10/06/2025
Il y a peu de choses aussi profondément gratifiantes que de voir une personne arriver tendue, épuisée, parfois même désespérée… et repartir plus légère, plus claire, reconnectée à elle-même.
C’est dans ces moments-là que je me rappelle pourquoi j’ai choisi ce métier.
Être thérapeute, pour moi, ce n’est pas simplement soulager des tensions physiques — c’est accueillir une personne dans toute sa complexité, l’écouter au-delà des mots, l’accompagner avec bienveillance et justesse vers un mieux-être global.
C’est créer un espace sûr, un temps suspendu, où quelque chose peut se relâcher, se réajuster, se transformer.
Quand une personne me confie qu’elle se sent recentrée, soulagée, prête à avancer, c’est une immense joie. C’est un honneur aussi, d’être témoin de ces petits tournants intérieurs, souvent silencieux mais si puissants.
Ce métier est exigeant, bien sûr. Il demande présence, sensibilité, engagement. Mais il est avant tout profondément humain. Et c’est ce qui en fait une passion plus qu’une simple vocation.