28/05/2025
Carnet de voyage – Jour 4 : Skoura, entre palmeraie et savoirs partagés
Aujourd’hui, j’ai retrouvé le plaisir simple de l’enfance : enfourcher un vélo et partir à la découverte de la palmeraie de Skoura. Cette oasis, nichée entre le Haut Atlas enneigé et les contreforts plus arides, est un véritable labyrinthe de verdure et de traditions.
Skoura est composée de nombreux douars (villages) . J’ai été surprise par le nombre d’habitants, environ 24 000, répartis dans cette étendue où les espaces libres et les kasbahs en ruine laissent penser à une terre presque déserte.
Chaque parcelle de terre appartient à une famille, et l’eau, si précieuse ici, est partagée selon un système ancestral. Les khettaras, ces canaux souterrains, acheminent l’eau depuis les nappes phréatiques des montagnes jusqu’aux parcelles agricoles . Plus près des montagnes, l’eau est d’une pureté remarquable, tandis que des forages modernes alimentent les maisons en eau courante.
En traversant les sentiers, les enfants nous interpellent, demandant des stylos, de l’argent ou des bonbons. Une pratique courante dans les zones touristiques, mais qui mérite réflexion sur les interactions entre visiteurs et habitants.
L’après-midi, j’ai eu le plaisir de partager un repas avec Isabelle, présidente de l’association Homéopathes Sans Frontières, et de rencontrer les nouveaux conférenciers. Des personnes passionnées, engagées, qui ont tant à transmettre.
Un moment fort de la journée fut la séance de réflexologie que j’ai pratiquée sur notre sage-femme senior, formatrice de 80 ans. Une femme inspirante, toujours animée par le désir de partager son savoir et son expérience acquise à travers le monde.