07/05/2025
La lumière : de l’infini du ciel aux profondeurs de nos yeux
(Illustrée par Griri Meriem)
Chaque matin, la lumière traverse l’infini céleste, danse entre les particules de l’air, effleure le monde, et vient finalement se loger au fond de nos yeux.
Ce rayon lumineux, né au cœur du Soleil, raconte deux histoires : l’une cosmique, l’autre biologique. Deux mondes : le ciel vaste et l’œil minuscule , mais qu’un lien lumineux les unit.
Le ciel qui filtre la lumière : la diffusion atmosphérique
Ce phénomène, appelé diffusion de Rayleigh.
L’œil qui décode la lumière : cônes et transduction visuelle
Chaque photon absorbé par un cône déclenche un phénomène biochimique précis :
l’isomérisation du rétinal (passage de la forme 11-cis-retinal à tout-trans-retinal ) dans une protéine appelée opsine.
Dans l’œil, la lumière est transformée par un mécanisme biochimique, précis, finement régulé, à l’échelle moléculaire
Le lien invisible : le photon, messager entre ciel et œil
Le photon est le véritable fil conducteur entre ces deux mondes.
Dans le ciel, il est dévié.
Dans l’œil, il est capturé.
A chaque étape, il transporte une information : sa fréquence, son énergie, sa direction.
C’est lui qui rend le ciel bleu et le crépuscule rouge.
C’est lui qui permet à nos yeux de distinguer ces couleurs , les interpréter.