11/07/2025
S'accepter tel que l'on est ?
Faut-il encore savoir qui l'on est ?
Depuis quelque temps, je comprends que la vie m’amène à m’écouter.
On m’a dit de me choisir mais ne faut-il pas pour cela, savoir ce que je veux réellement ?
Comment faire lorsque toute ma vie je n’ai fait que pour plaire ? Pour être aimée ? Pour être accepter ? Sans même me demander si j’étais profondément en accord avec ça… .
Au fil des années l’on s’oublie, on oublie ces rêves, ses désirs, on oublie qui l’on est parce qu’on ne la jamais vraiment était.
Mais alors, quand la vie vient nous secouer, nous pousser à bout pour nous faire comprendre qu’il est tant d’ouvrir les yeux, de se réveiller, de vivre, de s’éveiller, une question existentielle se soulève ;
Aujourd’hui que je refuse, ne plus faire selon les règles que je n’ai pas choisie, qu’est-ce que je veux vraiment ? Qui je suis vraiment ?
Cette expérimentation m’amène parfois à dire le tout et son contraire, bloquée dans mes croyances. Des mots sortent de ma bouche mais ne sont pas ceux de mon cœur. Je tente de me convaincre d’être ainsi, alors que je suis celle-là.
Je reste dans cette dualité, coincée entre ce que je suis et ce que je pense devoir être.
Est-ce que c’est normal si je ne culpabilise pas, lorsque je manque de moralité ? Est-ce que c’est normal de ne pas être triste en la voyant partir ? Est-ce que je suis un monstre ? Est-ce ma boussole interne est cassée ? Ou est-ce que j’ai simplement décidé de vivre pour moi, en acceptant que ce que l’on attend de moi, n’est pas ce que je désire pour moi, n’est pas ce que je ressens au fond de moi, n’ai pas ce que mon cœur vibre.
Être ou ne pas être telle est la question ?
Fort heureusement l’on rencontre parfois sur son chemin des âmes qui nous apprennent à nous accepter, qui aime même nos pires défauts dans l’amour et la bienveillance.
…A toi, qui m’a aidée à accepter mes mauvais côtés. A toi, qui m’a aidée à retrouver mon âme d’enfant, le temps d’un instant…
Comment faire la différence entre ce que je veux réellement, ce que j’ai appris à vouloir et ce que je crois être en mérite de vouloir.
S’accepter ? Lâcher-prise ? Est-ce que je lâche prise ou est-ce que je fuis face à toi ?
Quelle est la frontière entre s’accepter tel que l’on est et reconnaitre un comportement qui n’est pas sain pour nous ?
Est-ce que c’est la peur qui m’arrête à la ligne de départ ou est-ce qu’en renonçant à la course je m’écoute, je me respecte et j’apprends.
Quand est-ce qu’il est bon de renoncer ? et quand est-ce qu’il est opportun de persévérer ? Comment sait-on quand cela vaut le coup ou pas ?
Comment faire la différence entre ce que mes pensées me font ressentir et ce que mon âme vibre ? Comment est-on sûr d’avoir fait le bon choix ? Doit-on même se poser la question d’ailleurs ?
Parfois, l’on croit déceler une faiblesse chez l’autre, mais est-il le seul à ne pas être prêt ? ou essaye-t-on de se cacher derrière ses peurs à lui, pour mieux masquer les nôtres et ne pas les accepter ?
S’accepter, c’est prendre conscience de ce que nous sommes dans notre entièreté, de prendre conscience que certains combats sont à mener et d’autres pas.
S’accepter, c’est renoncer lorsque l’on a aucune marge de manœuvre sur la situation et que celle-ci nous fait souffrir, c’est comprendre que le mieux que nous puissions faire pour nous, c’est de baisser les armes, de nous retirer, même si cela implique de dire au revoir, même si cela nous attriste ...
Mais même dans l’épreuve, la vie nous révèle des instants magiques hors temps, une connexion qu’on ne vit que peu souvent.
Même quand une leçon est difficile à apprendre, si l’on prend la peine de regarder les choses sous un autre angle ; cette épreuve nous révèle sa beauté cachée.
Tout est juste et parfait, c’est toujours la bonne personne, au bon moment pour nous apprendre ce qu’il nous reste à affronter, ; nos croyances, nos blessures, nos peurs…
Quel dommage, j’aurais tellement aimé, t’aimer…