01/12/2025
Aujourd’hui, beaucoup de professionnels travaillent sur des thèmes proches de la psychomotricité : motricité, attention, émotions, intégration sensorielle…
C’est normal, ces domaines se croisent entre plusieurs métiers.
Mais travailler les mêmes concepts ≠ pratiquer la psychomotricité.
🧠 La différence essentielle
👉 Travailler un concept psychomoteur ≠ faire de la psychomotricité.
Par exemple :
Un éducateur peut travailler la motricité ou l’attention.
Une maîtresse peut proposer des ateliers sensoriels.
Mais ce n’est pas de la psychomotricité, car il manque :
la démarche clinique,
la compréhension du tonus, du corps émotionnel, de l’intégration sensorielle,
l’analyse du développement,
le bilan psychomoteur,
les ajustements thérapeutiques,
le cadre paramédical.
La psychomotricité ne se définit pas par l’activité, mais par le regard clinique, l’analyse du développement, la compréhension du tonus, du geste, des émotions et la capacité de relier corps – cognition – affect.
Le psychomotricien intervient dans un cadre paramédical, avec un bilan individuel et des objectifs thérapeutiques adaptés.
Un même jeu peut exister partout…
Mais l’intention, la lecture clinique et l’expertise psychomotrice font toute la différence.
La psychomotricité possède donc sa propre identité professionnelle, au-delà des ateliers ou des activités motrices.