Les clés de la réussite

Les clés de la réussite Les clés de la réussite
Accompagner les enfants dans le développement de leurs soft skills pour un avenir épanoui.
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Linguiste • Psychologue • Neuropsychologue • Art-thérapie

"Grandir, c'est apprendre à comprendre ses émotions, à communiquer avec aisance et à s'adapter au monde. J'aide les enfants à développer ces soft skills qui feront d'eux des adultes épanouis et confiants. Parce que l'avenir se construit dans les petites victoires d'aujourd'hui."

Prévention de la violence dès la petite enfanceUn enfant n’apprend pas la bienveillance à 10 ans - il la vit ou ne la vi...
27/10/2025

Prévention de la violence dès la petite enfance

Un enfant n’apprend pas la bienveillance à 10 ans - il la vit ou ne la vit pas dès 3 ans. Entre 0 et 6 ans, le cerveau affectif se structure :

l’amygdale (émotions fortes),

l’hippocampe (mémoire émotionnelle),

le cortex préfrontal (contrôle, empathie).

Si l’enfant est entouré de cris, de punitions, de moqueries, ces circuits s’impriment dans la peur. Mais s’il grandit dans un climat de respect et d’écoute, ils s’impriment dans la confiance. 

Ce que vit un enfant devient sa manière d’aimer, de parler et de réagir. La violence ordinaire dans les familles. Il ne s’agit pas toujours de coups. La violence quotidienne peut prendre des formes très banales:

le cri répété,

la menace (« Si tu continues, je ne t’aime plus »),

la honte (« Tu es ridicule ! »),

l’humiliation devant d’autres.

Ces gestes répétés enseignent à l’enfant que l’amour se mérite et que la peur fait obéir. C’est ainsi que naît le cycle de la domination. 

À la crèche, à l’école maternelle

La prévention commence aussi dans la relation éducative :

nommer les émotions (« Tu sembles fâché, tu veux dire pourquoi ? »),

encourager la coopération plutôt que la compétition,

enseigner le langage doux : « on se parle avec la bouche du cœur. »

Chaque moment d’apprentissage - un jouet prêté, un conflit résolu - devient une leçon de respect.

Message clé

On ne lutte pas contre la violence par des discours. On l’empêche de naître en cultivant la douceur, la sécurité et l’exemple.

Après une période difficile, Sami ne voulait plus sortir. Il disait à sa mère :- « Dehors, les gens sont méchants. Je pr...
24/10/2025

Après une période difficile, Sami ne voulait plus sortir. Il disait à sa mère :

- « Dehors, les gens sont méchants. Je préfère rester ici. »

Les jours passaient, la maison devenait comme un abri fermé. La mère voyait bien qu’il ne grandissait plus, qu’il se rétrécissait de l’intérieur.

Un matin, elle lui a tendu la main :

- « Viens, on va juste marcher un peu, pas loin. Pas pour parler, juste pour sentir le vent. »

Ils ont marché en silence. Sami regardait autour de lui, méfiant. Mais un chat s’est approché, frottant sa tête contre sa jambe. Sami a souri - un tout petit sourire, mais le premier depuis longtemps. Le lendemain, ils sont ressortis. Un voisin a salué : « Bonjour, Sami ! » Il n’a pas répondu, mais il n’a pas détourné les yeux non plus. Les jours suivants, la mère ne parlait pas de ce qui s’était passé avant. Elle montrait seulement que le monde n’était pas que danger, qu’il y avait aussi des regards doux, des choses simples, des moments tranquilles. Un soir, en rentrant, Sami a dit :

- « Je crois que j’ai encore un peu peur, mais j’aime bien marcher avec toi. »

La mère a compris : la confiance ne revient pas d’un coup. Elle pousse lentement, comme une herbe fragile qui cherche le soleil.

Moralité : Un enfant blessé ne se reconstruit pas par les mots, mais par la constance, la douceur et la preuve, chaque jour, que le monde peut redevenir sûr.

23/10/2025

Témoignage de Mme Dounia, maman de Youssef, 9 ans.

Youssef, autrefois curieux et bavard, s’est refermé. Il évitait les jeux de groupe. Il se crispait quand quelqu’un élevait la voix. Il disait souvent : « Je suis nul, je sers à rien. » Son cerveau était encore en mode survie : amygdale hyperactive, vigilance constante, sommeil léger. Chaque bruit, chaque remarque réveillait la peur. Il n’était plus dans le présent, mais dans la mémoire du danger.

Compréhension neuropsychologique

Quand un enfant subit la violence, son cerveau apprend : « Le monde n’est pas sûr. » Cette croyance devient une carte intérieure. Même quand le danger disparaît, la carte reste active.

Travail

Avec Youssef

D’abord, restaurer la sécurité physique et émotionnelle : respiration guidée, exercices d’ancrage (sentir ses pieds, observer sa respiration). Créer un « coin refuge » à la maison : un lieu calme, où il pouvait se sentir maître de son espace. Utiliser le dessin thérapeutique : « Dessine ton école avant / maintenant / plus t**d. » - transformation progressive du danger en espoir. Introduire de petits défis positifs : participer à une activité, oser parler à un camarade.

Avec la maman 

L’aider à ne pas précipiter la guérison. « La reconstruction n’est pas une course, c’est un processus. » Lui apprendre à valider les émotions sans forcer la parole : « Tu n’as pas besoin d’en parler tout de suite. Je suis là, quand tu seras prêt. » Réintroduire la douceur quotidienne : moments de rire, contact corporel, lecture du soir - réparer le lien de sécurité.

Avec l’école

Sensibilisation des enseignants : vigilance sur les signes d’isolement. Collaboration avec la psychologue scolaire. Création d’un « binôme de confiance » dans la classe.

Résultats

Au bout de trois mois Youssef a recommencé à rire. Il a proposé une activité à un camarade. Il a dit un jour : « Je sais que tout le monde n’est pas méchant. J’ai encore un peu peur, mais ça va mieux. » Mme Dounia a souri à travers les larmes : « J’ai compris qu’on ne guérit pas de la violence en oubliant, mais en retrouvant la confiance. »

Après un épisode de harcèlement, d’humiliation ou de maltraitance, l’enfant ne « passe pas à autre chose » simplement pa...
20/10/2025

Après un épisode de harcèlement, d’humiliation ou de maltraitance, l’enfant ne « passe pas à autre chose » simplement parce que tout semble rentré dans l’ordre.

Le corps, le cœur et le cerveau gardent la mémoire du danger.

Même quand la situation s’apaise, l’enfant reste en alerte : il sursaute, dort mal, se renferme, devient méfiant ou agressif.

Ce que dit la neuropsychologie

1. Le cerveau traumatisé reste en mode alarme. L’amygdale (centre de la peur) continue d’envoyer des signaux de danger même quand le danger n’existe plus. Le cortex préfrontal (raisonnement, régulation) se déconnecte sous stress. Le corps garde des marques : tension, douleurs, insomnie. L’enfant revit les émotions, sans comprendre pourquoi : c’est ce qu’on appelle une mémoire émotionnelle non digérée.

2. La reconstruction, c’est réapprendre la sécurité

Pour qu’un enfant guérisse, il faut d’abord restaurer le sentiment de sécurité intérieure :

sentir qu’on ne va plus être humilié,

croire à la parole de l’adulte,

oser faire confiance à nouveau.

Ce processus passe toujours par le lien - un adulte calme, stable et bienveillant devient le « socle » du cerveau en réparation.

Les étapes de la reconstruction

L’apaisement - sortir de l’alerte, calmer le corps.

La mise en mots - raconter, dessiner, donner forme à ce qui était confus.

La réparation - retrouver confiance en soi, dans les autres, et dans le monde.

La réintégration - oser reprendre le contact social, s’ouvrir, rire à nouveau.

Ces étapes ne sont pas linéaires : parfois l’enfant avance, puis revient en arrière.

L’important - qu’il ne soit plus seul dans ce chemin.

Le rôle des parents

Ne pas chercher à « oublier » trop vite.

Nommer ce qui s’est passé : « Tu as vécu quelque chose de dur. Ce n’est pas ta faute. »

Offrir stabilité, routines, gestes de tendresse.

Chercher de l’aide si les symptômes persistent (psychologue, art-thérapeute, groupe de soutien).

Message clé

La reconstruction n’est pas un retour à « comme avant ».

C’est la naissance d’une nouvelle solidité - plus consciente, plus sage, plus confiante.

Le jour où Inès a levé la mainInès avait 10 ans. Chaque jour, dans la cour, elle voyait un garçon, Malik, qu’on appelait...
17/10/2025

Le jour où Inès a levé la main

Inès avait 10 ans. Chaque jour, dans la cour, elle voyait un garçon, Malik, qu’on appelait “bébé” et qu’on bousculait. Elle n’osait rien dire. Elle avait peur qu’on se moque d’elle aussi.

Le soir, elle en parlait à sa mère :

- “Je sais que c’est mal… mais j’ai trop peur.”

Sa mère lui répondit calmement :

- “Le courage, ce n’est pas ne pas avoir peur. C’est faire un petit pas, même quand on a peur.”

Le lendemain, quand les rires ont éclaté, Inès n’a pas crié, elle n’a pas frappé.

Mais elle a levé la main et dit à la maîtresse :

- “Madame, Malik est encore embêté.”

Ce geste, simple mais immense, a tout changé.

L’enseignante est intervenue, les rires se sont tus, Malik a soufflé.

Et le soir, Inès a dit fièrement :

- “J’ai parlé. Mon cœur battait fort, mais je l’ai fait.”

Moralité : Un témoin n’a pas besoin d’être un héros. Il suffit d’un mot, d’un regard, d’une main levée pour changer le cours d’une histoire.

# bienveillance

15/10/2025

Témoignage de Mme Karima, maman de Lina, 11 ans

Mme Karima arrive bouleversée :

“Ma fille ne dort plus bien. Elle me dit qu’à l’école, une camarade se fait harceler. Lina ne dit rien, elle regarde… et pleure en cachette. Elle se sent coupable, mais elle a peur d’intervenir. Elle me dit : “Si je parle, ils vont s’en prendre à moi.’ Je ne sais pas quoi lui dire…”

Observation

Lina n’est ni victime directe, ni agresseur, mais elle porte la charge émotionnelle du témoin -stress, culpabilité, angoisse, insomnie, maux de ventre, baisse de concentration. Son cerveau est pris dans un double message :

l’amygdale signale un danger (“si je parle, je risque”),

le cortex moral ressent l’injustice (“je dois faire quelque chose”).

Ce conflit interne non résolu provoque un état de tension.

Travail fait ensemble

1. Avec la maman

Expliquer que Lina n’est pas responsable de la violence. La rassurer : “Tu n’es pas seule, tu as le droit d’avoir peur.” L’aider à transformer la culpabilité en action juste : prévenir un adulte, soutenir la camarade discrètement.

2. Avec Lina

Jeu de rôle : comment réagir sans danger 

dire “Ce n’est pas drôle”, 

aller chercher un adulte,

ne pas participer.

Carnet “ce que je peux faire”  elle y écrit trois actions possibles selon la situation.

Valoriser chaque petit geste de courage : un mot gentil, un regard, une main tendue.

3. Avec l’école

Rencontre avec l’enseignant : expliquer le rôle du témoin, proposer un atelier collectif sur la solidarité et la non-violence.

Évolution

Lina a parlé à sa professeure et le harcèlement a été pris en charge. Elle a dit à sa mère :

“Je n’ai pas crié devant tout le monde, mais j’ai fait quelque chose. Je me sens mieux.”

La maman a compris que le courage ne se mesure pas au volume, mais à l’action juste.

À retenir

Le témoin souffre aussi.

Il a besoin d’un cadre, d’exemples et d’outils pour agir.

Le silence nourrit la peur, mais la parole soutenue protège.

Commente "violence" pour plus d'informations.Le triangle de la violenceChaque situation de violence réunit trois rôles :...
13/10/2025

Commente "violence" pour plus d'informations.

Le triangle de la violence

Chaque situation de violence réunit trois rôles :

La victime - celle qui subit.

L’agresseur - celui qui agit.

Le témoin - celui qui voit, entend, sait… et qui peut agir ou se taire. Souvent oublié, le témoin est pourtant la clé du changement. Son silence nourrit la peur. Sa parole peut sauver.

Ce que vit le témoin

Un enfant témoin se sent souvent :

impuissant (“Je ne peux rien faire”),

coupable (“J’aurais dû parler”),

ou menacé (“Si j’aide, je serai la prochaine victime”).

Pour se protéger, il se tait, rit, ou détourne le regard, mais au fond, il souffre aussi : son cœur sait que ce n’est pas juste.

Ce que dit la neuropsychologie

Voir une injustice active les zones de douleur sociale (insula, cortex cingulaire).

Le cerveau entre en conflit moral : il ressent le danger, mais aussi le besoin d’aider.

Sans repère adulte, ce conflit crée du stress et parfois de l’indifférence défensive (“Je fais semblant que ça ne me concerne pas”).

Le rôle de l’adulte est d’enseigner à l’enfant que la bienveillance est une force, et que demander de l’aide n’est pas de la faiblesse.

Le témoin peut devenir protecteur

Quand un enfant sait quoi faire, il devient un allié du bien :

prévenir un adulte de confiance,

soutenir la victime (par un mot, un regard, un geste),

refuser de rire ou d’encourager l’agresseur.

Chaque petit geste compte.

Un seul témoin qui ose peut briser le cycle.

Le rôle des parents et enseignants

Parler de la responsabilité collective :

“Quand on voit une injustice, on peut agir.”

Valoriser le courage moral :

“Ce n’est pas facile, mais tu as été juste.”

Faire des jeux de rôle :

“Que ferais-tu si tu vois quelqu’un se faire insulter ?”

Créer une culture : “Ici, on protège, on ne regarde pas sans rien faire.”

Message clé

Le témoin n’est pas neutre.

Son silence nourrit la peur.

Sa présence bienveillante peut devenir une lumière dans le chaos.

Le garçon qui criait trop fortAdam, 7 ans, se mettait souvent en colère. À la maison, on criait beaucoup. À l’école, il ...
10/10/2025

Le garçon qui criait trop fort

Adam, 7 ans, se mettait souvent en colère. À la maison, on criait beaucoup. À l’école, il tapait les autres.

Un jour, sa maîtresse a dit à ses parents :

- “Adam n’écoute pas, il se bat. Il faut faire quelque chose.”

Les parents ont d’abord puni, crié, menacé. Mais rien ne changeait.

Jusqu’au jour où la maman a vu Adam pleurer seul dans sa chambre :

- “Je n’arrive pas à arrêter… Mon cœur devient chaud, ma tête explose.”

Alors elle a compris : Adam n’était pas méchant. Il était perdu... perdu dans ses émotions.

Ils ont inventé ensemble le “code volcan” – “Je bouillonne”.

Quand Adam ou quelqu’un disait “Je bouillonne”, tout le monde savait qu’il fallait faire une pause, respirer, se calmer.

Petit à petit, les cris ont diminué.

Un soir, Adam a dit :

- “Avant, je croyais que crier, c’était être fort. Maintenant, je sais que fort, c’est le calme.”

Moralité : l’enfant agressif ne manque pas de volonté, il manque d’outils. Et c’est aux adultes de lui apprendre à les utiliser.

08/10/2025

Témoignage de Mme Lamia, maman de Mehdi, 8 ans.

“Mon fils tape les autres à l’école. Il se bagarre, insulte, crie. Les professeurs me convoquent sans arrêt. À la maison aussi, il explose pour un rien. Je ne le reconnais plus… je suis à bout.”

Observation

Mehdi est un enfant vif, intelligent, mais en hypervigilance permanente. Il se met en colère très vite. Il interprète les remarques comme des attaques. Il dit souvent : “C’est eux qui ont commencé !”

Derrière son agressivité : beaucoup de peur, de frustration et un besoin d’attention. À la maison, il vit dans un climat tendu : cris, disputes entre adultes, règles floues.

À l’école, il se sent rejeté, souvent puni, rarement valorisé.

Son cerveau fonctionne en mode survie : dès qu’il se sent menacé, l’amygdale prend le dessus, le préfrontal (raisonnement) se “déconnecte” et il frappe, crie, pour se protéger.

Travail fait ensemble

1. Avec la maman
Comprendre que dans son cas l’agressivité c’est le langage d’un cerveau en détresse.

Remplacer les phrases “Tu es méchant” par “Tu as fait mal, mais tu peux réparer.”

Mettre des limites fermes sans crier : “Je ne te laisse pas frapper. Tu as le droit d’être en colère, mais pas de faire mal.”

Réintroduire des moments d’attachement (lecture, câlins, temps exclusif) pour apaiser l’insécurité.

2. Avec Mehdi
Exercices de respiration et de pause avant l’explosion : “Je souffle comme un dragon.”

Jeu du volcan : reconnaître les signes avant l’éruption (“mon cœur bat, mes mains bougent”) - apprendre à s’arrêter.

Mise en place d’un carnet de réparation : après chaque conflit, dessin ou mot pour réparer et réfléchir.

Valoriser les moments de calme, les gestes gentils pour rééquilibrer l’image de soi.

3. Avec l’école
Réunion avec l’enseignant : compréhension commune, arrêt des humiliations publiques.

Encadrement positif : donner des responsabilités à Mehdi, lui confier un rôle dans la classe.

Résultats

Au bout de deux mois :

Mehdi a moins d’explosions. Il arrive à demander de l’aide pour garder son calme.

#2025

Commente "violence" pour plus d'informations Qui est “l’enfant agresseur” ? Un enfant qui - frappe, insulte, humilie, ch...
06/10/2025

Commente "violence" pour plus d'informations

Qui est “l’enfant agresseur” ?
Un enfant qui - frappe, insulte, humilie, cherche à dominer les autres, se moque ou provoque, ou utilise la force pour obtenir ce qu’il veut.

Ce n’est pas toujours un “enfant méchant”. Derrière l’agressivité se cachent souvent peur, insécurité ou douleur émotionnelle.

Les causes possibles

1. Modèle appris. L’enfant reproduit ce qu’il voit à la maison ou à l’école : cris, menaces, punitions violentes. Le cerveau imite ce qu’il observe (neurones miroirs).

2. Souffrance non exprimée. Difficultés familiales, rejet, manque d’attention et  l’enfant exprime sa colère autrement. La violence devient une manière d’exister ou de reprendre le contrôle.

3. Manque de régulation émotionnelle. Le cortex préfrontal est encore immature  l’enfant réagit avant de réfléchir. Il ne sait pas mettre des mots sur ses émotions, alors il agit.

4. Recherche de pouvoir. L’agression peut masquer une faible estime de soi. En dominant les autres, l’enfant se sent temporairement fort.

5. Troubles sous-jacents. Hyperactivité, impulsivité, troubles de l’attachement, anxiété.

Ce n’est pas une excuse, mais une clé pour comprendre et agir juste.

Ce que dit la neuropsychologie

L’enfant agressif a souvent un cerveau en alerte permanente : l’amygdale suractive perçoit les autres comme des menaces.

Le manque de régulation préfrontale  impulsions incontrôlées.

Derrière la violence, on trouve presque toujours une incompréhension émotionnelle : colère,  méchanceté.

Que faire ?

Nommer les émotions

Fixer des limites fermes et bienveillantes

Chercher la cause, pas seulement punir.

Travailler sur la réparation

Offrir un cadre sécurisant

Consulter si l’agressivité devient répétée et incontrôlable.

Message clé :

Un enfant agressif est un enfant en détresse émotionnelle. Punir sans comprendre, c’est renforcer le chaos intérieur. Accompagner, c’est lui apprendre à nommer, à réparer, à se relier.

Le silence d'AmineAmine avait 9 ans. Chaque jour il rentrait silencieux. Ses parents voyaient qu’il allait mal, mais il ...
03/10/2025

Le silence d'Amine

Amine avait 9 ans. Chaque jour il rentrait silencieux. Ses parents voyaient qu’il allait mal, mais il répondait toujours : “Rien, tout va bien.”

Un soir, son père a remarqué un bleu sur son bras.

 “Tu es tombé ?”

Amine a baissé les yeux : “Non… C’est les garçons à l’école... mais si je parle, ce sera pire.”

La mère a senti la colère monter, mais elle s’est retenue. Elle a pris Amine dans ses bras et a dit doucement :

 “Merci de me le dire. Ce que tu vis, c’est de la violence. Ce n’est pas de ta faute, on va t’aider.”

Le lendemain, les parents ont parlé à l’enseignant. Une réunion a été organisée. Amine a appris à dire “stop”, et à parler quand quelque chose ne va pas.

Quelques semaines plus t**d, il a dit :

 “Avant, j’avais peur. Maintenant, je sais que je ne suis pas seul et que personne n’a pas le droit de me faire mal."

Moralité : L’enfant ne guérit pas de la violence par le silence, mais par la parole entendue, la confiance retrouvée, et le soutien des adultes.

01/10/2025

Témoignage de Mme Ritaj, maman de Yassine, 10 ans

Mme Ritaj est venue bouleversée :

“Mon fils revient de l’école avec des bleus. Il dit qu’il est tombé, mais je sens qu’il ment. Après plusieurs jours, il a avoué qu’un groupe d’élèves le frappe et se moque de lui. Il refuse d’aller à l’école, et je me sens impuissante.”

Observation

Yassine présentait des signes typiques d’une victime de harcèlement : anxiété matinale, maux de ventre, isolement, baisse des résultats scolaires.

Il se sentait coupable : “C’est parce que je suis nul.”

La maman oscillait entre colère (“Je vais aller crier à l’école !”) et culpabilité (“Peut-être qu’il n’a pas assez de caractère”).

Travail fait ensemble

Avec Yassine

Nommer clairement : “Ce que tu vis s’appelle de la violence. Ce n’est pas ta faute.”

Techniques de protection émotionnelle : apprendre à dire “Arrête” fermement, chercher un adulte de confiance.

Exercices de respiration pour calmer l’hypervigilance.

Valoriser ses forces en dehors de l’école (sport, créativité) pour renforcer son estime.

Avec la maman

Comprendre que Yassine n’est pas “faible”, mais qu’il vit un déséquilibre de pouvoir.

Éviter les phrases culpabilisantes : “Tu dois te défendre !”

S’appuyer sur l’école : rencontrer l’enseignant, informer la direction.

Avec l’école

Mise en place d’une surveillance dans la cour.

Sensibilisation des témoins : encourager les autres élèves à ne pas rire, ne pas regarder, mais intervenir ou prévenir un adulte.

Résultats

Après quelques semaines :

Yassine a retrouvé le sourire, il a fait un nouvel ami grâce à un projet de classe.

Mme Ritaj a dit :

“Je comprends maintenant : je ne pouvais pas exiger qu’il règle ça seul. Mon rôle, c’est de l’écouter, de l’accompagner, et de chercher de l’aide.”

À retenir

La victime n’est jamais responsable. Les parents doivent être le refuge sûr où l’enfant peut parler sans peur.

Le travail se fait en triangle : enfant – famille – école.

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