27/10/2024
La ménopause précoce, ou insuffisance ovarienne prématurée, peut survenir bien avant 40 ans. Elle est souvent liée à des dysfonctionnements hormonaux ou à des mutations génétiques spécifiques.
Pour comprendre et anticiper, un bilan génétique et endocrinien est essentiel.
Pourquoi faire un bilan génétique ?
Le bilan génétique permet d'identifier des anomalies au niveau des chromosomes (comme le syndrome de Turner) ou des mutations génétiques (comme celles liées au gène FMR1), qui peuvent être responsables d'une défaillance ovarienne prématurée. Ce test aide à déterminer si la ménopause précoce a une origine héréditaire ou génétique, ce qui est crucial pour la prise en charge et les conseils aux patientes.
Le rôle du bilan endocrinien
Le bilan endocrinien, quant à lui, analyse les taux d'hormones clés comme la FSH (hormone folliculo-stimulante) et l'AMH (hormone anti-müllérienne), qui sont des marqueurs importants de la réserve ovarienne et de la fonction des ovaires. Ce bilan permet de mesurer l’activité hormonale des ovaires et d'évaluer le risque d’insuffisance ovarienne prématurée.
👉 Ces examens sont essentiels pour :
✔️ Détecter précocement les causes sous-jacentes de la ménopause précoce.
✔️ Orienter les décisions médicales pour protéger la fertilité.
✔️Proposer un suivi personnalisé en fonction des résultats, avec des options de préservation de la fertilité comme la congélation d'ovocytes.