Procréa Tunisie-Fertilité

Procréa Tunisie-Fertilité Clinique de fertilité et de procréation médicalement assistée

12/07/2025

Toutes les transferts d'embryons en FIV ne sont pas effectués immédiatement — certains sont différés afin d’optimiser les chances de réussite. Voici la différence :

Transfert d’embryons frais :
– Réalisé 3 à 5 jours après la ponction ovocytaire
– Indiqué lorsque les taux hormonaux sont équilibrés et que l’endomètre est favorable

Transfert d’embryons congelés (TEC) :
– Les embryons sont vitrifiés puis transférés lors d’un cycle ultérieur
– Permet à l’organisme de récupérer après la stimulation ovarienne
– Souvent utilisé en cas de réponse ovarienne élevée ou de recours au diagnostic génétique préimplantatoire (DPI/DPN)

Le TEC peut améliorer les taux d’implantation et réduire les complications chez certaines patientes.
Discutez avec votre médecin de l’option la mieux adaptée à votre situation 👌🏻

Pour prendre rendez-vous ou obtenir plus d’informations, contactez-nous sur WhatsApp :

+ 216 23 144 643

La stimulation ovarienne : à quel moment est-il intéressant de l’envisager ?Lorsqu’un couple rencontre des difficultés à...
06/09/2023

La stimulation ovarienne : à quel moment est-il intéressant de l’envisager ?

Lorsqu’un couple rencontre des difficultés à avoir un enfant naturellement, une stimulation ovarienne est souvent recommandée par le spécialiste.

Dans cet article, on vous explique comment la stimulation ovarienne fonctionne et quand on peut y avoir recours.

La stimulation ovarienne simple ou avant la PMA

La stimulation ovarienne peut être proposée soit comme un traitement à part entière ou bien dans le cadre d’un parcours de procréation médicalement assistée (PMA).
La stimulation ovarienne simple est proposée en cas de troubles ou déficit d’ovulation en lien avec un dysfonctionnement hormonal. L’enjeu est d’aider à réguler le cycle de la femme pour permettre une ovulation normale.

Lorsque l’infertilité d’un couple est avérée (bilan de fertilité), il est possible de recourir à la procréation médicalement assistée dans des conditions définies légalement. La PMA recoupe trois techniques :

l’insémination artificielle intra-utérine,

la fécondation in vitro classique,

la fécondation in vitro par micro-injection (ICSI).

Une stimulation ovarienne précède généralement le recours à ces techniques.

A quoi sert la stimulation ovarienne ?

Nichés au creux des ovaires, les follicules contiennent chacun un ovocyte. Dans la première phase, dite phase folliculaire du cycle ovarien (ou cycle menstruel), les quelques follicules entrent en croissance. Une fois par mois, lors de l’ovulation (deuxième phase du cycle ovarien), un seul follicule libère un ovocyte arrivé à maturité, appelé ovule. Il est alors expulsé de l’ovaire directement dans les trompes de Fallope, lieu de rencontre des spermatozoïdes et donc de potentielle fécondation. Les autres follicules disparaissent, on assiste alors à une dégénérescence du corps jaune qui entourait les ovocytes, lors de la dernière phase du cycle ovarien, appelée phase lutéale. Afin de parfaire cela, le cerveau, via le complexe hypothalamo-hypophysaire, régule le bon déroulement du cycle par l’envoi d’hormones qu’il sécrète.

L’objectif de la stimulation ovarienne est donc d’encourager la production d’ovocytes, afin d’avoir plus d’un ovocyte par cycle, et de multiplier ainsi les chances de fécondation. S’il s’agit d’une stimulation ovarienne avant une insémination artificielle intra-utérine, l’enjeu sera de récupérer 1 à 3 ovocytes matures qui pourraient être fécondés. Dans le cadre d’une FIV, le traitement gagne en intensité pour faire arriver à maturité le maximum d’ovocytes.

Comment se passe une stimulation ovarienne ?

La stimulation ovarienne fait suite à un bilan médical complet et consiste en la prise d’un traitement hormonal.
Le traitement peut se faire de deux façons. Par voie orale, ingestion de comprimés de citrate de clomiphène généralement : elle dure environ une semaine et démarre aux environs du 2e jour du cycle. En cas de réponse insuffisante, le médecin proposera un traitement par injection quotidienne, auto-administré par vos soins ou réalisé par une infirmière à domicile.
Durant la stimulation ovarienne, un contrôle de l’ovulation avec échographies pelviennes et dosages hormonaux par prise de sang est mis en place.
Dans le cadre d’une PMA, il peut être proposé en amont de la stimulation ovarienne de bloquer l’ovulation spontanée (car il n’est pas possible de prédire le moment d’ovulation lorsqu’elle est spontanée et donc d’inséminer de façon synchronisée) par la prise d’un analogue LH-RH

L'adénomyose, qu’est-ce que c’est ?L’adénomyose utérine est souvent définie comme étant une endométriose interne à l’uté...
22/05/2023

L'adénomyose, qu’est-ce que c’est ?
L’adénomyose utérine est souvent définie comme étant une endométriose interne à l’utérus. Elle correspond à une infiltration des cellules de la muqueuse utérine, appelée l’endomètre, dans le muscle de la paroi utérine ou myomètre, entraînant un épaississement de celui-ci.
L’adénomyose peut être :
diffuse ;
focale, c'est-à-dire comporter un ou quelques foyers au sein du myomètre ;
superficielle ;
profonde.
L’adénomyose diffuse est la plus fréquente.
Il existe un lien entre l'endométriose et l'adénomyose, bien qu'une femme peut avoir une endométriose sans adénomyose ou avoir une adénomyose sans endométriose.
Cette pathologie utérine peut également affecter la fertilité de la femme.
Quelles sont les personnes concernées par l'adénomyose ?
L’adénomyose affecte près d’une femme sur deux entre 40 et 50 ans.
L'adénomyose et l'endométriose sont associées dans 6 à 20% des cas. L’adénomyose est également associée dans environ 30% des cas à la présence de fibromes utérins.
Quels sont les facteurs de risque de l’adénomyose ?
L’adénomyose apparaît surtout chez des femmes ayant eu plusieurs enfants, c'est-à-dire les femmes multipares.
Les autres facteurs de risque identifiés d’adénomyose sont :
une date tardive des premières règles ;
une fausse couche spontanée ;
une IVG ;
une césarienne ;
un traitement par tamoxifène.
Par ailleurs, il pourrait exister une prédisposition génétique.
Quelles sont les causes de l'adénomyose ?
À ce jour, les causes exactes de la maladie de l'adénomyose ne sont pas connues.
Cependant, nous savons que l'adénomyose dépend du taux d’œstrogènes et que les femmes suivantes sont plus à risque de développer une adénomyose :
les femmes ayant eu au moins une grossesse ;
les femmes ayant eu une chirurgie utérine, telle qu'une césarienne ou un curetage.
Quels sont les symptômes de l’adénomyose ?
Dans un tiers des cas, l’adénomyose ne provoque aucun symptôme. Elle est alors dite asymptomatique.
Lorsqu’elle est symptomatique, les symptômes comprennent :
des règles abondantes et longues ;
des douleurs liées aux cycles ;
des douleurs pelviennes.
Des règles abondantes et longues ou ménorragies
Des règles très abondantes et longues constituent le symptôme le plus fréquent d’une adénomyose. C’est en effet un symptôme retrouvé chez la moitié des femmes atteintes.
L’adénomyose est ainsi la cause la plus fréquente de règles très abondantes et longues chez les femmes de 40-50 ans. Elle peut aussi entraîner des écoulements de sang en dehors des règles.
Des douleurs liées aux cycles ou dysménorrhée
L’adénomyose peut également se signaler par :
des douleurs menstruelles ;
des douleurs pelviennes résistantes aux antalgiques habituels ;
des douleurs pendant les rapports sexuels.
L’examen clinique montre dans ce cas un utérus augmenté de volume.
Comment diagnostiquer l'adénomyose ?
Le diagnostic de l'adénomyose
Lorsqu’il y a une suspicion d’adénomyose, une échographie pelvienne est réalisée. Si elle ne suffit pas à faire le diagnostic, une imagerie par résonance magnétique ou IRM pelvienne est effectuée.
En plus de faciliter le diagnostic, les examens d’imagerie permettent de :
déterminer le degré d’extension ;
rechercher une pathologie utérine associée, telle qu'une endométriose ou des fibromes utérins, notamment en cas d’infertilité.
Comment traiter l’adénomyose ?
Le traitement de l’adénomyose diffère selon le projet de vie de la femme qui en est touchée.
En effet, une femme qui veut garder la possibilité d’un projet de grossesse n'aura pas le même traitement qu'une femme qui ne souhaite plus avoir d'enfant.
En cas de projet de grossesse : un traitement médicamenteux est indiqué
Si la femme désire garder une possibilité de grossesse, le traitement consiste en :
la prescription de médicaments antihémorragiques, efficaces 1 fois sur 2 sur les saignements ;
la mise en place d’un dispositif intra-utérin ou stérilet, avec de la progestérone, efficace 2 fois sur 3 pour soulager les symptômes.
En l'absence de projet de grossesse : endométrectomie ou hystérectomie
Lorsque la femme n’a plus de désir de grossesse, le traitement consiste en une destruction de l’endomètre, aussi appelée endométrectomie.
Lorsque les infiltrations dans la paroi de l’utérus sont très importantes et entraînent des douleurs et saignements importants, l’utérus peut aussi être retiré. Dans ce cas, on parle d'hystérectomie.
Les techniques de radiologie interventionnelle, telles que l'embolisation des artères utérines ou les ultrasons focalisés, donnent des résultats intéressants, mais leur place doit être précisée dans le traitement de l’adénomyose.
Les solutions naturelles contre l'adénomyose
Un traitement à base de solutions naturelles peut être recommandé.
La consommation régulière de légumes de la famille des crucifères, tels que le chou ou les brocolis, pourrait réduire les symptômes de l’adénomyose grâce à leur action sur les taux d’hormones féminines.
Comment prévenir l'adénomyose ?
Il n’est pas possible de prévenir l’adénomyose puisque les causes exactes de la maladie ne sont pas connues. En ce qui concerne la prévention de l’endométriose, différents facteurs peuvent limiter le risque de développement ou de récidive de la maladie. Parmi ces facteurs, voici les plus importants :
une bonne hygiène de vie ;
une alimentation équilibrée ;
une bonne gestion du stress ;
une activité physique régulière.

Qu’est-ce que l’hormone antimüllérienne?L’hormone antimüllérienne (AMH) est une hormone protéique sécrétée aussi bien pa...
15/05/2023

Qu’est-ce que l’hormone antimüllérienne?
L’hormone antimüllérienne (AMH) est une hormone protéique sécrétée aussi bien par les sujets masculins que par les sujets féminins. Elle est produite par les cellules de Sertoli chez les hommes et par les cellules de la granulosa des follicules ovariens chez les femmes. La libération de l’hormone antimüllérienne débute dans l’organisme féminin quelques jours avant la naissance, connaît un pic maximal à la puberté, puis décroît avec l’âge jusqu’à la ménopause. Cette hormone joue un rôle central dans la fertilité de la femme, car elle est une des clés de la croissance folliculaire.
Dans le cadre du bilan de fertilité, l’hormone antimüllérienne constitue un des marqueurs biologiques les plus importants pour évaluer la réserve ovarienne. Grâce à elle, il est possible d’apprécier la capacité d’ovulation et de vérifier la réponse folliculaire à une stimulation ovarienne réalisée avant une insémination artificielle (IA) ou une fécondation in vitro (FIV). Par extension, l’hormone antimüllérienne permet de détecter les risques de syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO).
Pourquoi effectuer un dosage de l’hormone antimüllérienne ?
Marqueur quantitatif fiable de la réserve ovarienne, l’hormone antimüllérienne est dosée pour renseigner sur un éventuel problème de fertilité. Plus précisément, le dosage de l’AMH permet de donner des informations sur le stock ovocytaire disponible et d’anticiper son épuisement, en comparant les résultats avec des valeurs de référence. Ce dosage intervient systématiquement dans le cadre du bilan de fertilité, parallèlement au dosage de l’hormone folliculo-stimulante (FSH), de l’estradiol et de l’inhibine B, ainsi qu’au décompte des follicules antraux par échographie. L’AMH est dosée par simple prise de sang, à n’importe quel stade du cycle menstruel.
Dans certains cas, l’analyse de l’hormone antimüllérienne peut accompagner un spermogramme. En effet, le taux d’AMH dans le liquide séminal se révèle plus faible chez les hommes souffrant d’azoospermie. L’évaluation du taux de l’hormone antimüllérienne permet de donner des renseignements prédictifs sur le succès d’une ponction testiculaire. Ici encore, une prise de sang suffit pour le dosage de l’AMH.
Comment sont interprétés les résultats de l’analyse de l’AMH ?
Les résultats du dosage de l’hormone antimüllérienne sont interprétés au regard d’un ensemble de données, telles que l’âge de la patiente, le décompte des follicules antraux (par échographie endovaginale) ainsi que l’issue des dosages hormonaux (FSH, estradiol et inhibine B). Il est à noter que le taux d’AMH et le décompte des follicules antraux sont souvent corrélés. En clair, quand l’analyse de l’AMH révèle un taux bas, le nombre de follicules comptés à l’échographie est faible.
Certains facteurs sont liés à la diminution de l’hormone antimüllérienne. Il s’agit de l’obésité, du tabac et de la consommation d’alcool, notamment.
Quelles sont les réponses de la PMA en fonction des résultats ?
La présence de l’hormone antimüllérienne à un taux bas, associée à un faible nombre de follicules constatés à l’échographie, peut être le signe d’une altération de la réserve ovarienne. Selon l’âge de la patiente, il est possible de mettre en œuvre un traitement par stimulation ovarienne en vue d’une fécondation in vitro (FIV). Cette méthode de procréation médicalement assistée vise à obtenir des embryons en provoquant la rencontre en laboratoire entre les ovocytes et les spermatozoïdes. Après incubation in vitro, un embryon est sélectionné pour être transféré dans l’utérus de la patiente.
Un taux élevé de l’hormone antimüllérienne et un nombre élevé de follicules constatés à l’échographie peuvent être révélateurs d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Ce trouble de la fertilité se traduit par la formation de petits follicules en nombre trop conséquent au niveau des ovaires. Parmi ce nombre élevé, peu de follicules arrivent à maturation. Dans ce cas, le spécialiste peut proposer une stimulation ovarienne, sous étroite surveillance afin d’éviter une réponse disproportionnée des ovaires (syndrome d’hyperstimulation ovarienne ou SHO). Au cours de ce protocole, la patiente reçoit des injections d’hormones quotidiennement, durant un mois environ. Le suivi rigoureux implique des contrôles comme des échographies et des prises de sang régulières. Le traitement aboutit à la ponction des ovocytes sous anesthésie.
En cas d’azoospermie (absence de spermatozoïdes dans l’éjaculat) révélée par un taux faible de l’hormone antimüllérienne dans le liquide séminal, le spécialiste peut orienter le patient vers une ponction testiculaire (un prélèvement chirurgical de spermatozoïdes) en vue d’une fécondation in vitro avec ICSI (injection intracytoplasmique). Ce traitement de procréation médicalement assistée permet la mise en contact directe de l’ovocyte et du spermatozoïde par le biais d’une injection. Cette technique a l’avantage d’être réalisable avec un nombre réduit de gamètes masculins. Pour être sélectionné, le spermatozoïde doit présenter les meilleures qualités en termes de mobilité et de morphologie. Après fécondation et culture in vitro, les embryons sont transplantés dans l’utérus de la patiente ou cryopréservés en vue d’une utilisation ultérieure.

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