Osteopathe Noumea Caisso Philippe

Osteopathe Noumea  Caisso Philippe OSTEOPATHE, ENERGETICIEN. o Ostéopathie Viscérale et gynécologique . o Ostéopathie pariétale ( dos et articulations et périphérique). (IIHS)

30 ans d’expérience.

•Master II de SDE appliquée à l’ostéopathie , Université de Corse.
•Masseur- Kinésithérapeute DE- Physiotherapist : Lauréat des concours , Montpellier & Paris Assas.
• Ostéopathe DO :
o Diplômé du Centre de Recherche et d’Enseignement de l’Ostéopathie et de AT Still Academy . o Ostéopathie pédiatrique et de la périnatalité. ( Consultant en maternité, bébés et femmes enceintes). o Ostéopathie post chirurgie esthétique. o Ostéopathie du sport.
• Fasciathérapeute.
• Thérapie cranio sacrée, Diplômé du Upledger institute
• Réflexologue. Diplômé en techniques Niromathe.
• Formé aux médecines énergétiques, ayurvédique, tibétaine, chinoise.
• Posturologue. o Membre du Centre de Posturologie Internationale. o Membre du College National d’Occlusodontie.
• Ovathérapeute , concepteur de Ovathérapie. o http://www.ovatherapie.com/bienvenue.ws
• Naturopathe.
• Diplômé en Chi Nei Tsang ( Thailande).
• Energo-thérapeute. o Diplômé en thérapie énergo-vibrationnelle et thérapie quantique ( quantum touch). o Formé en Aura-kinésiologie et thérapie des CEH ( Champ d’Energie Humaine).
• Diplômé en Hypnose Ericksonnienne. Formé en hypnose spirituelle Processus Hypno-evolutif de Communication avec les Défunts.

09/07/2025

🌿 NOUVEAU – Chez vous !

Je suis Marine, masseuse-kinésithérapeute diplômée, installée à Nouméa depuis 28 ans.

Parce que je sais à quel point le mouvement est essentiel pour rester en forme, j’ai choisi de mettre mes compétences au service du bien-être des seniors, à travers un projet qui me tient particulièrement à cœur.

👉 Je propose des séances de gym douce personnalisées, chez vous, à votre rythme, pour vous aider à rester actif(ve), en confiance avec votre corps, et préserver votre autonomie.

💡 Grâce à mon expérience en rééducation, chaque séance est adaptée, sécurisée et bienveillante, pour faire de ce moment un vrai temps de mieux-être, de confiance et de progression.

Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à me contacter !
📩 marinecaisso@gmail.com
📞 944 042

ALLAITEMENT : Sa durée associée au développement neurologique du bébéC’est une étude de plus à confirmer l’importance de...
25/05/2025

ALLAITEMENT : Sa durée associée au développement neurologique du bébé

C’est une étude de plus à confirmer l’importance de l'allaitement maternel, lorsqu’il est possible, pour un développement optimal de l’enfant. Cependant, cette recherche menée à la Ben-Gurion University of the Negev (Israël) précise la réduction du risque de re**rds de développement et de troubles du langage ou du développement neurologique social associée à l'allaitement maternel exclusif ou prolongé. Ces résultats, présentés dans le JAMA Network Open, ont vocation à sensibiliser un peu plus les parents et les soignants, mais aussi à motiver les initiatives de soutien à l’allaitement maternel.
Identifier les facteurs modifiables associés à un développement sain est essentiel pour optimiser le potentiel de l’enfant. Si de nombreuses recherches soutiennent les bénéfices de l’allaitement maternel pour le développement physique et la croissance de l’enfant, on ignore quelle est l’association avec le développement neurologique après une prise en compte adéquate des facteurs de confusion possibles.
L’étude de cohorte portant sur 570.532 enfants ayant bénéficié d’un allaitement maternel exclusif et prolongé et suivis jusqu’à l’âge de 3 ans. Après prise en compte des facteurs de confusion possibles, liés à l'enfant (âge gestationnel, poids de naissance, grossesse multiple et rang de l'enfant dans la famille) et liés à la mère (âge, statut socio-économique, niveau d'études, état matrimonial, emploi, nationalité et dépression post-partum), l’analyse confirme que :
l'allaitement maternel exclusif ou prolongé est bien associé à une réduction du risque de re**rd de développement, de troubles du langage et de troubles du neurodéveloppement social ;
• l’allaitement maternel exclusif et prolongé pendant au moins 6 mois
est indépendamment associé à un risque réduit de 27 % de re**rds de développement après ajustement et appariement des facteurs de confusion clés ;
• parmi 37.704 paires de frères et sœurs, les enfants allaités pendant au moins 6 mois développent 10 % moins de re**rds de développement et 25 % moins de déficiences neurodéveloppementales que leurs frères et sœurs allaités pendant moins de 6 mois ou n’ayant pas été allaités ;
Ces résultats corroborent ainsi, sur une très large cohorte et sous l’angle du développement neurologique, les recommandations actuelles en matière d’alimentation du nourrisson.
Source: JAMA Network Open 24 March, 2025 DOI : 10.1001/jamanetworkopen.2025.1540 Breastfeeding Duration and Child Development

L'Ostéopathie Autrement c'est aussi des des techniques de pointe pour traiter le nerf vague. Un des nombreux rôles essen...
20/03/2025

L'Ostéopathie Autrement c'est aussi des des techniques de pointe pour traiter le nerf vague.
Un des nombreux rôles essentiels du nerf vague:
Les bactéries intestinales peuvent communiquer avec le Système Nerveux Central de l'hôte par l'intermédiaire de neurotransmetteurs tels que le GABA. Les signaux générés sont transportés vers le cerveau via le nerf vague, d'où ils peuvent avoir un impact sur pratiquement tous les organes de l'hôte,
y compris les 500 millions de neurones du système
nerveux entérique.

20/03/2025

Facteurs influençant la mise en place du microbiote intestinal à la
naissance : 2 nouveautés !

Chaque jour ou presque nous découvrons de nouvelles
influences sur la mise en place du microbiote intestinal (MI) du bébé. Alors que la voie d’accouchement
et le mode d’allaitement semblent déterminants pour
l’installation des bactéries primo-colonisatrices et
la persistance ou non de celles-ci, d’autres facteurs
semblent également jouer un rôle. Ainsi en est-il de la
pratique du « peau à peau » (skin-to-skin contact ou
SSC) qui consiste à favoriser le contact cutané direct
entre la mère et son bébé avec des bénéfices évidents
en termes d’instauration du lien parent-enfant et de
facilitation de l’allaitement maternel. Eckermann et al.
montrent que cette pratique a aussi des effets sur le
MI du bébé en comparant l’évolution du MI sur 2 ans
entre 2 groupes de bébés randomisés : ceux ayant
bénéficié du SSC et d’autres non. Dans le groupe SSC,
la composition du MI avait une moins grande variabilité au cours du temps. De plus, la maturation du MI
a été plus lente dans le groupe SSC au cours de la
première année.
Un autre acteur souvent négligé à la naissance est le
père ! Dubois et al. rétablissent son rôle grâce à une
belle étude longitudinale ayant suivi 81 nourrissons
issus de 2 cohortes différentes de la naissance à l’âge
d’un an. Ils montrent que le père constitue une source
stable d’espèces bactériennes pour le nourrisson, indépendamment du mode d'accouchement. De plus, cette
contribution devient comparable à celle de la mère
après l’âge d’un an.
Désormais, le rôle du papa et du « peau à peau » après
la naissance ne doit plus être négligé, même pour le
microbiote du bébé !

Source: Journal du Microbiote.

18/03/2025

Le rôle secret du PLACENTA sur la santé mentale
Des découvertes qui vont contribuer à offrir des soins de grossesse mieux personnalisés .
Le rôle caché du placenta dans la santé mentale est révélé par ces recherches révolutionnaires, menées à l’Institute-University of Queensland (Australie). Des travaux présentés dans la r***e Brain Medicine, qui devraient contribuer à des soins de grossesse mieux personnalisés.

L’auteur principal, Vicki Clifton, experte en santé maternelle et professeur à l’Université de Queensland en partageant les découvertes de son équipe sur l'influence inattendue du placenta sur la santé mentale maternelle, transforme notre compréhension de l'anxiété et de la dépression liées à la grossesse dont la dépression post-partum.

L’inflammation placentaire influence la fonction cérébrale maternelle
L’étude identifie 13 formes distinctes du récepteur des glucocorticoïdes dans le placenta, avec une variante particulière associé à une réponse surprenante au stress maternel.
cette isoforme du récepteur des glucocorticoïdes dans le placenta est exprimée en présence de stress, d'anxiété et de dépression maternelle ;
cette isoforme active une réponse inflammatoire dans le placenta en présence de concentrations élevées de cortisol ;
alors que les autres formes des récepteurs des glucocorticoïdes suppriment l'inflammation, cette variante identifiée semble l'améliorer, ce qui contribue à expliquer la relation complexe entre stress et inflammation chez les femmes enceintes.
Cette découverte révolutionnaire remet en question la compréhension des réponses de stress et de dépression pendant ou autour de la grossesse.
Des différences cruciales entre les fœtus de s*xe masculin et féminin sont également identifiées et apparaissent corrélées à des fonctions placentaires spécifiques au s*xe. Ces différences pourraient révolutionner les soins de grossesse alors que, « actuellement, ces soins ne prennent pas en compte le s*xe du fœtus ».
« J'aimerais voir pratiquée une médecine spécifique au s*xe pour les complications de la grossesse, pour les soins des nouveau-nés prématurés et plus largement pour les soins des nouveau-nés », écrit l’auteur.
Prises ensemble ces découvertes suggèrent que la physiologie maternelle varie en fonction du s*xe du fœtus et ouvrent de nouvelles pistes de soins de la grossesse personnalisés. Les cliniciens pourraient dans un futur proche aborder ainsi les complications de la grossesse et les soins néonatals de manière totalement différente.
L’équipe poursuit ses recherches sur l’inflammation placentaire et comment elle peut influencer la fonction cérébrale maternelle, jusqu’à pouvoir exacerber les symptômes d’anxiété et de dépression pendant la grossesse.

Source: Brain Medicine 29 Oct, 2024 DOI: 10.61373/bm024k.0097 Stress, s*x, and the placenta: its role in fetal and child development

02/03/2025

RAISIN : Sa consommation fait du muscle

Du raisin, on retient ses polyphénols -dont le resvératrol-, des antioxydants apportant de nombreux bénéfices pour la santé. Mais cette nouvelle recherche révèle un bénéfice encore peu documenté, avec la consommation régulière de raisin : l'amélioration de la santé musculaire, chez les hommes et les femmes. L’étude, menée à la Western New England University (WNE, Springfield, Massachusetts), suggère qu'un régime alimentaire riche en raisin peut même modifier l'expression génétique dans les muscles. C’est donc une nouvelle stratégie nutritionnelle simple, pour maintenir la masse et la fonction musculaires -qui peuvent décliner avec l'âge.

Les bénéfices déjà documentés du raisin sont nombreux et profitent à la santé cardiaque, rénale, cutanée, oculaire et gastro-intestinale, entre autres.

L’étude est menée via la « nutrigénomique », une technique qui évalue l’influence de l'alimentation sur l'expression des gènes mais également l’influence des variations génétiques sur les réponses à l’alimentation. Ainsi, les raisins, riches en composés phytochimiques, présentent des propriétés préventives potentielles contre les maladies par le biais de mécanismes nutrigénomiques plutôt que d'interactions chimiques directes. L'équipe évalue précisément ici, via l’analyse de l'expression de plus de 20 000 gènes, l'impact de 2 portions de raisin par jour sur les schémas d'expression génétique dans les muscles. L’analyse révèle que :
avec un régime alientaire riche en raisin les muscles des hommes et des femmes convergent vers un phénotype unique ou commun ;
• cependant, cette consommation de raisins modifie l'expression phénotypique des gènes des muscles dans une plus large mesure chez les femmes ;
• la consommation de raisins favorise l’expression de gènes spécifiques associés à une bonne santé musculaire ;
• ainsi la masse musculaire maigre augmente ;
• l’expression de gènes associés à la dégénérescence musculaire diminue.

Pris ensemble, ces résultats suggèrent des applications possibles pour réduire ou freiner la perte musculaire liée à l'âge, alors que
l'on estime que 10 à 16 % des personnes âgées souffrent de sarcopénie ou de perte musculaire liée à l'âge,
et, qu’avec le vieillissement des populations, ces prévalences ne vont faire qu’augmenter.

La recherche met ainsi en évidence comment une approche nutrigénomique, ici la consommation régulière de raisin, peut constituer une stratégie de maintien musculaire, au même titre ou en complément de l'exercice et d’un régime riche en protéines.

Les chercheurs prévoient d’étudier plus en détail les mécanismes sous-jacents à ces bénéfices et de préciser leur chronologie.

Source: Foods 18 Feb, 2025 Long-Term Dietary Consumption of Grapes Alters Phenotypic Expression in Skeletal Muscle of Aged Male and Female Mice

Une expérimentation pour dépister plus rapidement l’endométrioseLa ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé hi...
11/02/2025

Une expérimentation pour dépister plus rapidement l’endométriose
La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé hier soir sur France 2 le lancement en France d’une expérimentation visant à faciliter le diagnostic de l’endométriose. 25 000 patientes, dont 2 500 seront incluses dans une étude clinique, vont avoir accès à un test salivaire en cours de développement, l’Endotest, selon un arrêté publié aujourd’hui au Journal officiel. Le coût du test, qui s’élève à 839 euros, sera pris en charge par l’Assurance maladie. Selon les résultats de l’étude, le remboursement du test sera généralisé à l’ensemble des femmes, a précisé la ministre. Conçu par l’entreprise française Ziwig, l’Endotest permet de détecter l’endométriose à partir d’un simple prélèvement de salive et grâce à l’intelligence artificielle, avec une précision de 98 %, selon un essai clinique. À l’heure actuelle, le délai moyen de diagnostic est de sept ans. L’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui provoque des douleurs et peut entraîner l’infertilité. Elle touche environ 2 millions de femmes en France, selon le ministère de la Santé.
Source: Brief.me

19/10/2024

PROTÉINES VÉGÉTALES : Supérieures aux protéines animales ?

L'article confirme les avantages des végétaux, pour la santé et contre la mortalité .
Cet article de perspective, publié dans le New England Journal of Medicine (NEJM) « défend » en effet les protéines végétales et montre même qu’elles sont supérieures aux protéines animales : les dernières études confirment en effet que les plantes contiennent tous les acides aminés essentiels, contrairement à une croyance erronée de longue date. Alors que de nombreuses personnes se tournent désormais vers des régimes à base de plantes, ces données viennent confirmer les avantages des végétaux, pour la santé et contre la mortalité.
L’article, rédigé par le Dr Neal D. Barnard, psychiatre et spécialiste reconnu en nutrition végétale, professeur à la George Washington University, confirme ainsi les avantages majeurs pour la santé des protéines végétales vs animales : sur les 20 acides aminés qui sont les éléments constitutifs des protéines, 9 ne peuvent pas être produits par le corps humain. Tous ces acides aminés se trouvent dans des sources végétales :

« De plus, les protéines végétales sont associées à une mortalité réduite par rapport aux protéines animales. Une importante étude de Harvard a montré que lorsque des protéines végétales sont consommées à la place des protéines de bœuf, de volaille, de poisson, de produits laitiers ou d’œufs, la mortalité est considérablement réduite ».

Contre les idées reçues sur les aliments végétaux
Des carences en acides aminés ? Les personnes qui se nourrissent de protéines végétales ont un risque réduit de diabète, d’obésité, de maladie cardiaque et de cancer, indique l’auteur qui répond à une étude précédente, concluant que « les protéines végétales sont généralement déficientes en un ou plusieurs acides aminés indispensables ». Il cite une vaste étude épidémiologique et de référence qui conclut que les personnes qui adhèrent à un régime alimentaire à base de plantes ont un poids corporel moyen plus sain et une prévalence plus faible du diabète.

Des besoins accrus de vitamines ? À l’allégation, des mêmes auteurs, sur le besoin des personnes qui adhèrent à un régime alimentaire à base de plantes de faire particulièrement attention aux vitamines B12 et D, au calcium, au fer, au zinc et à l'iode, l’auteur répond que cette attention s’impose, quel que soit le régime alimentaire : de faibles niveaux de vitamine B12 sont fréquents chez les personnes de plus de 50 ans, en particulier chez les patients qui prennent de la metformine ou des bloqueurs d'acides. Les apports en vitamine D, en calcium et en iode sont également et généralement faibles en population générale. L'apport en fer mérite une attention particulière, tant pour sa surconsommation que pour sa sous-consommation.

Enfin l’auteur rappelle l’importance des fibres : 94 % des personnes vivant dans les pays riches ont un apport insuffisant en fibres et consomment trop de graisses saturées.

Les régimes à base de végétaux constituent une alternative plus saine-et dont le coût, contrairement aux idées reçues, reste de 16 % inférieur à celui des régimes omnivores.

Sources:
NEJM 31 July, 2024 DOI: 10.1056/NEJMc2406736 Guidance on Energy and Macronutrients across the Life Span
PLOS Medicine 2015 DOI : 10.1371/journal.pmed.1001878 Changes in Intake of Fruits and Vegetables and Weight Change in United States Men and Women Followed for Up to 24 Years: Analysis from Three Prospective Cohort Studies

11/08/2024

DÉVELOPPEMENT NEUROLOGIQUE :
Le contact peau-à-peau ou méthode « kangourou » stimule le développement neurologique des bébés prématurés, réaffirme cette équipe de néonatalogie de la Stanford Medicine. La recherche, publiée dans le Journal of Pediatrics conclut que ces bébés nés « trop tôt » ont de meilleures performances neurodéveloppementales à 1 an s'ils ont bénéficié du peau-à-peau à la naissance.

Ces longs câlins peau à peau avec un parent entraînent des avantages cognitifs durables pour les bébés prématurés et ces bénéfices apparaissent même dose-dépendants : même de petites augmentations de la durée du contact peau à peau font une différence mesurable dans le développement neurologique au cours de la première année de vie.

« Il ne faut pas grand-chose pour améliorer les résultats de ces bébés »,
commente l’un des auteurs principaux, le Dr Katherine Travis, professeur à Stanford Medicine lors de la publication de l’étude

Une intervention si simple mais vitale
Lors du peau-à-peau, le bébé ne porte qu’une couche et le parent le tient sur sa poitrine, contre sa peau. Mais comme les prématurés hospitalisés sont petits et fragiles, et souvent reliés à de nombreux tubes et fils, pratiquer le peau-à-peau peut alors sembler compliqué. C’est là que l’équipe médicale « entre en jeu » et aide le parent à prendre et tenir son bébé.

« Et peu importe que le bébé soit plus ou moins malade, la pratique est bénéfique pour tous les bébés prématurés ».
Chez les bébés prématurés, les complications neurologiques sont un défi, rappellent les auteurs. Même si au cours de ces 50 dernières années, les taux de survie des prématurés se sont considérablement améliorés grâce à de meilleurs traitements pour de nombreuses complications de la prématurité -définie comme une naissance au moins 3 semaines plus tôt que le terme-. Les néonatologistes ont notamment développé des approches efficaces pour aider les prématurés à respirer, même avec des poumons immatures, pendant leur séjour dans l’unité de soins intensifs néonatals.

Cependant, une naissance prématurée expose toujours les bébés à des risques de problèmes de développement neurologique, notamment des re**rds de développement et des troubles de l’apprentissage. Les médecins et les familles espèrent depuis longtemps que « ces petits patients deviennent des enfants en bonne santé qui vont franchir les mêmes étapes que s’ils n’étaient pas venus à l’USIN », ajoute le co-auteur, le Dr Melissa Scala, professeur de pédiatrie, clinicien spécialisé dans les soins aux prématurés à l’hôpital pour enfants Lucile Packard de Stanford.

« Nos résultats confirment le contact peau à peau comme une intervention vitale en USIN pour préparer cet enfant à sortir de l’hôpital, capable d’apprendre et de se développer ».



Le contact peau à peau a d’abord été utilisé dans les pays à faible revenu pour améliorer la survie des bébés, où il est souvent utilisé pour les nourrissons en bonne santé nés après une grossesse à terme. Dans les zones rurales ou pauvres, il s’agit d’un moyen essentiel de garder les nouveau-nés au chaud, de favoriser le lien parent-enfant et de faciliter le début de l’allaitement. La pratique a mis plus de temps à s’imposer dans les pays riches, en particulier pour les bébés prématurés, qui reçoivent généralement des soins intensifs de haute technologie. Mais les recherches s’accumulent pour démontrer les grands avantages de la pratique pour le cerveau des prématurés.



L’étude examine les dossiers médicaux de 181 nourrissons nés très prématurément, c’est-à-dire au moins 8 semaines avant terme. Ces bébés ne souffraient pas de maladies génétiques ou congénitales connues pour affecter le développement neurologique et ont bénéficié d’évaluations de suivi après leur sortie de l’USIN à 6 et 12 mois. Ces évaluations comprenaient des mesures des capacités visuo-motrices lors de tâches standard et des compétences linguistiques expressives et réceptives. Enfin, les chercheurs ont également pris en compte les facteurs de confusion possibles, dont le statut socioéconomique des familles, ainsi que 4 complications courantes de la prématurité : la dysplasie bronchopulmonaire, une complication respiratoire ; l’hémorragie cérébrale, ou saignement ; la septicémie, une infection de la circulation sanguine ; et l’entérocolite nécrosante, une maladie intestinale. Les bébés ont bénéficié en moyenne de 17 minutes de soins peau à peau par jour, généralement lors de séances d’une durée supérieure à une heure mais se déroulant moins de 2 jours par semaine. L’analyse révèle que :
7 % pour cent des familles n’ont pas pratiqué le peau-à-peau et 8 % l’ont pratiqué plus de 50 minutes par jour ;
de petites augmentations du temps de contact peau-à-peau sont associées à de grandes différences dans les scores de développement neurologique à 12 mois ;
ainsi, 20 minutes de pratique de plus par jour sont associées à une augmentation de 10 points sur l’échelle de notation en 100 points utilisée pour évaluer le développement neurologique ;
la fréquence et la durée du contact peau à peau prédisent même scores cognitifs à 12 mois même après prise en compte des facteurs de confusion possibles.

Si l’étude n’a pas été conçue pour explorer les bienfaits du contact peau à peau sur le cerveau des bébés, les chercheurs émettent quelques hypothèses pour expliquer ces données :

« Nous considérons l’utérus comme une base pour les bébés prématurés. In utero, un fœtus est physiquement contenu, il écoute le battement de cœur maternel, entend la voix de sa mère, l’entend probablement digérer. Dans l’unité de soins intensifs néonatals, les bébés sont seuls et entendent le ventilateur de l’incubateur ; c’est un environnement très différent. Les soins de peau-à-peau apportent un environnement qui se rapproche de l’utérus ».
Les parents aussi bénéficient du peau-à-peau, ce qui bénéficie ensuite à leurs nouveau-nés.

Enfin, de nombreux prématurés ne sont pas prêts à être allaités, et le peau-à-peau permet de les y préparer…

Source: The Journal of Pediatrics July, 2024 DOI : 10.1016/j.jpeds.2024.114190 Inpatient Skin-to-skin Care Predicts 12-Month Neurodevelopmental Outcomes in Very Preterm Infants

OSTEOPATHE, ENERGETICIEN.

Adresse

1 Rue Havannah, Magenta Plage
Nouméa
98897

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