10/07/2025
Est-ce que ton cerveau te laisse parfois en paix… ou jamais vraiment ?
Tu crois que réfléchir à tout, tout le temps, c’est une force. Et parfois, oui, ça l’est. Penser, prévoir, anticiper… c’est utile. Mais quand ça devient une obsession, quand tu rumines la moindre phrase entendue, la moindre décision prise, quand tu revis dix fois les mêmes scénarios dans ta tête… là, ce n’est plus une réflexion. C’est une prison mentale. Et si tu es honnête avec toi-même, tu le sais déjà.
Tu analyses tout parce que tu cherches à te protéger. Ce n’est pas de la logique, c’est de la peur. Une peur ancienne. Celle de mal faire. Celle d’être rejeté. Celle qu’on te blesse à nouveau. Alors ton esprit scanne, fouille, calcule… pour que plus jamais tu ne sois pris au dépourvu. Pour que plus jamais tu ne sois celui ou celle qui tombe sans comprendre pourquoi. Tu crois que ça t’aide à contrôler. En réalité, ça t’épuise. Ça t’isole. Et parfois, ça t’éloigne des moments simples que tu pourrais savourer.
Le besoin de tout comprendre, tout anticiper, tout maîtriser… c’est souvent le reflet d’un manque de sécurité intérieure. Quand on a grandi dans un environnement instable, imprévisible ou blessant, on développe ce mécanisme. Penser devient une stratégie de survie. Mais aujourd’hui, tu n’as plus besoin de survivre. Tu peux apprendre à vivre.
Et vivre, ce n’est pas tout décortiquer. Vivre, c’est ressentir. C’est accepter qu’il y aura des choses que tu ne comprendras pas sur-le-champ. Des gens qui partiront sans t’expliquer. Des réponses qui ne viendront jamais. Et des situations que seule la vie éclairera avec le temps. Tu veux tout analyser ? Très bien. Mais choisis de le faire avec conscience. Avec douceur. Pas comme un automate contrôlé par la peur.
Ton cerveau est puissant. Mais ton cœur aussi. Ce que tu peux faire aujourd’hui, c’est transformer cette sur-analyse en outil. Pas en torture. Tu peux utiliser ta capacité à réfléchir pour créer, pour bâtir, pour t’élever. Pas pour te faire du mal. Tu peux choisir d’arrêter l’auto-destruction mentale et de diriger cette énergie vers quelque chose qui a du sens. Un projet. Une passion. Une solution.
À force de penser à tout, tu oublies de penser à toi. Tu cherches à décoder les intentions des autres, mais as-tu pris le temps d’écouter les tiennes ? Tu veux comprendre les silences, les comportements, les moindres détails… mais comprends-tu ton besoin d’amour, de validation, de paix ? C’est là que tout commence. Pas dans les faits. Dans ton rapport à toi-même.
Tu n’es pas faible parce que tu penses trop. Tu es quelqu’un qui a appris à se défendre par la réflexion. Maintenant, il est temps de réapprendre à faire confiance. Confiance en ton jugement. Confiance en la vie. Confiance en ta capacité à te relever même quand tu ne contrôles rien. Tu n’as pas besoin de tout savoir. Tu as besoin de te sentir en sécurité, là, à l’intérieur.
Et si tu utilisais ce talent pour bâtir au lieu de douter ? Et si tu choisissais de t’offrir un peu de répit, de lâcher un peu de contrôle et de voir ce qui se passe quand tu vis sans tout analyser ? Peut-être que tu découvrirais quelque chose de plus précieux que toutes tes réponses : la paix.
© Francis Machabée
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PS : Si tu veux vraiment apaiser ce mental qui tourne en boucle, j’ai une solution concrète à te proposer. Regarde dans les commentaires, ça pourrait bien tout changer.