Syndicat de la Fonction Publique

Syndicat de la Fonction Publique Le SFP est le plus ancien des trois syndicats représentatifs dans la fonction publique territoriale polynésienne. N° T.A.H.I.T.I. : 722777.

Depuis sa création, le SFP en Polynésie Française (anciennement connu comme SCFP), organisation syndicale représentative dans la Fonction Publique, a lutté pour faire reconnaître les droits des agents publics œuvrant dans l’administration. Le SFP est notamment le seul syndicat de la fonction publique territoriale qui a choisi :
- de ne défendre que les agents publics. Ceci implique que les moyens obtenus grâce à nos sympathisants leur servent effectivement et ne soient pas employés à d’autres usages, comme recruter dans le privé ;
- en 2011 et 2013 de se positionner contre les mesures dérogatoires au principe du concours proposées par les Gouvernements de l’époque (deux LP invalidées) ;
- de faire une action concrète (un recours au tribunal administratif) sur la non-revalorisation du point d’indice. Le SFP est ouvert à tous (catégories C, D, ANFAs, ANTs). Le syndicat dispose notamment de :
- 8 sièges dans les CAP (352 voix sur 2997 suffrages lors du scrutin du 30/11/2016), et en conséquence, 1 siège au sein du Conseil Supérieur de la Fonction Publique (CSFP), organisme majeur de la FPT ;
- 6 sièges dans les CTP (244 suffrages sur 3467 le 15/04/2015) ;
- 1 siège à la Commission Paritaire Consultative (équivalent des CAP pour les ANFAs) ainsi que 1 siège à la Commission d'Interprétation et de Conciliation (équivalent du CSFP pour les ANFAs). Si nos résultats électoraux peuvent sembler faibles, c’est que jusqu’à présent l’administration nous a bloqué dans notre action en ne nous octroyant pas les décharges d’activité auxquelles nous avions droit (ne nous permettant pas d'organiser correctement les élections). Puisque nous en bénéficions désormais, nous restons à la disposition des agents pour organiser toute réunion au sein des services, en fonction des besoins. On peut noter que le SFP attaque souvent l’administration, mais cette situation n’est pas de notre fait. Nous nous contentons de lutter contre la manie de certains à vouloir déroger aux règles établies. Par ailleurs, nous ne sommes pas systématiquement dans une position conflictuelle, et nous essayons d’être force de proposition. Bien que souvent ignorés, nous avons regroupés nos propositions dans un document (publié sur notre site internet) que nous faisons évoluer au fur et à mesure de nos rencontres avec les agents.

📢 POSITION DU SFP - CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA FONCTION PUBLIQUEContrairement à la FISSAP, le Syndicat de la Fonction Publi...
10/10/2025

📢 POSITION DU SFP - CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA FONCTION PUBLIQUE

Contrairement à la FISSAP, le Syndicat de la Fonction Publique votera OUI demain vendredi 10 octobre 2025 lors du CSFP pour le projet de reconnaissance de nos infirmiers !✊

NOUS SOUTENONS :

🎓 La reconnaissance niveau LICENCE des infirmiers généralistes (enfin reclassés en catégorie A après 15 ans en catégorie B !)

🎓 La reconnaissance niveau MASTER des infirmiers spécialistes IADE et IBODE

🎓 La reconnaissance niveau BAC +4 pour les Puéricultrices

POURQUOI C'EST JUSTICE :

Nos soignants ont été en première ligne pendant la crise COVID, ils ont sauvé des vies, protégé notre population. Ils méritent enfin la reconnaissance de leurs compétences et de leur niveau de formation !

Près de 900 infirmiers polynésiens attendent cette revalorisation depuis trop longtemps.
Face aux difficultés de recrutement et à la pénurie de personnel soignant, il est temps d'agir !

"Servir le Pays, Défendre ses Agents" - c'est notre devise, c'est notre engagement !

Le SFP sera toujours aux côtés de ceux qui servent notre population avec dévouement.

07/10/2025
Septembre 2025 - Séminaire sur la fonction publique, qu’attendre ?Le séminaire du gouvernement sur la réforme de l’admin...
30/09/2025

Septembre 2025 - Séminaire sur la fonction publique, qu’attendre ?

Le séminaire du gouvernement sur la réforme de l’administration s’est donc tenu du 1er au 3 septembre 2025. Retour sur cet événement dans lequel certains ont placé beaucoup d’espoir, sans doute trop.

Le projet « peperu »

Tout y était ! Discours d’ouverture, thématiques, tables rondes, ateliers, modérateurs et participants. L’organisation était bien huilée et a priori tout s’est bien passé.

En premier lieu notre syndicat est profondément amusé du nom choisi pour ce séminaire puisque depuis 2024 Madame la Ministre de la fonction publique dispose entre ses mains d’un premier jet du manuscrit de notre livre intitulé « Un va’a sans peperu ». Nous félicitons donc le ministère de la fonction publique pour son plagia !

Ce séminaire n’est pas la première manifestation du genre. Nous avions connu les assises de la fonction publique, les projets de performance et d’innovation de l’administration, les semaines de l’innovation publique, etc… Depuis des années, les fonctionnaires sont conviés à participer à des grandes réunions pour discuter de l’avenir du service public… et puis rien.

Pour un très grand nombre de participants, le séminaire qui vient de s’achever sonne déjà comme un nouveau coup de com’ dont il ne ressortira pas grand-chose. Méfiance !

Malgré tout, la très grande majorité des agents que nous avons sondés sont sortis profondément déçus, désabusés, en se disant qu’on ne les y reprendrait plus. Mais si mais si, ne soyez pas si certains, la dernières fois vous disiez déjà la même chose et pourtant vous êtes revenus 😊

De quoi a-t-on discuté ?

Ces trois jours de séminaire s’articulaient autour de trois thématiques :
• La transformation des organisations ;
• La réforme des cadres d’emplois ;
• La refonte du régime indemnitaire.

La transformation des organisations

Le titre rappelle indéniablement le vocable utilisé dans les grands coups de com’ où l’on n’aborde rien de véritablement précis afin d’ouvrir la porte à bien des digressions et ne surtout pas aborder les vrais sujets. Car les « organisations » sont nombreuses dans notre administration.

Il y a celles relatives à la représentation des agents dans la fonction publique, il y a celles relatives aux services et établissements du pays, il y a celles relatives aux carrières des agents, il y a celles internes aux services, et il y a celle, sans doute primordiale, relative au dimensionnement de notre administration et sa sphère d’intervention… C’est sans aucun doute celle-ci que visait cette thématique. Pour autant, la cible a-t-elle été atteinte ? De ce que nous en savons, pas vraiment.

La réforme des cadres d’emplois

Comment réduire les cadres d’emploi dans notre administration et harmoniser les grilles de rémunérations ? Vaste sujet, sans doute trop vaste. Les métiers dans notre administration sont bien nombreux et il est rare qu’un agent connaisse véritablement ce que font ses collègues exerçant dans des services ou établissements différents du sien. Comment juger, comment arbitrer ? En allant au-devant des agents dans les services et établissements du Pays, j’ai pu mesurer à quel point bien des fonctionnaires ignorent les conditions de travail de leurs collègues. Or pour parler sereinement des cadres d’emploi, il faut les connaître…

Il est une nouvelle fois surprenant que notre administration ne fasse pas appel au référentiel des métiers qu’elle a elle-même établi. De nos jours, les chefs de services ou directeurs d’établissements ne cherchent plus des cadres A, B, C ou D. Ils cherchent des secrétaires, des comptables, des juristes, des infirmiers, des, médecins, des psychologues, etc…

Pourquoi ne pas exploiter les niveaux universitaires et établir des grilles de rémunération servant d’étalonnage selon que les agents sont Bac + 8, Bac + 5, Bac + 3, Bac, Brevet des collèges et malheureusement, sans diplôme. Et sur la base de ces grilles étalons, pourquoi ne pas appliquer des coefficients pour tenir compte des contraintes et des tensions qui pèsent sur les métiers ? Cela aurait le mérite de couper court aux inégalités de traitements à niveaux de formation équivalents, dont les raisons sont souvent obscures.

La refonte du régime indemnitaire

De quelles indemnités parle-t-on ? Des indemnités de sujétions spéciales ? Des indemnités accordées aux organismes financiers ? Chacune d’elles repose sur des spécificités particulières et on ne les réforme pas de la même façon.

Les débats ont visiblement donné lieu à des monologues, les uns défendant leur pré carré, les autres tentant d’argumenter pour que soit mis fin à ce qu’ils perçoivent comme des privilèges. In fine, il n’est pas ressorti grand-chose de ces échanges et c’est tout à fait normal.

Seul rappel important, bien des agents sont aujourd’hui endettés sur la base de leur rémunération incluant leurs primes. Supprimer ou réduire leurs primes, c’est prendre le risque de les faire basculer au-delà des 30 % d’endettement. Pour autant, la réforme des régimes indemnitaires est inéluctable pour ramener progressivement de l’équité dans notre administration.

De la méthode

Certain dirons qu’il est bien d’écouter les agents avant de prendre des décisions. Seulement, ne se sont déplacés que ceux qui le pouvaient et qui avaient conservé un brin de motivation. Les places étaient également limitées, donc il fallait être particulièrement réactif. Notre administration comptant près de 8 000 agents, ce n’est qu’une minorité qui a pu faire entendre sa voix. Par ailleurs, bien des agents des catégories C et D ne participent pas à ces débats et c’est bien dommage.

Ces séminaires dans lesquels ont met sur la table des sujets en discussion ne mènent en général pas à grand-chose. Pour véritablement faire avancer les réformes, il faut une vision que l’on prend le risque d’exposer et l’on débat dessus.

Ici, point de vision présentée. Des discussions sur des thèmes, des retours d’expérience, et il y a donc peu à attendre d’un séminaire dans lequel chacun arrive avec SA vision et repart avec SA vision parfois légèrement modifiée par des arguments auxquels elle ou il a été sensible.

A l’issue de ce séminaire devait être rapidement rendue publique une « synthèse »… nous l’attendons toujours. Cette synthèse correspondra-t-elle aux échanges qui se sont déroulés ? Ce n’est pas certain mais ne faisons pas de procès d’intention.

Le gouvernement a annoncé la nomination d’un groupe d’experts dont la mission consistera à proposer des réformes. Pourquoi pas. D’après nos informations, ces experts sont parmi les plus anciens cadres de notre administration. Nous allons donc demander à des personnes en fin de carrière d’organiser une administration dans laquelle ils n’évolueront plus dans quelques années.

En revanche, les nouveaux venus devront réaliser leur carrière dans un cadre pour lequel ils n’auront pas eu droit au chapitre. N’y aurait-il pas comme un décalage ?

Après trente années dans l’administration, je connais la plupart de ces experts et je me doute qu’ils se plient à l’exercice avec plus ou moins de résignation. Je n’ai aucun doute sur leurs compétences, mais leur esprit est sans doute trop « formaté » par l’univers dans lequel ils ont évolué pendant toute leur carrière. Pour penser neuf, il faudrait peut-être des ingénus, et pourquoi pas, des personnes totalement extérieures au monde de l’administration.

Interrogée sur cette absence de novices dans le groupe d’experts, une conseillère technique du ministère en charge de la fonction publique nous a garanti que des groupes de travail seraient organisés incluant des « jeunes ».

Nous venons donc de faire un séminaire avec des groupes de travail puis nous nommons un groupe d’experts qui à son tour organisera des groupes de travail. Soit…

Et si tout cela n’était que diversion

Nous ne serions pas surpris que le gouvernement ait une idée de certaines réformes et qu’il brandisse ce séminaire pour tenter de faire avaler une pilule à venir.

Si tel est le cas, le danger est important. Au sentiment d’inutilité de ce séminaire, risque de se greffer une colère légitime de la part des participants qui se sont livrés avec honnêteté et sans arrière-pensée. Ils comprendront avoir été instrumentalisés pour justifier une réforme qu’ils ne cautionneront peut-être pas. Nous espérons que le gouvernement ne s’est pas inscrit dans pareille démarche. Pour autant nous sommes inquiets et en alerte…

Nous vous rappelons que nous sommes à votre disposition pour tout problème que vous pourriez rencontrer, que vous soyez affilié(e) ou non à notre centrale.

🚨 REUSSIR UN CONCOURS & PERDRE 30% à 50% DE SALAIRE ? Avec le gouvernement Brotherson,  c'est possible!! 🚨Encore une foi...
25/09/2025

🚨 REUSSIR UN CONCOURS & PERDRE 30% à 50% DE SALAIRE ? Avec le gouvernement Brotherson, c'est possible!! 🚨

Encore une fois, la Cour d'appel de Paris vient de sanctionner le gouvernement de Polynésie française pour ses pratiques illégales en matière de rémunération des fonctionnaires.

Une affaire récente nous montre l'étendue du problème : un agent qui a passé les concours, avec de l'expérience et des compétences reconnues, réussit le concours d'attaché d'administration. Résultat ? Le gouvernement l'a classé à un salaire très faible alors qu'il détenait dans son poste précédent un indice bien supérieur !

C'est une réduction de rémunération pour avoir réussi un concours !

😡Cette politique absurde de mépris décourage les personnes expérimentées de passer les concours. Pourquoi des fonctionnaires communaux, du CEAPF, les ANFA ou les fonctionnaires de l'APF avec de l'expérience prendraient-ils le risque de voir leur salaire baisser de 30% juste pour avoir eu l'ambition de progresser dans leur carrière ?

Le 25 septembre 2025, la Cour d'appel de Paris a condamné cette pratique, confirmant que l'article 9 de la délibération relative aux cadres A administraifs oblige à prendre en compte l'expérience antérieure pour le classement indiciaire. C'est la DEUXIÈME fois que les tribunaux sanctionnent le gouvernement sur cette question !

APPEL AUX AGENTS ANFA et CEAPF qui ont passé le concours d'attaché : même si vous avez renoncé au bénéfice de votre concours à cause de cette politique désormais jugée ILLÉGALE, contactez le Syndicat de la Fonction Publique à secretariat@sfppolynesie.org pour faire le point sur votre situation.

Vos droits ont été bafoués, mais la justice vous donne raison !

Cette décision de la Cour d'appel marque un tournant important dans la défense des droits des fonctionnaires polynésiens. Il est temps que le gouvernement respecte enfin l'expérience et les compétences de ses agents !

🚨 ALERTE SYNDICALE : Cartes grises, le même scénario que les permis de construire ?Le Syndicat de la Fonction Publique v...
24/09/2025

🚨 ALERTE SYNDICALE : Cartes grises, le même scénario que les permis de construire ?

Le Syndicat de la Fonction Publique vient d'alerter le gouvernement sur la dégradation du service des cartes grises.

L'extension des missions imposée aux agents (contrôle obligatoire de l'assurance + validité du permis de conduire) génère aujourd'hui plus de 3 mois d'attente.

Les raisons de cette décision ne sont pas claires : s'agit-il d'aider l'État dans ses missions de contrôle ou de répondre aux demandes des compagnies d'assurance ? 🤷‍♂️

Ce qui est certain, c'est l'impact direct sur la qualité de service aux usagers.

Cela vous rappelle quelque chose ? 🤔

➡️ DCA - Permis de construire avec des délais pouvant dépasser les trois mois pour des maisons individuelles.
➡️ DTT - Cartes grises : désormais 3+ mois d'attente

Causes partiellement différentes :

Extension des missions de contrôle

Effectifs inchangés

Moyens insuffisants

Mais mêmes effets :

Usagers pénalisés

Le risque ? Que les délais d'obtention d'une carte grise atteignent bientôt les mêmes durées d'attente que pour un permis de construire !

Nos agents font face à une charge de travail démultipliée sans renfort.

Le syndicat a alerté le gouvernement des retours d'usager pour que des mesures correctives soient prises.

Et vous, quel est votre vécu : combien de temps avez-vous attendu pour votre dernière demande de carte grise ?

́siefrançaise

🚨 ALERTE IMPORTANTE POUR TOUS LES FONCTIONNAIRES DE POLYNÉSIE FRANÇAISE 🚨⚠️ Si vous n'avez pas encore été noté cette ann...
23/09/2025

🚨 ALERTE IMPORTANTE POUR TOUS LES FONCTIONNAIRES DE POLYNÉSIE FRANÇAISE 🚨

⚠️ Si vous n'avez pas encore été noté cette année, AGISSEZ MAINTENANT ! ⚠️

Les Commissions Administratives Paritaires (CAP) d'avancement et de réduction d'ancienneté se tiendront en octobre et novembre 2025. Sans notation à jour, vous risquez d'être pénalisés dans votre avancement de carrière !

📧 Contactez immédiatement le Syndicat de la Fonction Publique :
✉️ secretariat@sfppolynesie.org

Si vous n'êtes pas encore adhérent, adhérez pour bénéficier de l'accompagnement administratif du dans la démarche : https://syndicat-de-la-fonction-publique-5kxkwjjktjdtq.assoconnect.com/collect/choice/601447-p-adhesion-annuelle-3-500-xpf

🔸 La notation annuelle est obligatoire et doit normalement être effectuée au cours du dernier trimestre
🔸 Elle conditionne directement votre avancement d'échelon et de grade
🔸 Les fiches doivent être communiquées 3 semaines au moins avant les réunions de CAP

⏰ Le temps presse ! Ne laissez pas votre carrière être impactée par un re**rd administratif.

Défendons ensemble vos droits à l'avancement !

✨ Fonctionnaires de Polynésie française, unissons-nous pour défendre nos valeurs et renforcer notre service public ! ✨No...
18/09/2025

✨ Fonctionnaires de Polynésie française, unissons-nous pour défendre nos valeurs et renforcer notre service public ! ✨

Notre syndicat, c’est avant tout une communauté fondée sur la fraternité et la solidarité entre agents publics, engagée à garantir un service public de qualité pour tous les Polynésiens. Nous œuvrons aussi pour que la promotion interne progresse, afin que chacun puisse évoluer selon ses compétences, sans place pour le népotisme ou les pratiques injustes.

Nous nous battons avec intégrité et probité, parce que l'action publique doit être exemplaire, transparente et respectueuse. Notre devise "Servir le Pays, défendre ses agents" résume notre engagement quotidien.

Pour continuer à porter ces valeurs avec force, il est essentiel que chacun d’entre vous adhère ou renouvelle son adhésion. Ensemble, nous sommes plus forts pour défendre votre carrière, vos droits et la qualité de nos missions.

👉 Cliquez ici pour adhérer ou renouveler votre adhésion au syndicat pour seulement 3 500 XPF :
https://syndicat-de-la-fonction-publique-5kxkwjjktjdtq.assoconnect.com/collect/description/601447-p-adhesion-annuelle-3-500-xpf

Rejoignez-nous pour construire une fonction publique digne, respectée et à la hauteur des attentes de nos concitoyens.

🚨 PROTECTION DE L'ENFANCE : Que vaut un enfant pour le gouvernement - la réalité vs les déclarationsSuite au décès tragi...
18/09/2025

🚨 PROTECTION DE L'ENFANCE : Que vaut un enfant pour le gouvernement - la réalité vs les déclarations

Suite au décès tragique d'une petite fille, la vice-présidente Minarii Galenon avait solennellement promis "20 nouveaux postes de travailleurs sociaux" pour ne plus revivre ce drame. Mais quelle est la réalité? Un document budgétaire révèle l'écart entre les déclarations et la réalité, alors que le gouvernement a dégagé 18 milliards de XPF en 2024.

💰 LE CONTEXTE FINANCIER À RETENIR :
Le gouvernement a dégagé 18 milliards XPF d'excédents budgétaires en 2024

⚖️ LA PROMESSE vs LA RÉALITÉ BUDGÉTAIRE

PROMIS : 20 nouveaux travailleurs sociaux qualifiés
RÉEL : 6 créations + 9 transformations de postes existants de travailleurs sociaux en postes non qualifiés

📉 SURTOUT : UNE DÉQUALIFICATION PRÉOCCUPANTE

7 postes d'assistants socio-éducatifs (Bac+3, diplômés d'État) transformés en auxiliaires sociaux (niveau C)

Alors que le document reconnaît que ces professionnels sont "diplômés d'État et reconnus en métropole comme catégorie A"

🤔 LA QUESTION QUI DÉRANGE :
Comment peut-on justifier cette déqualification des services de protection de l'enfance quand le Pays dispose de 18 milliards d'excédents ?

🎯 L'OBJECTIF AVOUÉ ?
"Réorienter les postes non pourvues vers des missions opérationnelles" - autrement dit, économiser sur le dos de la qualité des services.

💡 CE QUE RÉVÈLE CETTE STRATÉGIE :

Les moyens existent mais les priorités sont ailleurs

On préfère annoncer des créations plutôt que d'investir réellement

Les économies budgétaires passent avant la protection des enfants

Avec 18 milliards d'excédent, nos enfants ne méritaient_ils pas mieux qu'une stratégie de contournement et de déqualification.

Et maintenant, que fait ont avec ces catégories C recrutés sur des postes transformés de travailleurs sociaux alors qu'il manque plus de 20 professionnels qualifiés à la DSFE?

Septembre 2025 - Menacé de mort !Je m’appelle Arenui, prénom d’emprunt et je travaille dans le social. Depuis quelques j...
16/09/2025

Septembre 2025 - Menacé de mort !

Je m’appelle Arenui, prénom d’emprunt et je travaille dans le social. Depuis quelques jours maintenant, je suis un agent public menacé de mort. Malheureusement, ce n’est ni une blague, ni un propos exagéré. C’est une triste et dure réalité ! Mon seul tort est d’avoir rempli correctement ma mission, à savoir protéger des enfants du comportement violent d’un de leurs parents. La personne en question est multirécidiviste, connue des services sociaux, médicaux et même de police. Mais en l’absence de plainte, elle a continué à faire régner la tyrannie.

Cette personne vit maintenant la frustration de ne plus pouvoir agir violemment avec ses enfants et elle m’en juge responsable. A grands renfort de hurlements et gestes menaçants, elle m’a donc menacé de mort, y compris devant les forces de police. Elle en a même fait une affaire familiale puisque je suis même menacé de l’intervention du « clan » pour me « faire la peau ». Et compte tenu du regard de l’individu, de ses gestes, de ses mots et de ses antécédents, il ne plaisantait visiblement pas.

Tahiti est petit. La personne violente en question sait parfaitement qui je suis et où se trouve le service où j’exerce. Elle est même venue me chercher sur mon lieu de travail et je ne dois mon sursit qu’aux forces de l’ordre présentes dans nos circonscriptions. Il sait sans doute où j’habite ou il ne t**dera pas à le savoir… car tout se sait à Tahiti. Je suis bien évidemment allé déposer plainte pour alerter la police des menaces qui pèsent sur moi. Mais je suis aussi conscient que s’il se passe quelque chose, la police arrivera trop t**d. La loi ne permet pas d’interpeler quelqu’un sur la base de ses "intentions" supposées ou réelles. Le "délit d’intention" n’existe pas ! Il faut un acte contraire à la loi pour provoquer une interpellation, et la menace de mort n’en fait pas partie. Ma plainte permet une surveillance accrue, mais pas l’interpellation préventive de la personne. J’ai également sollicité la protection juridictionnelle de mon administration, mais il ne s’agit là que d’une protection « administrative ». Elle ne m’épargnera pas un geste violent de la part de l’intéressé.

Cette situation peut paraître extrême à bien des personnes, hélas elle est partiellement devenue le quotidien de tous les agents qui œuvrent dans le social. Ce n’est pas par hasard que depuis quelques années maintenant, un service de sécurité est présent dans tous les locaux reliés à la Direction des Solidarité de la Famille et de l’Égalité (DSFE). Cette sécurité n’est pas non plus arrivée de manière préventive… Elle est une réponse aux violences que ne supportaient plus le personnel.

Dans cette histoire, je ne suis pas le seul à être menacé. La maîtresse d’école qui, avec courage, a prévenu nos services est aussi menacée. Sa vie est donc également en danger. C’est ce que coûte aujourd’hui le fait de se soucier de personnes plus vulnérables que nous-mêmes. C’est ce que coûte aussi le système dans lequel nous vivons.

La personne violente est connue des services sociaux, des services de police, des agents municipaux, des services de santé et cela ne l’empêche pas de continuer librement à se défouler sur ceux qui l’entourent. A ce jour, les victimes n’ont jamais osé porter plainte malgré les interruptions temporaire de travail qui ont suivi ses actes de violence. C’est peut-être là qu’existe une première faille. Pourtant, d’une certaine façon, tout le monde est victime de ce comportement :
• Les services médicaux qui doivent traiter des personnes qui n'auraient jamais dû subir pareil déferlement de violence ;
• Les services sociaux qui consacrent du temps à essayer de mettre des petits pansements sur des plaies béantes ;
• Les services de police et les services municipaux qui sont régulièrement appelés pour intervenir et calmer les situations "tendues" ;
• Les voisins qui supportent de moins en moins les cris, les pleurs et les visages tuméfiés de ceux qui ont été tabassés.

Pour protéger son personnel, et ainsi éviter l’intrusion de personnes violentes et revanchardes, les établissements scolaires pourraient bien à l’avenir se voir doter en permanence d’un service de sécurité. Nous entrerions alors dans un monde où la seule réponse à la violence de quelques-uns serait le déploiement de force de sécurité un peu partout. Est-ce le cadre de vie que nous souhaitons ?

Ce qui me pèse aujourd’hui, c’est que d’expérience, ces personnes violentes qui ruinent la vie de leur entourage et de celle de bien d’autres comme la mienne, sont souvent connues. Elles n’en sont pas à leur "coup d’essai", sans vouloir faire de mauvais jeu de mot. Elles ont en général déjà reçu plusieurs fois la visite des mutoi, de la gendarmerie, des voisins et parfois des services sociaux. Dès la première visite, il est facile de se rendre compte du caractère répétitif des situations violentes et de prédire qu’elles reviendront.

Ces personnes violentes, je ne les juge pas. Mon expérience m’amène à penser qu’elles ont surtout besoin d’aide, d’un suivi psychologique et social. Peut-être que cela en fera sourire certains, mais elles ont en général besoin d’éducation ! Elles ne savent pas comment s’y prendre avec les enfants et leur partenaire. Dans bien des cas, l’exemple auquel elles se réfèrent n’était pas bon. Par ailleurs, personne ne leur a jamais dit qu’elles n’avaient aucune obligation de faire des enfants, surtout si elles n’avaient pas la patience de s’en occuper correctement !

Pour les conducteurs ayant enfreint le code de la route, on propose des stages de sensibilisation, même lorsqu’il n’y a pas eu d’accident. Des associations se sont créées pour épauler les personnes en difficulté avec l’alcool qui souhaitent s’en sortir. La même démarche pointe le bout de son nez pour les personnes désireuses de sortir de la drogue. Pour l’alcool comme pour la drogue, les autorités publiques financent des centres de sevrage. Paradoxalement, pour la violence qui partage certains traits communs avec les addictions, rien ! Aucun lieu d’isolement et de prise en charge. Aucune démarche.

Ce sont les souffre-douleur que l’on déplace, que l’on isole, alors qu’elles ne sont pas la source du problème. Rien que cette logique revient à culpabiliser les victimes ! Le bourreau peut quant à lui poursuivre tranquillement sa vie (ou presque), jusqu’à ce qu’une victime se risque à porter plainte et aller au bout de sa démarche. Si la condamnation est prononcée, l’individu prendra du sursis et sortira librement, ou au mieux, fera un petit tour par la case prison puis sortira rapidement pour « bonne conduite ». En prison il renforcera son caractère et ses pulsions violentes. Echec total de la stratégie !

Pour le travailleur social que je suis, ce sont ces personnes violentes qu’il faut isoler et extraire de leur foyer. Les pouvoirs publics doivent aider les victimes à rester à leur domicile et recouvrer une vie normale chez elles. Quant aux personnes violentes, elles doivent suivre un parcours de réhabilitation ! Elles doivent être confrontées au miroir de leur violence et être amenées à prendre conscience du caractère inacceptable de leur comportement. Elles doivent affronter les dégâts qu’elles provoquent dans leur entourage et souvent sur plusieurs générations.

La proportion de gens violents est-elle plus grande à Tahiti qu’ailleurs ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas de statistiques et de toutes façons peu importe. Cette démarche comparative est la pire qui soit car elle conduit souvent à chercher à se réconforter en se disant « ce n’est pas pire ici qu’ailleurs ». Une tragédie reste toujours une tragédie de trop.

Ce qui compte, ce n’est pas ce qui est fait ailleurs, mais ce qui devrait être fait ici dans notre contexte culturel. Soyons innovants, créons nos propres structures, créons nos propres protocoles pour prendre en charge ces personnes. Faisons évoluer nos approches par nos apprentissages. Notre administration dispose de personnes compétentes : psychologues, travailleurs sociaux, médecins, addictologues, forces de l’ordre, etc. Il ne manque plus qu’un lieu sécurisé et par-dessus tout une volonté politique. Pourtant, dans l’ensemble des solutions existent, non pas pour éradiquer cette violence qui existera toujours sans aucun doute, mais au moins pour la réduire.

En premier lieu, il nous faut préserver un partenariat étroit avec les forces de l’ordre, car ce sont elles qui interviennent physiquement. Si l’on persévère dans la logique de sortir les victimes, il faut logiquement davantage de place pour les recevoir. Il faudrait ainsi démultiplier les places d’accueil dans les foyers, pour les enfants comme pour les femmes en général. Mais insistons sur le fait qu’il faudrait moins de place en établissement spécialisé si l’on isolait les bourreaux plutôt que les victimes !

Comme cela a déjà été rapporté dans une précédente tranche de vie, au Fenua, nous en sommes à 70 enfants par travailleur social dédié à l’enfance. Il faudrait donc doubler le nombre de ces agents pour revenir à des normes acceptables.

Ces situations de maltraitance sont en général détectées à l’école, soit par des absences répétées, soit par des bleus qui apparaissent du jour au lendemain sur le corps des enfants. Les enseignants doivent contribuer à ce que la peur change de camp en démultipliant les signalements et les enquêtes qui s’en suivent. La Direction Générale de l’Enseignement et de l’Education doit en ce sens assumer pleinement ses responsabilités. Bien des enfants placés hors de leur foyer violent ne sont pas rescolarisés par craintes de représailles. Certains enseignants menacent d’exercer leur droit de retrait par peur d’être eux-aussi victimes des comportements violents si les enfants sont de nouveau scolarisés.

La justice devrait elle aussi s’interroger. Sans doute devrait-elle faire preuve de davantage de réactivité et de sévérité. Enfin, les agents sociaux constatent une augmentation sensible des problématiques de consommation et de trafic d’ice dans les familles suivies. Il est donc urgent d’élaborer des dispositifs innovants de prévention et de formation sur la violence et l’addiction.

Voilà, je suis un travailleur social menacé de mort, inquiet pour mes proches et moi-même, car je sais qu’une pulsion non maîtrisée peut conduire au pire. Je ne suis pas le premier dans cette situation, je ne serai sans doute pas le dernier. Je ne serai pas non plus le premier à me prendre des coups, et malheureusement je ne serai vraisemblablement pas le dernier non plus. Quant aux décideurs politiques, je n’attends plus rien d’eux. La détresse qui règne au sein de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité ne provoque aucune véritable réaction, donc ce n’est pas mon petit cas personnel qui viendra changer quelque chose. D’ailleurs cette problématique du danger au travail ne faisait même pas partie des sujets du dernier séminaire organisé par le gouvernement…

Née en 1996 d’une pâle copie de textes hexagonaux, la fonction publique de Polynésie française est quasiment à l’arrêt d...
08/09/2025

Née en 1996 d’une pâle copie de textes hexagonaux, la fonction publique de Polynésie française est quasiment à l’arrêt depuis sa création. Elle peine à se tropicaliser, à se réinventer et elle finit par être en décalage avec son temps et les besoins de ses usagers. Dans un contexte de dialogue social atone depuis près de trente ans, le syndicat de la fonction publique de Polynésie française porte le débat dans l’espace public.

L’analyse sans concession démontre les dérives d’une administration souvent instrumentalisée par des politiques peu scrupuleux. Leurs pratiques ont fait grossir démesurément ses effectifs, accroître les inégalités et favorisé l’émergence de certains chefs de service, directeurs d’établissement ou hiérarchies intermédiaires au management particulièrement agressif. Impuissants, nombre d’agents de la fonction publique sont en souffrance. Absence de vision, de véritable réforme, la fonction publique du Pays n’est plus gouvernée depuis sa création. Elle est devenue une sorte de bateau ivre, «un va’a sans peperu».

Les problèmes majeurs sont connus et les solutions les plus rationnelles le sont aussi. Pourtant il ne se passe rien. Aux intentions succèdent les discours, les coups de com», mais les vraies réformes ne viennent pas. Peur de bousculer les ordres établis, manque d’imagination, attitude électoraliste, nombreuses peuvent être les explications. In fine, l’administration polynésienne y perd en cohérence et se ridiculise régulièrement aux yeux du public par ses gaspillages et certaines de ses décisions. Non seulement son inertie la conduit aujourd’hui dans l’impasse, mais elle accentue le climat social délétère qui y règne.

Délaissée et systématiquement ramenée à un boulet budgétaire, la fonction publique y a perdu en attractivité. Faute de véritable carrière et de rémunérations intéressantes, elle peine aujourd’hui à recruter dans certains cadres d’emploi. Les concours sont inefficaces, couteux et personne depuis trente ans n’a cherché à les réformer. Le poids du «on fait comme on a toujours fait» est écrasant et peu de décisions sont prises pour tirer la fonction publique vers le haut.
Quelles limites à la fonction publique? Quels niveaux et méthodes de recrutements? Quels types de formations, de management? Comment incite-t-on à l’effort? Comment améliore-t-on le service à l’usager tout en réduisant son coût? Comment résoudre les différends sans systématiquement recourir au tribunal administratif? Comment faire disparaître les métiers dont la fonction publique n’a plus besoin? Autant de questionnements basiques qui devraient régulièrement trouver réponse auprès de nos dirigeants. Un dialogue social dynamique et responsable devrait aborder de front ces sujets régulièrement. Et pourtant rien.

Ces problématiques ne peuvent rester indéfiniment à l’état de réflexions purement intellectuelles.
Le syndicat de la fonction publique invite ainsi les décideurs à la table des discussions. À eux maintenant d’y prendre part avec sincérité. Les coups de com’ ne suffisent plus et il est grand temps que nos textes ramènent cohérence, rationalité, équité et efficacité dans le fonctionnement de notre administration.

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