Ma p'tite bulle de bien naitre

Ma p'tite bulle de bien naitre Accompagnante périnatale, auxiliaire de puériculture DE et monitrice de portage
La Réunion 974

24/09/2025

Un bébé a besoin des bras. C’est sa première maison après la naissance, son repère, son ancrage. Il n’a pas encore la notion du temps, ni la capacité de comprendre que « maman revient toujours ». Tout ce qu’il sait, c’est que lorsqu’il est lové contre nous, il est en sécurité.

On entend parfois : « Tu vas l’habituer ». Mais en réalité, il est déjà « programmé » pour ça. Être porté, bercé, contenu, c’est dans sa nature. C’est un besoin, pas un caprice. Comme manger, dormir, respirer.

Et peu à peu, en ayant reçu cette sécurité dans les bras, l’enfant apprendra à s’en détacher. Parce que pour explorer le monde, il faut d’abord avoir eu un port d’attache solide.

Alors non, on ne « gâte » pas un bébé avec trop de bras. On le rassure, on le construit, on lui donne les racines dont il aura besoin pour plus t**d déployer ses ailes.

📸 Sarrah Harris

12/09/2025

Ne t’étonne pas si ton bébé cherche tes bras…
il t’a eu près de lui pendant 9 mois.
Il n’est pas fait pour le froid d’un berceau ou la solitude d’une pièce. Il reconnaît ton odeur, ton battement de cœur, ta chaleur.
Te sentir près de lui, c’est ce qui l’apaise et le rassure.
Les bébés ont un besoin profond des bras de leur maman (ou de leur figure d'attachement) pour grandir sereinement.
Ce n’est ni un caprice, ni une mauvaise habitude…
juste un besoin essentiel.

12/09/2025

Faciliter les débuts de l’allaitement.

Tous les bébés devraient pouvoir téter dans l’heure qui suit leur naissance.
Rappelons que plus la durée entre la naissance et la première tétée est grande, plus il y a un risque d’avoir une succion désorganisée chez le nouveau-né.

Le peau à peau est la pratique la plus adaptée qui permet au bébé d’avoir accès aux seins, de dépenser le moins d’énergie et de favoriser la production de lait.

Si le bébé ne tète pas dans cette première heure, la maman exprimera son colostrum pour l’offrir à son bébé. Ce geste est essentiel au bon démarrage de l’allaitement. La mère profite ainsi du climat hormonal de la naissance pour favoriser la production de lait. Plus le colostrum est exprimé souvent, plus la mère aura du lait en quantité suffisante.

C’est simple et efficace. Cette pratique permet à la mère d’être autonome et prendre confiance en elle, dès la naissance.

Tous les nouveaux-nés n’ont pas les mêmes besoins dans les premiers jours. Les objectifs et les attentes seront donc très différents. Un bébé né à terme en bonne santé aura des besoins moins importants qu’un bébé né avec des facteurs de risques (naissance avant 39 semaines, petit poids, diabète, ictère, travail long … ). La naissance impacte le démarrage de l’allaitement. C’est pourquoi, il est vraiment intéressant de débuter l’allaitement de façon le plus optimal possible et le plus ajusté à sa situation.

Vous l’aurez compris : la priorité, si votre bébé ne tète pas ou à du mal à se réveiller c’est de lui offrir du lait régulièrement et de stimuler votre production de lait.

N hesitez pas à me contacter pour un  atelier individuel ou collectif ou encore un cadeau pour une liste de naissance ou...
09/09/2025

N hesitez pas à me contacter pour un atelier individuel ou collectif ou encore un cadeau pour une liste de naissance ou pour une baby shower
Bonne journée à tous

02/09/2025
17/08/2025

"Alooors il fait ses nuits le petit bonhomme ?"

Votre enfant a une semaine. Vous vous remettez gentiment de l'accouchement et vous vous faites à votre nouvelle vie à la maison, vie rythmée par les tétées/biberons, les changes, les comptines et les siestes... Jour et nuit.
" Non, mais il est encore tout petit, c'est normal ! Et puis voir son visage est un tel émerveillement, même à 3h30 du matin !"

"Aloooors il fait ses nuits le petit bonhomme ?"

Votre enfant a un mois. Vous vous rendez compte que vous avez des traces de régurgitation au niveau de l'épaule droite et qu'une fois de plus, vous avez oublié votre code de carte bancaire (déjà que vous avez du mal à vous souvenir de votre prénom...). Cette nuit, vous vous êtes une fois de plus levé.e trois fois (ou quatre, il y a un moment vous avez arrêté de compter).
"Non... Ca va, on tient le coup... *baille* Cela dit, c'est complètement anarchique comme il dort... Je me demande s'il ne confond pas le jour et la nuit..."

"Aloooors il fait ses nuits le petit bonhomme ?"

Votre enfant a trois mois. Vous ne prenez même pas la peine d'avoir un sourire de courtoisie. Les valises sous vos yeux sont aussi grosses que celles que vous avez prévues de remplir pour partir seul.e au Bahamas dès demain... Si votre banquier et votre conjoint.e étaient d'accord ! Cette nuit encore, vous avez passé presque 1h avec votre enfant en pleine forme après sa tétée/biberon. C'est le bruit de craquement de votre nuque lorsque votre tête s'est écroulée de fatigue qui vous a remis les pieds sur terre et vous a fait vous rendre compte que votre tout -petit s'était (enfin!) endormi.
"Non, toujours pas non. Je crois que je vais l'emmener chez son pédiatre... Ou un micro-kiné... Un osthéo... Un marabout... Bref n'importe qui qui arrivera à me le faire dormir ! Mais qu'est-ce qu'on a fait de mal pour que ça ne marche pas ?!"

La question du sommeil est centrale durant les premiers mois de vie de l'enfant. Pour vous - bien-sûr - mais aussi pour les gens que vous rencontrez et qui veulent à tout pris savoir si votre tout-petit "fait ses nuits". Un petit peu comme-ci c'était le signe qu'il avait tout ce qui lui fallait, qu'il se conformait à l'image qu'ils ont de ce que devrait être un bébé, un petit peu comme si ce serait la preuve qu'il "rentrait dans le moule".
Et vous, la dette de sommeil s'accumulant et la pression augmentant, vous vous demandez ce que vous avez raté pour que votre enfant dorme de façon aussi décousue.

Et bien, en fait, vous n'avez rien fait de mal, rien loupé. Dans les trois situations exposées ci-dessus, l'enfant FAIT ses nuits. Oui, oui, vous avez bien lu. J'entends déjà certaines de vos pensées "Ah ca y est, on a perdu Mamanbulles, elle dit n'importe quoi ! Surement le manque de sommeil pour elle aussi!" Et bien non ;) Il est important de se rendre compte que les enfant ont un rythme biologique bien différent de celui des adultes.

Alors oui, un nourrisson d'une semaine qui se réveille toutes les trois heures fait SES nuits... Il ne fait simplement pas les VÔTRES !

"Oui mais ça ne change pas grand chose à notre état de fatigue...." Je vous l'accorde. Mais au lieu de se demander à chaque réveil ce qu'on a fait de mal, ou tout du moins ce qu'on aurait pu mieux faire, on se souvient que tout ceci est normal, et on déculpabilise

12/08/2025

On entend souvent tout et son contraire sur l’allaitement :
« C’est bien les 3 premiers mois »
« Après 6 mois ça sert plus à rien »
« Faut pas allaiter trop longtemps sinon l’enfant devient dépendant »

❌ RIEN de tout ça n’est vrai.

Voici ce que dit l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
✅ Allaitement exclusif les 6 premiers mois :
Bébé n’a besoin que de lait maternel jusqu’à 6 mois : pas d’eau, pas de jus, pas de solides.
Le lait maternel contient tout ce qu’il faut pour le nourrir, le protéger, et soutenir son développement.
✅ Poursuite de l’allaitement jusqu’à 2 ans (voire plus) : Après l’introduction des aliments solides, l’allaitement devrait continuer jusqu’à au moins 2 ans, car il reste une source majeure de nutriments, d’anticorps et de réconfort.

✅ L’allaitement est un pilier de santé publique :
Il protège la mère ET l’enfant :
– Réduction des infections, maladies chroniques, et du risque de mort subite chez le bébé.
– Réduction du risque de cancer du sein, de l’utérus et de diabète chez la mère.

Et au-delà de la biologie, l’allaitement crée un lien unique entre la mère et l’enfant, qui n’est pas uniquement nutritionnel, mais aussi émotionnel, hormonal, et sécurisant.

Alors non, ce n’est pas excessif ou malsain d’allaiter longtemps, ni inutile ou bizarre, c’est naturel, recommandé, et bénéfique.

Pourquoi ces recommandations soient si peu connues, voire contredites dans notre société ?

06/08/2025

Mon fils m’a demandé de changer d’école.
Comme ça.
Sans se plaindre. Sans pleurer. Sans faire de drame.
Il s’est simplement assis en face de moi et m’a dit, d’une voix basse :
— « Est-ce que je peux étudier ailleurs ? »

Je lui ai demandé si quelque chose s’était passé.
Il m’a répondu que non.
Je lui ai demandé s’il ne se sentait pas à l’aise.
Il m’a dit qu’il ne savait pas.
Alors je lui ai demandé si quelqu’un le faisait se sentir mal.
Et il est resté silencieux.

Cette nuit-là, je n’ai pas dormi.
Et le lendemain, sans rien lui dire, je suis allée à l’école.
J’ai dit que je devais remettre quelques documents.
Mais je suis restée.
J’ai attendu qu’ils sortent en récréation.

Et là, je l’ai vu.
Assis seul, dans un coin de la cour.
La tête baissée, le sac sur les genoux.
Plusieurs enfants sont passés.
L’un lui a donné une petite bousculade, de celles qui ressemblent à un jeu… mais qui n’en sont pas.
Un autre lui a enlevé sa casquette et l’a lancée par-dessus le mur.
Et un groupe de filles a montré quelque chose sur son uniforme en riant.
Il n’a pas réagi.
Il est simplement resté là.
Comme s’il n’attendait plus que quelqu’un fasse quelque chose.

Mais le pire, ce n’était pas ça.
Le pire, c’était de voir qu’une enseignante avait tout vu.
Et qu’elle n’avait pas prononcé un seul mot.
Pas un seul.
Elle s’est contentée de croiser les bras, de regarder ailleurs… et de poursuivre son chemin.

J’ai écrit à l’école.
Je leur ai dit que mon fils m’avait confié que certains camarades le taquinaient.
Qu’en classe, ils lui cachaient ses affaires.
Que dans les couloirs, ils l’imitaient.
Qu’ils lui donnaient des surnoms.
Nous l’avons signalé.
Nous en avons parlé.
Et leur réponse a été :
— « Ce sont des histoires d’enfants. Nous allons nous en occuper. »
Mais ils ne s’en sont pas occupés.
Ils l’ont laissé seul.

Cet après-midi-là, lorsqu’il est rentré à la maison, il m’a demandé si j’avais réfléchi à ce changement.
Je lui ai dit que oui.
Et que c’était déjà fait.

Il ne m’a pas demandé d’explications.
Il a simplement posé son sac avec un soupir.
Comme quelqu’un qui cesse enfin de porter une pierre sur sa poitrine.

Depuis, il étudie ailleurs.
Pas dans un endroit plus joli.
Pas dans un endroit plus cher.
Juste dans un endroit plus humain.
Où on le voit.
Où on l’écoute.
Et où il n’a pas besoin de faire semblant que tout va bien… pour qu’on le laisse tranquille.

Parce qu’un enfant ne demande pas à changer d’école par simple caprice.
Il le demande quand il n’en peut plus.
Et le plus triste…
c’est que ce qui lui fait le plus mal, ce n’est pas ce que font ses camarades,
mais ce que ne font pas les adultes qui devraient le protéger.

Et j’espère que ce n’est pas quelque chose qui ne nous est arrivé qu’à nous.
J’espère ne pas être la seule mère à avoir appris cela… trop t**d.
Car s’il y a une chose qu’on n’oublie jamais,
c’est le jour où ton enfant te demande, à voix basse,
de quitter le seul endroit où il était censé se sentir en sécurité.

Peu importe l’âge qu’a un enfant, il est toujours essentiel de l’écouter et de prévenir toute situation qui peut le faire souffrir : intimidation, coups, maltraitance psychologique ou tout autre type de violence.
La famille doit faire ce qu’il faut pour changer la vie des autres, pour leur bien-être personnel, émotionnel et social.

📖 Histoire anonyme

03/08/2025

➡️ Le saviez-vous ?

As-tu déjà remarqué que les bébés posent parfois leur main sur notre bouche pendant l’allaitement ?

D’après Zeljko Loparic, professeur de philosophie et spécialiste de la pensée de Winnicott, ce geste a une signification particulière.

Lors d’une tétée harmonieuse, il s’installe une connexion entre la mère et l’enfant, marquée par un échange de regards et de présence. C’est dans ce moment que le bébé commence à percevoir la notion de réciprocité.

Il comprend que sa maman lui procure plus que du lait : elle lui offre aussi du réconfort, de la tendresse, de la sécurité.

Et peu à peu, l’enfant manifeste à son tour l’envie d’offrir quelque chose en retour.

L’un des premiers signes de ce désir d’échange est justement ce geste touchant : il tend la main vers le visage de sa mère, parfois jusqu’à lui mettre un doigt dans la bouche.

Winnicott appelle cela une identification croisée : l’enfant s’identifie à sa mère et entre dans une dynamique de donner et recevoir.

C’est l’un des premiers fondements de la socialisation, selon lui — une base essentielle pour développer des relations saines et équilibrées.

03/08/2025

Ne sois pas surprise si ton bébé réclame tes bras…
Tu l'as porté en toi pendant neuf mois, au chaud, bercé par ta présence.

Il n’est pas encore prêt pour le silence d’une pièce vide ou la fraîcheur d’un berceau. Ce qu’il connaît, ce qui le rassure, c’est ton odeur, le rythme de ton cœur, la chaleur de ton corps.

Être tout contre toi, c’est son refuge. C’est là qu’il se sent en sécurité.

Les bras d’une maman (ou de la personne qui prend soin de lui) sont un vrai besoin pour un tout-petit. Ce n’est ni un caprice, ni une dépendance excessive. C’est juste la base pour bien grandir.

Adresse

Saint-Benoît
97470

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