01/11/2025
NOTRE LIBÉRATION, UNE HISTOIRE D'ÉQUILIBRE
L'équilibre de vie est appuyé sur un mouvement alternatif de dilatation et de contraction.
Ainsi, notre cœur bat-il dans une ouverture et une fermeture constantes, mouvement de vie intérieur - diastole-systole... Ainsi nos viscères digestifs mettent-ils en mouvement notre alimentation dans un péristaltisme régulier pour mener à l'assimilation de ce qui favorise la vie et à l'élimination du surplus et des déchets... Ainsi nos poumons, dans une harmonie régulière d'inspirations et d'expirations permettent-ils à l'air, source de vie venue de l'extérieur, d'entrer et de sortir de notre corps, venant au passage nourrir nos cellules et évacuer les toxines qui à leur tour nourrissent les végétaux... Ainsi notre système nerveux autonome, apporte-t-il l'équilibre de nos besoins vitaux dans la balance parfaite entre son système sympathique qui nous fait entrer dans l'action et dépenser notre énergie et son système parasympathique qui nous régénère, nous permet de nous recharger en énergie... Ainsi communiquons-nous et nous comprenons-nous par une suite de sons et de silences, de gestes et d'immobilité, de mimiques apaisantes ou effrayantes portées par l'émotion... Ainsi l'apoptose permet-elle la mort des cellules malades et fragilisées pour laisser la place aux nouvelles cellules, saines et vigoureuses... Ainsi traçons nous notre vie par une suite de journées actives et de nuits de sommeil régénérateur...
Intérieur-extérieur, ouverture-fermeture, immobilité-mouvement, veille-sommeil, paix intérieure-stress, dépense d'énergie-régénération, lenteur-vitesse, vie-mort... telles sont les immuables mouvements de la vie
CETTE ALTERNANCE DE MOUVEMENTS, D'ÉTAT D'ÊTRE DES RÉACTIONS PHYSIOLOGIQUES AUTONOMES QUE LA PARFAITE INTELLIGENCE DE NOTRE CORPS NOUS OFFRE SANS QUE NOUS N'AYONS À Y PENSER, NOUS INDIQUE LE CHEMIN... DU FONCTIONNEMENT DE LA VIE.
Lorsque nous projetons cette réalité à l'extérieur de notre incarnation, nous pouvons constater que TOUT DANS NOTRE MONDE FONCTIONNE DE LA MÊME MANIÈRE POUR FAVORISER LA PARFAITE CONSTANCE DU VIVANT : une alternance de dilatation et de contraction, d'ouverture et de fermeture, d'ombre et de lumière, de vie et de mort : la nuit suit le jour, le soleil brille et chauffe lorsque la lune froide dort... l'hiver apaise et permet la régénération de la nature quand le printemps relance l'exubérance de l'énergie de vie... les arbres perdent leurs feuilles, elles meurent et viennent nourrir l'humus de vie pour la croissance, la renaissance et le nourrissage des générations futures... la pluie alterne avec le soleil, les tempêtes avec le calme, la marée basse avec la marée haute... L'insecte vient offrir sa vie à l'oiseau qui lui-même s'offre à son tour au carnivore... qui une fois son temps achevé vient à son tour nourrir le Vivant de la nature... mouvement immuable de vie que tout cela. UN MOUVEMENT QUI PASSE TOUJOURS PAR LA VIE ET CE QUE L'ON NOMME MORT.
Et notre place dans cet équilibre parfait ?
L'humain a peur, il a peur de mûrir, il a peur de mourir et pour fuir cet état d' inconscience, pour éviter l'inévitable, il tente de contourner, de supprimer l'un des paramètres parfait de cet équilibre... Il veut aller vite dans sa fuite, il en oublie le précieux de la lenteur... Il veut supprimer l'inactivité... il pense que cela est inutile... il veut rester dans l'action. Toujours. Il en oublie que l'immobilité et la lenteur portent en elles le ressourcement et le temps qui donneront réponses à ses questions. Il raccourcit ses nuits en oubliant qu'elles portent le lien vers la Conscience, l'apaisement de sa fatigue et la guérison des blessures de son histoire et de son corps. Il tente de domestiquer la nature pour en accélérer, en modifier artificiellement le fonctionnement, ce qu'il juge comme une trop grande lenteur, une imperfection. Il modifie jusqu'aux gènes, jusqu'à L'ADN... la profondeur parfaite de ce qui constituent le vivant, car il juge, dans son immense orgueil, dans son ignorance et sa grande inconscience que le vivant n'est pas assez bien fait, que cette perfection qui a construit tout ce qui est depuis que le monde est monde, n'est pas suffisant... Il modifie le climat pour tenter de contrôler ce qui lui fait peur : ce qu'il juge comme ses ennemis. Il en profite pour au passage, empoisonner la nature, les humains qu'il considère dangereux pour sa propre survie, qui le terrorisent par leur différence. Il ne veut pas mourir, il ne veut pas savoir que quoi qu'il veuille, quoi qu'il fasse, il fait irrémédiablement partie de cet équilibre cosmique immuable et qu'essayer d'en sortir n'est que perte de temps, d'énergie et de vie.
L'humain a peur, il est terrifié et cette émotion exacerbée guide toutes ses actions qui au bout du compte le détruisent car il n'est en guerre que contre lui-même... contre sa nature fondamentale irrémédiablement unie à la perfection du grand tout.
Sa peur fait oublier à l'humain, que l'équilibre de vie s'appuie sur deux paramètres opposés et complémentaires qui ne peuvent fonctionner sainement l'un sans l'autre, QUI NE PEUVENT EXISTER L'UN SANS L'AUTRE... la vie associée à la mort. D'ailleurs le cancer n'est rien d'autre que des cellules qui refusent l'apoptose, qui refusent de mourir.
Nous arrivons aujourd'hui à un paroxysme dans ce déséquilibre qui, quoi que l'on veuille et quoi que l'on fasse, sera rappelé à l'ordre par l'immuabilité du vivant.
UN GRAND NETTOYAGE EST EN COURS. L'INCONTOURNABLE APOPTOSE COSMIQUE FAIT SON OEUVRE.
L'extrême contraction en cours aujourd'hui, cette peur paroxystique qui instaure ce besoin de contrôle psychotique de L'humain, sur le plan universel, n'est rien d'autre qu'une contraction naturelle, certes de plus en plus intense, mais ce mouvement de crispation qui pousse à regarder la profondeur, l'ombre de nos souffrances qui mène à notre peur toujours entretenue et renouvelée dans un cercle vicieux, appelle évidemment à la dilatation, à la libération lumineuse qui s'ensuivra immanquablement...
Nous ressentons et voyons de plus en plus clairement et durement cette contraction douloureuse et c'est bien là le but... Cette intelligence supérieure qu'est le vivant nous montre du doigt, nous pousse, à prendre conscience dans nos corps et dans les expériences que nous vivons, de ce que nous ne discernions pas auparavant, nos peurs, leur origine et cet équilibre parfait toujours tourné vers le vivant, qui régit cet univers et nous accompagne à chaque instant dans et vers la vie.
C'est en regardant tout ce qui se passe à l'extérieur tout en suivant ce mouvement profond vers l'intérieur et la paix qui le porte, cette double expérience qui nous est proposée actuellement, ce mouvement vivant qui va à l'opposé de ce que la peur nous suggère, fuir et gesticuler à l'extérieur, que nous pourrons espérer traverser le chaos en cours dans les meilleures conditions.
C'est par la conscience ouverte et confiante à ce qui nous est proposé à l'intérieur de nous - par l'observation de nos ressentis, de nos pensées, de nos fonctionnements, de nos émotions, de notre histoire de vie – en lien avec l'extérieur - en observant ce que font résonner en nous les événements en cours et nos expériences de vie propres - que nous pourrons sortir de notre peur destructrice pour nous laisser entrer dans la conscience guérisseuse et l'avènement de l'Amour créateur...
Et un nouveau cycle de vie, une nouvelle ère seront engagés, toujours régis par les mêmes règles mais beaucoup plus doux et paisibles parce qu'ils seront portés par la conscience tranquille que tout est parfait et à sa juste place à chaque instant et de toute éternité.
Claire Relience – Somato-psychopédagogue, Auteure, Accompagnante holistique en ligne et en cabinet