Julien Hannart Ostéopathe D.O

Julien Hannart Ostéopathe D.O Thérapie manuelle pour soulager vos douleurs et améliorer le fonctionnement de votre corps

17/07/2025
25/06/2025

SPORT : L’EQUITE N’EXISTE PAS !
Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport
Rédacteur en chef de www.docdusport.com

En compétition, vous pensez affronter vos concurrents à la loyale. Vous croyez que le règlement vous l’assure ! C’est faux ! Réflexion autour de la biologie et de la sociologie de la performance !

« Quand on veut on peut ! » ! Voilà qui pourrait étayer le culte de la volonté et du courage pour conquérir les podiums. Alors, Thierry, runneur assidu, a vu passer les Kenyans au Marathon du Paris à 21 km/h. Il accroché le petit peloton de l’élite … gesticulant comme un pantin désarticulé … gaspant comme un poisson hors de l’eau … il a fait un claquage du mollet après 300 mètres … puis il est rentré en taxi ! Il a décidé de s’entraîner un maximum pour y parvenir sur 42 kilomètres ! J’ai été contraint de lui expliquer pourquoi il devait renoncer à son projet !

La génétique pèse de tout son poids !

Vous l’avez compris, quelques soit votre préparation, vous ne parviendrez pas à couvrir 42 kilomètres 195 mètres en 2H02. Votre morphologie n’est pas assez longiligne, vos membres inférieurs sont trop lourds. Surtout vos aptitudes cardiovasculaires et énergétiques intra-musculaires transmises par vos parents sont bien trop limitées ! Et aller à l’école en courant toute votre enfance sur des kilomètres, s’entraîner comme un forçat à l’adolescence pour sortir de la misère ni auraient rien changer ! Les études montrent qu’une pratique sportive spécifique et bien conçue permet d’augmenter votre cylindrée, la fameuse VO2max, de 20 à 30% !

PROGRESSION DE LA VO2 MAX : 20 A 30 % MAX

Alors que la moyenne d’un sédentaire de 20 ans tourne autour de 40 à 45 ml/Kg/mn, la marge progression nous amène aux alentours de 50 à 60. Ces aptitudes aérobies suivies d’une préparation adaptée permettent de revendiquer un chrono sur marathon de 4H à 3H30 ! Logiquement, on est dans le ventre mou du peloton et les espoirs de podium sont rigoureusement inaccessibles ! En homme de terrain gouailleux, Cyril GUIMARD, célèbre entraîneur cycliste, synthétisait le concept grâce à la formule : « Pour réussir dans le vélo, il est impératif de bien choisir ses parents ».

« POUR REUSSIR DANS LE VELO, IL EST IMPERATIF DE BIEN CHOISIR SES PARENTS » CYRIL GUIMARD

Enfin, renversons l’autel de la volonté compensatrice du peu de talent ! Là encore, de nombreuses études récentes montrent que cette caractéristique est également dépendante de notre ADN … Le remarquable ouvrage « le Gène du sport » prend soins d’étayer et d’illustrer cette notion ! Retenons une belle étude. Une souris coure en moyenne 4 kilomètres dans sa roue chaque nuit. Si on multiplie entre elles celles qui font plus et celles qui font moins, après 10 générations, les premières parcourent 11 kilomètres et les secondes trottinent 3 tours et vont manger !

MEME LA VOLONTE EST GENETIQUE !

L’envie de bouger, de courir, de pédaler, de nager, de crapahuter en montagne est fortement génétique … comme le désir de regarder Netflix effondré sur le canapé en dévorant une pizza 4 fromages … Bref, si vous souhaitiez vous alléger du poids d’une génétique physiologique médiocre à force de courage, il faudra aussi demander à vos parents …

L’épigénétique tire de toutes ses forces !

L’épigénétique, c’est la régulation de l’expression des gènes. Elle dépend des modifications de notre ADN à l’approche de la portion codante, stimulant ou inhibant sa réplication et la synthèse de la protéine correspondante. Bien sûr, l’entrainement influence notre épigénétique mais la recherche a montré que nos parents nous transmettent aussi une part non négligeable de ces réglages. Ainsi, si papa et maman étaient sportifs au moment de votre conception, ils vous ont légué des gènes activés. Vous serez un peu plus doué dès le début !

LA PRATIQUE DE VOS PARENTS, LES OPPORTUNITES SPORTIVES DE VOTRE ENFANCE REGULENT VOS GENES

Cette culture sportive familiale s’intègre aussi à notre environnement pendant l’enfance, à un moment où notre ADN est plus modulable. On parle de « fenêtre épigénétique ». Ainsi, le sport pratiqué pendant la croissance module puissamment et durablement l’expression des gènes impliqués dans la performance. De fait, l’épigénétique mêle subtilement des notions de génétique et d’environnement indépendantes de notre pratique à l’âge adulte.

L’environnement vous encercle !

Votre culture sportive, au sens propre du terme, l’endroit où vous avez poussé, exerce une influence considérable sur vos prestations sportives. Vous l’avez compris votre ADN régule préférentiellement son expression pendant votre enfance. Son influence est alors énergétique, cardiovasculaire … mais aussi cognitive enseignant la tolérance à la pénibilité … ou encore émotionnelle ajustant la confiance en soi et l’aptitude à entreprendre des projets ambitieux.

L’ENFANCE : UNE FENETRE DE NEUROPLASTICITE POUR ACQUERIR LA TECHNIQUE

L’enfance, c’est aussi la principale période de la neuroplasticité. Du cerveau immature ne sachant ni marcher, ni parler, au système nerveux central maitrisant le swing au golf et trois langues, des milliards de connections neuronales se sont établies. Ces jonctions cellulaires se sont construites au fil des opportunités culturelles, techniques et pédagogiques. En leur absence, votre encéphale rate la meilleure fenêtre d’adaptation tissulaire. A 40 ans, il est difficile d’apprendre l’anglais ou le mandarin, Il est particulièrement laborieux d’acquérir un mouvement de crawl parfait ! Bref, sans des cours de natation, de ski ou d’équitation alors que vous étiez gamin, vos qualités gestuelles à l’âge adulte dans ces disciplines resteront quelconques …

L’ENFANCE : UNE PERIODE CLE POUR VOTRE MORPHOLOGIE ET VOS HABITUDES ALIMENTAIRES

De surcroît, les cellules adipeuses, elles aussi se multiplient plus aisément pendant l’enfance. Plus t**d, elles garderont toujours un stock minimum de graisse. Bref, un loupiot potelé aura toutes les peines du monde à devenir un adulte affûté ! Sans compter que l’école du goût est également dépendante de l’épigénétique et de la plasticité neuronale. Si vos parents ont utilisés un biberon d’eau sucré pour vous apaiser, s’il vous ont laissé devant un écran avec des chips, s’ils ont choisi pour vous le « menu enfant », celui avec les nuggets, les frites, la glace et le sirop … votre transition vers les aliments bruts risque d’être laborieuse ! Enfin, l’activité physique pendant le croissance osseuse moule les surfaces articulaires. La rotule s’emboite mieux dans le genou et la tête du fémur épouse plus harmonieusement la forme du bassin. Les articulations sont plus stables. Sans ces contraintes mécaniques dosées et adaptatrices, vos articulations d’adultes plus fragiles. Entorses et frottements délétères menacent, la blessure guette !

L’économie est riche de conséquences

Vous l’avez compris, les opportunités sportives et les conditions nutritionnelles de l’enfance s’avèrent déterminantes. Le contexte financier exerce ses effets précocement ! A l’âge adulte, le temps et l’énergie dévolus à l’entraînement aussi ! Les métiers très physiques, les horaires extensifs, nocturnes ou irréguliers ne favorisent guère un programme d’entraînement bien construit intégrant des plages de récupération efficace.

LE TEMPS ET L’ENERGIE DISPONIBLES POUR FAIRE DU SPORT : UN PARAMETRE SOCIO ECONOMIQUE

LA QUALITE DU MATERIEL : ENCORE UNE QUESTION D’ARGENT !

L’impossibilité financière de déléguer la logistique du quotidien, ménage, bricolage, jardinage empiète également sur le temps et l’ardeur à consacrer au sport. Enfin, les moyens pécuniaires participent directement à l’acquisition d’équipement haut de gamme favorisant la performance : chaussures, vélo, combinaison néoprène, raquette, skis … sans parler du cheval de concours hippique ! Le prix des dossards peut même se montrer dissuasif et freiner l’accès à la compétition source de motivation et d’expériences bénéfiques à la progression. Un triathlète équipé d’un CLM à 5000 euros a toutes les chances de doubler celui juché sur un VTC à 300 !

Puisque le sport est foncièrement injuste …

Dans ce contexte compétitif totalement dépourvu d’équité, la médecine du sport bienveillante a son mot à dire ! Si vous n’avez pas tiré les bons numéros à la grande loterie de la vie, prenez du recul face aux résultats, aux scores et aux chronos ! Avec l’âge qui avance … une autre discrimination qui vous éloigne inexorablement de la tête du peloton … pourquoi ne pas faire le deuil de la performance !

LE SPORT SANTE, LOISIR, PLAISIR EST ACCESSIBLE A TOUS

Optez pour une pratique loisir et plaisir ! Associée à l’assiduité, la régularité et la continuité, elle constitue un bon chemin vers la santé ! Bien-être émotionnel, préservation articulaire, entretien cardiovasculaire et métabolique s’associent, histoire de faire du sport jusqu’à 112 ans …

01/05/2025

LE VELO POUR LA COURSE !
Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport

Diversifier des activités complémentaires recèlent de nombreux bien faits pour la santé et la performance ! On parle d’entraînement croisé. Exploration d’un concept hautement efficace !

Dès les années 90, les triathlètes démontrent sur le terrain que d’associer des sports à forte composante cardiovasculaire permet d’améliorer l’endurance globale. Ils mettent en évidence qu’on parvient à terminer sans difficulté un marathon avec une préparation en course à pied bien inférieure à celle des spécialistes de la discipline. Ces sportifs transfèrent incontestablement les acquis de la natation et du vélo vers le running … tout en réduisant le risque de blessure ! Depuis, la science a validé la procédure, expliqué son mode de fonctionnement et proposé des séances pour booster la synergie de ces stratégies !

Le coureur doit pédaler pour réduire le risque de blessure.

C’est validé ! Chaque année, 88% des coureurs modifient leur programme ou arrêtent l’entraînement pour cause de blessure. Seuls 66% des triathlètes sont confrontés à cette déconvenue ! De surcroît, la quasi-totalité d’entre eux parviennent à garder la forme en pratiquant une autre de leur discipline. Le vélo est incontestablement moins traumatisant que la course. Plusieurs explications. Premièrement, l’absence d’impact : pas de fracture de fatigue, pas d’usure du cartilage … pas de poussée d’arthrose. Deuxièmement, pas freinage lors de la réception. Les fibres musculaires ne tirent pas en sens inverse des membranes musculaires et des tendons. Pas de courbature ! Pas de claquage ! Pas de tendinite ! Troisièmement, le bassin est en équilibre sur la selle et les muscles stabilisateurs du bassin ne sont pas surmenés. Pas d’essuie-glace ! pas de tendinite du moyen fessier !

PAS D’IMPACT, PAS DE FREINAGE, EQUILIBRE DU BASSIN

FRACTURE DE FATIGUE, ARTHROSE, TENDINITE, CLAQUAGE, COURBATURE SONT OUBLIES

Voilà qui suggère d’utiliser le vélo pour certaines séances très engagées comme les hautes intensités et les longues durées … sans oublier, à l’inverse, les sessions de récupération active. Attention, ces notions ne font du vélo un sport idéal. Lui aussi doit bénéficier d’une complémentarité en miroir. En se privant des contraintes de la course à pied, le cycliste exclusif altère l’adaptation induite par ces microtraumatismes. Il ne densifie pas son os, il ne travaille pas la force de freinage et protège moins bien ses articulations. Il pêche dans son adaptation posturale à la bipédie. Bref, il est recommandé au passionné de la petit reine de programmer au moins un footing par semaine !

Les avantages performances à cibler

Dans son livre : « L’ultra endurance autrement », Erik CLAVERY, avoue faire 50% de vélo. Avec cette méthode, il a remporté la championnat du monde de trail et le championnat de France des 24H. En effet, grâce à de moindre contraintes locomotrices, le vélo est aisément pratiqué plus longtemps. Vous pouvez pousser plus avant les sollicitations métaboliques inhérentes aux efforts prolongés. Bien sûr, si vous n’avez pas l’habitude de pédaler la fréquence cardiaque est un peu plus faible qu’en courant. Qu’importe ! il s’agit plutôt d’une véritable opportunité pour stimuler l’utilisation des graisses. Augmenter la mobilisation du tissu adipeux, accroître les enzymes chargées de la combustion des lipides permet d’économiser les réserves de sucre musculaire et repousser le mur du marathon. Sans compter que cette stratégie biochimique est incontournable pour finir un ultra-trail. Après avoir amélioré votre coordination, il est possible de tolérer des fréquences cardiaques voisines à celle de la course. Là encore, les triathlètes l’ont démontré : les chiffres obtenus autour du seuil ventilatoire sont quasi-identiques ! Dans ces conditions, le dogme imposant des durées plus élevées à vélo devient caduque. Inutile de pédaler des heures à l’occasion des sorties plus engagées.

SEANCE LONGUE POUR APPRENDRE A BRULER LES GRAISSES
SEANCE INTENSE POUR LES ADAPTATIONS CARDIO
SEANCE RECUP POUR OXYGENER ET DRAINER

Toujours grâce à ses contraintes biomécaniques plus modérées, le cyclisme se prêtent très bien aux séances intenses. De cette manière, vous parvenez à réduire le stress de votre appareil locomoteur associé aux vitesses de course élevées mais non spécifique de vos compétitions. Vous limitez aussi les tensions et les impacts des accélérations et des décélérations incessants rencontrés sur la piste en tartan. C’est vrai, il est d’usage de dire que la fréquence cardiaque maximum est inférieure de 5 battements à vélo. Mais, encore une fois, cette notion se retrouve chez le coureur exclusif. Les tests réalisés chez le triathlètes ou les adeptes de l’entraînement croisé montrent des chiffres identiques. Dans cet esprit, passer en danseuse permet d’engager autant de masse musculaire qu’en course et fait monter le cardio ! Cette gestuelle est également plus proche de la foulée et permet un meilleur transfert des acquis vers le mouvement du coureur. Sans oublier que les « cuisses qui brûlent » caractérisent le manque d’oxygénation des masses musculaires. Cette ischémie locale stimule, en réaction, la création de nouveaux capillaires sanguins dans les masses musculaires … sans oublier la multiplication des centrales énergétiques cellulaires, les mitochondries ! De cette façon, les sessions intenses en danseuse sont à rapprocher de séances de renforcement en endurance. A l’opposé, une séance cool à vélo permet d’optimiser la récupération musculaire. La fréquence élevée de pédalage créer des variations de pression qui vascularisent au mieux les muscles. Mouliner en produisant une force très inférieure au poids de corps permet un apport en oxygène supérieure à sa consommation pour le mouvement. Voilà qui contribue à la réparation tissulaire. L’amplitude de mouvement ajoute une optimisation du drainage et une mécanisation douce de la cicatrisation.

Comment intégrer du vélo dans sa prépa running !

Sans aucune inquiétude, vous avez la possibilité de réaliser une séance longue sur deux à vélo. Vous pouvez même réaliser des mini week-ends chocs en programmant le samedi une séance longue de course à vitesse spécifique et le dimanche une belle sortie à vélo à moindre intensité. Le premier entraînement est orienté combustion des glucides et accroissement du stockage en glycogène. Le second tourne autour de la mobilisation et l’utilisation des graisses … surtout si vous avez réduit les féculents et les sucres entre les deux sessions. On parle alors de séance « Low carb ». Heureusement, les contraintes locomotrices dominicales plus modérées permettent d’encaisser plus aisément la pénibilité métabolique. Voilà un « cocktail training » complémentaire, d’une incroyable efficacité pour doubler votre système de carburation en compétition. Une séance intense à vélo est aussi la bienvenue dans votre agenda hebdomadaire. Il peut s’agit d’accélération à la sensation sur le relief des belles balades du week-end. On parle de « fartlek ». Il est également pertinent d’envisager des fractionnés plus structurés sur home-trainer. Les plateformes connectées vous proposent de nombreuses sessions mais vous pouvez décliner les mêmes durées d’intervalles qu’à l’occasion de vos séances de piste. Les pourcentages de VMA (vitesse maximale aérobie) et PMA (puissance maximale aérobie) sont identiques pour décliner les durées maintenuesaasw à chaque intensité. Le fameux 30 30 … 30 secondes dures / 30 secondes cool … doit se faire en danseuse pour se rapprocher du geste de la course, faire monter la fréquence cardiaque et mettre une composante de renfo spécifique. En salle, les cours collectifs de RPM ou de dynamo se prêtent également très bien à cette thématique ! Plus que de préserver votre appareil locomoteur, ce type de séance permet de solliciter sans limitation la composante cardiovasculaire et métabolique. Un bel outil santé performance !

29/04/2025
18/04/2025

Joyeuses Pâques !
Le lapin de Pâques vous invite à le suivre dans ces quelques étirements bien intéressants…♥️
…En restant dans votre zone de confort bien sûr 🙂

Oui !Jusqu’à présent l’opération est régulièrement proposée bien trop tôt dans une prise en charge d’un problème musculo...
06/04/2025

Oui !
Jusqu’à présent l’opération est régulièrement proposée bien trop tôt dans une prise en charge d’un problème musculo-squelettique à Maurice.
La priorité devrait être plus souvent donnée aux thérapies manuelles, associées à des exercices adaptés et des ajustements de mode de vie -En l’absence de signe de gravité majeurs évidemment-

01/04/2025

Eid Mubarak à tout nos camarades musulmans !
Nous sommes ouverts aujourd’hui 🤸‍♀️

18/02/2025

I’ve seen worse but it’s definitely for people who are already fit.

10/01/2025
06/12/2024

Il encore temps d’éviter d’en arriver là

30/10/2024

À l’occasion de la Journée mondiale de l’ergothérapie célébrée chaque 27 octobre, un couple inspirant de jeunes parents et professionnels dévoués, Mithesh et Kalianee Nunkoo Soobarah, partagent avec nous les défis de leur métier. *«Lor...

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