11/04/2018
Gin-Chia référence 47
Ingrédients Miel (26%)
Salvia Columbariae (14%)
Ginseng d’Orient (4%)
Ginseng de Sibérie (2%)
Vitamine C
Le Chia
Quand pour la première fois l'homme blanc arriva dans le désert du Mohave, il entendit parler d'une céréale
dont on disait qu'avec une seule cuillerée, un Indien pouvait soutenir une marche de 24 heures. Elle provenait
de la sauge commune du désert, Salvia columbariae, et les Indiens l'appelaient chia. Elle est de moins en
moins employée aujourd'hui, mais Adolphe Bulla, un mineur de 71 ans en tire encore son incroyable vitalité. Il
en met dans ses crêpes au petit-déjeuner.
Par Eugène L. Conrotto
Ce qui m'a le plus étonné chez Adolphe Bulla, ce mineur de 71 ans de Red Mountain en Californie, c'est moins
le fait qu'il faisait 20 ans de moins que son âge, que le fait qu'il se comporte comme quelqu'un de 20 ans plus
jeune. Fidèle au poste sur sa mine de tungstène six jours par semaine, il fore, dynamite, charroie, déblaye toute
la journée… Un dur labeur pour un homme de n'importe quel âge.
Adolphe a passé une bonne partie des 53 dernières années dans le désert du Mohave comme mineur. De
stature moyenne, les cheveux maintenant blancs, il a un faciès franc, agréable et une peau étonnamment
saine, hâlée et sans aucune ride. Sa bonne santé et sa joie de vivre, il les attribue à l'environnement et surtout
au Salvia colombariae, le fameux "chia" qui pousse sur le flanc des collines environnantes, quand les pluies
sont propices.
"J'ai toujours gagné' ma vie dans le désert" me racontait Adolphe l'automne dernier, assis sur une caisse vide
près du poêle, au milieu de sa petite cabane. Elle se trouve à quelques centaines de mètres à l’ouest de la
route, dans cet ancien village minier jadis très" 'animé. Plus loin, au-delà des collines, Randsburg, ville prospère
plus célèbre. "Le désert, c'est bien sûr le soleil et le minerai, mais j’y ai aussi découvert des choses très
nourrissantes; entre autres les graines de chia", poursuivit Adolphe.
Traversant la pièce, il se dirigea vers l’endroit où il mangeait. Le petit évier était encadré d'ustensiles accrochés
à des clous et son placard était rempli de pots, de boites de conserves et de paquets. Il y avait sur le garde
manger un petit pot à demi rempli de petites graines grises grossièrement moulues, qu'il me tendit. Ça
ressemblait plutôt à de la nourriture pour perruche.
Chaque matin, m'expliqua-t-il, il ajoute une cuillerée à café de cette mouture à sa pâte à crêpe, augmentant la
proportion s'il prévoit une grosse journée. Il peut ainsi travailler toute la journée sans manger. C'est très pratique
pour une tournée de prospection, à cause du poids et de l'énergie que ça donne, ajouta-t-il.
Le chia a été employé pendant des siècles, et Adolphe est le premier blanc que j'ai rencontré qui le récolte
encore régulièrement comme aliment.
Le chia était cultivé comme céréale de base par certains des premiers Indiens du Mexique. Aux États-Unis,
chez les Indiens du sud-ouest, il continua à être une denrée alimentaire importante partout où il poussait à l'état
sauvage. On trouve le columbariae et plusieurs espèces de la même famille jusqu'à 2000 mètres d'altitude, à
peu près partout dans le sud-ouest.
Au Mexique, les Indiens font encore fréquemment griller les graines qui, moulues, sont mélangées à l'eau. Le
mélange mucilagineux gonfle et ressemble alors aux céréales servies chaudes au petit-déjeuner d'aujourd'hui.
Le chia a un goût de graine de lin très prononcé.
Aux Etats-Unis, les blancs qui les premiers arrivèrent dans le sud-ouest remarquèrent vite cet aliment
miraculeux. On disait qu'avec une seule cuillerée, un Indien pouvait marcher pendant 24 heures. A leur tour, ils
commencèrent à récolter le chia comme aliment. En 1900, une livre se vendait de 6 à 8 dollars dans le sudouest.
Adolphe expliquait que si l'hiver les pluies tombaient en bonne quantité au bon moment, les fleurs bleues de
cette sauge du désert (à ne pas confondre avec l’Artimisia qui ne pousse pas ici) sont faciles à voir en mars -
avril sur les collines et les plaines sablonneuses. Les fleurs qui poussent en spirales serrées sur les longues
tiges se distinguent, magnifiquement. Une fois la fleur fanée et sèche, elle donne les petites graines grises à
récolter. Dans les bonnes années, Adolphe peut récolter en un seul jour le kilo de chia qui lui suffira pour
l'année.
Le Ginseng
Le Ginseng est une plante herbacée, dont la racine peut atteindre un mètre de long lorsqu'on la récolte à l'âge
de 10 ans. Bifurquée et ridée comme des cuisses humaines, le ginseng doit son nom à cette ressemblance, Jin
Chen, signifiait en chinois, homme-racine. Sa réputation légendaire en fait la plante de la virilité.
Panacée millénaire des Chinois et des Japonais, son usage traditionnel, réservé aux familles royales, remonte
à l'Antiquité et sa réputation lui valu le nom de Panax, dérivant de Panakeia, déesse qui guérissait tous les
maux. Il est cultivé de nos jours en Chine, Corée, Russie, et également aux Etats-Unis, dans le Wisconsin.
La racine est surtout riche en saponosides triterpéniques (ginsenosides 8%). On y trouve également une huile
essentielle (qui donne au ginseng son odeur typique), des acides aminés (proline, glycine, alanine, cystéine,
tyrosine, arginine, lysine, thréonine, leucine, valine et histidine), des vitamines (B1, B2, B12, acide folique...) des
oligo-éléments (magnésium, aluminium, germanium...) ainsi que des stérols. Cette richesse explique en partie
son activité :
- Tonique : action sur les troubles physiques en diminuant la sensation de fatigue
- Stimulante et tranquillisante du système nerveux central et psychiques liés à la sénescence
- Activatrice de l'activité cérébrale avec une action favorable à la mémorisation
- Anti-fatigue et adaptogène (anti-stress) : permet la meilleure adaptation possible face aux agressions
climatiques, microbiennes, psychiques, etc
- Anti-anémique et régulatrice de la tension artérielle
- Stimulante de la sécrétion d'A.C.T.H. (qui règle la sécrétion des corticoïdes surrénaliens à l'exception
de l'aldostérone), et œstrogène-like (qui va dans le sens de l'action des œstrogènes)
- Stimulante de la spermatogénèse
- Hormonale : stimulant sexuel par action au niveau des corticosurrénales
- Hypocholestérolémiante : diminue le taux de cholestérol sanguin
- Hypoglycémiant : diminue le taux de glycémie par potentialisation de l’action de l’insuline
Le Gin Chia sera donc conseillé à toutes les personnes qui souhaitent :
- Obtenir un meilleur rendement physique (sportif en particulier) et intellectuel (préparation aux examens
notamment), en cas d’asthénies, pour les convalescences (médicales ou post-chirurgicales), ainsi que
le surmenage physique et (ou) intellectuel.
- Renforcer leur résistance en vue de prévenir les maladies infectieuses en général, tout particulièrement
en période d'épidémie (grippale entre autres).
- Pour prévenir le vieillissement.
Il est particulièrement recommandé en :
- Sphère cardio-vasculaire pour l’Anémie simple, l’Artériosclérose, les Troubles de la tension artérielle
(notamment l'hypertension artérielle fonctionnelle modérée).
- Sphère neuro-psychique pour l’Anxiété, la "Déprime" et les états de "mal être", les Affections
psychosomatiques et les Troubles de la mémoire.
- Sphère génitale pour les troubles de la Ménopause (bouffées de chaleur en particulier) et les Asthénies
sexuelles.
Conseil d’utilisation
D'une innocuité absolue, n'engendrant aucune accoutumance, sans incompatibilité avec d'autres médications,
et ne provoquant aucun effet secondaire, le ginseng peut être utilisé en cures régulières de 4 à 6 semaines
chaque trimestre, de préférence aux changements de saison : du 1er décembre au 15 janvier, du 1er mars au
15 avril, du 1er juin au 15 juillet, et du 1er septembre au 15 octobre. Il est toutefois déconseillé de l'utiliser chez
l'enfant et le jeune adolescent : en règle on ne prescrit jamais de ginseng avant 16 ans.