07/11/2025
Cinq mois pour renaître.
Cinq mois pour apprendre à voir autrement.
Cinq mois pour redevenir vivante, pleinement. Quel défis !
Le 12 juin, je fête mes 50 ans.
Je souffle mes bougies, pleine de gratitude, sans imaginer que le lendemain, ma vie basculera.
Le 13 juin, au travail, après un soin, une chaleur intense envahit ma tête.
Je ferme les yeux.
Et tout s’éteint.
Quand je les rouvre… quatre jours ont passé.
Je ne suis plus à Tahiti mais en France, dans un hôpital, évacuée d’urgence après une rupture d’anévrisme de 18mm et une hémorragie méningée.
Je suis vivante.
Miraculée, disent-ils.
Je n’ai pas de séquelles. Juste une immense fatigue et de grosse douleurs sans la tête … et malgré 3 interventions une reconnaissance infinie.
Un mois plus t**d, je rentre à Tahiti.
Je crois que le pire est derrière moi.
Mais un matin, je me réveille… et je ne vois presque plus rien de l’œil gauche.
Ma vue chute à 1,6.
Et là, je ressens de la colère.
Colère de devoir encore lutter, encore comprendre.
Je me dis que peut-être… la vie me demande de voir autrement.
Je refuse de me laisser abîmer davantage. j’accepte cette colère et je me donne le droit de la vivre puis
Je décide de croire à la guérison.
Et un mois et demi plus t**d, les examens tombent : ma vue remonte à 6.
Petit à petit, la lumière revient. En si peu de temps les médecins n’ont jamais vu ça…
Pendant ces quatre premiers mois, je vis entre gratitude et fragilité.
Je me sens chanceuse d’être encore là.
Je suis entourée d’amour — Mes enfants, ma petite fille,mes amis.
Une solidarité magique s’est levée autour de moi.
Ils ont créé une cagnotte pour m’aider à tenir.
Et c’est grâce à eux, grâce à cet élan d’amour pur, que j’ai pu traverser ces mois sans sombrer.
Mais ce dernier mois… a réveillé autre chose.
La réalité du quotidien.
La fatigue du corps.
La ménopause et ses montagnes russes.
Les incertitudes financières.
Les nuits d’angoisse où je me demande comment tout reconstruire professionnellement , financièrement pour moi et pour ma fille que j’élève seule.
Et parfois, je me perds dans la peur.
Je me demande pourquoi je n’arrive pas à m’en libérer. Pourquoi avoir vécu et traversé ces étapes pour souffrir encore.
Et puis, en parlant avec une amie, j’ai compris.
Cette peur n’est pas d’aujourd’hui.
C’est celle que j’ai enfouie le jour où je me suis réveillée à Paris, avec des tuyaux dans la tête, plus de cheveux, le crâne ouvert, aucun visage familier autour de moi et des personnes qui décédaient à mes côtés …
La terreur d’une petite fille seule dans un corps d’adulte, entourée d’inconnus.
J’ai compris que je n’avais jamais laissé cette peur s’exprimer.
Je l’avais enterrée pour survivre.
Et aujourd’hui, elle remonte… non pas pour me détruire même si elle est douloureuse, mais pour me libérer.
Parce que je suis encore là.
Parce que je choisis de vivre.
Parce que malgré tout, la lumière continue de grandir en moi.
Je sais que c’est une libération.
Je sens que quelque chose en moi veut se libérer, se transformer, se déposer enfin.
Mais… c’est difficile.
Parce que cette fois, je n’arrive pas à voir le lendemain.
Parce que l’inquiétude prend toute la place.
Parce que la peur du manque, la peur de ne pas y arriver, me serre le cœur. Même si je sais que la peur n’est qu’illusion.
Et cette fois…
Je n’arrive pas à lâcher prise.
Moi, la thérapeute.
Moi, celle qui a su accompagner tant d’âmes vers la paix.
Moi, celle qui a enseigné la foi, la confiance, la lumière.
Aujourd’hui, je me retrouve face à mon propre enseignement.
Et je sais pertinemment que même les guérisseurs ont besoin de guérir.
Ce n’est pas un échec.
C’est un rappel.
Un rappel à l’humilité, à la tendresse envers soi.
Un rappel que le chemin n’est pas linéaire, qu’il y a des jours de force et des jours de vide.
Alors j’apprends, autrement.
J’apprends à me laisser porter, à ne plus chercher à comprendre.
À accueillir ce vide sans vouloir le remplir.
À faire confiance, même quand la foi tremble. Mais c’est dur.
Je sens que je touche le fond d’une peur ancienne.
Mais je sais aussi… que c’est là que la renaissance va commencer.
Parce qu’à travers chaque douleur, chaque frisson, chaque larme,
il y a une lumière plus grande qui m’attend.
Et cette lumière, cette fois, je ne veux plus seulement la transmettre.
Je veux la vivre, là revivre pleinement.
Je ne suis plus seulement la thérapeute.
Je suis la femme en chemin, la femme qui renaît, la femme qui apprend à s’aimer dans sa fragilité.
Je comprends que cette épreuve n’était pas là pour me briser,
mais pour me réaligner.
Je ne peux plus travailler comme avant,
mais je peux encore transmettre.
Autrement.
Avec l’âme.
L’oracle des mémoires cellulaires prend forme :
un outil de lumière pour aider les autres à se libérer,
à guérir,
à devenir autonomes dans leur transformation.
Les bijoux que je crée sont mes respirations.
Quand je façonne la matière, quand je fige une fleur,
je fige aussi un instant d’amour, une trace de vie.
Je transforme la nature en éternité.
Et mes affiches énergétiques,
ces messages vibratoires,
sont là pour transmettre des ondes de paix et de guérison,
même à distance.
Oui, cette renaissance est lente, fragile, parfois douloureuse.
Mais elle est vraie.
Et elle vient du cœur.
Je ne cherche plus à redevenir celle d’avant.
Je deviens celle que la vie m’invite à être maintenant :
une femme debout,
authentique,
créatrice de lumière.
Je ne suis plus la même et j’ai hâte de pouvoir dire « je suis plus vivante que jamais. »
Et si mon histoire t’a touché aide-moi à faire voyager cette lumière :
partage, commente, parle-en autour de toi.
Chaque mot, chaque geste, chaque partage est une onde qui m’aide à continuer.
Parce que plus cette lumière circulera,
plus elle pourra guérir, inspirer, et éveiller d’autres âmes et me permettra de retrouver et garder l’espoir d’un lendemain plus doux.
Emmanuelle.
’UniversEnergetique
Merci d’être là.
Merci de faire partie de ma renaissance. 🌿💫