08/01/2025
Quand l’anatomie devient un pilier incontournable du yoga
Depuis quelques années, le yoga connaît un essor spectaculaire en Occident. Cette popularité s’accompagne d’une offre de formations de professeurs de yoga toujours plus nombreuses. Pourtant, un constat demeure : l’anatomie reste souvent le parent pauvre de ces formations. On insiste beaucoup sur la philosophie, la respiration, ou encore la méditation, mais l’aspect biomécanique du corps humain est parfois relégué au second plan.
Or, tout praticien de yoga de longue date pourra en témoigner : avec les années, la conscience et la compréhension de l’anatomie deviennent de précieux alliés. La connaissance des articulations, du bassin, du périnée ou encore de la colonne vertébrale permet d’adapter intelligemment sa pratique et de prévenir d’éventuelles douleurs.
C’est dans cette optique qu’est apparue la méthode du « Yoga Sans Dégâts », issue des travaux de la Docteure Bernadette de Gasquet. Son but : proposer une pratique plus respectueuse de l’anatomie, pour que le yoga demeure une source de bien-être sur le long terme. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les pratiques posturales ne sont pas exemptes de risques : descentes d’organes, incontinence, douleurs chroniques au dos ou aux hanches… Autant de problématiques qui peuvent surgir après des années d’exercices mal adaptés à sa morphologie.
Mais attention, il ne s’agit pas de jeter la philosophie et la tradition yogique aux oubliettes. Au contraire : la méthode De Gasquet se place dans la continuité de la tradition indienne et propose d’enrichir celle-ci par les connaissances occidentales en matière d’anatomie et de physiologie. Le yoga reste le même, mais on y ajoute des précautions à des moments clés : comment placer son bassin ? comment protéger son périnée ? comment ne pas tasser les vertèbres cervicales ? Ces ajustements, parfois discrets, font toute la différence sur la santé à long terme.
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