16/03/2018
L'Energie libre et universelle du Reiki
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Guérisseurs...
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Des guérisseurs dans les hopitaux français
01 janvier 2015
Des guérisseurs dans les hopitaux français
Des guérisseurs dans les hôpitaux
Quand la médecine ne suffit plus à soigner...
Cela peut arriver à n’importe qui. Vous vous êtes brûlé, vous courez aux urgences. Vous souffrez affreusement malgré les antalgiques. Vous hélez l’infirmière qui réagit de façon imprévue : elle vous demande si cela vous dirait d’appeler un coupeur de feu. « Un quoi ? » Elle vous tend une liste de numéros de téléphone et dit à voix basse : « Ça peut paraître bizarre mais ils ont déjà soulagé quantité de patients. Rien d’officiel, mais nous vous garantissons que c’est sans danger. » La douleur est telle que vous n’hésitez pas longtemps avant de pianoter sur votre portable. Une voix vous demande juste votre nom. Vingt minutes plus t**d, la souffrance a disparu.
Cette scène est devenue presque banale dans certains services hospitaliers, à Saint-Brieuc, Rodez, Annemasse ou Marseille, où l’on nous confirme – de façon en général officieuse – que l’on fait régulièrement appel aux « coupeurs (ou barreurs) de feu ». Pour soulager la douleur, pour accélérer la cicatrisation des brûlures, suite à un accident ou, de plus en plus, lors d’un traitement du cancer par radiothérapie.
Cette étrangeté n’est que la partie émergée d’un vaste ensemble. Contre toute attente, à l’ère scientifique, même dans notre très cartésienne France, médecins et guérisseurs (ou magnétiseurs, ou praticiens reiki, ou coupeurs de feu) collaborent de multiples façons. Pour traiter des urgences ou des troubles chroniques réputés inguérissables.
Quels médecins osent en parler ? Rarement les pontes, dont la plupart ne sont d’ailleurs pas au courant. Patron des urgences à l’hôpital Nord de Marseille, le docteur Philippe Jean lève un sourcil perplexe : « Coupeur de feu ? Connais pas. Mais je vais demander à mes infirmières si elles en ont entendu parler. » Ces dernières lui répondront par l’affirmative… sans s’avancer davantage, le sujet est risqué. Même curiosité étonnée de la part de la cancérologue Laure Copel, à l’institut Curie – à qui sa responsable des soins répondra, elle, par la négative. Chef du service d’oncologie médicale à l’hôpital européen George-Pompidou, à Paris, le professeur Jean-Marie Andrieu a déjà eu vent, lui, de ces « magnétiseurs censés vous retirer le feu ». Mais il doute du sérieux de l’affaire : « Ça se saurait ! Dommage, je ne demanderais pas mieux, on a tant de complications en radiothérapie. Ramenez-moi un seul cas traité par vos magiciens et observé selon les critères scientifiques et on en reparle. »
Le flirt entre système hospitalier et guérisseurs se joue davantage dans le monde des infirmières que dans celui des médecins. Discrètement informés, les chefs de clinique laissent souvent faire… à condition que l’on n’en sache rien. Toutefois, certains s’y intéressent, avec un mélange de perplexité et de fascination, et prennent le risque d’en parler.
Le discours des médecins
Ancien chef de clinique en cardiologie puis en médecine interne, devenu psychiatre, enseignant en psychothérapie à la faculté de Bordeaux, le professeur Gérard Ostermann a depuis longtemps repéré les facultés hors normes de certaines guérisseuses. « La première s’appelait Claudine. On la consultait discrètement à l’Institut de cancérologie de Reims, soit pour aider à déceler la source d’un mal qu’on ne parvenait pas à élucider, soit pour confirmer une hypothèse peu sûre. La pertinence de son ressenti était stupéfiante. Elle devenait moins fiable quand elle tentait d’intellectualiser la chose et se piquait de donner ses interprétations. Depuis, j’en ai connu plusieurs. Leur capacité à soigner toutes sortes de maux de façon “énergétique” est indéniable – des brûlures aux rhumatismes, des abcès aux calculs. Je reste fasciné par leur diagnostic, un vrai scanner, et par leur humilité : la majorité ne se fait pas payer. Les guérisseurs ne deviennent dangereux que quand leur ego enfle et qu’ils prétendent faire de la science. Globalement, ce qu’ils font bouleverse notre vision de la maladie, du corps, de la médecine, du réel… Tout est à revoir ! »
Pour la plupart des médecins qui osent évoquer leur collaboration avec les guérisseurs, celle-ci se justifie de façon très pragmatique. Ainsi, le docteur Alain Marre, chef du service de radio-oncologie du centre hospitalier de Rodez (Aveyron) : « Voilà plus de trente ans que j’oriente mes patients vers des guérisseurs pour soulager les douleurs, sans a priori : j’ai juste constaté que cela améliorait leur état. Dois-je refuser sous prétexte qu’on ignore comment ça marche ? »
Dans un documentaire de Jean-Yves Bilien, « Les Guérisseurs, la foi, la science », Martine Gardénal, présidente de la Société dL'Energie libre et universelle du Reiki
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Des guérisseurs dans les hopitaux français
01 janvier 2015
Des guérisseurs dans les hopitaux français
Des guérisseurs dans les hôpitaux
Quand la médecine ne suffit plus à soigner...
Cela peut arriver à n’importe qui. Vous vous êtes brûlé, vous courez aux urgences. Vous souffrez affreusement malgré les antalgiques. Vous hélez l’infirmière qui réagit de façon imprévue : elle vous demande si cela vous dirait d’appeler un coupeur de feu. « Un quoi ? » Elle vous tend une liste de numéros de téléphone et dit à voix basse : « Ça peut paraître bizarre mais ils ont déjà soulagé quantité de patients. Rien d’officiel, mais nous vous garantissons que c’est sans danger. » La douleur est telle que vous n’hésitez pas longtemps avant de pianoter sur votre portable. Une voix vous demande juste votre nom. Vingt minutes plus t**d, la souffrance a disparu.
Cette scène est devenue presque banale dans certains services hospitaliers, à Saint-Brieuc, Rodez, Annemasse ou Marseille, où l’on nous confirme – de façon en général officieuse – que l’on fait régulièrement appel aux « coupeurs (ou barreurs) de feu ». Pour soulager la douleur, pour accélérer la cicatrisation des brûlures, suite à un accident ou, de plus en plus, lors d’un traitement du cancer par radiothérapie.
Cette étrangeté n’est que la partie émergée d’un vaste ensemble. Contre toute attente, à l’ère scientifique, même dans notre très cartésienne France, médecins et guérisseurs (ou magnétiseurs, ou praticiens reiki, ou coupeurs de feu) collaborent de multiples façons. Pour traiter des urgences ou des troubles chroniques réputés inguérissables.
Quels médecins osent en parler ? Rarement les pontes, dont la plupart ne sont d’ailleurs pas au courant. Patron des urgences à l’hôpital Nord de Marseille, le docteur Philippe Jean lève un sourcil perplexe : « Coupeur de feu ? Connais pas. Mais je vais demander à mes infirmières si elles en ont entendu parler. » Ces dernières lui répondront par l’affirmative… sans s’avancer davantage, le sujet est risqué. Même curiosité étonnée de la part de la cancérologue Laure Copel, à l’institut Curie – à qui sa responsable des soins répondra, elle, par la négative. Chef du service d’oncologie médicale à l’hôpital européen George-Pompidou, à Paris, le professeur Jean-Marie Andrieu a déjà eu vent, lui, de ces « magnétiseurs censés vous retirer le feu ». Mais il doute du sérieux de l’affaire : « Ça se saurait ! Dommage, je ne demanderais pas mieux, on a tant de complications en radiothérapie. Ramenez-moi un seul cas traité par vos magiciens et observé selon les critères scientifiques et on en reparle. »
Le flirt entre système hospitalier et guérisseurs se joue davantage dans le monde des infirmières que dans celui des médecins. Discrètement informés, les chefs de clinique laissent souvent faire… à condition que l’on n’en sache rien. Toutefois, certains s’y intéressent, avec un mélange de perplexité et de fascination, et prennent le risque d’en parler.
Le discours des médecins
Ancien chef de clinique en cardiologie puis en médecine interne, devenu psychiatre, enseignant en psychothérapie à la faculté de Bordeaux, le professeur Gérard Ostermann a depuis longtemps repéré les facultés hors normes de certaines guérisseuses. « La première s’appelait Claudine. On la consultait discrètement à l’Institut de cancérologie de Reims, soit pour aider à déceler la source d’un mal qu’on ne parvenait pas à élucider, soit pour confirmer une hypothèse peu sûre. La pertinence de son ressenti était stupéfiante. Elle devenait moins fiable quand elle tentait d’intellectualiser la chose et se piquait de donner ses interprétations. Depuis, j’en ai connu plusieurs. Leur capacité à soigner toutes sortes de maux de façon “énergétique” est indéniable – des brûlures aux rhumatismes, des abcès aux calculs. Je reste fasciné par leur diagnostic, un vrai scanner, et par leur humilité : la majorité ne se fait pas payer. Les guérisseurs ne deviennent dangereux que quand leur ego enfle et qu’ils prétendent faire de la science. Globalement, ce qu’ils font bouleverse notre vision de la maladie, du corps, de la médecine, du réel… Tout est à revoir ! »
Pour la plupart des médecins qui osent évoquer leur collaboration avec les guérisseurs, celle-ci se justifie de façon très pragmatique. Ainsi, le docteur Alain Marre, chef du service de radio-oncologie du centre hospitalier de Rodez (Aveyron) : « Voilà plus de trente ans que j’oriente mes patients vers des guérisseurs pour soulager les douleurs, sans a priori : j’ai juste constaté que cela améliorait leur état. Dois-je refuser sous prétexte qu’on ignore comment ça marche ? »
Dans un documentaire de Jean-Yves Bilien, « Les Guérisseurs, la foi, la science », Martine Gardénal, présidente de la Société des médecins homéopathes spécialistes, confirme : « Je connais plusieurs magnétiseurs aux capacités spectaculaires pour arrêter un zona, guérir une brûlure, lever une stérilité. Je me pose évidemment des questions. Si ça marche, pourquoi pas ? » Interviewé dans « Les Guérisseurs », documentaire de Stéphane Allix diffusé sur M6 en 2010, le docteur Dominique Baron, chef de service d’un centre de rééducation à Saint-Brieuc, témoigne de la guérison incompréhensible d’une jeune femme paraplégique après l’intervention d’un magnétiseur réputé de Saint-Brieuc, Jean-Luc Bartoli. Ce dernier vient de faire paraître un livre où il relate ses échanges avec plusieurs médecins (page 75).
Les témoignages abondent. L’un des plus structurés est celui de Claire Guillemin, chef du service de radio-oncologie de l’hôpital de la Source, à Lausanne. Que dit-elle ? Que l’action des guérisseurs réussit incontestablement à accélérer la guérison des tissus après les traitements anticancer. Et que cela oblige les praticiens à revoir leur vision des choses : « Ces gens-là semblent travailler sur des niveaux de la personne (émotions, pensées, croyances, généalogie…) auxquels la médecine moderne n’a pas accès. Il nous faut explorer cela, de grandes découvertes sont peut-être à la clé. »
es médecins homéopathes spécialistes, confirme : « Je connais plusieurs magnétiseurs aux capacités spectaculaires pour arrêter un zona, guérir une brûlure, lever une stérilité. Je me pose évidemment des questions. Si ça marche, pourquoi pas ? » Interviewé dans « Les Guérisseurs », documentaire de Stéphane Allix diffusé sur M6 en 2010, le docteur Dominique Baron, chef de service d’un centre de rééducation à Saint-Brieuc, témoigne de la guérison incompréhensible d’une jeune femme paraplégique après l’intervention d’un magnétiseur réputé de Saint-Brieuc, Jean-Luc Bartoli. Ce dernier vient de faire paraître un livre où il relate ses échanges avec plusieurs médecins (page 75).
Les témoignages abondent. L’un des plus structurés est celui de Claire Guillemin, chef du service de radio-oncologie de l’hôpital de la Source, à Lausanne. Que dit-elle ? Que l’action des guérisseurs réussit incontestablement à accélérer la guérison des tissus après les traitements anticancer. Et que cela oblige les praticiens à revoir leur vision des choses : « Ces gens-là semblent travailler sur des niveaux de la personne (émotions, pensées, croyances, généalogie…) auxquels la médecine moderne n’a pas accès. Il nous faut explorer cela, de grandes découvertes sont peut-être à la clé. »