Raja Bouktif Chennoufi

Raja Bouktif Chennoufi Psychologue clinicienne, psychothérapeute. J'ai entamé ma carrière dans plusieurs hôpitaux en Tunisie.

Je suis psychologue clinicienne psychothérapeute avec une trentaine d'années d'expérience dans plusieurs structures de soin étatiques et dans le secteur privé. Depuis 2005, l'année où j'ai ouvert mon cabinet de psychothérapie et de psychologie clinique, j'ai eu la chance de pouvoir accompagner mes patients et les aider à surmonter leurs troubles et malaises. La pratique libérale m'a permis de signer des conventions avec plusieurs ONG, federations sportives et entreprises à grand capital humain.

20/03/2024
07/12/2023

Bonjour a tous. Je vous souhaite un très bon Dimanche. :*

Extrait de 'Sauve-toi, la vie t'appelle' de Boris Cyrulnik

13/04/2023

Restructuration cognitive (Identifier et Modifier). Prenez du recul et restructurez vos pensées c’est possible. Il suffit d'en prendre conscience et de vouloir changer.

Je suis heureuse de vous proposer aujourd’hui un tout petit aperçu d’un travail sur soi par le biais de la Restructuration Cognitive pour se libérer un peu du mal-être, de la dépression et des difficultés à faire des relations et surtout les garder. Tout est expliqué d’une façon simple et surtout accessible à tous.

Identifier les trois niveaux de fonctionnement cognitif est important pour pouvoir identifier les dysfonctionnements et les modifier.
Les cognitions : des pensées ou images mentales dont on n’est pas forcément conscients
Les biais cognitifs : des erreurs de logique qui perturbent notre perception des événements et nous causent un état de mal être quasi permanent
• L’abstraction sélective : Ne retenir qu’un détail d’un évènement et l’interpréter hors de son contexte
• L’inférence arbitraire : conclusions tirées sans preuve évidente
• La surgénéralisation : Règle générale édictée à partir d’un fait spécifique.
• La personnalisation : Relier des évènements particuliers à la personne
• La maximalisation du négatif et la minimalisation du positif : Ne retenir que les événements négatifs et négliger ceux qui sont positifs.
• Le raisonnement dichotomique : C’est la loi du tout ou rien, sans nuance intermédiaire.
• Le raisonnement émotionnel : Considérer ses sentiments comme des preuves.
• Divination : Croire connaitre ou deviner les pensées d’autrui.
• Les fausses obligations : Se fixer arbitrairement des buts à atteindre
• L’étiquetage : Des jugements définitifs que l’on porte sur soi-même et sur les autres.
Les schémas cognitifs : des croyances très fortes à propos de soi liés à des expériences antérieures et à des connaissances. Ces informations sont stockées dans la mémoire à long terme et agissent sur tous nos comportements et attitudes.

Traitement
La base du traitement est :
• Un repérage quotidien de toutes les situations provoquant une réponse émotionnelle positive ou négative.
• Utiliser un carnet où on peut noter les réponses émotionnelles et les cognitions dans une situation donnée. C’est à partir de ce relevé que l’on pourra le plus facilement identifier les pensées dysfonctionnelles.
• Ces pensées dysfonctionnelles sont directement provoquées par des biais cognitifs et des schémas cognitifs inadaptés.
• Modifier les pensées dysfonctionnelles par des pensées alternatives
• Envisager des pensées alternatives permet de réévaluer ses croyances de base et modifie l’intensité des émotions ressenties.
• La répétition de cet exercice apprend à la personne à générer des pensées alternatives et à examiner rationnellement ses pensées dans les moments difficiles.

Le processus n’est pas dur, il suffit de se concentrer, de comprendre et surtout s’interroger et essayer d’avancer petit à petit.

05/04/2023

Bonjour tout le monde, une petite note sur l'optimisme
L’optimiste est plus heureux non pas parce qu’il ne voit pas la réalité telle qu’elle est, mais parce qu’il porte un regard différent sur elle : un regard de confiance en sa capacité d’agir, une joie profonde lui permettant de prendre le recul parfois nécessaire pour envisager de nouveaux choix et de nouvelles décisions. Voilà sa force : là où le pessimiste se sent impuissant, l’optimiste sait identifier les solutions et moyens possibles. Cette vision positive et constructive du monde se forge dans notre quotidien. Avec un peu d’effort et d’entrainement au quotidien nous pouvons orienter notre perception de notre réalité, et choisir notre humeur. Ses effets bénéfiques sont légion : plus grande résistance à l’adversité, meilleure santé, meilleure réussite, vie plus agréable. La bonne nouvelle est qu’il n’est jamais trop t**d pour en prendre conscience.

24/03/2023

Le manque d'estime de soi a un impact direct sur la motivation et l'autodétermination nécessaires à toute réussite scolaire ou professionnelle. Le sentiment de dévalorisation, le fait de remettre en cause son propre potentiel ainsi que l'importance accordée par la société à la réussite scolaire et professionnelle font en sorte que les personnes, ayant un manque d'estime de soi, ont tendance à anticiper l'échec devant le moindre obstacle. Certaines d'entre elles se réfugient dans la comparaison à d'autres personnes ayant moins bien réussi (comparaison vers le bas) se livrant ainsi à des comportements qui peuvent nuire à la scolarité ou à la vie professionnelle. Ce qui engendre la tendance à procrastiner, la diminution des efforts et l'auto sabotage. Ne rien réviser tout en ayant la certitude qu'on ne va pas obtenir le résultat escompté quoi qu'on fasse ou ne pas être présent dans des moments importants et décisifs dans la vie professionnelle sont des exemples symptomatiques du manque d'estime de soi.

قلة احترام الذات عندها تأثير مباشر على التحفيز الذاتي و ارادة النجاح الي بلاش بيهم ما يكونش فما نجاح دراسي و مهني. الاحساس بالنقص، الشك في القدرات الذاتية و الأهمية الكبيرة الي يعطيها المجتمع للنجاح المدرسي و المهني يخليو الأفراد اي عندهم نقص احترام الذات ديما يستبقوا لفشل في كل شيء يعملوه و يفشلوا في أقل صعوبة تجي قدامهم. برشا منهم يتخباو وراء المقارنة مع ناس نجحت أقل منهم ( المقارنة نحو الأسفل) و يوليو عندهم سلوكات ينجموا يضروا حياتهم الدراسية و المهنية كيف تأجيل الواجبات لأوقات أخرى، التقليل من بذل المجهود و التعطيل و التخريب الذاتي. و قتلي التلميذ ولا الطالب ما يراجعش للامتحانات خاترو متأكد من الفشل متاعو قبل حتى ما يعدي الامتحانات، و وقتلي أي شخص يتغيب ولا ما يبذلش مجهود في اللحظات الحاسمة من الحياة المهنية، نجموا هنا نكونوا متأكدين أننا نحكيوا على حالات مؤكدة متاع نقص احترام للذات

18/01/2023

Qui d’entre vous reste scotché, le sourire au lèvres, en écoutant par hasard sur Youtube le son futuriste qui accompagnait la connexion à l’ANCIEN INTERNET ? (Tapez sur Youtube: The sound of dial-up internet). Cette mélodie, digne d’un bruitage de film de science-fiction, était la porte qui nous mène vers la toile. On s’adonnait à des activités variant entre socialisation via les sites de chats, les autobiographies bien rédigées sur les blogs et beaucoup d’autres activités. C’était l’époque du bon vieux 64kbps sans modem. On ne pouvait ni lire des vidéos ni télécharger des fichiers audio faute de connexion rapide. Les téléphones portables commençaient petit à petit à se démocratiser. Avoir son propre “CELLULAIRE”, dont l’écran était capable d’afficher des couleurs, était, chez beaucoup de personnes, un moyen d’assouvir leur envie de se distinguer socialement des autres. Tout ça n'avait pas mis un coup d'arrêt aux soirées familiales ou amicales devant la télévision ou autour d’un album photo qu’on feuilletait pour une énième fois. On voyait apparaître les premiers téléphones munis d’appareils photos presque au même temps que les modems, capables désormais de nous permettre le téléchargement de morceaux de musique ou de gros fichiers vidéo. Il fallait, tout de même, avoir suffisamment de patience à cause du temps fou que prenaient les téléchargements. Les années défilaient les unes après les autres. Les choses évoluent avec une cadence de plus en plus frénétique et exponentielle. La connexion haut débit, permettant la lecture des médias en temps réel se démorcatisait de plus en plus. Les premiers smartphones apparaissaient sur le marché. Les réseaux sociaux avaient fait leur apparition. Au tout début, ces sites et applications étaient dans leur phase embryonnaire et ne permettaient pas les possibilités qui existent aujourd’hui. Il y avait plusieurs sites qui se faisaient la guerre pour attirer un maximum possible d’utilisateurs. À ce moment-là, le fait d’avoir un compte et être actif sur ces sites suffisait à vous rendre “branché” et "intéressant" aux yeux de beaucoup de personnes. Petit à petit, des sites commençaient à cartonner tandis que d’autres subissaient des échecs ou finissaient par disparaître. Nous voilà en décembre 2010. Des vidéos de très mauvaise qualité déferlent sur ces plateformes. Des comptes commençaient à se créer par milliers. Les émeutes de fin 2010 et début 2011 étaient le thème clé dans les réseaux sociaux. Le drapeau de la Tunisie embellit tous les coins dédiés aux photos de profil. Tout le monde partageait, publiait et commentait l’actualité. En Tunisie et dans beaucoup d’autres pays, une page d’histoire était en train de s’écrire. Des personnes étant jusque-là réticentes et sceptiques à l’idée de participer au jeu collectif proposé par les réseaux sociaux, trouvent dans ces derniers une source d’information ainsi qu’un moyen d’expression intéressants. Le flux ininterrompu d’informations, les débats parfois houleux fruits des “nouveaux clivages” et l'atmosphère bouillonnante qui régnait sur les réseaux sociaux commençaient à faire leurs premières victimes. Anxiété, Crises d’angoisse, Frustration due aux débats stériles et le temps monstre passé devant les écrans parfois au détriment du sommeil ne pouvaient pas nous laisser indifférents et nier, de ce fait, les méfaits d’une mauvaise utilisation des réseaux sociaux. Le plaisir que procure un nombre important de “j’aime” ou de ”j’adore” ne devrait absolument pas s’interrompre. Pour cela, presque rien ne comptait. Ce qui laissait beaucoup de personnes gravir l'échelon de la surexposition sur la toile et on voyait de plus en plus de photos et de vidéos de la vie privée qui était, jadis, une forteresse fortement protégée, apparaître sur les réseaux sociaux. C’était pour beaucoup d'entre nous, un passage brutal d’une intimité relativement cloisonnée et opaque vers une extémité parfois sans limites. Plus rien ne nous arrêtait devant la collecte d'interactions. Calomnies, menaces, propos injurieux ou haineux rongeaient de plus en plus les réseaux sociaux. L’afflux d’images choquantes ne s'interrompait pas. Ce qui enracine en beaucoup d’entre nous la certitude de vivre dans une époque dangereuse où l’insécurité, la peur et même le danger d’extinction, pour certains, en sont les étendards. Le syndrome du “Grand méchant monde” décrit par George Gerbner est en passe de devenir le mal du siècle au sein de “l’humanité connectée”. Les problèmes climatiques et sanitaires venaient ensuite pimenter le tableau en attisant l’angoisse et le malaise collectifs…
Je ne suis pas ici pour me permettre de juger les adeptes des réseaux sociaux ou faire le procès de l’outil lui-même. Cette page, dont l’objectif reste purement thérapeutique, n’est pas le terrain pour soutenir les théories de complots ou les thèses peu vérifiables. Après tout, c’est à travers un réseau social que ce texte vous est parvenu. C’est à nous et à nous seuls de placer un tamis qui nous sépare des réseaux sociaux et apprendre, ainsi, à filtrer le flux infini d’informations. C’est bien à nous de détecter les problèmes et les dysfonctionnements qui peuvent évoluer en troubles voire en maladies si on n’intervenait pas à temps. Bon nombre d’entre nous ont franchi le cap de la simple utilisation des réseaux sociaux et ont développé une forme d’addiction qui nuit beaucoup à leur santé mentale. En biaisant le système et les circuits de récompenses, l’utilisation abusive des réseaux sociaux peuvent nous faire éloigner des activités qui contribuaient, jadis, à notre bonheur. Ce chemin des abîmes mène directement vers la tendance à l’isolement social, la comparaison aux autres, l’anxiété, différentes formes d’angoisse ainsi qu’une panoplie de problèmes et troubles liés à la santé mentale. De mon point de vue, couper court, du jour au lendemain avec les réseaux sociaux pourrait être une solution idéale pour beaucoup de personnes. Cela dit, cette dernière est loin d'être LA SOLUTION. Il faut partir du principe que toute substance ou pratique addictogène, en l'occurrence, l’utilisation abusive des réseaux sociaux, doit être accompagnée par un maximum de modération. Pour finir, je vous propose quelques attitudes à adopter au quotidien qui peuvent vous aider à vous affranchir de cette addiction:

-1- Limiter progressivement le temps passé à scroller sur le fil d’actualité des différents réseaux sociaux pour atteindre un objectif de 10 minutes par jour.

-2- Suivre une bonne hygiène de vie (sommeil, activités physiques) parallèlement à la réduction progressive du temps passé sur les réseaux sociaux (Surtout au début du processus).

- 3 - Accéder aux réseaux sociaux uniquement avec un objectif et un temps définis au préalable.

-4- Ne jamais rater une occasion de socialiser, et ce, en privilégiant les contacts directs.

-5- Multiplier les activités surtout celles qui requièrent le partage

-6- Apprendre à respecter les règles qu’on se fixent vis à vis des réseaux sociaux et ne pas hésiter à s’auto-récompenser si on réussissait à les suivre.

06/01/2023

Soyez les bienvenus ! مرحبا بيكم الناس الكل
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