
25/06/2025
Quand vous voyez une ambulance rouler lentement, gyrophares allumés, ce n’est pas parce que le conducteur ne sait pas conduire ou “n’a pas envie d’aller plus vite”.
Dans bien des cas, c’est justement parce qu’il transporte une vie fragile.
À l’intérieur, il peut y avoir une femme enceinte en détresse, un enfant en urgence vitale, une personne âgée en arrêt cardiaque ou un patient victime d’un accident grave.
Et derrière lui, un ou deux soignants (infirmier·e ou médecin urgentiste) sont peut-être en train de le maintenir en vie… pendant que l’ambulance est en mouvement.
Dans ces situations, accélérer brutalement, freiner fort ou conduire nerveusement pourrait mettre le patient en danger.
Conduire doucement, c’est souvent une nécessité médicale, pas un choix de confort.
Malheureusement, certains automobilistes nous klaxonnent, nous font des appels de phares, ou même des gestes agressifs. Comme si on traînait… alors qu’on essaie de sauver quelqu’un.
À ceux-là, j’aimerais dire une chose simple, mais essentielle :
Nous ne transportons pas des colis.
Nous transportons des vies humaines.
Un peu de patience, de respect et de bon sens… ça peut tout changer.
Et un jour, ce patient à l’arrière, ce sera peut-être quelqu’un que vous aimez.