
03/08/2024
Il est minuit bien passé. Il y a encore une heure je dormait paisiblement. J'ai été réveillée par un bruit sec qui fit monté en moi une montée d'adrénaline, accélérant mon rythme cardiaque et me nouant la gorge.
Je n'ai pas d'explication, je sais juste que cette poussée d'angoisse à une explication, il s'est passé quelque chose, peut-être pas de très significative, peut-être simplement une pensée ou une intention non bienveillante, de là où tu es à 1600 kms.
Je sais reconnaître ce ressenti. Il me rappelle toutes les fois où je l'ai ressenti jeune, où nous étions pétrifiées de peur.
J'ai certainement un taux de cortisol qui m'épuise en ce moment, qui accompagne mes journées.
J'ai l'émotion de la colère qui s'étale et qui s'écrase avec les larmes.
Ma gorge est nouée comme pour me taire car ce n'est pas le moment de dire, déjà avant hier on ne nous a cru et on a donné le message que nous 《n'existions plus》.
Mais, je suis/nous sommes bien là et légitimes de l'être.
Ne t'inquiètes pas, j'ai tellement de ferveur qui monte en moi. Je n'oublierai pas, je ferai ce qu'il faut pour que nos mémoires traumatisées se rappelle de chaque détail pour en faire quelque chose de poétique qui restera marqué. Ce sera mentionné 《fictif》 afin de ne pas t'heurter ou te perturber dans ta vie paisible.
Tu le sais, n'est-ce pas ? D'ailleurs tu le dis 《tu me déteste, j'ai gâché ta vie》 serait-ce car je me suis toujours relevée et imposée face à toi ?
Tu le sais, je n'ai jamais eu peur de Toi, mais de ton comportement incertain et envers qui.
J'ai passé des années à essayer de te comprendre, t'excuser, t'aimer, à t'étudier ce qui a fait également l'un de mes choix de métiers aujourd'hui.
Je me sentais un peu comme la belle avec la bête en version familiale.
Espérant que sous cet homme rageux et violent, j'arriverai à tirer la main vers le haut de ce petit garçon qui fut violé et blessé.
Plus un cheveu tu toucheras, car rappelle toi que Je suis Là.
J'ai déjà deux noms d'auteurs. L'un t'es dédié.
Ce sera le nom que tu as prononcé de ta bouche... à ma naissance. Dieu merci, la sage-femme ne l'as accepté.
Ce n'est pas moi qui écrirai. Ces moments lui sont dédiés
Johnny