
27/07/2025
la pause en santé mentale.
Ce n’est pas du luxe.
Ce n’est pas de la paresse.
C’est une
1️⃣Beaucoup arrivent en consultation après avoir trop tiré sur la corde.
Et ce n’est pas une marque de faiblesse.
L’épuisement psychique ne prévient pas toujours et peut tous nous toucher. Il s’installe lentement, sournoisement. Parfois jusqu’à ce que le corps dise stop
🔥
2️⃣Se reposer, ce n’est pas péché.
« Je n’ai pas le temps, je n’ai pas le droit, on compte sur moi... » Exemples entendus en consultation
Certains culpabilisent de prendre du temps pour eux. Pourtant, s’arrêter est parfois la meilleure façon de tenir surtout dans une vie sans répit
3️⃣Votre 🧠 a besoin d’ennui.
Il doit absolument « recharger ses batteries »
Diminuer surcharge, sursollicitations, dormir mieux...
Et ne pas oublier que c’est dans l’ennui que peuvent naitre les idées neuves, les prises de recul salutaires, et parfois… les solutions
4️⃣La pause peut être un soin.
Comme dans le burnout: le traitement, c’est le repos
Dans ce cas, il faut arrêter pour récupérer. Et pas juste 2 jours!
On coupe ☎️, mails, réseaux sociaux professionnels suffisamment longtemps (qq semaines voire quelques mois)
5️⃣La pause, ce n’est pas toujours confortable ou évident.
⚠️ les injonctions au « lâcher-prise » peuvent être violentes.
Certains n’y arrivent pas, et ce n’est pas leur faute. On ne débranche pas si facilement un cerveau qui rumine en permanence. La bienveillance passe aussi par là
6️⃣La pause, ça ne veut pas dire ne rien faire.
Se ressourcer, c’est aussi:
👨👩👧👦 passer du temps avec ses proches,
🔧 bricoler,
📖 finir ce livre oublié,
🎮 replonger dans un jeu laissé de côté…
L’essentiel?
Écouter ce qui nous fait du bien.
Sans pression. Sans modèle unique
7️⃣Les troubles psychiques ne prennent pas de vacances.
Dépression, anxiété, troubles psychotiques…ne font pas de pause
Mais cela ne doit pas empêcher de s’autoriser à en faire!
Un constat que je fais souvent avec les patients: on peut aller mal… et pouvoir souffler