Non à la Drogue

Non à la Drogue Non à la Drogue la drogue c'est mauvais pour la santé

25/03/2016

Épargnons-nous une expérience vouée à l’échec !

25/03/2016

Olivier Guéniat, chef de la police judiciaire neuchâteloise, plaide pour autoriser les villes à mener des expériences pilote de régulation du marché du chanvre

30/11/2015

Quand la drogue n'est plus un jeu

Voici plusieurs extraits que j'aimerais vous faire partager. Ils concernent les erreurs courantes ou les croyances populaires vis-à-vis les drogues.
Vous trouverez à la fin de tous les textes, la source de nos références.
Il est évident que la réalité européenne n'est pas la même que la nôtre, donc je vous invite à la prudence concernant les statistiques ou les pourcentages énoncés.

• Corriger les erreurs courantes

Sur les drogues et leur consommation, on a dit tout et n'importe quoi; certaines idées fausses sont tenaces. Elles ont donné naissance à des erreurs courantes, que l'on entend un peu partout. Entre évidences et préjugés, il est difficile de savoir si une information est correcte ou pas.

• Sur les causes de la consommation de drogue

Erreur courante :

C'est la faute des parents si un jour leur enfant devient dépendant.
Cette affirmation n'est pas acceptable ! La dépendance aux drogues, quelles qu'elles soient, a de nombreuses causes dont : la personnalité de l'individu, son style de vie et le type de drogue consommée.

Erreur courante :

La curiosité des jeunes les amènent à la toxicomanie.
La curiosité peut donner l'envie "essayer pour voir"; mais une seule consommation ne signifie pas "s'accrocher".

Dès le plus jeune âge, la curiosité, c'est surtout l'envie et le besoin de découvrir, de grandir, de se développer, d'apprendre. Cela n'a alors rien de négatif !

Cependant, si une seule prise de drogue ne veut pas dire être toxicomane, cela ne donne pas carte blanche pour essayer ! Toute consommation de drogue comporte un risque !

Les jeunes qui n'arrivent pas à assumer les exigences de la vie actuelle, qui souffrent de multiples problèmes et qui manquent de soutien de la part des adultes et de l'entourage risquent, plus que les autres, d'utiliser les drogues et en devenir dépendants.

Erreur courante :

Ces jeunes ont tellement de problèmes; ce n'est pas étonnant qu'ils se droguent.
Si toutes les personnes qui ont des difficultés se droguaient, le monde entier serait toxicomane !
La plupart des adultes et des adolescents savent bien que les drogues ne vont pas les aider à résoudre leurs problèmes.

Un jeune qui a appris à affronter ses problèmes, au besoin avec le soutien de son entourage, parents ou amis, ne cherchera pas à utiliser les drogues pour fuir. Les situations qui paraissent lourdes, sans issue, seront vécues comme un défi à dépasser et non comme une menace insurmontable.

• Sur les drogues et les effets des drogues illégales

Erreur courante :

Le hasch est absolument sans risque.
Bien qu'il n'existe pas, à notre connaissance, de doses mortelles de haschisch, et que celui-ci ne provoque pas de dépendance physique, cette drogue illégale n'est pas sans danger.

• Le risque de dépendance psychique est toujours présent.
• La fumée du haschisch encrasse fortement les poumons.

En outre, l'attention, la mémoire à court terme ainsi que les capacités de réactions sont encore influencées durant 12 à 24 heures après la consommation de haschisch (risque d'accident accrus).

De plus, la substance active du haschisch, le THC, s'accumule dans le corps. Si la consommation est régulière, le THC ne s'élimine plus; il est tout le temps présent dans l'organisme. Les effets à long terme sur la santé provoqués par cette présence permanente de THC dans les tissus ne sont pas pour l'instant connus.

Erreur courante :

Une fois qu'on est accroché, on l'est pour toujours.
Cette croyance est heureusement fausse ! Sortir de la toxicomanie est certes difficile, mais possible.

Beaucoup de toxicomanes ne se séparent pas de la drogue à la première tentative. C'est un processus de longue haleine. Ce n'est souvent qu'après plusieurs rechutes qu'ils arrivent à arrêter.

Si une personne dépendante ne s'en sort pas du premier coup, il ne faut pas la laisser tomber. La prochaine fois sera peut-être la bonne ! La probabilité de réussite augmente avec le nombre de thérapies.

Les dangers et les effets des drogues légales:

Erreur courante :

Celle ou celui qui le veut vraiment peut arrêter de fumer.
Cette affirmation n'est qu'à moitié vraie. La dépendance au tabac est particulièrement tenace;
même une forte personnalité ne s'en débarrasse pas si facilement que cela. La plupart des personnes qui ont arrêté le tabac n'y sont pas arrivées du premier coup.

La ni****ne contenue dans une cigarette a des effets impressionnants. En 7 secondes seulement, cette drogue passe de la bouche au cerveau, dans lequel elle produit alors des effets à la fois stimulants et relaxants.

En fumant un paquet de ci******es par jour, on inhale plus de 70 000 bouffées de ni****ne chaque année. Aucune autre drogue n'est consommée aussi souvent et aussi banalement que le tabac.

Voilà qui explique encore pourquoi il est difficile d'arrêter la cigarette, voire même d'en diminuer sa consommation.

• Qu’est ce qu’une drogue ?

Une drogue est une substance qui perturbe les fonctions naturelles du corps et qui influence l'humeur, les sentiments et les perceptions.

Cette définition ne prend donc pas en considération le critère de légalité ou d'illégalité des substances.

Ainsi, l'alcool, la ni****ne et certains médicaments sont aussi des drogues, au même titre que le haschisch ou l'héroïne.

SOURCE : Institut suisse de prévention de l'alcoolisme
et autres toxicomanies, Lausanne
PUBLICATION : EXTRAIT-RÉSUMÉ

Les personnes en voie d’accoutumance à la cocaïne ne réalisent pas avec le temps que leur dépendance à la drogue augmente. Mais il y a des signes avant coureur et cela peut vous aider à reconnaître les symptômes du problème.
Ces signes peuvent aider les gens de l’entourage à comprendre le mécanisme de la dépendance à la drogue.

• Question pour les membres de la famille ?

• Est-ce que la consommation de drogue par le toxicomane est devenue une source de conflit ?
• Est-ce que vous avez déjà soupçonné que l’utilisation est pire en réalité ?
• Avez-vous eu de l’argent ou des objets de valeur qui ont disparu de votre domicile ?
• Avez-vous déjà évité d’être avec des gens, à cause qu’un membre de la famille consomme de la drogue ?
• Est-ce que le toxicomane s’éloigne de sa famille et de ses amis parce ceux-ci ne consomment pas ?
• Est-ce que le toxicomane vous a déjà promis d’arrêter et de limiter sa consommation de drogue ?
• Avez-vous déjà aidé le toxicomane au prise dans une situation reliée à sa consommation ?
• Protégez-vous le toxicomane face à ses responsabilités ?
• Avez-vous essayé de rationaliser la consommation du toxicomane ?
• Avez-vous déjà menti à vos proches, concernant la consommation du toxicomane ?
• Avez-vous déjà essayé de contrôler la consommation du toxicomane ?

Un oui répondu à une seule de ces questions est la preuve que l'individu a peut-être développé une dépendance à la cocaïne ou à une autre drogue. Plusieurs réponses affirmatives démontrent que le problème est plus avancé que l’on ne le croit.

Au sujet des drogues…

Les fausses croyances (Mithes) :

La cocaïne est utilisée seulement par la haute société.
La cocaïne n’a pas d’effet sur le métabolisme.
Le toxicomane prend un long moment avant de rester accrocher à la cocaïne.
L’utilisation de la cocaïne augmente les performances physiques.
La cocaïne est une drogue non nocive.
Vous pouvez créer une dépendance seulement par l'injection.

Les réalités :

Faux, la cocaïne et le crack sont utilisés par toutes les couches de la société.
Faux, elle peut causer des tremblements et des convulsions, des infections, des crises cardiaques, des étouffements, des troubles de psychose et peut provoquer la mort.
Faux, la dépendance à la cocaïne peut se manifester après seulement quelques utilisations.
Faux, les utilisateurs chroniques ont une perte sévère des performances physiques.
Faux, la cocaïne sous toutes ses formes est hautement dangereuse pour le physique et pour le mental.
Faux, toutes formes d’absorption peut créer une grande dépendance. Fumer du Crack peut créer une dépendance aussi rapidement que de l'injecter.

03/05/2015

CONNAÎTRE L’ACTION DES DROGUES SUR LE CERVEAU
Cocaïne, ecstasy, tabac, alcool, héroïne, médicament psychoactifs... tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l’homme ont en commun une propriété : ils augmentent la quantité de dopamine disponible dans une zone du cerveau appelée circuit de récompense, dont le rôle est de participer à la modulation du plaisir.
Ce circuit est impliqué dans la récompense (sensation de bien-être et de plaisir) des comportements liés à la nutrition et à la reproduction de l’espèce. Il participe ainsi à la satisfaction de vivre. Lessubstances psychoactives stimulent anormalement ce circuit naturel et engendrent à terme la possibilité d’un déséquilibre plus ou moins permanent.
La toxicité potentielle des substances psychoactives, comme celle de tout médicament, est liée à la quantité consommée. Elle varie d’un produit à l’autre. Donc, plus on consomme un produit à des doses toxiques, plus on en subit les conséquences. À l’inverse, moins on consomme un produit, ou si on le consomme à des doses non toxiques, moins on en subit les conséquences néfastes.
Une substance psychoactive dont la structure moléculaire ressemble à celle d’une substance produite naturellement par l’organisme (sérotonine, dopamine…) peut se fixer à la place de celle-ci sur desrécepteurs spécifiques du cerveau.

SYNAPSE

La structure (anatomie) et le fonctionnement (physiologie) du cerveau humain reposent sur les cellules nerveuses ou neurones. Le système nerveux est constitué d’au moins 100 milliards de neurones formant un agencement de connexions.
Pour passer d’un neurone à un autre, l’influx nerveux se transforme en messages chimiques qui prennent la forme d’une substance sécrétée par le neurone appelée neuromédiateur . La connexion entre deux neurones s’effectue au moyen de synapses.
La synapse comporte trois éléments : une partie pré-synaptique qui émet le messager, la fente synaptique où circule le messager et une partie post-synaptique qui reçoit le message chimique.
Il existe différents médiateurs chimiques ou neuromédiateurs(la dopamine, l’adrénaline, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine) qui se lient à des récepteurs spécifiques. Leneuromédiateurs traverse l’espace situé entre deux neurones, la fente synaptique. C’est sur ces processus qu’agissent les substances psychoactives.



CONNEXION ENTRE DEUX NEURONES

À l’intérieur du cerveau, les informations circulent sous forme d’activité électrique, appelée influx nerveux ; elles cheminent des dendrites au corps cellulaire, où elles sont traitées, puis du corps cellulaire à l’axone.

Trois modes d’action sur le neuromédiateurs selon les substances :

• certaines drogues imitent les neuromédiateurs naturels et se substituent donc à eux sur les récepteurs : la morphine, par exemple, s’installe dans les récepteurs à endomorphine et la ni****ne, dans les récepteurs à acétylcholine ;

• certaines drogues augmentent la sécrétion d’un neuromédiateurnaturel : la cocaïne, par exemple, augmente la présence de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine dans la synapse et l’ecstasy, celle de la sérotonine et de la dopamine ;

• certaines drogues bloquent un neuromédiateur naturel : par exemple, l’alcool bloque l’effet excitateur du glutamate via les récepteurs nommés NMDA (N-méthyl-D-aspartate). L’interférence de l’alcool sur ce type de récepteurs expliquerait en partie les effets de l’alcool sur les fonctions cognitives, incluant la mémoire et l’apprentissage.



UNE BONNE CLASSIFICATION AIDE À COMPRENDRE
Un psychotrope ou substance psychoactive est un produit qui agit sur le psychisme d’un individu en modifiant son fonctionnement mental. Il peut entraîner des changements dans les perceptions, l’humeur, la conscience, le comportement et les diverses fonctions psychologiques.
On peut classer les psychotropes en cinq grandes catégories :
LES DÉPRESSEURS
DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

Ces substances dépriment les fonctions psychiques d’un individu en diminuant le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Elles relaxent leur utilisateur. Celui-ci est alors moins conscient de son environnement. Les dépresseurs comprennent les substances suivantes :

• Alcools

• Anesthésiques généraux

• Anxiolytiques , sédatifs et hypnotiques (appelés aussi tranquillisants mineurs)
– benzodiazépines
– barbituriques...

• Gamma-hydroxybutyrate ou GHB

• Opiacés
– codéine
– héroïne
– méthadone
– morphine
– o***m...

• Substances volatiles

LES STIMULANTS DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
Ces substances stimulent les fonctions psychiques d’un individu. Elles augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Les stimulants accélèrent le processus mental. Le consommateur est alors plus alerte et plus énergique.

Dans cette catégorie, on distingue :
• Stimulants majeurs
– amphétamines
– cocaïne

• Stimulants mineurs récréatifs
– caféine : présente dans le café, le thé, le maté, le guarana, le cacao, le chocolat, le kola, les boissons au cola
et diverses préparations pharmaceutiques.
– ni****ne : retrouvée dans le tabac et dans certaines préparations pour aider à cesser de fumer.


LES PERTUBATEURS DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
Ces substances, appelées hallucinogènes, perturbent les fonctions psychiques d’un individu. Elles provoquent des altérations plus ou moins marquées du fonctionnement cérébral, de la perception, de l’humeur et des processus cognitifs. Les substances suivantes se retrouvent dans cette catégorie :

• Cannabis et dérivés
– haschich
– ma*****na
– tétrahydrocannabinol ou THC
– nabilone...

• Hallucinogènes
– kétamine
– L*D
– M**A ou ecstasy
– mescaline
– phencyclidine ou P*P
– psilocybine (dans les champignons magiques)...


LES MÉDICAMENTS PSYCHOTHÉRAPEUTIQUES
Les médicaments psychothérapeutiques comprennent les antidépresseurs, les antipsychotiques et les stabilisateurs de l’humeur. Avec les anxiolytiques , les sédatifs et les hypnotiques , ils représentent les principales substances psychoactives prescrites pour la thérapie des troubles mentaux. Ils sont principalement utilisés dans le traitement de la dépression, des psychoses et de la maladie affective bipolaire (anciennement appelée psychose maniaco-dépressive).

LES ANDROGÈNES ET LES STÉROÏDES ANABOLISANTS
Les androgènes et les stéroïdes anabolisants représentent une classe particulière de psychotropes possédant une structure chimique commune de base appelée noyau stérol. Les androgènes ou hormones mâles sont principalement constitués par la testostérone et la dihydrotestostérone. Les stéroïdes anabolisants sont des analogues de synthèse de la testosterone .


Bien que leurs applications thérapeutiques soient très limitées, les stéroïdes sont beaucoup employés dans le monde du sport. Les athlètes utilisent ces substances dopantes pour augmenter leur performance. Les substances suivantes se retrouvent dans cette catégorie :

• testostérone
• danazol
• fluoxymestérone
• nandrolone

Dans la réalité scientifique, les termes médicament et drogue ont la même signification. D’ailleurs, le terme drug est la traduction anglaise du mot « médicament ». Cependant, dans le langage populaire francophone, les gens tendent à distinguer les médicaments des drogues. Ainsi, le terme médicament est généralement utilisé pour décrire une substance administrée dans un but thérapeutique (traitement) ou prophylactique (prévention), alors que le terme drogue s’applique aux substances consommées dans un contexte illicite.



DES DROGUES AUX SUBSTANCES PSYCHOACTIVES
L’usage de certaines substances n’est pas récent. En Asie, les feuilles du cannabis sont utilisées à des fins thérapeutiques depuis des millénaires. L’alcool apparaît dès l’Antiquité. La médecine grecque de l’Antiquité utilisait l’o***m et en signalait déjà les dangers. Aux XVIe et XVIIe siècles, on se servait du tabac pour guérir les plaies. Au XIXe siècle, des chirurgiens employaient la cocaïne comme anesthésique local.
Utilisés pour soigner et guérir, ces produits (dont l’usage varie selon les cultures et les traditions) étaient aussi employés dans des cérémonies sacrées, des fêtes, afin de modifier l’état de conscience et de renforcer les relations entre les personnes.
Autrefois, le mot drogue désignait un médicament, une préparation des apothicaires (pharmaciens d’autrefois) destinée à soulager un malade. Puis il a été utilisé pour désigner les substances illicites.
Aujourd’hui, pour nommer l’ensemble de tous ces produits qui agissent sur le cerveau, que l’usage en soit interdit ou réglementé, on emploie le termepsychotropes ou substances psychoactives.

Le fait d'essayer des drogues à l'adolescence peut venir d'un besoin de se découvrir et de s'exprimer.Pour les parents, ...
14/04/2015

Le fait d'essayer des drogues à l'adolescence peut venir d'un besoin de se découvrir et de s'exprimer.

Pour les parents, le spectre de la consommation peut être terrifiant; même si eux-mêmes ont pu passer par là jadis, ils ont souvent l'impression que les drogues consommées par les jeunes sont aujourd'hui plus nocives qu'avant.

Nous présentons ici des exemples des principales drogues consommées par les jeunes d'aujourd'hui, les formes qu'elles peuvent prendre, les différents noms sous lesquels on les désigne dans le jargon de rue et les bénéfices recherchés par les consommateurs.
1. Cannabis (ma*****na, haschich)
Ses formes

Parmi les drogues de rue consommées par les adolescents, le cannabis arrive toujours en tête de liste.
La principale substance active responsable des effets du cannabis est le delta-9-tétrahydrocannabinol, communément appelé THC.
Le cannabis, qui se décline principalement en deux formes, la ma*****na (présentée sous forme de feuilles) et le haschich (pâte huileuse de couleur foncée), porte plusieurs noms dans le langage des jeunes, notamment pot, herbe (ou w**d), mari, skunk ou g***a.
Le cannabis est généralement fumé, sous forme de cigarette (joint ou splif) ou dans une pipe. Il peut également être consommé par voie orale, par exemple dans un gâteau ou des biscuits.

Ses effets

Nombreux sont ceux qui croient, à tort, que le cannabis est un dépresseur au même titre que l'alcool ou les substances opiacées; il s'agit en fait d'un perturbateur du système nerveux central.
Le principal effet recherché par les consommateurs de cannabis est une certaine euphorie, un high, caractérisé par une sensation de bien-être, d'insouciance et de calme, une sociabilité accrue, une certaine tendance à la loquacité et à l'hilarité. En tant que perturbateur, le cannabis altère la perception du temps et de l'espace.
Il peut également accentuer les perceptions sensorielles, intensifiant les émotions, les couleurs et les sons.
Certains consommateurs seront plus créatifs après avoir pris du cannabis.
Suite à cette phase de high, qui peut durer plus d'une heure, le consommateur de cannabis connaîtra une baisse d'énergie.

2. Les drogues de rave (amphétamines, M**A, kétamine et GHB)

Les drogues que nous appelons drogues de rave ne partagent pas nécessairement de propriétés pharmacologiques, mais elles ont en commun d'avoir été popularisées en grande partie par le phénomène des raves, ces soirées dansantes sur fond de musique électronique, techno ou transe qui durent parfois bien après que le soleil se soit levé. Désormais, les contextes de consommation de ces drogues se sont multipliés et, dans les dernières décennies, leur attrait auprès des jeunes a connu une progression non négligeable.
Amphétamines

L'amphétamine, tout comme son dérivé puissant, la méthamphétamine, appartient à la catégorie des stimulants majeurs. C'est une drogue de synthèse.
Les noms

L'amphétamine et ses dérivés portent toute une ribambelle de noms : speed, pilule, amphet, crystal, ice et m**h en sont des exemples communs.
Ses formes

De façon générale, amphétamine et méthamphétamine pourront être absorbées par voie orale (sous forme de pilule) ou par voie intranasale (sous forme de poudre).
Plus marginaux, certains consommateurs choisiront de s'injecter la drogue, ou encore de la fumer, particulièrement dans le cas de la méthamphétamine sous forme de cristaux, augmentant ainsi les effets de la drogue.

Ses effets

Le consommateur d'amphétamine recherche :

Une disparition de la fatigue physique et mentale
Un sentiment d'euphorie et d'invincibilitéu
Une augmentation marquée de la confiance en soi.
La perte d'appétit étant un des effets notoires des amphétamines, certains l'utiliseront également pour favoriser la perte de poids.

Le M**A (ecstasy, E, X, ou XTC)

Le M**A est un hallucinogène stimulant. Sa structure chimique est apparentée à celle de l'amphétamine, mais aussi à celle de la mescaline, un hallucinogène.
Ses formes

Il se présente généralement sous forme de comprimés colorés, qui seront absorbés par voie orale.
Ses effets

Les consommateurs de M**A recherchent parfois des effets stimulants semblables à ceux du speed, mais c'est principalement en raison de ses propriétés entactogènes et empathogènes qu'ils la choisissent.
En d'autres termes, le M**A fait en sorte que le consommateur vit plus intensément les sensations tactiles, en plus d'avoir l'impression de mieux comprendre les sentiments des autres.
Ces propriétés font en sorte que les consommateurs ont envie de se rapprocher des autres, physiquement et psychologiquement; leurs sensations et leurs émotions sont décuplées. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que l'Ecstasy est la drogue de l'amour !
Il convient de noter que, fréquemment, des pilules présentées comme étant de l'ecstasy ne contiennent que très peu ou pas du tout de M**A; celui-ci est coupé à l'aide de substances variées, par exemple de la méthamphétamine ou du P*P.

Le GHB

Le GHB est une drogue de synthèse qui agit comme dépresseur du système nerveux central. Il a la réputation d'être utilisée comme drogue du viol, bien que les études menées à ce sujet ne soient pas concluantes.
Ses formes

Il prend généralement la forme d'un liquide au goût salé, mais on le retrouve aussi en capsule ou sous forme de poudre blanche.
Ses noms

On lui donne le nom de liquid ecstasy ou liquid X, parfois salty water.
Ses effets

Les consommateurs de GHB sont friands de ses effets anxiolytiques, désinhibants et euphorisants. Il peut être à l'origine d'épisodes d'amnésie, surtout lorsqu'il est consommé avec de l'alcool.
La kétamine

La kétamine est un anesthésique dissociatif, donc un perturbateur du système nerveux central.
Ses formes

Il est le plus souvent consommé sous forme de poudre, par voie intranasale.
Ses noms

Dans le jargon de rue, on l'appelle Ké, Special K, Vitamine K.
Ses effets

Cette substance entraîne une certaine euphorie, une perturbation des perceptions ainsi qu'une diminution de la douleur physique. Si son usage est encore très marginal, il a beaucoup augmenté au cours de la dernière décennie.
3. Cocaïne et dérivés

On pourrait croire que la cocaïne, en raison de son prix très élevé (entre 80 et 100 dollars le gramme), n'est pas populaire auprès des jeunes. Or, son usage se banalise et sa disponibilité s'accroît. Les adolescents y sont vulnérables, puisque cette drogue fait désormais partie de la panoplie ordinaire du petit revendeur de quartier ou de cour d'école.
Ses formes

La cocaïne (coke, poudre, sniff ou snow), lorsqu'elle se présente sous forme de poudre, est généralement consommée par voie intranasale, parfois par voie intraveineuse.
Quant au crack (roche, rock ou freebase), il s'agit d'une forme purifiée de cocaïne, qu'on obtient en mélangeant celle-ci à une substance alcaline (ammoniac ou bicarbonate de soude).
Le crack, qui est vendu sous forme de roches cristallines, est fumé dans une pipe.
Certains usagers fument le crack mélangé avec du cannabis, sous forme de joint ; c'est ce qu'on appelle un juicy.

Ses effets

Les effets de la cocaïne sont semblables à ceux des amphétamines :

Euphorie
Désinhibition
Confiance en soi décuplée
Sentiment d'invincibilité.
Les effets durent une trentaine de minutes, après quoi l'usager ressent le besoin de consommer à nouveau.
Lorsque la drogue est consommée par voie intraveineuse (injectée) ou intrapulmonaire (fumée), l'effet est beaucoup plus intense et beaucoup plus bref. Les usagers peuvent même ressentir une sensation orgasmique dans les premières secondes suivant la consommation. Toutefois, après quelques minutes, l'euphorie cède la place à une grande anxiété et le besoin de consommer de nouveau est pressant.

4. L*D et analogues
L*D et champignons

Plusieurs adolescents essaieront les substances hallucinogènes. Règle générale, ils se tournent vers le L*D, drogue de synthèse qui est souvent vendue sous forme de buvard (carré de papier, souvent orné d'un dessin coloré, où on a appliqué une goutte de substance) ou vers les champignons hallucinogènes à la psilocybine, qui poussent dans la nature. Ces substances sont consommées par voie orales.
Les effets du L*D

Le L*D est apprécié pour ses effets psychédéliques; il agit sur la perception de la réalité et peut être à l'origine d'hallucinations. La nature, l'intensité et la durée des effets varient en fonction de la dose, mais aussi de la personnalité et des attentes de l'utilisateur.
Le sujet pourra expérimenter des distorsions perceptives (son, couleurs, textures, émotions, passage du temps, forme des objets, etc.
Il pourra avoir l'impression que les objets inanimés sont vivants ou encore celle de ne faire qu'un avec l'univers, d'être en parfaite symbiose avec le monde qui l'entoure. Il est fréquent que les gens ayant pris du L*D passent rapidement et sans transition d'une émotion à une autre.
Ils peuvent aussi avoir le sentiment de vivre une expérience unique, spéciale, presque mystique et ils accordent un sens profond aux réflexions les plus banales.
Certaines personnes risquent de mal réagir aux effets intenses du L*D et de ressentir peur, anxiété et paranoïa. Ces états, caractérisés par des crises de paniques, s'appellent mauvais voyages (bad trips).

Les effets des champignons hallucinogènes

Les champignons hallucinogènes, souvent appelés mush ou champignons magiques, ont des effets semblables, mais l'expérience est souvent moins intense et moins potentiellement troublante qu'avec le L*D. Notons toutefois que, sur le marché noir, les champignons qui sont vendus aux consommateurs ne contiennent pas toujours de psilocybine; il arrive qu'il s'agisse de vulgaires champignons ordinaires qu'on a trempé dans une autre substance.

14/04/2015

En Seine-Saint-Denis, les policiers de Saint-Ouen et d'Aulnay-sous-Bois travaillent sans relâche pour démanteler les réseaux de trafiquants de cannabis, nota...

14/04/2015

Drogue
Roche de cocaïne, classifiée comme stupéfiant.

Une drogue est un composé chimique, biochimique ou naturel, capable d'altérer une ou plusieurs activités neuronales et/ou de perturber les communications neuronales. La consommation de drogues par l'homme afin de modifier ses fonctions physiologiques ou psychiques, ses réactions physiologiques et ses états de conscience n'est pas récente. Certaines drogues peuvent engendrer une dépendance physique ou psychologique. L'usage de celles-ci peut avoir pour conséquences des perturbations physiques ou mentales. Pour désigner les substances ayant un effet sur le système nerveux, il est plus généralement question de psychotrope.

Le terme « drogue » recouvre essentiellement deux aspects : la nature des effets biologiques que la drogue induit d'une part et, d'autre part, les rapports que celui qui la consomme entretient avec elle. Il faut qu'un composant chimique donné soit consommé pour qu'il puisse répondre à l'appellation de « drogue ». Le mode et la fréquence de consommation influe directement sur l'accoutumance ou la dépendance au produit.

Un système de régulation de la production, du commerce et de la consommation des drogues a été mis en place au cours du XXe siècle. Les règles édictées par les États tiennent compte des implications politiques, sociales et sanitaires de la consommation de drogues et déterminent la réglementation de leur usage ou leur interdiction. Une politique de prohibition plus ou moins généralisée a également été mise en place pour les produits stupéfiants. La législation mise en place permet donc elle aussi de préciser la notion de drogue.

De façon plus générale, toute chose ou situation faisant l'objet d'une addiction est appelée « drogue ».

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