Médecine générale

04/11/2025

🧪 Comprendre les valeurs de référence en biochimie : l’essentiel à connaître !

Chaque jour, au laboratoire, nous manipulons des chiffres : glycémie, urée, créatinine, transaminases…
Mais un chiffre seul n’a aucune valeur sans un repère de comparaison : c’est là qu’interviennent les valeurs de référence.

🔍 Qu’est-ce qu’une valeur de référence ?

C’est l’intervalle de concentration d’un paramètre biologique chez une population saine.
Elle représente les limites entre lesquelles un résultat est considéré comme normal.
Ces valeurs servent de base à l’interprétation médicale, aussi bien pour diagnostiquer une maladie que pour suivre un traitement.

⚗️ Quelques repères importants en biochimie

Glycémie : entre 0,7 et 1,1 g/L → une valeur élevée suggère un diabète, une valeur basse une hypoglycémie.

Urée : entre 0,15 et 0,45 g/L → hausse en cas d’insuffisance rénale ou de déshydratation.

Créatinine : 7 à 13 mg/L chez l’homme, 6 à 11 mg/L chez la femme → reflet de la fonction rénale.

ASAT (TGO) et ALAT (TGP) : inférieures à 40–45 UI/L → élévation en cas d’atteinte hépatique.

Bilirubine totale : inférieure à 12 mg/L → augmentation = ictère ou hépatite.

Cholestérol total : inférieur à 2 g/L → excès = risque cardiovasculaire.

Triglycérides : inférieurs à 1,5 g/L → souvent augmentés dans les troubles métaboliques.

Acide urique : 25–70 mg/L selon le sexe → élevé dans la goutte ou les maladies rénales.

Protéines totales : entre 65 et 80 g/L → baisse = carence ou perte protéique.

Sodium (Na⁺) : entre 135 et 145 mmol/L → reflète l’équilibre hydrique.

Potassium (K⁺) : entre 3,5 et 5,0 mmol/L → anomalies pouvant provoquer des troubles cardiaques.

Calcium : entre 85 et 100 mg/L → nécessaire pour les os et la transmission nerveuse.

⚠️ Ce qu’il faut retenir

Les valeurs normales peuvent varier selon :

Le laboratoire (méthodes, appareils, réactifs)

Le sexe et l’âge du patient

Les conditions de prélèvement (à jeun, stress, effort physique, etc.)

04/11/2025

💊 : Un Antibiotique Puissant Sous Surveillance

La gentamicine est un antibiotique de la famille des aminosides (ou aminoglycosides), largement utilisé en pratique médicale pour le traitement d’infections bactériennes sévères. C’est un médicament essentiel en milieu hospitalier, mais qui nécessite une surveillance étroite en raison de sa toxicité potentielle.

🔬 Mécanisme d’action

La gentamicine agit en se liant aux ribosomes bactériens, entraînant une inhibition de la synthèse des protéines. Elle exerce une action bactéricide (elle tue les bactéries) et est particulièrement active contre les bactéries à Gram négatif comme E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella, etc.

🎯 Indications principales

La gentamicine est souvent prescrite dans le traitement de :

Septicémies

Infections urinaires graves

Infections intra-abdominales

Endocardites bactériennes (en association avec une autre classe d’antibiotiques)

Infections nosocomiales (infections contractées à l’hôpital)

Elle est généralement utilisée en association avec d’autres antibiotiques afin de potentialiser l’effet thérapeutique.

⚠️ Effets secondaires et toxicité

Bien que très efficace, la gentamicine est néphrotoxique (toxique pour les reins) et ototoxique (peut endommager l’oreille interne, conduisant à des troubles de l’audition ou de l’équilibre).
Les effets indésirables les plus redoutés sont :

Insuffisance rénale

Surdité partielle ou totale

Vertiges, acouphènes (bourdonnements)

Ces toxicités sont dose-dépendantes et nécessitent de surveiller les taux sanguins du médicament (dosage de la gentamicinémie).

💉 Mode d’administration et surveillance biologique

Administration : par voie intraveineuse ou intramusculaire.

Surveillance :

Dosage de la gentamicinémie (taux résiduel et pic)

Suivi de la fonction rénale (créatinine, urée)

Évaluation de l’audition en cas de traitement prolongé

Une attention particulière est portée chez les patients âgés ou déshydratés, ou ceux ayant une

04/11/2025

du à l'inflammation des amygdales ☹️☹️

03/11/2025

Les complications de l' chez le non-diabétique, bien que rares, peuvent être graves et incluent des troubles neurologiques sévères comme des convulsions, un coma, et dans des cas extrêmes, des séquelles neurologiques permanentes. Le cerveau étant très dépendant du glucose, un manque prolongé peut entraîner une perte de conscience, des troubles de la parole et de l'équilibre, ainsi que des altérations de la vision.

Complications neurologiques

Symptômes neuroglycopéniques : Due au manque de glucose dans le cerveau, cela peut se manifester par des troubles de la vision, des difficultés à parler, une confusion mentale, des vertiges et des problèmes de coordination.

Convulsions : Une hypoglycémie sévère peut provoquer des convulsions ou des crises généralisées.

Coma : Dans les cas les plus graves, l'hypoglycémie peut entraîner une perte de connaissance et un coma hypoglycémique, potentiellement mortel.

Séquelles : Des épisodes récurrents ou prolongés peuvent laisser des séquelles neurologiques, même après la reprise d'une glycémie normale.

Autres complications

Risques cardiovasculaires : Chez des personnes fragiles, l'hypoglycémie peut déclencher des arythmies cardiaques, un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde, notamment chez les personnes âgées.

Accidents : Les troubles de l'équilibre et la confusion mentale augmentent le risque d'accidents domestiques, de chutes ou d'accidents de la route, surtout si la personne est en train de conduire ou d'exercer une activité dangereuse (escalade, plongée).

03/11/2025

L' (AI) se rencontre dans de nombreuses situations cliniques dont le point commun est l'existence d'un syndrome inflammatoire biologique. L'inflammation représente ainsi chez l'adulte la seconde cause d'anémie après la carence en fer. Les cytokines inflammatoires, TNF-α, IFN-γ, TGF-β, IL-1 et IL-6, ont un impact sur l'érythropoïèse à trois niveaux :
•
une directe sur les phases précoces de l'érythropoïèse ;
•
une production insuffisante d'érythropoïétine ;
•
un déficit en fer disponible pour l'érythropoïèse. La découverte de l'hepcidine a permis de relier inflammation et perturbation du métabolisme du fer et offre ainsi de nouvelles pistes thérapeutiques.

L'AI est une complication fréquente des maladies inflammatoires et aggrave le pronostic de la maladie sous-jacente.

À chaque fois que possible, un traitement étiologique doit être administré.

S'il n'est pas possible ou pas suffisant, un traitement par érythropoïétine peut être utilisé associé ou non au fer intraveineux. L'hepcidine joue un rôle majeur dans la physiopathologie de l'IA.

Son évaluation en routine n'est pas encore possible mais elle ouvrira la porte à un grand nombre d'innovations

03/11/2025

correspond au passage de viscères abdominaux, le plus souvent l' intestin grêle, au travers du canal inguinal pour apparaître au niveau de l'aine.

Initialement, elle se présente sous la forme d'une petite masse indolore au creux de l' aine. Elle a tendance à augmenter de volume à l'effort.

Il existe alors une augmentation de la pression de l'abdomen appuyant sur le viscère qui est passé dans le canal inguinal. Ce peut-être une portion d'intestin grêle, de colon ou même de vessie.

La hernie peut se compliquer et entraîner des troubles digestifs beaucoup plus graves nécessitant une intervention en urgence.
Cette hernie peut se compliquer de différentes façons. L'augmentation de la masse inguinale peut prendre des proportions spectaculaires, jusqu'à plus de 10 centimètres de diamètre. Apparaissent alors :

- Une difficulté à la marche du côté concerné ;
- Une sensation de tiraillement du bas-ventre ;
- Des troubles digestifs avec une constipation.

Si la douleur progresse ainsi que les troubles du transit (blocage du transit et nausées), il s'agit d'un engouement herniaire, stade précédent l'étranglement de la hernie avec une douleur abdominale importante, l'arrêt total des gaz intestinaux et des matières fécales, aboutissant à une occlusion intestinale.

À ce stade :

- Les organes concernés restent bloqués dans le sac herniaire ;
- La circulation sanguine devient insuffisante ;
- La nécrose avec un risque de péritonite s'installe.

C'est une urgence chirurgicale. Si une partie de la vessie est contenue dans la hernie, il y a en outre une envie fréquente d'uriner (pollakiurie), une pesanteur sus-pubienne et parfois du sang dans les urines (hématurie).

02/11/2025

02/11/2025

Maladies du système digestif :
1. Rectocolite hémorragique
• Maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI).
• Provoque des ulcères et des pseudopolypes dans la paroi du côlon.
• Entraîne des douleurs abdominales, des diarrhées (parfois sanglantes) et une perte de poids.

2. Syndrome du côlon irritable (SCI)
• Trouble fonctionnel, et non lésion structurelle.
• Provoque des spasmes du côlon, des ballonnements, une alternance constipation/diarrhée et des douleurs abdominales.

3. Polypes
• Excroissances anormales dans la paroi intestinale.
• Peuvent être sessiles (plats) ou pédiculés (sur une tige).
• Certains polypes peuvent évoluer en cancer avec le temps.

4. Cancer
• Excroissance maligne du côlon.
• Peut provoquer des saignements, une perte de poids, une anémie et une occlusion.

5. Maladie de Crohn
• Autre type de MICI.
• Provoque un épaississement des parois, des ulcères profonds et une inflammation à n'importe quel endroit du tube digestif.
• Symptômes : douleurs abdominales, diarrhée, malabsorption, perte de poids.

6. Hémorroïdes
• Gonflement des veines du re**um/anus.
• Peut être interne (à l'intérieur du re**um) ou externe (à l'extérieur de l'anus).
• Provoque des saignements, des démangeaisons et des douleurs.

7. Diverticulose et diverticulite
• Diverticulose : de petites poches (diverticules) se forment dans la paroi du côlon.
• Peut piéger les selles → concrétion.
• En cas d'inflammation/infection → diverticulite, provoquant douleurs et fièvre.

8. Invagination
• Une section de l'intestin glisse dans une autre, provoquant une occlusion.
• Plus fréquente chez les enfants.
• Provoque une douleur intense et une occlusion.

9. Appendicite
• Inflammation de l'appendice, souvent causée par un fécalome (selles durcies).
• Provoque de fortes douleurs abdominales basses droites, de la fièvre et des nausées.
• Nécessite une intervention chirurgicale urgente.

10. Hernie
• Une partie de l'intestin traverse un point faible de la paroi abdominale (souvent près du ligament inguinal).
• Se présente sous la forme d'un renflement, peut provoquer des douleurs et un risque d'étranglement (interruption de l'apport sanguin).

01/11/2025

01/11/2025

Les critères de sont un ensemble de règles électrocardiographiques (ECG) utilisées pour identifier un infarctus du myocarde (crise cardiaque) en présence d'un bloc de branche gauche (BBG) ou d'un rythme cardiaque stimulé (pacemaker), situations qui compliquent l'interprétation habituelle de l'ECG.

Ces critères attribuent un score pour différents signes ECG. Un score total de trois points ou plus est hautement spécifique d'un infarctus du myocarde, bien que leur sensibilité initiale soit faible (un résultat négatif n'exclut donc pas l'infarctus).

01/11/2025

est une douleur thoracique située dans la région thoracique antérieure gauche, par extension devant le cœur.

C'est un signe sémiologique cardiologique apparaissant souvent comme la conséquence d'un stress, lors d'un effort ou d'une frayeur. Elle désigne essentiellement les fausses angines de poitrine