaires est pratiquée, puis est consentie une infiltration des ASI sous échographie.
PARMI LES AFFECTIONS MECANIQUES DE SURMENAGE, NON INFECTIEUSES ET NON INFLAMMATOIRES, on recense un groupe d’entités entraînant un tableau de douleurs d’origine sacro-iliaque, dont l’arthrose, l’hyperostose ankylosante, les douleurs précédant et suivant l’accouchement, l’ostéose condensante iliaque, les fractures de stress du sportif. D’autres plaintes fonctionnelles non négligeables et mimétiques peuvent induire des similitudes cliniquement et fonctionnellement expressives. Les (DIM), des dysfonctions, dont aussi des dynamiques fugaces et des charnières. Les asymétries fonctionnelles du bassin. Ces affections se traduisent par un trouble à l’effort pouvant entraîner une douleur de la région sacro-iliaque ou fessière. Le diagnostic de ces affections est réalisé principalement autour des critères rassemblés par le médecin traitant et rencontrés dans la pratique courante, surtout dans certaines circonstances comme: La pratique du sport, les suites douloureuses de chirurgie discale, d’arthrodèse lombo-sacrée. Ou encore du fait de mauvaises habitudes posturales innées, des attitudes croisées antalgiques, instinctives et induites par une épine irritative positionnelle et mécanique, soit transitoire et réductible spontanément, ou bien nécessitant des actes de médecine fonctionnelle et manuelle (ou ostéopathie médicale).
Ce concept de «dysfonction» soulève une attention particulière pour l’identification diagnostique, essentiellement clinique en dehors de protocole de soins standardisé. Devant l’origine multiple des sites anatomiques et des processus potentiellement responsables, certains auteurs ont proposé, pour le tableau de dysfonction la dénomination « syndrome sacro-iliaque »
RAPPEL ANATOMIQUE DE L’ARTICULATION SACRO-ILIAQUE :ASI : une articulation cartilagineuse de situation antérieure et inférieure, en forme de croissant ou C, comprenant une capsule et une membrane synoviale + une articulation ligamentaire de situation supérieure et postérieure, sans cartilage ni synoviale avec des ligaments sacro-iliaques postérieurs très puissants dans un environnement graisseux contenant également des vaisseaux. corne supérieure - Corps - corne inférieure
L’anatomie de l’articulation sacro-iliaque est complexe avec une mobilité restreinte (2° en rotation, 2, mm en translation). Une articulation très mobile - mouvements presque vibratoires. En raison de sa position et de sa nature porteuse, l’ASI doit être stabilisée par plusieurs ligaments robustes. Les ASI ne seraient pas des articulations porteuses mais plutôt des articulations dissipatrices de contraintes, dont la stabilité est assurée par des ligaments extrêmement puissants. Les pièces osseuses sont tenues par un squelette fibreux extrêmement puissant et développé Ces ligaments extrêmement puissants, assurent la stabilité des pièces squelettiques lorsqu’elles subissent des contraintes verticales, latérales ou en torsion.
SYMPTOMATOLOGIE FONCTIONNELLE Le début peut être insidieux comme brutal. Les facteurs déclenchant peuvent être traumatiques (chute sur les fesses, accident de voiture: pied ipsilatéral bloqué sur la pé**le, réception d’un saut, choc latéral sur le bassin) mais le plus souvent micro-traumatiques (58 %) +++. On peut souligner le caractère spontané fréquemment retrouvé (35 %). La douleur provoquée chez le sujet sain, ou ressentie chez le sujet atteint est située entre L4 et la fesse. La lombalgie est un symptôme extrêmement fréquent dans la population générale. 7 à 10 % de la population lombalgique présentent des douleurs persistant plus de 6 mois.
Les critères sélectifs utilisés pour diagnostiquer des douleurs d’origine sacro-iliaque comportent - des signes positifs comme le niveau supérieur - et la centralisation de la lombalgie associée aux sacralgies. FACTEURS DE RISQUE La compréhension des différents facteurs de risque qui sont associés aux douleurs de l’ASI, peut aider à identifier les causes potentielles de ces douleurs, et prendre des mesures préventives pour maintenir la santé de cette articulation cruciale. - La grossesse: en raison des changements hormonaux qui induisent un relâchement des ligaments pelviens. Cela peut rendre l’ASI plus instable, provoquant des douleurs et des inconforts dans la région pelvienne et le bas du dos. - Les accidents et les traumatismes: Une chute ou un impact direct sur la région pelvienne, peut endommager l’ASI et augmenter le risque de douleurs. Les blessures traumatiques peuvent entraîner: -une instabilité de l’articulation- douleurs locales problèmes de mobilité. -Une posture incorrecte, qu’elle soit en position assise ou debout, peut exercer une pression excessive sur l’ASI, entraîner des déséquilibres musculaires, une instabilité pelvienne, et engendrer des douleurs. Une mauvaise posture prolongée, contribue au développement de problèmes de l’ASI, et nécessiter des ajustements posturaux pour prévenir les douleurs. -Les activités physiques intenses en particulier celles impliquant des mouvements de torsion ou de charge excessive sur la région pelvienne, augmentent le risque de douleurs de l’ASI. -Les contraintes répétées ou excessives peuvent provoquer des blessures, des déséquilibres musculaires et des douleurs dans cette région, nécessitant une attention particulière pour prévenir les problèmes de dysfonctionnement mécanique tel que des déséquilibres musculaires, une asymétrie dans la longueur des jambes, ou des problèmes de posture peuvent surcharger l’ASI. Ces anomalies mécaniques, peuvent entraîner une instabilité pelvienne, des douleurs et des problèmes de mobilité, nécessitant une rééducation pour soulager les symptômes. --Une arthrite telle que la SPA spondylarthrite ankylosante, peut affecter l’ASI provoquant des douleurs, une inflammation avec raideur, une réduction de la souplesse articulaire, engendrant des rétractions avec diminution des courses musculaires, une réduction des amplitudes articulaires, aussi des répercussions respiratoires fonctionnelles. Les ASI touchées peuvent entraîner une perte de mobilité ( 2° en rotation et 2mm en translation) et une altération de la qualité de vie. Le traitement médical vise à contrôler l’inflammation et à soulager les symptômes. La prise en charge précoce en réadaptation : prévient, retarde et limite la majorité des complications fonctionnelles, telles que les ankyloses - les troubles statiques et respiratoires fonctionnels – et entretient une mobilité adéquate. Préservant tant le devenir fonctionnel, l’autonomie que le confort quotidien des rhumatisants, relativisant ainsi la désadaptation à l’effort physique. Une économie du capital santé non négligeable. L’âge: avec l’âge et le vieillissement naturel du corps, le risque et la prédisposition de l’ASI aux douleurs peut augmenter. Elle peut subir une usure, entraînant une détérioration et une perte de stabilité.
Les personnes plus âgées sont donc plus susceptibles de développer des problèmes de cette articulation (zone exposée aux hyper-appuis, aux problèmes cutanés dont des escarres) et peuvent avoir besoin de soins spécifiques pour les soulager. L’hypomobilité et le décubitus prolongé, sont pourvoyeurs de pathologies de l‘immobilité, pouvant être prévenues par des moyens simples et utiles, facilitant et aidant ainsi aux différentes tâches de la vie journalière, dans un souci d’autonomie augmentée et optimisée. Activités professionnelles: certaines professions exigeant des stations ou postures de travail debout ou assis prolongées, ou bien impliquant des mouvements répétitifs, peuvent augmenter le risque de douleurs de l’ASI. Les contraintes professionnelles sur la région pelvienne peuvent provoquer des tensions musculaires et des douleurs chroniques, nécessitant une attention particulière et éventuellement des ajustements ergonomiques. Hérédité: l’hérédité peut jouer un rôle dans la susceptibilité aux problèmes de l’articulation sacro-iliaque. Si des membres de la famille ont des antécédents de douleurs de l’ASI ou des problèmes pelviens, il peut y avoir une prédisposition génétique à développer ces conditions. Cependant, d’autres facteurs environnementaux, peuvent également contribuer à ces problèmes. Obésité/ Surcharges pondérales: l’excès de poids corporel peut exercer une pression supplémentaire sur l’ASI. Cette surcharge peut entraîner une usure prématurée, une instabilité pelvienne engendrant des douleurs.
Le POIDS SANTE: Les personnes en surcharge pondérale sont plus susceptibles de développer des problèmes de l’ASI, nécessitant une gestion du poids avec des soins adaptés pour soulager les symptômes et remédier aux conséquences mécaniques de surmenage et d’usure. Un rééquilibrage mesuré des masses maigres et grasses « auto-contrôle du métabolisme basal», si possible avec traçabilité «rétro-contrôle ou feed back graduel», une sorte d’échelle d’évaluation comme l’impédancemètrie. Les ASI sont des articulations dissipatrices de contraintes avec des surfaces congruentes.
EXAMENS PARACLINIQUES (Radiographies standards et ou Imagerie) Classiquement la dysfonction ne présente pas ou peu d’anomalies radiologiques. Pour l’arthrose sacro-iliaque, la prévalence radiologique globale est de 78 % dans une population de 20 à 75 ans. L’histoire naturelle révèle que les altérations dégénératives démarrent vers la trentaine et progressent avec les années. Parmi les facteurs de risque évoqués, des arguments sont en faveur de l’existence de malformations sacro-coccygiennes avec extension à la sacro-iliaque.
Au SCANNER comme en IRM, explorer les articulations sacro-iliaques, c’est se déplacer d’avant en arrière
Dans les cas difficiles, il faut savoir repousser le diagnostic et répéter à la fois l’IRM et le SCANNER. Des pathologies rares peuvent simuler une spondyloarthrite ou chevaucher avec celle-ci, dont des «dysfonctions sacro-iliaques mimétiques» pouvant passer inaperçues par inadvertance et non par négligence.
Devant une suspicion de spondyloarthrite, les démarches diagnostique (signes identifiant) et diagnostic (analyse de signes) commence d’abord par l’identification de signes ou symptômes pouvant évoquer une pathologie autre dont les caractéristiques cliniques ou iconographiques sont proches. L’identification de potentiels diagnostics différentiels a une importance capitale , afin de proposer le traitement le plus adapté aux patients.
L’arthrose des articulations sacro-iliaque est plus fréquente que la sacro-iliite rhumatismale, elle peut mimer la sacro-iliite rhumatismale - Certains signes permettent de faire la différence entre les deux affections
NATURE DE LA DYSFONCTION SACRO-ILIAQUE, Pour les dysfonctions des ASI, le diagnostic repose exclusivement sur des tests qui ne font pas l’unanimité. L’imagerie morphologique ou fonctionnelle est probablement encore indisponible actuellement.Tous les travaux publiés sur l’anatomie, la biomécanique et la fonction de cette articulation confirment son extraordinaire complexité de fonctionnement. L’échographie dynamique jouissant des technologies modernes et épaulée d’IA, nous promettrait surement de meilleurs approches de cette problématique quant au diagnostic fonctionnel de ces entités pathologiques capricieuses, usant de symptomatologies d’emprunt et de similitudes disparates.
D’autres structures que l’ASI peuvent simuler des dysfonctions sacro-iliaques et peuvent elles aussi générer une douleur
1/ Douleurs ligamentaires - 2/ Douleurs musculaires dont le syndrome du muscle pyramidal du bassin qui se révèle par des douleurs Irradiées ou référées dans le territoire du nerf sciatique et plus particulièrement du nerf fibulaire .Le pyramidal ou piriforme est censé jouer un rôle important dans la constitution et la fixation des lésions sacro-iliaques en MMO (cf littérature sur variantes anatomiques Pyramidal ayant entrainé compression nerveuse / atteinte du sciatique). Divers syndromes algiques cliniques s’expliquent par la présence d’éléments vasculo-nerveux en rapport direct avec le piriforme lorsqu’il sort en même temps qu’eux de la cavité pelvienne pour se diriger latéralement vers le grand trochanter. En dehors des cas d’hématomes, parfois seule l’hypertonie du pyramidal serait responsable de la douleur , d’où la valeur ajoutée de l’anatomie palpatoire comparative. Le diagnostic peut alors se faire par EMG: activité de repos persistante , La TDM et l’IRM n’apporteraient aucun argument en dehors parfois d’une augmentation de volume du muscle. Concernant le Systême musculaire de stabilisation, une faillite musculaire, peut venir perturber la stabilité dynamique et faire le lit de dysfonctions lombo-pelviennes, sacro-iIaques ou pubiennes.
La dysfonction sacro-iliaque pourrait rester silencieuse et se décompenser , devenir douloureuse par elle-même ou indirectement . La démarche diagnostique médicale qui doit précéder les actes médicaux de manipulation «médecine manuelle» est longue, complexe et n’aboutit pas toujours à un traitement satisfaisant; Justifiant l’intégration de l’alternative thérapeutique manuelle pour ses effets mécaniques immédiats et indirects.
LE TRAITEMENT INITIAL DE LA SACRO-ILIITE
Dans un premier temps, Il est conservateur et intègre d’office et légitimement une stratégie médico-thérapeutique spécialisée de réhabilitation physique bien ciblée, associée à l'utilisation d’éventuelles aides techniques pour l’effet modérateur et proprioceptif. Si l’inconfort persiste, du fait de l’épine irritative mécanique, le médecin pourra proposer une thérapie interventionnelle locale échoguidée à type d’infiltration et ou d’hydrodistension. Dans les cas extrêmes où l’amélioration obtenue s’amenuise, ou bien reste en deça des attentes, la chirurgie de la sacro-iliite peut être une option, à type d’arthrodèses des ASI qui peut-être réalisée aussi sous arthroscopie. Pour la thérapie médicale manuelle et des réajustements posturaux, le principe d’action serait de corriger le «dérangement inter-articulaire, inter-facettaire». La dysfonction peut être bilatérale. Des manœuvre détermineraient le type de dysfonction . Le syndrome sacro-iliaque intègre aussi la dysfonction qui est une de ses variantes expressives . Une entité clinique en cours de démembrement grâce à de nouveaux concepts étiologiques, cliniques et diagnostique.
Docteur Nourreddine OUDGHIRI IDRISSI –Médecin Physique et Réadaptation – Médecine du Sport Secteur libéral depuis 1992- Maârif extension - Casablanca -Maroc