Homme de la terre et du ciel. Agro-permaculteur

Homme de la terre et du ciel. Agro-permaculteur Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de Homme de la terre et du ciel. Agro-permaculteur, Dakar.

21/08/2022

NE PAS CONFONDRE LES MOTS SUIVANTS

Cession : action de donner
Session : temps, période

Chemineau : vagabond
Cheminot : employé pour train

Colorer : donner de la couleur à…
Colorier : appliquer de la couleur

Compréhensible : clair, intelligent
Compréhensif : bienveillant

Dessin : schéma, peinture
Dessein : intention

Différend : querelle , dispute
Différent : autre

Effraction : entrer par force
Infraction : violation d’une loi

Emigration : sortir d’un pays
Immigration : entrer dans un pays

Eruption : sortie violente
Irruption : entrée brusque

Evoquer : faire penser à
Invoquer : avoir recours à

Habileté : adresse, compétence
Habilité : aptitude légale

Industrieux : très habile
Industriel : qui provient d’une industrie

Infecter : contaminer
Infester : envahir, ravager

Martyr : personne qui souffre
Martyre : torture, souffrance

Officiel : venant du gouvernement
Officieux : à titre non officiel

Perpétrer : commettre un crime
Perpétuer : continuer longtemps

Picoter : faire de piqûres
Picorer : chercher avec le bec

Populaire : venant du peuple
Populeux : qui a beaucoup d’habitants

Récoler : vérifier, contrôler
Recoller : coller de nouveau

Respectable : digne de respect
Respectueux : marquant le respect

Septique : qui peut infecter
Sceptique : qui doute

Suggestion : avis, conseil
Sujétion : soumission, contrainte

Suscription : adresse sur enveloppe
Souscription : signature

Temporaire : momentané
Temporel : qui a lieu dans le temps

Tribu : groupe de familles
Tribut : impôt

Xénophilie : amitié pour étrangers
Xénophobie : haine pour étrangers.

Post de Lisa Made

12/08/2022

In 1959, he received his first patent for a wire resistor that allowed a precise amount of electricity to flow to a component. He created an even better resistor that could be manufactured inexpensively and withstand extreme temperature changes and shock, two years later in 1961. The resistor was a low-cost product that was more reliable, it brought Otis Boykin to the forefront of American electronics.

Click the link below to read the full article: https://bit.ly/37LU6eP

12/08/2022

The Savings Bank of the Grand Fountain United Order of True Reformers in Richmond, Virginia was the first Black-owned bank in the United States. Reverend William Washington Browne created the bank on March 2, 1888, and it opened its doors on April 3, 1889. The Capitol Savings Bank of Washington, D.C. was the first black-owned bank to open on October 17, 1888, despite being the first black-owned bank to be chartered in the United States.

Click the link below to read the complete history: https://bit.ly/3IxecuI

12/08/2022

Nabta Playa is a city in Africa, approximately 700 miles south of Egypt’s Great Pyramid of Giza, and is a popular tourist destination. Nabta Playa is the world’s oldest stone circle, having been constructed more than 7,000 years ago. It is also the world’s oldest astronomical observatory, according to certain estimates.

Click the link below to read the complete article: https://bit.ly/3PflQMF

11/08/2022

RÉSUMÉ DE L'ENFANT NOIR DE CAMARA LAYE

L’Enfant noir est le premier roman de Camara Laye, publié à Paris en 1953. Considérée comme « l'un des textes fondateurs de la littérature africaine contemporaine», cette œuvre largement autobiographique a reçu le prix Charles Veillon 1954 et inspiré en 1995 un film du même nom, réalisé par Laurent Chevallier.

CHAPITRE 1

L'enfant qui fait l'objet du titre de l'ouvrage nous y est présenté pour la première fois sous le signe du serpent, l'animal totem de son père et du clan des forgerons.

Outre la description des lieux de son enfance-la concession, l'atelier du père, la case de la mère, celle du père et de la véranda attenante où il aime à jouer-, le chapitre évoque la lente initiation de l'enfant aux significations du serpent, animal dangereux sauf à en adopter, comme son père, le bon spécimen.

Le petit serpent noir que caresse son père à la fin du chapitre est l'animal totem du clan des forgerons, dont l'enfant se demande s'il héritera, ou s'il lui préférera le chemin de l'école.

CHAPITRE 2

Une femme ayant besoin d'un nouveau bijou pour une fête religieuse arrive chez le père du narrateur, qui est orfèvre, avec un griot qui est censé inspirer l'artisan. Suivant les exigences rituelles, le père s'est purifié le matin même, prévenu par son génie de la tâche qu'il aurait à accomplir ce jour-là. L'enfant apprécie la transformation quasi magique de l'or en bijou et l'extraordinaire travail de son père, qui est aidé dans sa tâche par la présence du petit serpent noir. La femme à qui le bijou 8est destiné s'émerveille devant le spectacle elle aussi, mais la mère du narrateur ne partage pas l'admiration de celle-ci, croyant au contraire que le travail de l'or ne peut que nuire à la santé de son mari.

CHAPITRE 3

La visite à la concession son oncle Lansana représente un moment privilégié pour l'enfant, qui fait le voyage de Kouroussa à Tindican accompagné du frère cadet de celui-ci. Ce voyage se caractérise par des dialogues enjoués qui aident l'enfant à supporter la difficulté de marcher si longtemps et finit par l'accueil de l'enfant par sa grand-mère.

L'enfant passe son séjour à Tindican à bien manger, à jouer avec les autres enfants, et à aider ceux-ci à chasser les oiseaux et les autres bêtes des champs cultivés. Le narrateur se distingue des autres enfants par ses habits d'écolier. La journée se termine par un repas de famille où Lansana, enfin rentré des champs, se montre bienveillant vis-à vis du petit.

CHAPITRE 4

La moisson du riz du mois de décembre est un effort communautaire puisque toutes les familles font la récolte générale le même jour. Les hommes sont responsables de la moisson proprement dite; les femmes, de leur côté, sont responsables de nourrir les travailleurs et les enfants. La moisson est présentée comme un événement joyeux auquel la communauté participe avec allégresse, chantant et travaillant au rythme du tam-tam.

Quant au narrateur, il participe à la moisson en aidant son jeune oncle. Son travail consiste à prendre les bottes d'épis récoltées par son oncle, les débarrasser de leurs tiges, les égaliser, et porter les gerbes au milieu du champ. Le narrateur reconnaît la dureté du travail et voudrait bien manier à son tour la faucille, mais son oncle l'avertit que ce travail de faucheur ne sera sans doute jamais le sien.

CHAPITRE 5

On apprend que, revenu à Kouroussa, le narrateur demeure chez sa mère, à la différence de ses frères et sœurs, qui dorment chez leur grand-mère paternelle. C'est dans ce chapitre que le narrateur nous fait le portrait de sa mère, une femme généreuse qui est chargée de la préparation de la nourriture, de l'éducation des enfants. Elle traite les apprentis de son mari comme ses propres enfants, les nourrissant et s'occupant de tous leurs besoins.

Cette femme se distingue non seulement par sa naissance noble et son air d'autorité, mais surtout par ses pouvoirs spéciaux qui lui viennent de sa position de puînée de jumeaux et du totem familial, le crocodile. Elle a une influence remarquable sur les animaux et peut puiser dans l'eau du Niger sans craindre l'attaque des crocodiles. Le narrateur apprécie les prodiges effectués par sa mère tout en reconnaissant, de son point de vue adulte, leur nature fabuleuse.

CHAPITRE 6

Le rite de Kondèn Diara constitue la première épreuve de l'initiation des jeunes incirconcis au monde adulte. Le soir de la veille du Ramadan, les enfants à initier sont cueillis par une troupe hurlante, et participent tous à une fête communautaire, après laquelle ils subissent tous la cérémonie des lions dans un lieu sacré de la brousse. Le narrateur confie au lecteur la peur éprouvée lors de cette nuit, peur de l'inconnu, mais aussi des rugissements de lions invisibles aux enfants. A l'aube, l'instruction finie, les enfants découvrent de longs fils blancs couronnant toutes les cases de la concession et se rejoignant au somment d'un énorme fromager. Le mystère de l'installation de ces fils aussi bien que la source du rugissement des lions sont révélés par le narrateur, éloigné de son pays natal et peu soucieux des secrets de sa communauté natale.

CHAPITRE 7

Préparés par le rite de Kondèn Diara, les garçons de douze, treize et quatorze ans subissent ensuite la cérémonie de la circoncision, épreuve caractérisée par la douleur aussi bien que par la peur. Après une semaine de préparations festives pendant lesquelles les garçons, habillés de boubous cousus et de bonnets à pompon, reçoivent des cadeaux et dansent à maintes reprises le coba, danse reservée aux futurs circoncis, ceux-ci sont conduits sur une aire circulaire où l'opérateur accomplit sa tâche avec rapidité. S'ensuit une quarantaine de quatre semaines pendant lesquelles les jeunes gens sont soignés par un guérisseur et la vue des femmes leur est interdite. Le narrateur reconnaît l'importance de la séparation rituelle entre mère et fils et finit par habiter sa propre case en face de celle de la case maternelle.

CHAPITRE 8

Ce chapitre commence par le récit des adieux à Kouroussa: le narrateur décrit ses adieux à sa mère, à son père, à ses frères et ses sœurs. Le départ du jeune homme est marqué par le déchirement et la tristesse du narrateur, qui est accompagné à la gare par ses frères et sœurs, Fanta, et des griots.

La deuxième moitié du chapitre commence par le voyage du narrateur, avec une description détaillée des sentiments du narrateur lors de ce voyage. Pendant ce voyage, il passe par Dabola, Mamou et Kindia. Etant arrivé à Conakry, capitale de la Guinée, le narrateur réside avec son oncle et ses deux femmes. Il raconte les premiers jours d'école aussi bien que sa conversation avec son oncle sur les vertus des différentes écoles et carrières. Malgré ses hésitations, le narrateur reste au Collège Georges Poiret. Le chapitre se termine par le bilan de sa première année à Conakry.

CHAPITRE 9

Lors de sa deuxième année de collège, le narrateur voit regulièrement son nom au tableau d'honneur. C'est pendant cette période qu'il rencontre Marie, qui passe ses dimanches chez l'oncle du narrateur. Selon lui, ils partagent une sorte d'amitié profonde, mais le lecteur sent bien que leurs émotions sont plus fortes que celles d'une simple amitié. Les tantes du narrateur taquinent les deux jeunes gens, parlant de leurs futures fiançailles. Les deux passent beaucoup de temps ensemble, à dansant, écouter de la musique, se promener à bicyclette, etc. A la maison, le narrateur attend qu'on le serve, tandis que Marie aide au ménage.

CHAPITRE 10

Durant ses années de collège, le narrateur retourne regulièrement à Kouroussa pendant les vacances scolaires. A chaque retour il peut apprécier les efforts de sa mère pour rendre sa case plus «européenne» et correspondre à son éducation. Lors de ces visites, le narrateur reçoit ses amis et même de jeunes femmes séduisantes dont sa mère désapprouve la fréquentation. En fait le narrateur se plaint de la «tyrannie» de sa mère qui surveille tous ses mouvements, même lorsqu'il dort.

Le chapitre est surtout le récit de la grande amitié du narrateur avec Kouyaté et Check, ses camarades d'enfance. A la fin de sa deuxième année le narrateur rentre à Kouroussa et découvre que Check est très malade. La mère de celui-ci consulte les guérisseurs, qui recommandent des massages et des tisanes; Kouyaté insiste plutôt que Check aille voir un médecin au dispensaire. Malgré tous les efforts de sa mère et de ses amis, Check meurt en présence de Kouyaté et du narrateur. Celui-ci connaît ainsi son premier grand deuil.

CHAPITRE 11

Ayant reçu son certificat d'aptitude professionnelle, le narrateur a l'occasion d'aller étudier en France avec l'aide d'une bourse scolaire. La mère du narrateur refuse absolument de considérer cette idée; son père y est plus ouvert et encourage son fils à partir pour son propre bien et pour qu'il puisse revenir aider son peuple. La mère finit par comprendre qu'elle ne peut pas empêcher le départ de son fils, mais sa tristesse est profonde.

Un jour, donc, le narrateur se retrouve dans un avion qui part pour Dakar, où il laissera Marie qui va y poursuivre ses propres études. De Dakar il prendra un autre avion pour aller à Orly, d'Orly il ira à la gare Saint-Lazare en métro, et finalement à Argenteuil. Le narrateur promet de revenir, mais son dernier geste est de palper le plan du métro de Paris qui gonfle sa poche.

RÉSUMÉ DES CHAPITRES

Le livre est précédé d'un court hommage, en vers, de l'auteur à sa mère, qui symbolise toutes les femmes africaines et joue un rôle important dans le roman.

Laye est un jeune garçon qui vit avec ses parents à Kouroussa, un village de Haute-Guinée. Son père, forgeron et orfèvre, lui enseigne les techniques de son art. Laye rend parfois visite à sa grand-mère qui habite à Tindican, un village voisin où il a découvert la paysannerie. À Kouroussa, il va à l'école française. Il entre dans l'association des non-initiés, où il apprend la mort de son ami Check. Après avoir obtenu son certificat d'aptitude professionnelle à Conakry, Laye se voit offrir la possibilité de continuer ses études en France. Après hésitations, il finit par accepter cette offre avec son amie Marie.

BIOGRAPHIE

Enfance et adolescence en Afrique
Né le 1er janvier 1928 à Kouroussa, Camara Laye fut toujours très entouré durant son enfance, que ce soit des apprentis de son père ou de ses frères. Comme tout enfant guinéen, il passe par l’inévitable épreuve d’initiation de la circoncision. Cet évènement avait lieu dans une atmosphère festive. Bien qu'excité, Camara Laye était anxieux en tant que futur circoncis : « Ne dansions-nous que pour oublier ce que nous redoutions ? ». Après avoir passé ce rite d'initiation, il a le sentiment d'être un homme. Après la période de convalescence due à sa circoncision, il rentre chez lui et découvre que sa propre case est désormais séparée de celle de sa mère. Bien que triste, il éprouve la satisfaction d’être un homme, d'avoir « l’âge de la raison ».

À quinze ans, Camara Laye quitte sa famille pour Conakry, pour des études d'enseignement technique à l'école Georges-Poiret. Il y est accueilli par l'un de ses oncles qui lui offre un foyer dans lequel, après une année d’adaptation difficile, il se sent à l’aise. Ses années loin de la maison de ses parents marquent le début de son émancipation réelle en tant qu'homme.

11/08/2022

He had a rare skill and mastery of electronic appliances and devices, and the surprising thing was that his expertise was self-taught. He would later gain employment aboard a steamship outside of the USA. After working on the steamship for a while, he returned to Hallock, Minnesota, where he started to design and build racecars, which he drove and used to compete in local race tracks and events.

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11/08/2022

C.R. Patterson and Sons Carriage Company began the production of their Horse-drawn carriage in the 1860s, and they perfected this craft, becoming one of the best in the business in the 19th century. Charles Richard Patterson continued to impact American society with his carriages until he passed away in 1910.

After his death, his eldest son, Frederick Douglass Patterson, took over the management of the business, and the production of their carriages. Frederick Douglass Patterson launched a new vision for the company, and they expanded to the production of automobiles. On September 23, 1915, the company rolled out its assembly line which was a two-door coupe.

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10/08/2022

L’ origine de l’empire du Ghana

Le Ghana était un royaume d’Afrique qui a existé du 6ème au 13ème siècle de notre ère. Il se situe au sud du désert du Sahara et au nord-ouest du fleuve Niger, en Mauritanie et au Mali.

Grâce à l’introduction du chameau dans le Sahara , à sa disponibilité et à son utilisation croissantes à l’époque romaine, au cours des premiers siècles de notre ère, des routes commerciales transsahariennes (nord-sud) devinrent possibles, permettant aux sociétés africaines du Sahel d’accéder aux marchés de la Mer Méditerranée: à mesure que ces routes devenaient plus rentables, des villes telles que Djenné et Gao ont vu le jour et, avec le temps, des États territoriaux plus complexes et plus puissants, dont le Ghana, ont été les premiers.

Les personnes qui ont formé le royaume du Ghana étaient les Soninkés, un sous-groupe de la famille mandé. Ils ont appelé leur royaume Wagadu, mais nous l’appelons aujourd’hui ,Ghana, le nom que les Arabes lui ont donné. L’âge d’or du royaume a commencé vers l’an 800 et a duré près de trois siècles. La capitale du Ghana a changé plusieurs fois mais la dernière et la plus célèbre d’entre elles est Kumbi (ou Koumbi Saleh), une ville fondée au IVe siècle de notre ère. Elle devint la plus grande ville au sud du Sahara avec environ 15 000 habitants à son apogée.

Les activités commerciales qui constituaient l’épine dorsale de l’économie du Ghana étaient la vente d’or, de noix de cola (le dernier «ingrédient secret» du Coca-Cola) et d’ivoire aux villes de la Méditerranée, en échange de sel. Les Soninkés étaient des intermédiaires, car ils ne contrôlaient pas les sources de la plupart de ces produits, venus du sud, tandis que le transport proprement dit des marchandises au nord était assuré par des Berbères nomades chevauchant des chameaux.

LE SONINKE APPELAIT LEUR ROYAUME WAGADU, MAIS NOUS LE CONNAISONS EN TANT QUE GHANA, LE NOM QUE LES ARABES LUI DONNENT.


La prospérité du Ghana repose en grande partie sur les caravanes berbères, qui sont organisées indépendamment par des chefs et des marchands berbères: elles constituent le seul lien avec le monde extérieur.

Cependant, à mesure que le Ghana s’enrichissait et élargissait sa base territoriale, les tensions avec diverses tribus de marchands berbères s’intensifiaient également. Les Berbères voyaient d’un muvais oeil le pouvoir croissant des villes commerçantes, dominées par les Soninkés. Avec la conquête par le Ghana de l’importante ville-État d’Audaghost (Mauritanie actuelle), les relations sont devenues beaucoup plus hostiles. À l’aube du XIe siècle, les Berbères, qui étaient les maîtres du commerce d’Audaghost, ont tenté à plusieurs reprises de libérer la ville du contrôle du Ghana.


Vers le milieu du XIe siècle, la dynastie des Almoravides du Maroc (1040-1147) a commencé à attirer un grand nombre de Berbères, offrant ainsi une forme d’organisation et une unité plus solides aux clans berbères, par ailleurs en conflit. Les Almoravides sont devenus assez puissants pour lancer des campagnes de conquête à l’étranger. Au nord, ils envahirent l’Espagne (Al-Andalus) en battant le califat de Cordoue (r. 929-1031 de notre ère). Au sud, les Almoravides firent des ravages au Ghana, conquérant même la capitale, Kumbi, en 1076 de notre ère. Bien que le Ghana ait finalement réussi à expulser les envahisseurs, les dégâts étaient énormes. Les réseaux de commerce du Ghana ont été perturbés (Audaghost a rapidement perdu toute importance, par exemple), mais l’introduction des troupeaux de pâturages berbères sur ce qui était autrefois des terres agricoles a été à l’origine d’un terrible processus de désertification.

Le Ghana ne retrouvera pas son ancienne gloire et les décennies suivantes verront un déclin supplémentaire à mesure que les peuples sujets se libéreront du contrôle du royaume. En 1203 de notre ère, Kumbi a été prise par l’un de leurs anciens peuples sujets: les Susu. En 1240, le royaume s’effondra lorsque Kumbi fut à nouveau dévasté et le cœur du Ghana fut annexé par l’empire naissant du Mali (vers 1230-1600).

09/08/2022

𝐒𝐈𝐆𝐍𝐈𝐅𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 QUELQUES 𝐍𝐎𝐌𝐒 𝐌𝐀𝐋𝐈𝐍𝐊𝐄

Le peuple Malinké/Manding/Mandé est un peuple d’Afrique de l'Ouest présent en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Gambie, en Guinée-Bissau, au Burkina et au Sénégal.

En Côte d'Ivoire, ce peuple est situé au Nord (Nord-Ouest & Est) et il agrège six (6) grands groupes dont l’identité repose sur un socle linguistique et historico-politique. Chez eux, chaque nom a une signification particulière.

Aujourd’hui, découvrons l’histoire derrière les noms Malinké.

𝐊𝐎𝐔𝐋𝐈𝐁𝐀𝐋𝐘 (𝐂𝐎𝐔𝐋𝐈𝐁𝐀𝐋𝐘)

Bien des années se sont succédées, la lignée royale fut dans les mains des puissants guerriers du royaume. Ce fut le tour d’un roi pas comme les autres. Il était futé, téméraire et intrépide. Bien que courageux, il n’en faisait qu’à sa tête et ne prenait donc conseil chez personne, et cela, même sur les sujets les plus sensibles du royaume.

La population, fatiguée et remontée à cause de son obstination et la célébration frénétique de ses libres-pensées l’appela donc le ROI BUTÉ et ENTÊTÉ à qui rien ni personne ne peut faire changer d’avis. Cela se dit en Malinké “ BÊ BALI MANSA ou KOUROU BĀLI MANSA".

L’effet du temps fait que nous les appelons de nos jours KOULIBALY dérivée de Kouroubali MANSA.

𝐂𝐀𝐌𝐀𝐑𝐀

Au tout début, c’était le patronyme le plus répandu et les plus nombreux chez les Manding.

Cette histoire exemplaire de “MANSA BILIBA” premier roi, le Bâtonnier du royaume de SINSSANY (précurseur du Manding) remonte bien des centaines années avant J.C. C’était à une époque qu’ils nommèrent l’abîme du chaos. Guerres, désolations et terreurs ravageaient les grandes civilisations.

Selon la légende, de façon inattendue vint l’enfant prodige, courageux et réfléchit qui réussit à pacifier et à mettre sous contrôle toute une contrée sans avoir recours à l'armée. Ce fut un véritable coup de maître de la part de "Bili ba". Il devint roi et mérita le respect absolu de son peuple. Les obligations royales firent de lui le “GARDIEN” de la paix dans le royaume, ce qui se dit en Malinké “KÂ MĀRA”, l’effet du temps fait qu’ils sont appelés de nos jours CAMARA ou KAMARA.

𝐓𝐑𝐀𝐎𝐑𝐄́

Ils doivent leur patronyme à leur "arrière arrière" grand père "TOURAMANBA 1er du nom", qui est différent de celui qui a combattu le royaume sosso aux côtés de Soundiata fils de Sogolon et qui serait Touraman 6ème du nom.

Il y a des années de cela, le royaume MANGEND autrefois appelée "KRIKORO" s’était fait attaquer. Le royaume (pratiquement impuissant face aux envahisseurs) lança une campagne de plaidoirie chez "TOURAMAN 1er du nom" pour que celui-ci vienne à la rescousse d’une cause qui semblait être déjà perdue.

Cet appel fut entendu, Touraman et ses guerriers immaculés vinrent libérer le royaume en déchaînant les hostilités. Cette gloire accompagna le vaillant conquérant dans les chansons du Mandeng/manding qui racontait l'histoire dans les mots suivants : lors de la guerre "ON L’A APPELÉ " qui se dit en Malinké " À TARA WOLÉ" pour la guerre. La situation géographique et les différents dialectes font que nous les appelons de nos jours "TRAORÉ ou TRAWOULE".

𝐁𝐄́𝐑𝐄́𝐓𝐄́

Tributaire d’un prince héritier de moins de (10) dix ans du nom de “Mandjan” qui perdit précocement son géniteur (le roi) dans un royaume gangrené et plein de conspirations et de soubresauts partout. Après la mort de son défunt père, la couronne lui revenait d’office à cause de son sang royal et de son droit de naissance .

Cependant, ses oncles corrompus et cupides détournèrent la couronne avec une ingéniosité subtile en leur faveur sous prétexte que le jeune prince Mandjan était immature, mineur, qui se dit en Malinké “ BÈDÈ TÈ “ donc incapable de prendre des décisions mesurées pour la stabilité du royaume. Pour détourner l’attention des partisans du prince, ils ajoutèrent qu’ils rendraient le pouvoir au prince lorsque celui-ci serait prêt, c’est-à-dire grand.

Cette nouvelle prit de l’ampleur et du coup pour se moquer du prince déçu et dépossédé de son héritage royal, les sujets (gens) l’appelèrent dans tout le royaume “Mandjan BÈDÈ TÈ” qui signifie Mandjan l’immature. Le prince et sa descendance ne réussissent plus jamais à récupérer leur trône, c’est ainsi qu’ils devinrent tous des célèbres marabouts du Manding. La situation géographique et les différents dialectes font que nous les appelons de nos jours BÉRÉTÉ ou BERTHE...

𝐋𝐄𝐒 𝐊𝐎𝐍𝐀𝐓𝐄́

Cette histoire pathétique remonte à cette belle et charmante Princesse du nom de SIYARA KÉITA, mais très malheureusement ni sa beauté ni sa bonté encore moins sa miséricorde n’ont fait d’elle une mère lorsqu’elle fut mariée.

Après plusieurs années de vie de couple sans concevoir, sa coépouse et son entourage l’ont traité de stérile qui en Malinké se dit " KOONA". La jeune princesse remplie de chagrin et couverte d’humiliation se dirigea vers ses frères pour clamer l’adoption d’un des innombrables enfants de ses frères. Ceux-ci sans hésitation acceptèrent la requête de la jeune princesse persécutée en lui donnant un fils adoptif. Au retour de chez elle, tous ceux et celles qui disaient jadis « stérile » furent étonnés de voir un enfant avec la princesse SIYARA. Ainsi, ils se disaient entre eux :

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