27/10/2025
                                            Prévention de la violence dès la petite enfance
Un enfant n’apprend pas la bienveillance à 10 ans - il la vit ou ne la vit pas dès 3 ans. Entre 0 et 6 ans, le cerveau affectif se structure :
l’amygdale (émotions fortes),
l’hippocampe (mémoire émotionnelle),
le cortex préfrontal (contrôle, empathie).
Si l’enfant est entouré de cris, de punitions, de moqueries, ces circuits s’impriment dans la peur. Mais s’il grandit dans un climat de respect et d’écoute, ils s’impriment dans la confiance. 
Ce que vit un enfant devient sa manière d’aimer, de parler et de réagir. La violence ordinaire dans les familles. Il ne s’agit pas toujours de coups. La violence quotidienne peut prendre des formes très banales:
le cri répété,
la menace (« Si tu continues, je ne t’aime plus »),
la honte (« Tu es ridicule ! »),
l’humiliation devant d’autres.
Ces gestes répétés enseignent à l’enfant que l’amour se mérite et que la peur fait obéir. C’est ainsi que naît le cycle de la domination. 
À la crèche, à l’école maternelle
La prévention commence aussi dans la relation éducative :
nommer les émotions (« Tu sembles fâché, tu veux dire pourquoi ? »),
encourager la coopération plutôt que la compétition,
enseigner le langage doux : « on se parle avec la bouche du cœur. »
Chaque moment d’apprentissage - un jouet prêté, un conflit résolu - devient une leçon de respect.
Message clé
On ne lutte pas contre la violence par des discours. On l’empêche de naître en cultivant la douceur, la sécurité et l’exemple.