
30/06/2025
5 biomarqueurs clés pour vivre plus longtemps 🧬
Aujourd’hui, les bilans de longévité sont à la mode.
Mais entre tests gadgets et données mal interprétées, on peut vite se retrouver avec une pile de résultats… sans aucun plan d’action derrière…
Alors, quels sont les biomarqueurs réellement utiles pour prévenir le vieillissement et rester en bonne santé le plus longtemps possible ?
Voici les 5 essentiels avec leurs bénéfices…et leurs limites.
1. Glycémie à jeun + HbA1c
Ce sont les marqueurs de base pour détecter une insulino-résistance silencieuse.
Ils permettent d’anticiper un terrain métabolique à risque : prise de poids, fatigue chronique, déclin cognitif, diabète, maladies cardiovasculaires.
Limite : ces chiffres ne reflètent pas les pics glycémiques post-repas. En cas de doute, on peut compléter avec un capteur de glycémie en continu.
2. CRP ultrasensible (hs-CRP)
Indispensable pour repérer une inflammation chronique de bas grade, souvent invisible mais impliquée dans la plupart des pathologies liées à l’âge (Alzheimer, cancer, athérosclérose…).
Limite : une infection bénigne ou un stress peut faire varier la CRP. Il faut interpréter les résultats avec prudence et toujours en dynamique.
3. ApoB (ou rapport ApoB/ApoA1)
Bien plus prédictif que le cholestérol total, ApoB permet d’évaluer le nombre de particules athérogènes circulantes, directement liées au risque cardiovasculaire.
Limite : ce test est rarement proposé en routine. Il faut le demander, et l’interpréter en fonction du profil global du patient.
4. Homocystéine
Ce biomarqueur est trop souvent négligé. Pourtant, un taux élevé est associé à un risque accru d’AVC, de démence, de troubles de l’humeur, et de pathologies inflammatoires chroniques.
Limite : une homocystéine élevée n’est pas une maladie en soi. Il faut comprendre ses causes (souvent nutritionnelles) et y répondre de manière ciblée.
5. Vitamine D (25-OH D)
Un marqueur essentiel pour l’immunité, la santé osseuse, le métabolisme, et la prévention des maladies chroniques.
Limite : les seuils “officiels” sont souvent trop bas. Il ne suffit pas de ne pas être carencé, il faut atteindre une zone optimale. Et la supplémentation doit être raisonnée.
La réalité, c’est que ce ne sont pas les tests qui changent la santé.
C’est la manière dont on les lit, dont on les insère dans une stratégie de prévention, et surtout, dont on les suit dans le temps.
Leur interprétation clinique et leur utilité pour des diagnostics ou des décisions thérapeutiques de routine ne sont pas toujours au point …
Il y’a souvent des variations inter-individuelles, et un biomarqueur isolé ne fournit pas une image complète. Une approche intégrée, prenant en compte de multiples biomarqueurs et le contexte clinique global, est généralement nécessaire.
En résumé, l'intérêt principal de ces tests est de passer d'une vision passive et chronologique du vieillissement à une approche proactive et biologique, permettant une meilleure compréhension, prédiction et intervention pour une vie plus longue et en meilleure santé.