Madogal

Madogal Chargé de la communication et de l'information à ISEG (institut Supérieur dentrepreneurship et d

journaliste qui aime l'ouverture et invite tous les jeunes à oeuvrer pour la bonne cause de notre chere Afrique

20/12/2021

Merci à toutes et à tous

20/12/2021
26/04/2021
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05/04/2021

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😂😂😂 Triste réalité
04/06/2020

😂😂😂 Triste réalité

03/06/2020

Ha oui. C’est triste 😔

23/04/2018

Dans son ÉDITO du dimanche 22 avril 2018,intitulé « Macky Sall a beaucoup fait, les enseignants doivent retourner dans les classes », Cheikh Yérim Seck s’en prend violemment aux enseignants.

Voici l’édito en question de Cheikh Yérim Seck:



YERIMPOST.COM Au cours de sa conférence de presse d’hier, 21 avril, Serigne Mbaye Thiam a menacé les enseignants grévistes de mesures de rétorsion, en brandissant la Constitution. Le ministre de l’Education nationale est, à juste titre, ulcéré par la surenchère interminable d’une corporation en éternelle contestation qui réclame des droits sans jamais honorer ses devoirs. Pareille attitude est d’autant plus lassante que beaucoup d’efforts ont été faits pour satisfaire ses revendications.

Le vendredi 30 mars, au moment où les Sénégalais avaient les yeux rivés sur le palais de justice de Dakar où devait être vidé le délibéré du procès Khalifa Sall et cie, le président de la République recevait les enseignants réunis autour des six syndicats les plus représentatifs. Sur leur principale revendication, à savoir l’indemnité de logement, Macky Sall leur a proposé la somme de 85 000 francs CFA à atteindre comme suit: 15 000 francs d’augmentation à partir d’octobre 2018 et 10 000 francs en janvier 2019. De 60 000 à 85 000, les enseignants n’ont pas craché sur la proposition mais ont demandé à consulter la base. Les vacataires n’ont pas été laissés pour compte, puisque le chef de l’Etat a également proposé une augmentation de salaire. Un plan d’apurement sur trois ans des rappels a aussi été discuté. Le président a promis un paiement entre 20 et 25 milliards par an jusqu’à épuisement total.

L’Etat a consenti un effort financier exceptionnel dans le souci de mettre fin à un cycle infernal de grèves qui ont fini de mettre à genou le système éducatif. Macky Sall a bravé le veto des bailleurs de fonds pour poser sur la table des mesures concrètes et audacieuses de sortie de crise. Parallèlement à la mise en oeuvre de ces mesures, il a demandé aux enseignants de reprendre le chemin des classes pour éviter de compromettre l’avenir des élèves. Sans être entendu.

Face à ces avancées, les enseignants n’ont en effet même pas eu la courtoisie d’amorcer le dégel. Ils ont continué à se livrer à leur activité principale depuis des décennies: faire grève. Comme si une confusion sémantique s’était installée dans leur esprit entre enseigner et faire grève. C’est trivial mais le rappel est pédagogique: un enseignant enseigne. Les enseignants ont déserté les classes pour le macadam des manifestations, les plateaux des médias, les lieux des assemblées générales, les tribunes des conférences de presse…

Ils continuent quand même d’être payés pour un travail qu’ils ne font plus, tout en se faisant défrayer pour des cours clandestins et illégaux dans les écoles privées. Cette escroquerie détruit l’école publique qui est passée du stade de la maladie grave à celui de la mort clinique. Or, l’école publique est le lien de la nation, l’espace de promotion de l’égalité des chances entre les citoyens, le lieu d’impulsion de l’élitisme républicain…

Serigne Mbaye Thiam a raison de s’offusquer devant un tel gâchis dans un pays qui fut naguère le quartier latin de l’Afrique et qui s’est mué en une usine de fabrique de nullards. Et c’est là aussi que les enseignants doivent être interpellés. Alors qu’ils posent des revendications surtout financières et très peu pédagogiques, le résultat de leur travail au cours de ces dernières années est plus catastrophique que la catastrophe.

L’Etat doit siffler la fin de la récréation. L’heure du retour dans les classes a sonné. Serigne Mbaye Thiam est attendu sur des mesures énergiques. Macky Sall a fait son devoir. Les enseignants doivent honorer le leur. Un sursaut de conscience professionnelle leur est nécessaire. Il faut arrêter les dégâts. Beaucoup de générations d’élèves ont déjà été sacrifiées sur l’autel d’un corporatisme vénal, irresponsable et anti-patriotique.

Cheikh Yérim Seck

20/04/2018

Portrait d’un juriste controversé : Ismaïla Madior Fall, un pyromane au service du Président
19 avril 2018 Babacar A LA UNE 0

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L’universitaire et juriste de renom est devenu la cible de l’opposition pour son soutien indéfectible à tous les projets de loi du chef de l’Etat. A toutes ses initiatives, même les plus discutables. Il est considéré aujourd’hui comme le « fedayin » utilisé pour faire rempiler par tous les moyens le président de la République. Quitte à ce que le pays brûle. Portrait d’un homme hier crédible et adulé par ses étudiants, aujourd’hui voué aux gémonies.


Depuis que la proposition de loi sur le parrainage a été conçue, le ministre de la Justice et Garde des sceaux est devenu la cible de l’opposition mais aussi de plusieurs franges de l’opinion nationale. Constitutionnaliste de renom, Ismaïla Madior est crédité d’une grande confiance de ses pairs en sa qualité de juriste aguerri et très respecté en Afrique. Les traits raffinés, calme, lunettes d’intello bien vissées sur le nez, cheveux bien soignés, plus de 50 ans au compteur, le professeur agrégé de Droit est l’un des juristes les plus adulés de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est particulièrement respecté par ses étudiants qui lui vouent une grande admiration.

C’est peu dire que la plupart d’entre eux sont sous le charme de ce monsieur distingué qui se maintient. Ses cours, il les distille avec une certaine aisance et avec élégance. « Il maitrise le droit. Ses cours sont très courus par les étudiants en quête de savoir qui prennent d’assaut les amphis où il les dispense. Il faut d’ailleurs se lever tôt pour trouver une place. Ce qui fait que souvent les amphis débordent jusqu’aux portes qui sont assaillies par les étudiants pendant que certains sont assis à même le sol. C’est aussi un professeur qui entretient une certaine complicité avec ses étudiants. Je me rappelle qu’en 2007, si je ne me trompe, il nous avait remis son email. Il recevait tous types de messages. Les filles en rigolaient. Et pour être clair avec ces dernières, il a été obligé de leur dire que c’était pour les aider au cas où elles ne comprenaient pas certaines subtilités du Droit», confie un de ses anciens étudiants. Le professeur agrégé de Droit constitutionnel est bien connu en Afrique où il est sollicité de partout dans le continent noir pour la rédaction de textes constitutionnels.

Brillant intellectuel, piètre politicien
S’il fait l’unanimité du point de vue de ses connaissances universitaires, s’agissant de son entrée en politique et son engagement auprès du président Macky Sall, les avis sont divers. « Je pense qu’il aurait dû éviter d’entrer dans la mare politique et continuer à enseigner le Droit. Il aurait dû se suffire de son salaire de professeur de rang magistral, des honoraires qu’il gagne à travers ses consultances et autres. Je ne sais pas ce que le président Sall peut lui donner et qu’il n’avait pas déjà à part lui attirer des ennuis et l’antipathie des Sénégalais avec ces propositions de loi politiciennes pour maintenir quelqu’un au pouvoir », se désole un quadra qui connaît bien l’homme. Depuis qu’il a été nommé ministre de la Justice et a pris la carte de la formation au pouvoir, Ismaïla Madior fall multiplie les sorties pour justifier tout et son contraire, y compris l’injustifiable.

Il revêt une robe d’avocat pour défendre toutes les actions juridico-politiques du chef de l’Etat comme ce fut le cas avec la levée de l’immunité parlementaire de l’édile de Dakar Khalifa Ababacar Sall, aujourd’hui condamné à cinq ans de prison et une amende de 5 millions à verser au trésor public. Ce, après avoir théorisé, en tant que conseiller juridique du Président, l’impossibilité pour ce dernier de réduire la durée de son mandat présidentiel comme il en avait fait la promesse ! Autre fait d’arme du juriste, le système de parrainage qui fait débat actuellement et risque même de brûler le pays. Une loi sur le parrainage dont il a non seulement été l’un des concepteurs mais aussi un des plus zélés avocats. Sur tous les fronts, le successeur de l’avocat professionnel Sidiki Kaba est devenu l’un des plus grands défenseurs du président de la République.

«Il est devenu méconnaissable notre intellectuel »
Son voisin rufisquois, l’avocat Pape Kanté, parle de l’intellectuel qu’il a connu. « Disons que je connais bien sa famille. On a grandi dans le même quartier à Rufisque et fréquenté le même lycée. J’étais son cadet mais on avait l’habitude de grandes discussions le soir devant chez lui où on avait pris nos quartiers sur les fondations d’une maison en construction. Notre groupe s’appelait « wa fondement ». Il était sérieux, respectueux et aimait les discussions intellectuelles », confie la robe noire. L’universitaire entré en politique est-il controversé ? L’avocat répond que l’intéressé ne peut l’ignorer et le sait.

Un homme politique sous anonymat soutient qu’il ressent du mépris pour cet homme qui devrait, selon lui, défendre les Sénégalais face à ce qu’il appelle une dictature rampante. « Montesquieu l’avait dit et c’est une réalité. Lui-même, Madior, enseigne probablement à ses étudiants que le pouvoir rend fou et le pouvoir absolu rend absolument fou. Il est devenu fou depuis qu’il a commencé à goûter aux délices du pouvoir. Ce n’est rien d’autre que ça ! C’est dommage pour notre pays d’avoir des intellectuels aussi malhonnêtes. Madior a une maitrise parfaite de tout ce qui relève des textes de la Constitution. Hélas, voilà un homme connu et respecté qui est en train de se décrédibiliser à cause de l’argent. C’est vraiment dommage. Si j’étais à sa place (Ndlr : un universitaire de son rang), je n’aurais jamais accepté un poste de ministre. Sa place c’est dans les amphithéâtres puisqu’il ne peut pas être impartial. Macky tient aujourd’hui son juriste à tout faire. Il est devenu méconnaissable notre intellectuel », charge l’opposant.

Plus sévère encore, l’analyste politique Serigne Saliou Guèye estime que « Ismaïla Madior, c’est l’homme des paradoxes et des reniements. Tout ce qu’il défend aujourd’hui, il le reniera sans gêne demain. Il avait trouvé la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans comme une réforme consolidante avant de prendre, presque deux ans après, le contrepied de ses propres propos ». Le journaliste étaye ses opinions en donnant des exemples de reniements du Pr Fall. En effet, dans le journal « Le Quotidien » du 11 octobre 2014, sa position sur la réduction du mandat en question ne souffrait d’aucune ambiguïté.

Voici ce que disait le nouveau spadassin du président Macky Sall : «Aujourd’hui, si on dit qu’on va réduire le mandat du président de la République de 7 à 5 ans, à mon avis, c’est une innovation intéressante. Lorsqu’on dit qu’on va limiter les mandats à deux et faire en sorte que cette disposition ne puisse plus être révisée, c’est aussi une disposition intéressante et qui va définitivement régler cette question qui a toujours agité le système constitutionnel sénégalais...» Pourtant, rappelle Serigne Saliou Guèye, quelques mois plus t**d, le même Pr Fall a été le premier à soutenir que cette réduction était impossible en usant de tous les artifices et arguties juridiques ! De là à traiter le professeur de Droit de caméléon ou de girouette qui tourne au gré du vent !

« Il avait soutenu que le Conseil constitutionnel ne rend pas d’avis mais des décisions, pourtant dans son ouvrage publié en 2007, il y donne à la page 94, chapitre ii, un cours magistral sur « l’avis du conseil constitutionnel qui ne lie pas le président de la République ». Et c’est ce même Madior qui a osé dire le contraire quand le Prince tenait, ravalant ses vomissures, a voulu coûte que coûte effectuer un septennat. A cela s’ajoutent les travaux de l’ouvrage publié en 2009 « les décisions et avis du Conseil constitutionnel » qu’il a dirigés. Pour finir, le journaliste ironise sur la personne de ce brillant intellectuel au service du président Macky Sall. « Enfin, la personne de Madior, missi dominici de Macky, renvoie à l’effrayant et cynique personnage de Rassi du roman de Stendhal, La Chartreuse de Parme. Rassi, caricatural ministre de la Justice, est prêt à donner force de loi aux caprices délictueux du Prince de Parme ».

Tireur d’élite de Macky Sall
Poussant le zèle, pour ne pas dire le griotisme, plus loin, le professeur Ismaïla Madior fall n’hésite plus à s’attaquer à n’importe quelle personnalité qui critique les propositions de lois de son patron. Son collègue universitaire Abdoulaye Bathily en a fait les frais. « Personne ne peut remettre en cause le principe démocratique du parrainage », lui a-t-il rétorqué. Macky Sall bénéficierait-il de l’infaillibilité papale ? A en croire Ismaïla Madior fall, cela ne fait l’ombre d’aucun doute ! Sur un probable 23 juin par rapport à cette loi controversée, il botte en touche toute idée de soulèvement populaire. Pour l’obséquieux ministre, le système du parrainage est une « excellente » (mais oui, voyons !) chose pour la rationalisation des partis politiques.

« Le 23 juin, la loi qu’on voulait proposer était anti-démocratique parce qu’elle remettait en cause le mode d’élection du président de la République en permettant à un Sénégalais qui a 26 % d’être président de la République. Le parrainage, c’est la modalité de présentation des candidats. Le mode d’élection ne concerne pas le parrainage, ou l’inverse, le parrainage ne concerne pas le mode d’élection », rassure le Pr de Droit. L’éminent constitutionnaliste du palais, pour qui le parrainage a toujours existé au Sénégal, s’autorise donc à recadrer son collègue universitaire, le Pr. Bathily, coupable d’avoir déserté la majorité présidentielle pour prendre le maquis.

« J’aurais compris que le Pr. Bathily dise : »le parrainage pose problème au regard de tel point, tel point, tel point. Ce genre de proclamation, relève de l’infantilisme politique… C’est de l’idéologie. On est dans l’opinion subjective… Il faudrait dire en quoi c’est anti-démocratique », a répond Madior à la déclaration de l’ancien secrétaire général de la ligue Démocratique (ld). Avant de souligner, péremptoire, que la déclaration du Pr. Bathily ne repose sur rien… Bien oui, puisqu’elle critique Macky Sall !

A l’Assemblée nationale, lors du passage du Gouvernement face aux députés, M. Fall a été très en verve sur le parrainage. Comme à l’amphithéâtre, il fait un rappel. « La plupart des grandes démocraties dans le monde pratiquent le système du parrainage. Cela veut dire que quand on doit se présenter à une élection notamment à celle de la Présidentielle, il y a toujours un système de parrainage. Il peut s’agir du parrainage par les élus, c’est le cas qu’on a en France pour être candidat à la présidentielle, il faut être parrainé par 500 élus. Ou du parrainage citoyen. Cela veut dire que ce sont les citoyens qui parrainent votre candidature. C’est la règle dans la quasi-totalité des démocraties. Prenons le cas des pays comme la Roumanie et la Pologne où nous avons ce type de parrainage citoyen », déclare-t-il.

Bien entendu, sa belle démonstration a été accueillie par une salve d’applaudissements de la majorité mécanique des députés du pouvoir. Galvanisé, le néo-apériste réajuste ses lunettes et refait face à ses nouveaux « élèves » pour entrer dans le vif du sujet en rappelant que le parrainage n’est pas nouveau dans la constitution sénégalaise.

L’opposition n’a jamais cessé de lui rappeler qu’il n’est pas devant ses étudiants pour les éblouir mais, plutôt, devant le peuple sénégalais. Depuis son entrée au gouvernement, Madior ne fait plus l’unanimité. Ses déclarations, naguère saluées pour leur pertinence, sont aujourd’hui classées dans le registre des fadaises que débitent les politiciens professionnels. Une consécration peut bien cacher une déchéance intellectuelle. …

Lorsque Madior se renie
Retour sur le temps pour saisir la décrépitude de la pensée du brillant professeur. Visez donc ce post de l’ancien ministre de la culture du président Wade, Amadou Tidiane Wone dit Baba: « Voici ce que le Professeur en Droit constitutionnel d’avant, Ismaila Madior Fall, disait lors de sa présentation sur »les textes constitutionnels du Sénégal de 1959 à 2007′ : la constitution est-elle une loi fondamentale ou un texte manipulable ? À cette question il répondait : « Cette interrogation trouve toute sa signification dans les régimes politiques africains. La Constitution est, à l’épreuve de sa dynamique, manipulée au gré des gouvernants du moment, en particulier du président de la République dont les ressources institutionnelles et politiques sont telles qu’il peut transformer la Constitution en instrument de légitimation de sa politique. Il peut ainsi orienter le sens d’une règle constitutionnelle ou contourner les obstacles dressés par le constituant pour sécuriser les principes, mécanismes et règles inscrits dans la charte fondamentale. » Cela vous rappelle un certain Macky Sall intelligemment conseillé par un certain constitutionnaliste ? Attendez, ne dansez pas plus vite que la musique !

Le Pr Ismaïla Madior Fall avait ajouté ceci : «La Constitution est l’expression directe de la volonté du peuple. L’onction populaire par le biais du référendum est dès lors à la base de toute Constitution démocratique. Force est de constater que le référendum qui devrait être la procédure de droit commun d’approbation ou de révision des constitutions est apparu, à l’épreuve de la pratique, comme un procédé tout à fait exceptionnel confirmant ainsi la règle».

Sa conclusion mérite le détour : «De même, les révisions constitutionnelles les plus importantes furent l’œuvre d’une Assemblée nationale entièrement contrôlée par le parti du président de la République qui, disposant d’une majorité qualifiée ratifiant, sans état d’âme, ses initiatives constitutionnelles, finit par instrumentaliser l’organe investi du pouvoir constituant dérivé. C’est ainsi qu’on assiste à une valse périodique d’institutions supprimées par la voie référendaire mais réintroduites dans le dispositif constitutionnel par la voie institutionnelle à travers une Assemblée nationale dominée par une majorité parlementaire qualifiée mécanique au service du parti au pouvoir». Toue ressemblance avec un chef d’Etat africain en exercice est, bien entendu, purement fortuite.

Et pour terminer avec les bizarreries du prof, l’ancien ministre de la culture de Wade interpelle l’avocat défenseur du parrainage en ces termes : « Que pense aujourd’hui le Professeur Ismaila Madior Fall du ministre de la Justice Ismaila Madior Fall, tailleur constitutionnel du Président Macky Sall ? Les conditions d’adoption de la loi sur le parrainage ne violent-elles pas la constitution ? ». A n’en point douter, le monde est assurément petit. Mais heureusement que le vent, lui, ne cesse de tourner. Au grand bonheur des girouettes qui, comme le Pr Ismaïla Madior Fall, fluctuent au gré de sa direction !

Samba DIAMANKA

25/12/2017

Talla, à côté de la plaque…

Les propos de Talla Sylla intriguent. Le maire de la capitale du rail a déraillé. Dire soutenir une personne pour combattre une personne est une maladresse indigne d’un homme politique de sa trempe. Idrissa Seck est à des années-lumières des préoccupations des Sénégalais. Sa personnalité n’intéresse pas nos compatriotes. Si Talla Sylla veut soutenir Macky Sall, il est libre de se renier. Mais justifier son reniement, par le simple fait de vouloir combattre Idrissa Seck, est une bourde, lourde de conséquence. Les électeurs ne sont pas dupes. C’est un programme bien définit qui peut les convaincre. Mais pas une rancœur nourrit sur une personne.
Encore, la singularité de Talla lui met à côté de la plaque…
Babacar Fall
Journaliste

22/12/2017

Après les propos dans la presse du 21 décembre 2017 de Pape Ibrahima Diakhaté, un des trois assassins de Me Babacar Sèye, le 15 mai 1993, quand la justice sénégalaise va-t-elle se décider à tirer au clair cet assassinat dont le cerveau parade sur les plateaux de télévision, présenté tantôt en analyste politique, tantôt en expert ès gaz et pétrole ?
Une cour d'assises avait condamné à des peines de réclusion les assassins, mais Me Abdoulaye Wade, une fois élu président de la République, en mars 2000, s'empressa de les faire sortir de prison après amnistie.
A-t-on sincèrement la volonté de clore ce dossier dont les acteurs et les comparses sont connus de tous, mais s'imposent comme des pièces maîtresse du jeu politique sénégalais ?
Deux questions et tant d'autres que soulève cette affaire qui n'est pas aussi complexe qu'on veut le faire croire aux Sénégalais. Si elle est de la dynamite, qu'elle fasse sauter ceux et celles qui y ont trempé.
Les droits-de-l'hommistes ont, là, un excellent sujet pour convaincre de la pertinence de leur mission et de leur job : un haut magistrat a été assassiné et ses assassins se pavanent dans le pays et personne ne crie justice ! Pourquoi ? La famille de la victime ne mérite-t-elle pas d'être défendue par des Ong de défense des droits de l'homme ? La famille Sèye doit être défendue contre l'arrogance des assassins, de quelque bord qu'ils soient et qui qu' ils soient.
Jean Meissa Diop
Journaliste.

20/12/2017

Tout en se félicitant de la réalisation en cours d’un aéroport international neuf, moderne et de dimension conforme aux ambitions du Sénégal, le CN a tenu à regretter la précipitation observée lors de sa mise en service motivée par des préoccupations strictement politiciennes et aujourd’hui prouvées par le triste constat que le nouvel aéroport fonctionne moins bien que celui qui a été fermé. Il déplore également le débat stérile et politicien portant sur la paternité du projet. Il rappelle que les dirigeants d’un pays sont élus pour réaliser des projets nécessaires au développement de ce dernier et au mieux-être de ses habitants et visiteurs. Le CN souligne que le vrai débat sur les infrastructures réalisées devrait plutôt porter sur la durée raisonnable ou non de leur construction et leur coût exagéré ou non. Il est malheureusement établi que le coût du nouvel aéroport AIBD aurait coûté deux fois plus cher qu’un aéroport de capacité similaire.
Le CN retient la nécessité de procéder lors de la mise en activité de toute infrastructure sur le territoire national à un audit portant sur le respect des dispositions contractuelles par les parties prenantes et sur la justification de son coût final.
En ce qui concerne l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, le CN a tenu à attirer l’attention des Autorités et du régime sur l’impérieuse nécessité de ne pas procéder à une distribution de tout ou partie de son terrain d’assiette comme ce fut le cas de l’espace foncier de la Foire de Dakar ou de nombreux autres au Sénégal. La préservation de la paix sociale sur l’ensemble de la presqu’île en dépendrait." Extrait du communiqué du Conseil National de l'ACT du 16 Décembre 2017
Abdoul Mbaye
L'ACT

07/12/2017

J'exprime mes chaleureux remerciements aux Zone 4 et Zone 9 de l'ODCAV de Saint Louis qui m'ont fait l'honneur de choisir ma modeste personne comme parrain. Merci!
J'invite toutes les Saint Louisiennes et tous les Saint Louisiens à venir nombreux participer à cette fête du sport et de la jeunesse que constituent les finales du vendredi pour la Zone 9 et du samedi pour la Zone 4.
Que vous soyez de la majorité ou de l'opposition, sportif ou supporter, dirigeant ou technicien, vieille gloire ou vétéran, notable ou pratiquant, vous êtes les bienvenus!
Alors je ne veux pas d'excuses faciles, les Zone 4 et 9 méritent d'être soutenues, personne n'est de trop, venez nombreux pour que la fête soit belle!
Je ne distribuerai pas de cartes d'invitation car je ne souhaite pas devoir m'excuser auprès des saint louisiennes et des saint louisiens!
Vous êtes toutes et tous invités🌻🌻🌻
Mary Tew Niang
Ministre de l'enseignement supérieur de recherche et de l'innovation.

05/12/2017

mort, dans la nuit du 04 au 5 décembre 2017, de l'écrivain et académicien français Jean d'Ormesson. Le livre que j'ai retenu et lu et relu de lui, c'est "Histoire du Juif errant" (584 pages) qui met en scène un personnage, un Juif, qui a traversé et vécu des grands moments de l'histoire de l'humanité : il a été témoin de la vie et mort de Jésus Christ, la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, la guerre de Napoléon en Russie, la découverte du zéro par le mathématicien indien Aryabatha... Et puis quoi, cette lettre de Ponce Pilate qui voulait une affectation parce que s'ennuyant en Palestine où rien ne se passe qui puisse le rendre célèbre ! On sait que son rôle dans la mort de Jésus a placé le nom de Pilate dans la profession de foi chrétienne : "a souffert sous Ponce Pilate"... Génial, ce roman de d'Ormesson ! Inspiré d'Ormesson !
Jean Meissa Diop
Journaliste
Aissatou Souare Diallo Paparazzi

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