27/11/2025
LE JOUR OÙ MA FEMME S’EST TRANSFORMÉE DEVANT MOI… J’AI COMPRIS QUE LE MARIAGE NE SUFFIT PAS POUR CONNAÎTRE UNE PERSONNEE
Je ne sais pas comment commencer cette histoire sans trembler, parce que chaque mot que j’écris me ramène à cette nuit maudite… la nuit où j’ai découvert que la femme que j’aimais n’était pas celle que je croyais.
Elle s’appelait Naomi, et pendant cinq ans, elle avait été ma paix, ma douceur, ma certitude. On vivait ensemble dans une petite maison isolée à l’entrée de Kisangani, une maison simple mais remplie de rires, de projets, d’amour. Du moins… c’est ce que je pensais.
Cette histoire n’est pas une légende, ni un mythe exagéré par la peur. C’est réel. C’est moi qui l’ai vécu. Et si je parle aujourd’hui, c’est parce que le silence m’a presque tué.
Tout a commencé un soir de pluie. Une pluie lourde, chaude, qui tambourinait sur le toit comme si quelqu’un voulait entrer. Naomi n’était pas encore rentrée. Elle avait dit qu’elle passait voir sa tante malade. Mais quand j’ai essayé de l’appeler, son téléphone était éteint. Je me suis dit que c’était normal. Je me suis trompé.
À 23h17, j’ai entendu la porte d’entrée grincer. J’ai tourné la tête… et là, Naomi est entrée. Trempée. Ses cheveux collaient à son visage, et ses vêtements gouttaient sur le sol. Mais ce n’est pas ce qui m’a dérangé. C’était son regard.
Naomi ne me regardait pas comme une épouse regarde son mari. Son regard était… vide. Ou plutôt, trop plein. Comme si quelqu’un d’autre était derrière ses yeux.
Elle a fermé la porte doucement, trop doucement, puis elle m’a dit d’une voix qui ne lui appartenait pas :
« Je suis fatiguée… vraiment fatiguée. Laisse-moi juste me laver et dormir. »
Je n’ai pas insisté. Mais quand elle est entrée dans la salle de bain… j’ai senti quelque chose changer dans la maison. L’air est devenu lourd. Épais. Comme si l’atmosphère se resserrait autour de moi.
J’ai entendu l’eau couler. Puis… un son bizarre. Un frottement. Un claquement. Comme quelque chose qui rampait contre les carreaux.
J’ai frappé à la porte.
— Naomi ? Ça va ?
Pas de réponse.
Juste ce bruit. Un bruit qui n’était pas humain.
Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il allait m’arracher la poitrine. Puis soudain, l’eau s’est éteinte. Le silence. Un silence qui me hurlait de fuir. Mais j’étais paralysé.
Quand la porte s’est ouverte, je crois que je suis mort un instant.
Naomi est sortie… mais ses yeux n’étaient plus ses yeux. Ils étaient jaunes. Brillants. Comme deux flammes qui m’observaient. Ses lèvres tremblaient. Et autour de son cou, juste au-dessus de sa clavicule, un motif étrange apparaissait… comme des écailles qui sortaient lentement de sa peau.
J’ai reculé instinctivement.
Naomi… qu’est-ce que tu as ?
Elle a souri.
Un sourire que je n’avais jamais vu sur un humain.
Puis sa mâchoire s’est disloquée. Littéralement. Sa peau vibrait. Ses épaules craquaient. Ses doigts se tordaient. Les os bougeaient sous sa peau comme si quelque chose poussait de l’intérieur.
« Je suis fatiguée de faire semblant… » a-t-elle murmuré.
Elle s’est agenouillée… puis son corps a commencé à se déformer. Ses jambes se sont collées. Ses bras se sont rétractés. Son dos s’est courbé. Sa colonne vertébrale s’est allongée. Sa peau s’est couverte d’écailles sombres.
Et là, sous mes yeux, Naomi est devenue un serpent.
Un énorme serpent, noir, épais, avec un corps qui remplissait presque le couloir. Ses yeux jaunes faisaient frissonner mon âme.
J’ai crié. Je ne me souviens même plus comment. J’ai voulu courir… mais le serpent a levé sa tête, lentement, comme si Naomi était encore dedans.
Puis j’ai vu quelque chose au fond de ses yeux… de la tristesse. Comme si elle me disait adieu.
Le serpent a ouvert sa bouche… et un souffle putride est sorti. Un souffle qui m’a brûlé le visage. J’ai couru vers la porte, j’ai tout claqué derrière moi et j’ai fui dans la nuit, pieds nus, sous la pluie.
J’ai appelé des pasteurs. Des anciens du quartier. Personne n’a voulu entrer chez moi. Personne. Ils disaient que certaines choses ne devaient pas être combattues sans préparation.
Le lendemain, quand on a finalement eu le courage d’entrer… le serpent était là. Mort. Pourri. Comme si son corps s’était décomposé en une seule nuit. L’odeur était insupportable. Les écailles tombaient toutes seules. Et au milieu de ce corps en décomposition… j’ai vu quelque chose.
Le collier que je lui avais offert à notre anniversaire.
C’est là que j’ai compris :
Je n’avais jamais vraiment connu Naomi.
Je n’avais jamais compris ce qu’elle portait en elle.
Je n’avais jamais su qui elle était vraiment quand la nuit tombait.
J’ai enterré ce qu’il restait d’elle derrière la maison.
Je n’ai pas pleuré.
Je n’avais plus de larmes.
Mais chaque nuit, quand je ferme les yeux… je revois ce moment où ses yeux sont devenus jaunes.
Ce moment où la femme que j’aimais a disparu… définitivement.
Parfois, on pense aimer quelqu’un simplement parce qu’on partage le même toit, le même lit, les mêmes repas…
Mais en réalité, on dort souvent à côté de l’inconnu.
Le mariage ne révèle pas tout.
L’amour ne dévoile pas tout.
La confiance ne protège pas de tout.
Dieu seul connaît le cœur des hommes.
Dieu seul voit ce que nous ne voyons pas.
Dieu seul sait ce qui marche dans la lumière… et ce qui rampe dans les ténèbres.
Ne force jamais une relation quand les signes te montrent que quelque chose ne va pas.
Ne minimise jamais les changements inexplicables dans le comportement de quelqu’un.
Et surtout…
👉 Ne dors jamais sur la naïveté.
👉 N’idéalise jamais quelqu’un au point d’ignorer ce que tes yeux voient.
👉 Demande toujours à Dieu de te révéler la vérité cachée derrière les sourires.
Car parfois, aimer la mauvaise personne…
c’est déjà se condamner soi-même.
Si cette histoire t’a touché, secoué, ou donné des frissons…
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